Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Il ne sait pas. Elle n’accepte pas cette réponse. Comment il ne peut pas savoir ? Comment… Elle aimerait lui hurler dessus. Lui dire qu’il ment. Que c’est un cauchemar. Comme pour la punir d’avoir fui, que c’est une tactique pour la faire revenir.
Mais elle le voit que lui aussi retient ses larmes. Que ses yeux brillent un peu plus mais qu’il est peut-être trop fier pour les laisser tomber. Alors qu’elle n’a aucune honte à les sentir dégringoler.
« Osiris… »
Elle a envie de le prendre contre elle. Dans une étreinte dont seul lui avait le secret pour la rassurer. Ceux qu’il lui faisait quand ils étaient encore petit. Quand elle se sentait délaissée par tout le monde. Et voilà maintenant qu’elle ne pourrait plus jamais en vouloir à sa mère de son manque d’attention. Qu’elle ne pourrait plus jamais remercier son père de son affection.
Non, ils sont partis. Empoisonnés. C’est frustrant.
Mais aussi beaucoup d’autre chose. Alors elle approche doucement, elle lui fait face alors que ses yeux d’océan et d’or ne sont plus qu’un voile d’eau salé. Elle ne sait pas quoi dire. Elle pourrait être désolée mais elle n’est pas coupable. Elle pourrait partager sa colère mais son cœur est brisé.
« … Oui, s’il te plaît. »
Et puis elle s’en fout. Qu’il la repousse. Qu’il soit en colère. D’un geste rapide, elle glisse ses bras autour de lui, l’emprisonne dans une étreinte avant de laisser sa tête sur son épaule.
Et de déverser sa tristesse.
Résumé: • Tenue : ici on tient de la madre en terme de tenue extravagante et voyante merci beaucoup • Drama.
Je suis pris d'un recul plus fort que moi lorsqu'il me touche l'épaule. Je ne voulais pas qu'il me touche. Mes gestes étaient en désaccord avec mes paroles.... Je détourne le visage. En tant normal, je me serais excusé pour ce mouvement, mais pas ce soir. Pas avec lui. Et puis... j'en avais marre. Je suis épuisé de devoir temporiser.
- Tu ne comprends pas... Nous ne sommes pas de la même famille. Ma famille, ce sont ceux qui m'ont élevé. Ce sont ceux qui m'ont réconforté. Ce sont ceux qui m'ont aimé. Ce sont ceux qui m'ont conseillé. Ce sont ceux qui on veillé sur moi. Malheureusement, non, tu ne fais pas partie de ma famille. Mais tu es mon dernier lien de sang. Tu es celui qui partage une part de gênes avec moi. Tu es celui dont ma mère est la tante. C'est tout. Je ne te connais pas assez pour te considérer faire partie de ma famille.
Mes bras m'entourent et ma tête se pose contre le mur, tandis que je ferme les yeux.
- Ce n'est sûrement pas ce que tu voulais entendre.... Nous avons une vision différente... C'est juste... trop tôt pour que je puisse accepter tout sans le moindre effort.
L'odeur d'herbe... M'évoque le dehors, hors de cette bulle hors du temps. Je ne sais pas quoi répondre à sa question. Je me redresse un peu et tourne enfin les yeux vers lui.
- Si tu ne veux pas en voir disparaitre... Si.... Si demain, il s'avère qu'on se croise.... Si je te demande ton aide pour des soins, pour soigner des personnes qui risqueront d'être tes ennemis... Tu accepterais ?
Résumé : Ne supporte pas être touché par Essentia. Lui explique ce qu'est une famille selon lui. Le regarde enfin. Pour... une tentative de corruption ? jsp
Neon
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Neon
Lun 8 Mai - 16:11
( pré évent : dire au-revoir )
Peut-être qu’elle se prend trop la tête. Peut-être qu’elle est trop dramatique finalement. Quand le silence s’installe, elle laisse la tête de Sam se poser sur la sienne.
Comme si chaque contact pouvait être le dernier. Comme si demain tout serait effacé. Elle le sait, que chaque HS avait ce risque qu’il y reste. Qu’il ne revienne pas. Qu’il la laisse seule dans ce monde. Ses yeux se ferment, elle se concentre sur sa respiration. Essayant encore de ne pas penser à cette conversation où l’alcool a pris le contrôle de ses sens et son peu de raison.
« Non, je n’ai pas peur de me retrouver sur le terrain. »
Prends la cigarette qu'il propose sans pour autant tirer dessus une fois l'avoir allumée. Elle dit l’avoir quittée par flemme. Mais c’est surtout pour ne plus être un poids pour ses partenaires. Si jamais…
« Sam… »
Non.
« Samael. »
Elle ne prononce que rarement son prénom en entier. Les très rares cas où cela arrive, c’est parce qu’elle veut lui faire comprendre quelque chose d’important. Qui lui tient à cœur. Qu’elle ne peut pas garder et surtout, qu’il ne doit pas ignorer.
