Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Il parle en premier. Il parle d’un homme avec qui il a passé du temps. Un homme qui a avoué aimer sa présence. Un homme qui l’a embrassé.
Elle ne bouge pas, Jupiter reste de marbre dans ses bras. Mais cela lui fait une drôle de sensation, quelque chose de désagréable dans la poitrine. Et pourtant, ce qui l’attriste, c’est que son frère est brisé. Qu’il avoue l’être parce qu’il ne sait pas s’il a aimé.
Elle fronce les sourcils, elle ne sait pas quoi dire. Elle aimerait pouvoir le rassurer. Mais elle ne sait pas comment faire.
« Si quelque chose s’est brisé… Il faut trouver un moyen pour recoller les morceaux. Parce que sinon, tu ne seras pas heureux. »
Elle se décale pour lui faire face, toujours en restant contre lui mais en plantant ses yeux dans les siens. C’est un sourire sincère aux lèvres, ignorant la peine qui submerge son cœur.
« Si tu es mal, il faut guérir. S’il te faut du temps, laisse toi s’en. Car il n’y a que toi qui puisse le faire Mars. Et... Concernant Lime… »
Un soupir s’échappe, incontrôlable. Elle se sent égoïste. Mais elle n’a pas le droit Jupiter. D’aller à l’encontre de son bonheur. Surtout s’il n’a pas conscience de la portée de celui-ci.
« Fais ce qui te semble être le mieux pour toi Mars… Si tu penses qu’il peut te rendre heureux ou même qu’il peut t’aider… Ne le laisse pas partir. »
Sa tête se baisse. Elle ne sait même pas si elle pense ce qu’elle a dit. Puis elle écoute sa question et il n’y a qu’une chose qui lui vient à l’esprit.
Car ils n’ont jamais su qui il était. Donc ils ne l’ont pas trouvé. Mais trouvé qui ?
Résumé:
• tenue : www • elle écoute mars un peu en pls quand même • mais elle veut son bonheur donc elle passe outre sa pls • pis elle pose la question qui tue ciao.
Long soupir. Si seulement cette IA n’existait pas. C’est un peu ridicule, lorsqu’elle lui redresse le visage parce que c’est elle qui devrait être rassurée. Et la voilà avec la main contre sa joue, une douceur en désaccord total avec… tout. Il la laisse faire cependant. Le contact est chaud contre sa peau.
« Je sais que tu vas l’être. Tu devras l’être. Mais quand on y seras, reste près de moi, Pickles aussi. Je sais me maintenir à l’écart. Et… s’il t’arrivait quoique ce soit, je serai là. »
Il y a une supplique dans son regard et enfin, il se redresse. Délasse sa prise sur ses épaules - il n’aurait pas dû réagir comme ça, ou alors pas aussi viscéralement. Mais il ne pouvait résolument pas lui dire que c’était autre chose qu’un massacre organisé.
« Mais tu as aussi le droit d’avoir peur. »
Car en tout cas, lui, il est terrifié. Elle lui pose une question qui lui arrache un rire sans joie. Fait miroiter quelques mirage et il aurait aimé y croire. Réellement. Mais il ne peut pas composer avec des incertitudes, des trilles oniriques entachées par les rouages d’une machine dictant qui vivra et qui mourra.
« Très sincèrement, je n’y ai jamais vraiment pensé. Toi, tu en as ? » Elle s’avance de nouveau et cette fois c’est lui qui la sert dans ses bras. L’étreint comme si le temps allait s’arrêter pour que le glas ne sonne pas. « Ce que je sais c’est que je ferai tout ce que je peux pour qu’il ne t’arrive rien. »
Résumé : c’est la cata
Celsius
Trapper
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Celsius
Lun 8 Mai - 22:23
Ft. Nothing Rêveries Le calme avant la tempête
L'argent lui va bien au teint. Il relève le teint pâle mais légèrement hâlé de sa peau et si la couleur de la pierre jure un peu avec son caractère, Celsius pense que cela lui donne un certain charme. Et puis, s'il pouvait aussi être plus passionné encore dans l'intimité et pimenter leur relation...
