Quelque chose d’ineffable vint embrouiller la scène de bataille qui partait pour s’engager. Un flottement éclairé par les lumières d’une nommée Howlite révélant un talent miraculeux. D’évidence, le combat s’était déjà joué une fois. Et à présent, il se répéterait à la lueur d’informations permettant à tout un chacun de réorganiser la stratégie grâce aux signaux convenus dans les phases de préparation. Deux groupes chargeraient les ennemis réunis au nord est, se couvrant à l’occasion d’un lancer des fumigènes pour empêcher les engins de siège de ravager nos troupes par leurs tirs.

Intérieurement, je savais que ce mouvement ne se ferait pas sans sacrifice. Mais considérant ces Hunting Sports, nul n’aurait pu espérer qu’il en soit autrement. Le cœur serré, je pris sur moi d’évacuer ces angoisses et me concentrer sur ce que je pouvais faire. Cinq papillons accompagnaient les différents groupes. Mais avec les changements opérés, ils se réunissaient en deux fronts, de quoi m’accorder plus de latitude pour semer le chaos chez l’adversaire uni en un même bloc.

À l’orée d’une charge sanglante, je dégageais de notre formation deux papillons qui partirent explorer les lignes adverses. Par leurs sens, je cherchais à identifier des profils susceptibles de nous faire le plus grand mal en les laissant dérouler leur jeu trop librement. L’un d’eux s’invita clairement dans mon champ de perception ; une meneuse d’hommes distribuant les ordres. La première de mes cibles. Quant au second, un autre officier d’importance proche des balistes.

Subtilement, mes volatiles gracieux aux airs innocents s’envoleraient tranquillement au milieu du chaos, présents mais à la fois absents de ces scènes de combat. Mon premier papillon se poserait sur le dos de la main de leur cheffe. Quant au deuxième, il se placerait sur le dos de la nuque de l’officier. À deux, leur piqûre viserait à insuffler une drogue, de quoi susciter un sentiment extatique ayant de quoi troubler dans le contexte de ces affrontements.

Bien sûr, je savais qu’à ce stade, un rien tuerait ces papillons. Il suffisait qu’ils soient attrapés et écrasés dans une poigne ferme, leur vélocité ne permettant pas de les esquiver. Furtifs, mais vulnérables dès lors qu’ils étaient découverts. Peu importe, car derrière, mes drogueries trouveraient leur chemin, de quoi livrer l’esprit de mes cibles à la corrosion de leurs sens, la naissance des chimères, l’exhumation des démons enfouis. J’ignorais quelle forme prendraient leurs hallucinations. Et sans doute qu’au milieu de la douleur de la guerre, ces personnes y trouveraient un certain réconfort.

Ce que je leur souhaitais en toute sincérité, car la cruauté de cette IA Carcosa valait que la raison s’endorme pour s’emporter dans des rêveries de nature à vouloir embrasser la béatitude. S’ils se laissaient ainsi étreindre, alors, des fleurs viendraient germer à même leur chair. Et sans assez de volonté, le goût de l’ailleurs céderait au souffle de la mort. En moi, j’espérais encore qu’il n’en serait rien. Que leur vie ne s’évanouirait pas de ma main. J’étais ainsi faite de lâcheté, ne mordant les chances de mes ennemis que pour offrir à mes alliés l’espoir d’un lendemain. Pourvu que l’issue soit favorable aux nôtres.

Butterfly réunit ses 5 papillons dans les deux groupes chargeant l'ennemi. Deux d'entre eux s'immiscent discrètement dans les rangs adverses pour cibler deux personnes apparaissant comme des officiers. La première cible est @Quixote. La seconde cible est @Throne. Ces deux papillons viennent les piquer pour insuffler leur drogue et les soulager de la douleur des responsabilités.

Coupons la poire en mille.

Depuis les hauteurs, tes bras sont croisés. Le regard porté sur ce champs de bataille où se mélangent diverses couleurs. Des traces de sang, des gravas de catapultes, des armes à terre.
Tu t'attendais à ce que tout le monde rejoigne le ciel et quitte ce monde.

Et il t'était impossible de voir en Howlite une quelconque action. Seul l'espoir du desespoir est un coup d'avance auquel tu ne peux que te rattacher.

D'un coup d'oeil furtif, tu admires les élans de mort de ton cher Thanatos. Un sentiment unique traverse ton coeur, et ton regard erubescente parait s'adoucir.
Cerberus est invisible. Où est-il ? Tu ne ressens rien.

Tu perçois enfin Bjorn et un ennemi se confronter. Avec fierté l'Ours prend le pas sur la victoire, quand soudain Aconit apparaît.

Une douce contrariété te noue la gorge.
Dans une mélopée metallique, tu sors ta lame.

Ton corps bondit dans les airs pour mieux sauter dans le vide, les ailes toutes repliées en arrière. Elles parviennent de justesse à se fracasser en avant pour te permettre de ne point t'écraser au sol, et de plusieurs mouvements d'ailes, tu assenes un coup d'épée non pas sur Aconit mais au devant de sa monture.

Deux pauvres gardes (stats 10 attaque/5 def) courent après leur Majesté pour tenter de te défendre, mais tu es sur le moment vulnérable, le temps qu'ils arrivent.

- Mes excuses, très cher, mais il serait dommage que vous perdiez la vie ici-même. Peut-être est-il plus sage de retourner sur le banc de touche.

Résumé :
- alastor regarde depuis le ciel le carnage, la débandade
- il regarde avec admiration thanatos, il cherche des yeux cerbère mais ne le voit nul part, celsius aussi.
- Il decide de retenir Aconit pour que le camps adverse meurt plus vite. (pardon)

Inventaire :
- Epee
- Plume pour écrire
- Wakizashi

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 KoalaVolant

Résumé :
Cerbère quoi, il est en vacances.
Il rejoint Winter en mode "salut poto"

- Oberon coupe le bras de Quixote
- Il tente de tuer Bjorn, mais échoue