« Ne me protège pas. Si je dois mourir dans ces HS, si je suis blessée, si je suis sur le point de mourir… S’il te plaît, ne jette pas tout en l’air pour moi. Parce qu’on va avoir besoin de toi. Je sais que je vais possiblement mourir, j’ai envie de te dire que je ne m’attends pas à survivre mais je suis en paix avec cette idée. »
Parce qu’elle n’a pas vraiment de regrets. Quelques-uns possiblement mais il est bien trop tard pour les corriger.
« Ta vie est plus importante que la mienne. Alors si tu dois faire un choix, c’est toi qu’il faut protéger en premier. »
Parce que s’il mourrait avant elle. Le résultat serait le même.
Résumé :
- tenue : www - on devient sérieux par ici déso pas déso.
La boule dans le ventre tord mes entrailles. De nouveau appeler là où j’avais tout perdu. Les jeux prennent et ne rendent jamais. Ou plutôt le poids d’être celui qui survit. Est-ce un mensonge de dire que je vais rejoindre ce lieu sans avoir la gorge serré ?
J’aurais donné tout un monde pour revoir ton visage. J’aurais tué tout un peuple pour entendre le son de ta voix. J’aurais sacrifié ma vie si c’était pour la tienne. Les années ont passé, pourtant j’ai encore la cicatrice à vif.
Clef en main pour ouvrir cette nouvelle porte du destin.Qui pourrait encore m’y attendre ? L’IA fait de nous ses charmants pantins mettant son grain de sel dans nos vies. Nous offrir ce dernier instant, ce dernier au revoir alors que nous allons devoir tuer de nos propres mains ce qui nous sont chers. Pour la faction, pour la gloire, pour des idées qui nous dépassent. Pour une paix qui ne viendra qu’après avoir formé une montagne de cadavre. Main sur la poignée, une dernière inspiration.
Oublié les derniers espoirs. De revoir un jour un sourire qui hante mes nuits.
Femme beaucoup trop présente dans ma vie pour ne pas sourire à sa vue. - C’est donc toi mon dernier amour dans cette vie ? Titan charmant au cœur arraché se laisse guider par ce besoin tactile. De sentir les gens. Encore vivant contre mon âme. Sans vraie autorisation, élan de tendresse. Une étreinte qui cache des peurs et des mots impossibles à dire.
by delirium
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Lun 8 Mai - 16:29
t'es en train de me rendre barge, et c’est précisément l’effet que l’amour est censé avoir
MUSIQUE – Un cœur en miettes qui ne demande qu’à être reconstitué, qu’à pouvoir battre avec frénésie, pour ressentir de nouveau des sentiments alambiqués. Il n’a jamais été aimé Carbone, ni par une mère, ni par sa faction de naissance, ni par qui que ce soit ; avant de vous rencontrer. Ivar, Dolly et toi. Tout cela lui revient parfois, en lisant des lignes écrites par sa main, qu’il oublie des jours plus tard ; avant d’y revenir, de redécouvrir des sentiments contradictoires. Il aimerait arrêter d’oublier, pouvoir tout sauvegarder, ne pas avoir à réapprendre, pour ne pas subir, ni être détruit. Les sentiments, leurs rondes, leurs danses, comme cette fumée qui s’échappe de ses lèvres gercées et rongées par le manque de ta présence, ça s’évapore. Il parle, il a débité ce qu’il avait à dire, sa frustration, sa peine, la mélancolie ; mais tu t’es juste contenté de t’asseoir et de l’écouter. Sans rien dire. Il ne sait pas s’il doit s’énerver Carbone, s’il doit te secouer pour qu’enfin tu réagisses ; alors le Wild reste adossé à ce mur, loin de toi, loin de ce que pourrait être un vous ; alors qu’il ne souhaite qu’une chose… Enfin retrouver la chaleur de tes bras, de ton étreinte.
C’est quelque chose qui s’est moulé à son corps, ce soir-là ; et qu’il ne pourra jamais oublier.
Tu l’as rendu barge Hysteria, t’es en train de le tourmenter, de lui retourner les tripes juste par ta simple présence et il regrette finalement, amèrement, de t’avoir choisi. Car il sent que ce coeur mit en miettes pendant deux ans à force de côtoyer ta rage et ta haine ; à force de se heurter à tes doutes et à tes certitudes, à être mis à mal par tes envies de le voir crever et ensuite de te comporter de façon énamouré… Il sait pas quoi croire Carbone, il n’est plus sûr de rien ; il ne sait pas ce que tu veux, il ne sait pas ce que tu cherches, il ne sait pas ce que tu attends, ni ce que tu souhaites du plus profond de ton être. Les vannes ne demandent qu’à être ouvertes, pour qu’enfin elles puissent se vider entièrement ; car malgré les larmes qui n’ont pas arrêté de couler depuis ce jour dans sa chambre, il en a cumulé bien trop, et ce depuis longtemps.