Ses pensées s'égarent. Papillonnant des yeux, la jeune femme revient dans la réalité de leur échange et entend les compliments de son homme.
UN. JOLI. CAILLOU.
Ses sourcils se froncèrent aussitôt d'incompréhension, se tournèrent vers Nothing avec une pointe de courroux, puis d'amusement avant d'accorder une bousculade à son bien aimé, se logeant par la même occasion dans ses bras.
"...J'espère que ça vaut plus qu'un joli caillou, tout de même !" Sans prévenir, elle lui subtilise un baiser avec rapidité. "T'as intérêt à en prendre soin. A moins qu'un certain homme ne désire vraiment être ma demoiselle en détresse, un jour ?"
Sur son faciès, il ne tarde pas à se dresser un sourire complice, amusé, partagé. Parce qu'ils savent tous les deux que malgré son fort caractère, elle serait la plus à même à sauter pied joint dans les pétrins les plus évidents. Et quand il caresse enfin sa joue du bout de son pouce, elle ne peut que susurrer une réponse de ses lèvres rosées... Peut-être qu'un jour, elle pourrait enfin penser à eux deux plutôt qu'aux autres.
"Oui. Je l'espère. J'espère que l'I.A., ou plutôt que Carcosa, nous en donnera l'occasion..."
Une main qui se glisse cette fois-ci dans la sienne. Elle veut pas que ses rêves se brisent une fois de plus sous ses yeux. Le monde est injuste et il est plus aisé de se protéger en restant rationnel...Mais Celsius veut y croire. Tout comme elle veut croire que le moment voulu, elle pourra faire payer au centuple le collier et la laisse qui les musèlent.
"Nothing, j'aimerai jouer à un jeu. Un autre jeu que celui de la Saint Valentin où...Eh bien, nous avons un peu brûlé les étapes." Ceci étant un euphémisme ; non pas que l'expérience fut déplaisante, mais elle-même remarque l'incroyable passion qui régit leurs échanges. "Qu'est-ce que tu aimes ou aimerais faire, quand tout sera plus calme ? "
Celsius pose les questions, mais elle veut surtout entendre le son de sa voix. Et pourquoi pas...Démarrer de nouveaux projets pour mieux les intégrer à ce fameux plan. Dans un élan de gentillesse - ou un pur esprit de séduction, à en juger la manière dont elle vient de déboutonner les premiers boutons de cette chemise pour y déposer quelques baisers dans son cou, c'est plus fort qu'elle -, elle murmure ses premières idées. Ses premières envies; aussi folles et atypiques soient-elles.
"Moi...J'aimerai qu'un jour où on se perde dans la forêt, seuls et à dos de mes Loups, et que je puisse te montrer découvre les beautés du savoir qui nous entourent, qu'on ressente juste le souffle du vent contre nos joues et le frisson de la vitesse...Je me demande quelle tête tu ferais...T'as toujours été habitué aux montures normales et domptées, je crois."
Un soupir long, profond, dans son désir de plus parfaite liberté. Et quel aveu et proximité plus concrète, que celle de partager le frémissement des expériences et des sensations fortes de toute une vie ?
Tu es plus que jamais sérieux. Tu aurais aimé le lui dire mais les mots ne sortent pas. Sans doute parce que tu profitais de cet instant pour ne pas le gâcher avec des paroles. tes paroles. Parce que lui peut bien parler que tu l'écouterais tout le temps.
Lorsqu'il t'avoue alors avoir peur, étrangement tu ressentais la même chose. Tu étais terrifié. De le perdre. Qu'il puisse te quitter, s'éloigner, écouter les autres. Mais au fond de toi, ce serait aussi ne pas considérer la force de ses propos. Ne pas croire en ce qu'il dit. Et une fois n'est pas coutume, tu te décides à lui faire confiance. Et tu t'enfonces dans le crâne la certitude que vous resterez désormais ensemble. Tu en as le pouvoir, t'es l'un des seuls à voguer de faction en faction sans qu'on puisse te punir.
Tu aimerais le rassurer, et tout ce que tu trouves à faire est poser ta paume sur sa joue. Ressentir sa main metallique aussi, ça te met dans un drôle d'état. Les souvenirs, les vestiges de lorqu'il te touchait et que tu en frémissais, sans pouvoir te trahir.
