Le coup de feu n’est pas passé loin. Et je sentant la chance qui m’a protégé j’avale une grande bouffée de fumée. Encore une fois, je ne suis pas passé loin. Je sens mon coeur battre trop vite dans ma poitrine. L’air se faire plus rare. Mais je conserve mon calme. Ce n’est pas la première fois que je suis là, dans la boue les entrailles et le sang. Ça ne sera pas la dernière. Voilà qui résume bien la merde de nos existences désespérées. Je brûlerais tout. Le sale petit rat s’est sauvée. Mais la vermine n’ira pas loin. On ne cours pas plus vite que l’air et déjà, ma petite chérie commence à se développer dans son cerveau. Je me désintéresse complètement d’elle. Si elle survit à ça et rien n’est là garanti, elle devrait être trop malade pour faire quoi que ce soit d’autre que rester là, allonger dans la boue où est sa place. Rien de personnel, la guerre demande ça de nous.

Je fais un signe de la main indiquant une direction à la caporale qui m’accompagne. Il ne faut pas rester là trop longtemps et continuer de remonter les lignes. Quelqu’un doit mettre de l’ordre dans ce putain de chaos et empêchés nos troupes de faire n’importe quoi. Il n’y a rien de plus stupide qu’un soldat livré à lui-même. Alors nous remontons légèrement pour se rapprocher du front, toujours sous le déguisement de l’ennemi. Si j’avais du temps et plus de possibilité, il y aurait quelques blessés à achever mais là, nous devons avancer. Je pouvais sentir qu’avec un peu de force, nous avions la victoire entre nos mains.

Et j’aperçois Celsius en chemin, avec ce sauvage qui lui tourne autour. Peut-être que c’est de lui dont je devrais faire un exemple ? Après tout, ne vient-il pas seul de décider d’un repli ? Les soldats ne comprennent vraiment jamais rien à rien. Alors je m’avance, j’essaie de monter le ton, pour être entendu du plus des miens possibles, après tout, dans le chaos, peut-être que mes mots leur offrirons le bon sens qui leur fait ici cruellement défaut. Se replier alors que la victoire est entre nos mains…


Je fige mes yeux de faucon, froid comme les trop nombreux enfers qu’ils ont vu, perçant, comme toutes les âmes qu’ils ont regardé partir. Puis, je me désintéresse d’eux. Les mots sont percutants, mais les actes le sont d’autant plus. Alors profitant d’une position n’ayant pas encore atteint pleinement la mêlée je fais quelques pas dans le direction des têtes de l’ennemi. N’oublions pas ce que j’ai dit sur les soldats livrés à eux même. Pendant ce temps je concentre de nouveau mes forces pour former un virus. Cette fois, quelque chose de plus simple mais d’aussi efficace.

Un virus que je connais bien et qui est très facile à adapter et à inoculer. L’influenza éternel chef d’œuvre de l’évolution. Je sens mes forces être dévoré par nouvelle création et celle-là, plus que ma méningite tueuse de fleur, je suis curieux de voir ce qu’elle va donner. Après tout, rare sont ceux qui ont échappé à la grippe. Mais cette dernière devrait être plus originale. Les symptômes musculaires devraient se faire plus durs que de simple courbatures, les mouvements seront plus douloureux. Difficile même, et viendra ensuite la fièvre dans le même temps, affaiblissant grandement la victime accompagné d’une difficulté à respirer. Le reste lui appartient, je doute que le virus soit mortel mais il lui sera difficile de continuer à combattre. Peut-être même impossible, en fonction de sa constitution.

Voilà ce que je hurle alors vers un sous officier des Legendary qui se trouvait non loin de nous. Chargeant le vent de lui porter mon présent. Et j’espère qu’elle trouvera mon virus particulièrement à son goût.

TLDR : laisse la méningite finir (ou non) son travail sur Flower.
Se dirige vers le reste une partie de l’action en ordonnant à Butterfly de le suivre.
Donne des ordres aux wilds et aux trappeurs de continuer le combat (8+13 au jet de charisme)
Balance une grippe particulièrement virulente sur Quixote. (7+14 au jet de piété)