L’échine se courbe, la vision se trouble à nouveau et il peut sentir sur son bras, la morsure de la lame ; sévice qu’il s’est lui-même infligé. Tu le rend taré, tu le pousses à commettre ce pourquoi il a toujours œuvrer à la bienveillance ; ne pas se mutiler, ne pas s’auto-détruire. Faire preuve de présence, pour ceux dans le besoin ; c’est ce qu’il a toujours été. Mais toi. Toi. Toi. Juste toi, une action de ta part, un mot de travers, un regard vénère en chien de faïence et il se met à l’envers. Et c’est pourquoi il sait Carbone, de source sûre, qu’il pourrait crever pour toi, pour ton pardon, pour ton amour. C’est sans doute ce qu’il a essayé de prouver à son corps, malgré que sa raison le pousse à lutter de toutes ses forces, de rejeter cette idée misérable. Marquer son bras, marquer sa jambe, marquer son cœur ; mais finalement ne pas être aller au bout.
Pour Dolly. Pour December. Pour Howlite. Pour ce putain de crevard qui se trouve en face de lui.
Pour toi. La fumée l’aveugle, lui brouille la vision, alors qu’enfin ta voix lui parvient. Tu ne le regardes pas, mais lui reste braqué sur toi, car tu l’avais surtout habitué à fuir, à ne pas être enclin aux dialogues. T’étais plus doué pour frapper que pour parler ; et pourtant, dans votre adolescence, dans l’entrée à l’âge adulte, vous vous confiez tout, vous parliez de tout et de rien. Déjà, à cette période, il avait succombé, il était tombé dans les mailles de ton filet, Il avait succombé à l’amour. Lui qui pensait aimer éperdument Dolly et bien que cela ait été le cas durant sa jeunesse, avait fini par se faire frapper de plein fouet, pour des sentiments jamais éprouvés jusqu’à lors. Il t'a aimé ; il t’aime comme il n’a jamais aimé personne.
Tu ne l’as jamais compris, lui et sa façon de fonctionner, c’est normal, lui non plus ne se comprend pas. Et t’entendre, t'entendre enfin mettre des mots, plutôt que de devoir esquiver tes phalanges ; te voir te confier, te confesser ; ça lui retourne l’estomac, à tel point qu’il est obligé d’écarter la cigarette de ses lèvres. Il écoute, t’écoute en ouvrant bien les oreilles, en s’imprégnant de chaque mots, de chaque son, de chaque paroles énoncés. Il aimerait pouvoir tout enregistrer, pour pouvoir tout repasser, tout analyser, tout décortiquer. Jaloux, de Dolly. La couleur de ses yeux. Dolly qui le protège de toi. Lui sur Ivar, mort. Flash. Cela passe encore une fois devant ses yeux. La migraine survient dès lors que la scène se joue devant lui ; ta voix le maintient dans la réalité, bien que les souvenirs afflux. Il était avec Ivar, il était présent, mais… Enfuis-toi. S’enfuir, pourquoi ? C’est toi qu’il veut. C’est brouillon, c’est glitché, rien n’a de sens, rien ne s’imbrique.
Et y’a cette phrase que tu lâches, qui le fait revenir complètement, écarquillé les yeux. Devenir fou… L’intensité de l’amour. Il comprend tout. Carbone aimerait te dire sa façon de penser à ce sujet, mais il est tellement décontenancé par le fait que tu t’exprimes enfin sur tout ça, qu’il ne se sent pas âme à te couper.
La fin de ce monologue à le don de le clouer, de le faire tituber comme s’il venait de prendre une balle en plein cœur ; et il sait ce que c’est que d’en prendre une. La gorge est nouée, les mots ne sortent pas ; la bouche s’ouvre néanmoins, mais aucun son ne sort. La cigarette tombe au sol, alors que son corps tremble encore et encore. Les réminiscences de ce soir-là se rejoignent dans son esprit. Non, pas encore une crise d’hyperventilation. Se sentir étriqué dans cette pièce, se sentir à la merci de ses sentiments ; et ne rien pouvoir faire contre. Son dos glisse le long du mur, 4m², son pied touche le tien dans sa chute, alors que son front vient se poser contre son genou recroquevillé. Geste d’auto-défense. Les larmes déferlent, elles coulent, roulent ; et les sanglots le tétanisent.