Oh, Carbone.. Sais-tu combien je t'aime ? Je ne pense pas.
- Moi non plus, je ne peux pas te dire adieu.
Le carcan de ses paroles est plus lourd à chaque instant. Vous avez tant perdu de temps. Pourquoi ne pas vous être réconcilié avant, pourquoi ne pas vous laisser 24h, pourquoi ?
Tu serres les dents au point d'en faire peter tes molaires. Ca te fout en rogne, mais c'est pas le moment. Tu feras sortir toute ta hargne au combat.
Lorsque vos regards se croisent encore, et encore, et qu'vous pouvez conserver la connexion pendant plus de dix secondes, ca te rend fou. Tes paupières s'affaissent légèrement, elles sont mi-closes, et tes iris luisent de cet amour monstrueux que tu ressens pour lui. Les vagues de chaleur ne cessent pas de te troubler davantage, tandis que tu te laisses aller aux pulsions. Parce que tu ne sais pas quand est-ce que ça va s’arrêter ; idéalement, jamais. Faut jamais que ça s'arrête. Mais tu prends juste l'instant à bras le corps, et tu réponds dans la même passion et virulence à ses baisers, au même titre que tu meurs d'envie de le goûter et de l'aimer.
Le coeur est broyé de tant d'envie, et cette retenue te comprime les côtes. Putain.
Tout ce qu'il te balance en plus t'achève, et le trouble se transforme en ivresse mortelle. Tu cueilles sa bouche, encore et encore, tout en lui répondant entre deux baisers :
- Si tu savais ... comme ...
C'est plus dur pour toi. Plus dur que ca sorte. Tu dérives tes lèvres vers la ligne de sa machoire et tu baises parcelle par parcelle de peau avant de choir vers le lobe de ses oreilles. Au même moment de la lui mordre avec douceur, ta poigne se resserre sur ses cheveux, sans te montrer pour autant violent... Le sentir près de toi est inédit, et tu ne parviens pas encore à réaliser.
Le coeur bat à cent à l'heure, et l'impulsion charnelle te guide à le glisser davantage vers le sol pour que tu presses ton corps contre lui, même si au passage tu pestes de tant d'etroitesse. Ta langue s'écrase sur la ligne de son cou, et ... et, faut que tu t'arrêtes car tu perds pied. Ton souffle est beaucoup trop erratique, tu le veux, tu le veux tellement, que tu déclares :
- Passe la nuit avec moi.
Tu reposes tes yeux dorés sur son visage, et tu te noies enfin dans ses yeux bleus, terriblement happé et charmé.
- Ne t'excuse plus, plus jamais. S'il te plait, c'est moi qui ai merdé dans l'histoire et tu le sais. Je t'ai fait souffrir. .. et...
Il en est venu à se scarifier.
En te redressant légèrement, tu lui ôtes son manteau. Tu cherches la trace du crime, tes iris zigzaguant entre chaque point de son corps avant d'en voir la marque, cette empreinte de chagrin dont tu étais le seul responsable.
- Mais pourquoi tu as fait ça, pourquoi ? Je... Mais bordel, est-ce que tu me pardonneras un jour ?
Ta vue se brouille à nouveau. Avec lui, toutes les émotions y passent. Et enfin, tu glisses tes doigts dans les siens, et tu lui avoues d'une voix brisée par l'émotion :
- Carbone... Je.. Je t'aime. Plus que tout. Je t'aime, et je te protégerai jusqu'à ce que la mort nous sépare. Alors, ne te fais plus jamais de mal. ... tu dois me le promettre.
Tu écoutes ses paroles avec sagesse. Tu essayes du moins. Tu analyses alors. Réparer, hm. Ca demandera du temps, mais comprends-tu seulement ce qu’il y a à réparer?
Tu fronces légèrement les sourcils devant ce soupir qui ne t’as pas échappé. Tu l’écoutes. Tu glisses alors ta main contre sa joue pour venir poser son front contre le sien.
“Tu restes ma priorité. Tu le resteras.”
Tu soupires ensuite en écoutant. Et hoches la tête.
