KoalaVolant

Je déteste ce monde. Je déteste cet endroit. Je déteste cette guerre. Je les déteste tous ! Je sers les dents sous la violence du choc que l’IA nous envoie. Je la déteste elle aussi, peut-être même plus que les autres, mais je garde ça pour moi. Je titube et peine à garder cette putain de caporal sur mon dos. Je n’ai qu’une envie, c’est m’en débarrasser et la laisser là. Mais elle sert, nous servons tous. Alors je me mords l’intérieur de la lèvre à en sentir le goût métallique de mon propre sang. Je tiens bon mais mon souffle et cours, j’ai besoin d’une pause.

Son réveil me l’offre quand, quelques instants après, elle tape sur mon épaule et je lâche la caporale, sans trop de ménagement. Trop content de me voir soulager de ce poids difficile à porter. Et de pouvoir commencer quelque peu à récupérer. Je n’ai jamais été le plus physique des soldats. Pourtant elle dit vrai, si elle est là, c’est qu’il s’est passé quelque chose et que nous devons faire vite. Je ne lui réponds que d’un grognement et d’un simple signe de tête, nous avons à faire et nous devons le faire vite ! Je sentais aussi le poids de la cigarette sur mes poumons et mon souffle. Mais c’est une nécessité à laquelle je ne pouvais renoncer. Je déglutis rapidement et pris sur moi d’encaisser et de courir plus vite, plus loin. Le brassard Legendary que nous portons tous nous aide à avancer.

Je retiens une remarque, nous n’avons pas le temps de la compassion, mais soi, qu’ils se le donnent. Je poursuis de mon côté. Le moment des discours et des grandes répliques est dépassé. Mais il faut dire que le comportement suicidaire du papillon m’offre une opportunité rêvée. J’ai pris soin de convoquer mon propre pouvoir le long de notre course final. Je connais parfaitement la bactérie que je vais employer et j’en convoque la structure dans mon esprit. J’en décompose le contenu pour y rajouter d’autres éléments de bactérie voisine ou de ma propre réaction. Assez pour lui donner plus de vigueur et de punch. Mais je sens mes propres forces être dévoré par ma nouvelle concoction. Je vérifie la présence de mon carnet de notes dans ma poche, juste au cas où il se passerait quelque chose d’intéressant.

Sur les derniers pas de notre course, je pris soin d’allumer une cigarette, avec le risque qu’elle soit la dernière. Et avec la fumée que je recrache, je sors de moi ma création. Une méningite bactérienne, particulièrement agressive. Petite chérie qui va utiliser l’air comme vecteur de transmissions, difficile d’arrêter de respirer et de se balader assez vite. Mais je n’ai pas pu produire de quoi empoisonner tout le monde. Les plus proches de moi seront ceux qui y passeront. Par chance, la préparation m’a permis d’éviter ce sort à mes alliés. J’aurais presque de la peine pour cette putain cachée dans son arbre.

Avec l’expérience que j’ai de la lecture de mes propres virus, je dirais que les malheureux qui renteront en contact avec ce dernier ne mourront pas sur le champ, mais qu’ils l’auraient préféré. Leur nuque se raidira instantanément, la lumière et le bruit leur devenant alors insupportable. Une fièvre forte et rapide les prendra alors, sapant leurs forces. Puis, un peu après, des vomissements et des céphalées insupportables. Puis enfin, la mort. Une étape qu’ils auraient sûrement préféré voir venir plus tôt.

TLDR : Repose Butterfly après avoir difficilement encaissé le choc de l'IA.
Continue vers notre cible, à savoir contourner les méchants, déguisé en méchant.
Se retrouve face aux blessés et soutiens méchants en retrait et leur lâche une maladie dans la tronche, qui vise particulièrement @Flower (déso' on m'a dit que t'étais là alors...). J'ai fait 6+15 sur le jet de dés. J'ai décris les symptômes et un peu ce qui peut se passer.

Ft. Event
A ta recherche
Ta seule présence me suffit

Celsius a tourné de l'oeil.
Pas n'importe comment,

Il y avait eu ces petits coups de couteau qui vrillaient encore dans son crâne,
mais également le souffle d'une explosion pour mettre fin à ses jours.
Tous ces éléments, tout ceci, avaient bien terminé par la mettre à mal, ainsi soutenue temporairement sur l'épaule de l'un des réservistes.
Plus que jamais, elle est dépendante de son groupe pour ces derniers mètres de marche.

A Butterfly, qui l'aide à retrouver des couleurs après tant d'énergie absorbée par ses chiens,
A Fahrenheit qui...
Eh bien...
Qui serait assurémment plus que motivée à répandre une subtile maladie qu'elle ne l'est.

Malgré tout, Celsius est consciente qu'elle a en partie de la chance d'être soutenue par sa caporale,
Mais elle n'est pas dupe. Même ainsi affaiblie, elle devine que Butterfly n'est pas dans son état normal...

Néanmoins, c'est surtout la truffe relevée en une direction inexplicable et une joie perceptible jusque dans leur fourrure, qui lui met la puce à l'oreille.
Et quelque part, elle devine que quelqu'un s'approche. Que quelqu'un la cherche.
Son coeur se serre, parce qu'elle croit deviner.
Elle croit savoir. Comme un pressentiment impossible à ignorer et qui guidera sans aucun doute ses pas dans sa quête.

Une main sur son bras droit et l'étoffe qui fait office de brassard des Legendarys - un petit jeu de masques et de couleurs dont les Trappers étaient friands de notoriété pour semer la zizanie -, elle remercie la jeune femme, adresse un regard entendu vers Essentia, leur somme de ne pas s'inquiéter davantage pour elle, promet la marche de plusieurs chiens dans leur rang si nécessaire, et poursuit son propre chemin à quelques mètres d'eux.

Non sans lancer un dernier regard sur sa destination, toute cette fatigue et cette tristesse la submergent à mesure qu'elles croisent les corps sans vie de toutes les factions.
Le fait est que personne n'est épargnée, et quelque part, Celsius a ce terrible pressentiment, cette terrible sensation que c'est peut-être la dernière fois qu'ils se reverront...Mais à choisir, il préfère s'assurer des vérités qui importent.

De la survie d'un homme et d'un nom, principalement, qui lui échappe de la bouche...

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Résumé :
Celsius a commencé à pâlir. Elle porte le brassard des Legendary, mais elle en a marre.
Elle s'arrête un peu avant Butterflu, dans la volonté de rejoindre Nothing...
=> Pas d'initiative pour l'heure

cactus[/quote]