Il lui faut quelques minutes, avant de pouvoir enfin décoincer sa gorge et parler ; débiter sans s’arrêter. C’est toi qui me rend barge Hysteria. J’ai jamais ressenti d’amour, j’croyais jamais en recevoir. J’étais persuadé que ça resterait ainsi. Et j’sais que j’ai quitté les Legendary pour ça, parce que j’étais pas désiré, pas aimé, plus maltraité que je ne l’ai été durant les HS. J’voulais vivre une nouvelle vie ; je crois. J’retrouve mon passé petit à petit. Ce jour-là. Avec Ivar, je sais pas ce qui s’est passé, je m’en rappelle pas et j’suis désolé de pas… Un reniflement, un besoin de reprendre son souffle, de comprimer un peu plus son corps de ses bras pour le maintenir au calme. Je suis désolé de pas pouvoir t’apporter de réponses sur ça. J’aimerais, je t’assure, quelqu’en soit l’issu, mais j’en sais rien… Et comme tu l’as dis ce soir là ; je sais… JE SAIS JAMAIS RIEN ! Non, Carbone ne sait jamais rien, il ne sait pas le mal que son comportement fait autour de lui, l’impact qu’il à sur autrui.
Oui, ça me tue, littéralement. La tête est redressée, il cherche à estomper les larmes d’un revers de manche, puis de l’autre ; mais rien n’y fait, elles coulent encore, inlassablement. Je te l’ai déjà dis bordel. Oui je t’aime. Et oui, j’ai jamais cessé de t’aimer. J’pourrais pas arrêter. Quoi que j’fasse, j’suis condamné. T’as bouleversé mon monde, tu l’as retourné. A tel point que j’ai tenté, après ton départ, d’en finir. J’ai utilisé ta putain de lame, pour ressentir quelque chose, pour avoir l’illusion que tu serais là, que t’étais encore là. Que t’étais pas… Parti. Et savoir que t’es bien chez les Vigilantes, plutôt qu’avec Dolly et lui, ça le tue, ça le détruit de jalousie. J’voulais… J’voulais juste que tu rentres, que tu restes avec nous, qu’on reforme une famille… La seule que j’ai jamais eue… C’était Dolly, c’était Ivar, mais ça rime à rien sans toi… J’ai besoin de toi.
Il n’y a rien de plus réel que ça ; ce besoin de toi. Tout lui est revenu et rien n’est reparti. T’es le premier pour qui, ma mémoire ne me joue pas défaut. Comme si tu traumatisais mes terminaisons nerveuses ; que j’étais obligée de t’ancrer, de te sauvegarder. Ton existence s’imbrique dans mes veines… J’peux rien faire contre. Je suis désolé. Je suis désolé de t’aimer autant… Et ta dernière phrase lui revient en mémoire, alors lentement, encore une fois, il relève la tête, espère croiser ton regard, et lâche dans un soupir. J’peux pas te dicter ta conduite, ni te répondre ; tu dois réagir comme tu en a envie… Mais… Un reniflement, Un bras de métal qui comprime son propre bras de chair, là où la morsure de la lame récente le lance. T’es là, t’es partout. Embrasse-moi, s’il te plaît…
Aime-moi. Ne m’abandonne pas… S’il te plaît.
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Essentia
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Essentia
Lun 8 Mai - 16:38
05
“Every new beginning comes from some other beginning's end.
Disons nous au revoir
FT. Lime
THEME ★ Ce fut surpris qu’il retire sa main suite à ton mouvement de recul. Lui qui voulait se montrer réconfortant, c’est l’effet inverse qu’il venait de te prodiguer. Sans se retenir, il laissa échapper un soupir, fixant ses mains qu’il venait de joindre devant lui, toujours assis.
Essentia écoutait tes explications, mais n’était en mesure de les comprendre, car ce n’est pas cette harmonie qu’il ressent au sein des siens en dehors de deux ou trois personnes auquel il tient plus que les autres et pour qu’il ait prêt à certaines folies.
« Ce n’est pas grave, j’aurai dû m’en douter, excuse-moi si je t’ai brusqué. » Pensa-t-il surtout de cette main posée.
Il avait toujours été très tactile.
Puis ta voix retentit à nouveau dans une demande qui le laisse au début sans voix. Ses yeux croisent les tiens, mais finissent par à nouveau fixer ses mains.
Oui, Essentia ne voulait plus voir de mort inutile, mais il faisait partie d’une faction… Aider l’ennemi serait se condamner si certains rapporter ses actions à son roi.