“Ouais. L’assassin de notre peuple, et d’un autre peuple. Celui que j’ai croisé lors de notre expédition... Avec un alter étrange.”
Tu fronces les sourcils.
“Pourquoi cette question soudainement?”
Tu te demandes pourquoi c’est si important d’un coup. C'était pas réellement la question que tu attendais pour des adieux. Mais peut-être que vous n'aviez rien de plus à vous dire, finalement. Parce qu'elle sait que tu la protégeras. Que vous ne mourrez pas ainsi. Ou peut-être juste... Qu'elle n'est plus autant effrayée à l'idée de te perdre. Tu baisses les yeux de cette constatation personnelle, et ne relève pas l'évidence.
Résumé : Mars la réconforte. Mars ne comprend pas pourquoi cette question.
Calypso
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Calypso
Lun 8 Mai - 22:55
Tu acceptes mentalement l’idée de rester près de lui. Et pourtant, si ton frère se trouve sur le champ de bataille.. Tu ne sais pas si tu le rejoindras désespérément ou non. Tu te contentes alors de sourire doucement, au bord des larmes mais pourtant, elles ne tombent pas. Tu dois être forte. Tu le seras, tu l’es.
Tu réfléchis alors à tes rêves, pour t’enlever les mauvaises pensées.
“Rencontrer l’amour.”
Tu rougis un peu. Tu ne l’avais jamais réellement avoué à qui que ce soit, au final. Oui, tu étais une jeune femme qui rêvait de choses... typiquement de ton âge, au final. Tu ris doucement.
“J’ai jamais embrassé personne.”
Tu te moques doucement de toi-même. Tu te blottis un peu plus contre cette carrure rassurante.
“Merci... Tu es trop gentil avec moi, Aconit. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.”
Tu fermes doucement les yeux, les cheveux roses tombant contre l’homme. Tu ne sais pas si c’était toi, la dernière personne qu’il aurait aimé voir et à qui il aurait aimé dire adieu, au final. Mais tu étais satisfaite. Satisfaite d’avoir pu parlé un peu à coeur ouvert avec quelqu’un, avant que la noirceur des actions à venir ne te ronges.
Résumé : Calypso rêve d’amour et remercie Aconit.
Heaven
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Heaven
Lun 8 Mai - 23:06
Disons nous au revoir
... 00.00.0000
Peur de mourir, non. Peur d’avoir envie de mourir, oui.
Nous ne sommes rien. Après une victoire ou après une défaite. Un recommencement sans fin jusqu’à ce que l’une des factions ne s’essouffle, ne se plie. Il n’existe aucun roi, aucune reine, capable de rallier toutes les causes en une seule pour arrêter ce cycle infernal de mort. De puissance. Il y aura toujours des esprits qui voudront plus. Soif d’une autre nature que la paix. De simples êtres humains trainant un instant dans ce moment de vie.
- J’ai peur de la mort. J’ai peur de ne pas trouver de l’autre côté ce que j’ai comme espoir. Aveux en murmure. Corps qui finit par trouver le banc, fatigué de tenir debout alors que le monde s’effondrera demain.
Haussement de sourcil à ce discours. Quixote, ta parole donne éco à celui que pourrait avoir une reine. Beaucoup serait capable de suivre tes mots. Une couronne lourde à porter pour de frêles épaules. La force et la rage que possède cette femme pourrait raviver la flamme de l’espoir. Rester en vie pour voir cette image. Une motivation de plus pour traverser les jeux.
- Cesse de sourire ainsi, je ne veux pas tomber amoureux de toi alors qu’on va mourir demain, c'est beaucoup trop romantique ! Rire, encore. Tant que cela est possible.Tant que cela n’est pas un signe de la folie qui nous guète. Espace si étroit, que tendre la main pour prendre la sienne se fait sans effort, sans bouger. - Je dois donc rester encore un peu avant de rejoindre le ciel.
