Tu pètes un cable.

C’était le moment il faut l’avouer.
Tu avais suivis les ordres, et la première chose qui te soit venu à l’esprit, était de protéger ta soeur.
Mais tout était passé si vite, et maintenant la seule chose que tu vois, c’est une salope en métal qui s’attaque à elle.
Tu souris diaboliquement.

T’attrapes Osiris en passant alors que tu cours tel un canon.

“Avec moi.”

T’as confiance en lui, étrangement.
Ton alter ne marche pas à cause de la peur de perdre ta soeur.
Merde.
Tu t’en branles, tu réfléchis pas.
Tu te diriges alors entre les deux femmes et attrapent ce qui sert de jambes à la demoiselle pour la foutre à terre.
Tu t’apprêtes ensuite à lui éclater la fasse à coups de poings jusqu’à ce qu’elle meure.

“JUPITER VA TE METTRE A L’ABRI BORDEL DE MERDE.”

Tu rages, en frappant.

Résumé :
Mars fail d'activé son alter
Il attrape Osiris et va aider Jup
Il fout Moka au sol (résultat total calcul dé : +21)
Il tente juste de la tuer à coup de poings (résultat total calcul dé : +17)

Toujours, il doit garder le contrôle.

Il doit être discipliné. Il doit être celui qui reste froid, stable et imperturbable, parce qu'ils sait que les gens autour de lui ne le seront pas tous. Il doit l'être, parce qu'il doit montrer l'exemple, parce qu'il doit penser, réfléchir, parce qu'il doit être l'esprit derrière la stratégie, derrière la victoire. Toujours, il est celui qui fait ce qu'il Doit faire, parce qu'il n'a pas le luxe de faire ce qu'il Veut faire.

Toujours. Jusqu'à ce que le papillon pique dans sa nuque.

Un geste réflexe, pour écraser la créature dès l'instant où elle frappe. Mais déjà, il est trop tard. Déjà, il sent quelque chose. Sous sa peau, dans son corps, dans ses veines. Dans son esprit. Il sent... Il se sent bien.

Il sent les verrous qui sautent.
Il sent ces interdits qu'il s'impose qui disparaissent.
Plus de responsabilité.
Plus de poids.
Plus de loi.
Que des droits.
Que ses envies, ses songes et leur violence nue, brute.

Les soldats en fusil disparaissent. Ceux non loin de Winter, ceux non loin de soi. Les ordres disparaissent, la discipline disparaît. Tout disparaît, sauf peut-être au moins une chose : La couleur des gens en face. Allié, et ennemi. Une chose qui reste...
Pour l'instant.

Les fusilliers meurent. Les Legions de Throne disparaissent, et son regard n'a plus cet éclat malin qui scrute le champ de bataille, qui guette les faiblesses. Il n'y a que le sang, il n'y a que la soif. Il n'y a que ce qu'il a appris à aimer : la guerre dans ce qu'elle a de plus sale.

D'un geste sec, puissant, il tire sur bride de Svadilfari, il éperonne sa monture. Et dans un galop enragé, la charge commence. L'imposant cheval file, descend de la petite colline où les Ballistes sont rassemblées pour se diriger droit vers la ligne de front, là où les gens se battent. Bien assez tôt, la perception de Throne change.  À la surface de sa peau, une fine pellicule qui germe depuis sa nuque. Encore discrète, mais bien présente : quelque chose de végétal. Floral.

Sa peau est de roses, mais son esprit est de rouges.

Il se voit dans l'Arène. Son premier Hunting Sports, là où il a fait ses armes. Là où il a tué, il a mené. Il se voit dans ces batailles, quand il était Chasseur, quand il était meneur de troupes. Quand il était dans la mêlée. Quand il n'était pas parmi ceux à l'arrière, qui planifient.
Quand il était parmi ceux à l'avant, qui déchirent.

Sur ses traits, un sourire malade, mauvais, malfaisant. Sa respiration est courte, dangereuse, forte. Il chevauche, et il identifie le combat le plus proche. Il voit l'homme-Dragon. Et il maltraite sa monture pour qu'elle aille plus vite encore.

Dents serrées, mâchoire contractée, la bave lui coule au coin de la bouche. La folie de son regard trouve écho dans le volume de son hurlement guerrier. Il arrive au niveau de sa cible, et alors, il saute de sa monture. Des airs de prédateur sur ses traits, un rictus qui n'amène rien de bon sur ses lèvres. Et là, dans les airs, trois silhouettes qui se manifestent autour de lui : Trois guerriers imposants, en armure lourde, armées de haches de guerre. Derrière leur heaume, aucun visage, aucun regard. Rien.

Spoiler:

Throne retombe, au sol, en même temps que son coup va chercher Drake. La frappe est imprécise, mais puissante. Et dans le même moment, deux des trois silhouettes suivent son attaque, et cherchent à abattre leur grande hache sur l'ennemi.

La troisième silhouette... Semble plus erratique. Elle regarde autour, et même sans regard, même sans visage, son attitude trahit une instabilité. Elle regarde les ennemis...

Et elle regarde les alliés.