Qu’est-ce qui le retient ? Figaro ? Son frère ? Ş̷̢̘̯͙̫̳͚͍̤͈̭̭̤͙̌̎͋̚͠͝o̶̖̱̼͍̯͌̐͛́ņ̸̇ ̶̡͖̤̙̫͈̦̜͕̝͖̂̀̏́͊̍͑̓͗́̕̚̚p̷̨̰͓̺͈̗̺̖̰̰̚ͅè̵̢̼̞̰̯͈̼̜̼̹̮̓̽̎͛͆ͅͅr̶̗̮͖̯̹̱̰̈́̈́̀ę̵̗͓͎̳̮̦̘͓̫͉͈͛̆̅͗͊́̋́̿͌̐̅̚ ? L̶̨̲̗̞̥̮͖͍͍̹̰̳̠͔̀̓̃̌̅̿̈́̽͑͗̓͜͝e̸̝̻̣͔̭̲̊̉͛̽͗͗͆͂͘͝͝s̴͔̻͆̊̚ ̴̨͉̫̳͖̞͓̯͕͔̪͑̇̈́̎́͋͒͒̀̉͘̚ṱ̶̫̖͌͛̒͒͌́̚͜͠͝|̴̨̗̙̺̪͈͖̠͖̼͓̩̀9̷͕̼̫͓̳̺͍̻͎̖̻̇̃̓͛̿̈́͝ͅ)̵̛̮̣̥̣̘̪̺̬̖͚̺̮̬͍̺̀̉͐͘̕̕͘8̷̨͍̄̄̑̆̀̉͘͜ṟ̵̺̟̀̐̔̃̈̎́ä̴̢̛͚̻̼̰͖̣̰̻͇͔͍́̀͐̂̋̍͆͆̂͘̕ͅp̶̝̟̟̄̐̒ͅf̷̛͈̥͌̑̂́̒̄̑͒́́͂̃̚
Ses pensées se perdent entre ses bras où sa tête se noie.
« Je… Je ne sais pas. J’ai envie de te répondre oui, mais c’est trahir les miens et je ne doute pas qu’on m’exécute ensuite si cela s’apprend. Je suis contre la mort de personnes innocentes, mais nous ne sommes libres de rien dans cet endroit. Juste à tenter de survivre, protéger ceux qui nous sont chers. Est-ce que c’est vraiment une vie au final ? » Il laisse échapper un rire jaune.
L’odeur de l’herbe disparait pour laisser place à celle de la forêt, celles des cèdres.
« Et faut-il encore que je ne me foire pas… » Souffla-t-il comme un murmure au creux de ses bras.
Est-ce l’ambiance qui l’avait enveloppé ? C’était rare de voir le soigneur ainsi craquer, mais la crainte rongeait son cœur depuis les dernier hunting sport. Et si son pouvoir refusait à nouveau de marcher et l’empêchait de sauver un être cher… ?
Résumé : Once again surpris par la réaction de Lime. Ne tente donc plus de l'approcher. Ne comprends ce que veut dire Lime par rapport à la famille. Ca le fait même totalement buggé. Laisse Lime s'exprimer, encore plus surpris par sa question ??? Complètement paumé dans ses pensées et ce qu'il ressent réellement. (son odeur change) Il fait un bébé craquage à son tour
Snif-.
December
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December
Lun 8 Mai - 17:03
Le regard vers Dolly, il a tout lâché December et il se sent bizarrement mieux. Bien mieux qu’au début de leur entrevue. C’est étrange, il pensait être un peu plus mal a l’aise a l’idée d’enfin se confier. Il a fini par réaliser ses sentiments.
Et pourtant, le voilà si soulagé. Il l’entend aussi répondre. Elle l’aime aussi.
Il écarquille doucement les yeux. Surpris. Comment est ce possible ? Il se demande presque si ce n’est pas une mauvaise blague qu’on cherche a lui faire. Il garde un instant d’arrêt face à cette révélation.
Aucun répit, les lèvres se retrouvent l’une contre l’autre. December réalise. Et doucement il lève sa main, caresse la joue de Dolly.
La fin du baiser sonnera le moment où il réagira enfin. « C’est bizarre je … j’aurai imaginé que ca pourrait se réaliser un jour … un amour réciproque. »
Il rigole un peu. Le rire aide a se détendre, avec December c’est une vérité. Il inspire doucement, la main toujours sur la joue de Dolly.
« Je promet Dolly, je ne laisserai personne te faire le moindre mal. Je savourerai cet amour, même si il nous reste peut être peu de temps a vivre. »
Il soupire doucement. Retour a la réalité. « Tu penses que IA va en finir ? »
Et alors qu’il chasse cette idée de son esprit, il caresse les cheveux de Dolly. Secoue doucement la tête. La rapproche de lui pour la serrer dans ses bras.
Plus rien d’autre n’a d’important désormais.
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résumé : - December expose ses sentiments, ses questionnements, la serre dans ses bras.
C’est compliqué comme situation jamais Osiris se serait imaginé que sa mère si forte, si distante pour montrer a quel point elle est la digne reine des legendary puissent être tué. Et puis, son père, si bienveillant, si aimé. Il lance les mots de façon calme, il essaie de faire passer la pilule. Le temps parait si long face à Sekhmet qui apprend la nouvelle.
Il la laisse réaliser. Elle prononce quelques mots. S’approche. Se laisse serrer sous le coup de la surprise. Il la fixe.