Baiser sur le dos de sa main, allégeance muette. - Offre nous un spectacle grandiose Madame.
by delirium
Jupiter
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Jupiter
Lun 8 Mai - 23:40
[Pré-Event] Disons-nous aurevoir
d r a m a
Il la rassure, elle lui offre un petit sourire. Puis il répond. Il parle de l’assassin des Vigilantes puis de l’autre peuple. De l’alter étrange, de leur expédition… Bien sûr, il demande pourquoi cette question. Son esprit tourne à toute vitesse, elle essaie d’avoir des réponses. Non... Il ne peut pas...
« Je… J’ai été avec Oblivion. Et… Il est devenu bizarre… Un alter étrange tu dis ? »
Elle secoue la tête. Ce n’est pas le moment de parler de ça. Elle n’a qu’une heure avec son frère, ce n’est pas pour évoquer ce sujet.
« Enfin bon. Désolée, tu m’as demandé ce qui me tracassait et c’est ça au final. Mais passons, je suis avec toi maintenant. »
Son sourire chaleureux se pose de nouveau sur ses lèvres, pourtant quand elle y pense. Elle doit lui dire au revoir. Demain, il pourrait mourir. Il pourrait ne plus revenir. Cette pensée la traverse, elle baisse la tête avant de la poser sur son torse.
« … Tu vas pas mourir hein ? »
Au final, c’est ce qui compte le plus. Qu’il survive. Qu’il revienne.
Résumé:
• tenue : www • elle a peur un peu de lier tout ça et change de sujet • ce sont leur au revoir donc elle espère quand même qu'il va pas mourir aled.
La lueur de son regard change. D'un coup d'oeil, tu l'avises et l'observes avec au creux de tes reins le plaisir de le voir blessé. Car tu as toujours été ravi que l'on t'aime, qu'ils gravitent tous autour de toi. Il est donc légitime que Cerberus se sente blessé dans cet aveu, qui pourtant à l'origine n'avait pas à vocation de l'ébranler. Tu n'y avais pas pensé, c'est tout.
Et le spectre de Thanatos est un souvenir précieux, que tu chérirais autant que tu chéris ce cher et non-tendre chien, qui est le tien.
Mais alors que tu te tournais davantage vers lui pour chercher à connaître l'élu de son coeur, il t'agrippe, te malmène et ... et tu pourrais presque être grisé par la colère qui gronde en lui, si seulement on ne t'avait pas déjà étranglé.
C'est bien une deuxième personnification du danger qui te ceinture à la gorge, au point que ton souffle ne te quitte encore une fois. Mais ce n'est pas pareil.
Quand thanatos est le goût du risque, Cerberus est le goût de l'imprévisible.
Et il te fait mal. même si, tout au fond de toi, une partie est excitée de ce danger présent. Et ton corps réagit spontanément à cette etreinte mortelle.
Si seulement il n'y mettait pas autant de force, tu pourrais baiser ses lèvres.
- L-lâch-e-mmoi.
Dolly
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Dolly
Lun 8 Mai - 23:53
Disons nous aurevoir.
Elle est forte. Peut-être. Mais ça n’a pas suffit à protéger ceux qu’elle aime. Ça ne suffit pas à faire revenir son frère ou à rendre heureux Carbone. Sa force est inutile. Mais elle tait cette pensée, parce qu’elle peut au moins essayer de le protéger lui. Et ça, c’est suffisant pour le moment.
« Dans ce cas il ne faudra pas risquer ta vie inutilement. »
Elle ferme les yeux en le laissant caresser ses cheveux. C’est confortable mais surtout, elle se sent étrangement en sécurité. Comme si rien ne pouvait arriver.
« Je sais que tu aimes foutre le bordel, mais là il faudra te tenir à carreaux Dec. Si tu fais une connerie qui te coute la vie, je ne te pardonnerais jamais. »
Se redresse d’un coup, l’air sévère. Ses yeux toujours teintés de rouge car son cœur n’a cessé de battre plus fort depuis le début de cette entrevue.