« Sek… »
Il roule les yeux. « Je ne sais pas. Je n’ai pas le droit d’être si proche de l’ennemi même si tu es de ma famille. Je ne peux pas je… »
Et au diable les factions : la guerre approche, c’est le seul moment où il pourra être réellement avec sa sœur comme un frère. A nouveau.
Il se redresse, l’emprisonne a son tour dans ses bras.
« Je suis tellement perdu… Je ne pensais pas que ca pourrait arriver. Ils n’auraient pas du mourir, ils étaient si fort a leur manière chacun… »
Il inspire doucement. Se laisse le temps avant de continuer sur sa lancée, une larme coulant malgré lui.
« Je me sens si seul Sekhmet. J’ai juré de les venger mais je me sens si perdu face a ce changement, je les vengerai mais après, qu’est ce que je peux faire ? »
Car malgré tout, Atum a toujours été un modèle qu’il suivait inconsciemment.
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résumé : - Osiris finit par briser sa propre carapace pour se confier a sa soeur
Quixote prit une bouffée de cigarette et regarda la porte s'ouvrir, écouta le verrou claquer.
▬ Quelle déception, je sais.
Avec un autre interlocuteur, elle aurait fait de grandes promesses, qu'il aurait pleins d'amour à venir brillants dans le soleil du jour d'après la bataille. Que tout irait bien. Mais Heaven n'est pas un enfant. Il approche. Pourquoi? Une prise catch? Ah non, c'est une étreinte. Elle le laisse faire un moment, sans réellement lui rendre la pareille. Regarde le sol derrière eux, et soupire un temps, puis pose ses mains sur les hanches du colonel, lui donnant une fraîche fournée de chatouilles pour le faire déguerpir.
▬ Hauts les cœurs, Casanova.
Elle lui tendit sa cigarette, lui rend un sourire, demi-risette fatiguée mais sincère.
▬ Le sourire va mieux à ton visage d'idiot.
Si même lui craque aujourd'hui, comment est-elle sensée tenir debout demain.
résumé ▬ Quixote le laisse faire un câlin un moment, lui fait des chatouilles (je vous jure) lui donne sa clope et lui dit smile
To someone who's been with me for my whole damn life?
Entendre son prénom complet le fait se tendre inconsciemment. Il aime rarement les paroles qui suivent lorsqu’elle n’utilise pas son surnom habituel.
Il respire lentement et garde les yeux fixés sur le plafond. Une jolie tirade sur le fait de ne pas la protéger, qu’il est plus important et qu’il a un choix à faire. Son choix n’était-il pas déjà fait ? L’IA leur a demandé de choisir la personne la plus importante de leur vie et il n’avait pas hésité plus que ça.
Est-ce que tu serais capable de faire la même chose que ce que tu me demandes ?
Il la connait déjà la réponse. C’est la même qu’il s’apprête à donner.
Tu pourras me supplier autant que tu veux, tu sais que je fais toujours ce dont j’ai envie sûr le moment. Je pense d’ailleurs que c’est certainement ce qui te plait le plus chez moi, il prend une petite pause avant de reprendre sur le ton de l'humour. En plus de mon charme naturel bien au dessus de la moyenne évidement.
Il se redresse et l’attrape pour la faire s’asseoir sûr ses genoux, face à lui. Il veut la rassurer, mais il sait qu’actuellement c’est peine perdue. Elle menace de sombrer dans une spirale dans laquelle il refuse de la laisser couler.
Et en plus, il faudra bien quelqu’un pour te tenir la porte de l’au-delà, je vais pas te laisser attendre toute seule, il parait que c’est pas digne d’un gentleman.
Il a du mal à l’imaginer. Elle aussi étrangement. Un amour réciproque, elle n’a jamais connu. Ou n’en a jamais eu conscience, préférant fuir que de connaître ce genre de chose. Mais ce n’est plus l’heure pour les gamineries. Si demain elle doit mourir, c’est le cœur léger et sans regrets. Elle a encore des choses à faire mais pour l’heure elle n’y pense plus.
Sa promesse lui fait encore sourire alors qu’elle pose son front contre le sien.
« C’est moi qui vais te protéger December. Tu vivras, c’est ma promesse. »
Car maintenant que leurs sentiments sont à jour, il est hors de question de déjà tout perdre. Non, elle refuse Dolly, de croire que le destin est aussi mal fait. Qu’il lui sera arraché alors même qu’elle commence à apprécier ce sentiment si fort qu’il lui retourne son être entier.
Sa question est sérieuse. Mais elle se laisse aller à son étreinte en posant sa tête sur son épaule, fermant les yeux en mémorisant son odeur.
Pour ne jamais plus l’oublier.
« Non… Sinon elle aurait juste lancée un combat à mort entre tout le monde. L’on ne peut savoir ce qu’elle prépare mais je compte bien faire en sorte de vivre après ça. »
Elle n’est pas prête à mourir. Pas encore. Pas quand son frère est encore un ennemi ou que Carbone est encore si triste. Pas quand elle commence juste à goûter au bonheur dans son égoïsme.
-Tu aurais fait une très belle épouse si tu n’avais pas un caractère à défenestrer des gens…Son tempérament volcanique me donne des sueurs froides de meurtre.C’est bien parce qu’elle est cette femme que j’ai appris à connaitre que j’ai rangé mes pulsions de sang. - Même à quelques jours de la mort, tu restes éternellement froide et sourde à mes tentatives de séduction… Gloussement léger aux chatouilles bon enfant.
Ni toi ni moi n’avons le cœur à l’amour.
Doigts qui glissent dans les fils de soie de sa chevelure dans une légère pression contre sa nuque. Les femmes au tempérament explosif ont toujours eut mon admiration. Le regard plongé dans le sien. - S'il ne te charme pas, pourquoi je devrais sourire ? Moment suspendu dans une longue inspiration à l’odeur de tabac.Proximité d’un baiser qui viendra s’échouer sur sa joue, dans un bruit sonore ridicule. Parce que c’est elle, et parce que je peux me permettre. - Tu devrais sourire un peu plus d’ailleurs…
Souffle brumeux dans un visage beaucoup trop strict pour un si joli minois. - ..Quand on verra des jours meilleurs.s'ils viennent un jour. Joie éphémère. - Même ici, tu restes à ton poste. Tu ferais une très Grande dame si tu ne t'emportais pas pour si peu. Ricanement taquin dans un huis clos où les confidences restent secrètes. Cigarette tendue.
Peu de gens pour accorder sa confiance et avoir le cœur léger dans ce moment aussi sombre.
by delirium
Invité
Invité
Invité
Lun 8 Mai - 17:51
Il dit ne pas avoir le droit, qu’elle ne devrait pas l’étreindre alors qu’ils sont ennemis.
« Je m’en fous bordel ! T’es mon frère ! »
Et leurs parents viennent de mourir. Même s’il n’est pas son vrai père, même si elle n’a jamais eu le regard de sa mère, elle les a aimés. Elle les a admirés. Et maintenant, ils ne sont plus là.
Elle se laisse enlacer à son tour, les bras puissants de son grand-frère se montrent pourtant aussi faibles que les siens à cet instant. Comme s’ils ne dépendaient plus que de l’autre pour se maintenir debout. Le poids de leurs émotions trop lourd à porter menace de les faire chavirer dans une pente impossible à remonter.
Celle de la vengeance, de la colère. De la noirceur sans fin qu’un deuil peut apporter.
« Je suis désolée… Je sais que je suis une ennemie Osiris, mais t’es pas seul. Je te promet que tu n’es pas seul. T’es mon frère, mon grand-frère. Tu es fort aussi, tu… »
Voix qui se casse comme un vase qui tomberait sur le sol. Elle n’a pas le droit de dire ça. Mais elle le pense pourtant. Osiris, son frère, celui qui a toujours été là pour elle. Maintenant il doit porter tellement de chose sur ses épaules… Sa tête se secoue, enfoncée dans le creux de son épaule.
Qu’est-ce qu’il peut faire après ça ? Il est perdu, elle sait pourquoi. Lui qui a toujours fait ses choix en fonction des autres, il n’a que très peu pensé à lui-même.
« … Pense à toi Osiris. Tu es quelqu’un de juste et… Je sais plus combien de fois je t’ai dis de penser à toi aussi… Alors ne fais plus de choix pour les autres… Mais pour toi. »
Sinon, il se perdra définitivement. Et c’est elle qui sera seule pour de bon.
Résumé: • Tenue : ici on tient de la madre en terme de tenue extravagante et voyante merci beaucoup • Drama.
Un sourire amer orne ses lèvres. Non, elle n’en serait pas capable et il le sait très bien. Partisane de « faites ce que je dis, pas ce que je fais. » Mais pour elle c’est différent, c’est son excuse égoïste.
« Tu sais très bien que non. »
Mais a t-il vraiment conscience de la raison ? Elle ferme les yeux, appréciant pourtant ses paroles qui se veulent plus légères que les siennes, moins lourdes dans le fatalisme et plus proche d’un soleil optimiste. C’est aussi pour ça qu’elle l’apprécie autant.
Qu’elle l’a choisi sans hésiter un seul instant.
Alors elle se laisse attraper quand il la dépose sur ses genoux, qu’elle le fixe et plonge dans ses yeux bleus si particulier. Cela serait mentir de dire qu’elle ne le trouve pas beau, qu’il n’a aucun charme ou même qu’il n’a rien de spécial. Non, c’est leur caractère à la fois si proche et si différents qui le rend si unique à ses yeux. Le fait qu’ils ont tous les deux cette envie de liberté tout en ayant une manière de penser parfois complètement à l’opposé. Ils se complètent, simplement.
Elle essaye de sourire. Vraiment fort, à sa dernière phrase. Parce qu’elle ne veut pas réduire ses efforts à néant, qu’elle ne veut pas passer pour la pleurnicharde de service alors qu’il veut juste l’éclairer comme un soleil en pleine nuit.
« Un gentlemen ça porte des costards, donc si jamais tu pars avant moi, t’as intérêt à en avoir un quand je te rejoindrais. »
Bordel que son cœur est serré. C’est un effort titanesque de ne pas pleurer.
Elle le regarde, assimile encore ses traits qu’elle connait par cœur comme si elle pouvait les oublier à tous moments.
« Et si je pars avant… J’aurais la plus grosse robe de princesse au monde. »
Elle essaye. Pour de vrai. Mais une première larme la trahit, malheureusement.
THÈME – Les rôles s’inversent pour la première fois depuis que vous vous connaissez ; c’est toi qui parle le plus et lui se contente d’écouter. Seven n’a jamais été doué pour se livrer, pour confier ses états d’âmes, préférant tout garder terrer, bien cacher. Mais voilà, tu fais partie de cette poignée d’élus, qui ont eu droit à ses livraisons sur son mal-être. Samael, Neon, Autumn, toi.
Une main qui peut contenir les noms des gens en qui il a une confiance aveugle. La fumée de la cigarette s’évapore, quitte ses narines dans un souffle rapide, tant dis que ses yeux vairons se posent à nouveau sur toi. Vouloir ponctuer, mais rester prostré dans le silence ; pas par malaise, mais pour un moment d’accalmie dont vous avez tout deux besoin. Tu as hâte de voir ses plans, mais il ne peut décemment pas t’en faire par dans l’immédiat. Beaucoup trop de choses à encore digérer, à emmagasiner et à peaufiner. Des détails qui n’ont pas lieu d’être vu qu’il vous faudra d’abord survivre. Un sourire éclair ses traits, ses paupières se ferment, et le silence se brise pour répondre à une de tes remontrances. J’te trouve bien présomptueux, mais vas-y, sois fier si ça te chante. Il n’approuve pas, mais ne dément pas pour autant.
Les Vigilantes, vous en aviez traversé des épreuves en l’espace de si peu de temps. C’était décourageant pour certains, mais un moteur pour lui qui prônait le changement. C’est dans la douleur que les hommes se découvrent, et qu’ils prennent des décisions. Parfois bonnes, souvent mauvaises. Mais ce n’est pas en se mettant des œillères qu’il allait se passer quoi que ce soit. Il reconnaît la culpabilité, il sait ce que c’est que de survivre quand grand nombre d’entre vous sont “partis”. Combien de fois a-t-il regretté d’être en vie à la place de Thirteen ? Trop pour le dire. Je vois de quoi tu parles en effet, mais j’évite de me familiariser avec ça ; sinon, mon envie de partir aura raison de moi. Et y’a des gens auprès de qui je souhaite rester. Et t’en fais partie. Les bras croisés, Seven surenchérit en déposant la cendre de sa cigarette sur le sol. Et si t’as besoin de parler d’un truc, je serai toujours là pour t’écouter. Quoi que tu ravives, y’a des choses que j’ai surmonté ; et en parler c’est une thérapie.
Le temps passe, il défile, le silence est d’or pour les gens comme vous, incapable de réellement se livrer, sauf quand le poids se fait trop conséquent, trop lourd. Il reste là, les fesses sur le banc, ne se fait pas oppressant, ne te met aucune pression. Ne pas dire au revoir, ne pas dire adieu ; ne pas vouloir accepter un funeste destin ; vouloir outrepasser. On ne se dit ni au revoir, ni adieu, car on s’en sortira. C’est non négociable. Il décroise les bras, vient se lever, donne un coup de poing sur ton épaule avant de lâcher dans un sourire une nouvelle supplique. On a le droit de faire dans le sentimentalisme, mais pas dans le fatalisme. La roue finira par tourner et peut-être qu’un jour, on n’aura plus à vivre de moments pareils. Faut rester positif. Un rire, sonore, alors que sa main droite vient maintenir son estomac. Ouais, j’sais, c’est moi qui dit ça, comme quoi les gens changent.
Le temps passe, trop rapidement, à tel point qu’il entend la porte se déverrouiller. Putain, on est tellement long pour palabrer que c’est déjà terminé. J’te rassure, c’est pas la seule discussion qu’on aura, car elle est loin d’être terminée ; mais j’te libère, j’vais m’afférer à des préparatifs. C’est en te tournant le dos et en ouvrant la porte, qu’il réitère, tournant la tête vers toi avant de sortir. On se voit plus tard Aconit.