Vous étiez deux enfants perdus à l'abandon Vous êtes devenus deux amoureux contre le monde
MUSIQUE – Quand dans ses rêves, il pensait à toi, ça terminait rarement bien, ça finissait souvent avec des larmes et du sang à foison. Il te laissait souvent le tuer, sans sourciller. C’est peut-être pourquoi il n’a pas cherché à se défendre quand t’es venu ; il était préparé Carbone, à périr de ta main, de ta lame. Se faire une raison, ne pas lutter, ne pas tergiverser, juste accepter la sentence. T’étais devenue la faucheuse et lui, l’âme damnée. Pourtant, aujourd’hui, c’est un autre scénario qui se dessine et malgré ses embrassades tant souhaité, tant convoité, son cœur n’est pas capable d’accepter ce que tu lui offres pleinement. Il aura toujours peur, peur que tu changes d’avis, que tu te détournes de lui. Et que finalement, rien ne change. Il t’aime. Il t’aime à en perdre la raison. Il t’aime à un point qu’il est capable de tout remettre en question. Il s’en est déchiré les cordes vocales quand t’es parti et encore aujourd’hui, c’est une vision qui le terrorise. Toi, qui lui tourne le dos et qui t’en vas loin, hors d’atteinte.
Alors pour l’heure, Carbone se colle, s’accroche à toi, hume ton odeur, glisse son nez dans ta nuque et y dépose de nombreux baisers quand tes lèvres ne viennent pas lui en subtiliser. Ses ongles griffes ta peau, te marque avec avidité. Tu ne quittera pas cette pièce sans qu’il ne soit persuadé que tu lui appartiens désormais. Et c’est pourtant quelque chose dont il ne pourra jamais s’assurer. Il te désir tout entier, te souhaite à ses côtés, mais vous finirez fatalement par être séparé ; en quittant ce cocon dans moins de quelques minutes désormais. Ne pas vouloir que ça s’arrête, mais pouvoir constater la fin, la voir s’approcher à grand pas. Carbone se fait vorace, oublie l’espace d’un instant où il est en capturant tes lèvres, en mordant ta langue, en enserrant la naissance de ta nuque. Il y a de la passion, il y a de la frustration et avec tout ça, tout un tas de questions.
Est-ce que tu m’aimeras quoi qu’il arrive ? Est-ce qu’on est sur la même longueur d’onde ? Est-ce qu’on souhaite la même chose ? Est-ce que tu m’aimes à en brûler ?
Car en cet instant, Carbone se consume, se sent s’embraser, à s’en contracter les membres, à chaque caresse qui passe, à chaque frottement de vêtements qui semble de trop ; mais voilà, ce n’est ni le lieu, ni le moment pour s'adonner à ce genre d’activité. Bien qu’il en est une furieuse envie ; s’abandonner avec des étrangers et étrangères pour de nombreuses nuits, instinct primaire et bestiale, mais ne pas être suscité par la même flamme qui l’étreint dorénavant. L’amour était manquant. C’était forcément différent. Hysteria. C’est ton prénom qui s’échappe lorsqu’il t’embrasse de nouveau, bonbonne d’oxygène dont il ne pourra plus jamais se décoller ; il faudra bien pourtant. Car vous aviez encore tant à vous dire… Tant à accepter. Vous serez bientôt ennemis sur le terrain… Att… Attends. Vouloir en placer une, entre deux baisers, mais ne pas y arriver.
Force d’attraction qui le fait succomber à la plus douce des tentations ; tes lèvres ont été moulées pour qu’il les embrasse, pour qu’il les marques des siennes. Passer la nuit ensemble… Il n’a pas le temps de continuer sa sentence que tu le soulèves légèrement, lui ôtant son manteau avec rapidité. L’horreur survient aussitôt à l’idée que tu ne puisses voir la réalité. H… Hé ! Hyst', non ! Attends ! Trop rapide, beaucoup trop rapide, il n’avait pas eu le temps de voir venir. Ton regard sur sa plaie, ça lui fend le cœur. J’veux pas que tu vois ça, c'est... C'est rien. J’veux dire… Mon corps est couvert de plaies et de cicatrices… Et c’est pas le truc le plus plaisant à regarder… Sa main se pose d’instinct sur la plaie brûlante dont les sutures trop récentes pourrait encore sauter s’il ne fait pas attention. J’ai pas accepté que tu partes. Que tu m’laisses derrière toi. Mais je comprends pourquoi tu l’as fait. Tu savais plus où t’en étais, je suppose ?
Un mouvement de recul, alors qu’il attrape ta main pour déposer un baiser sur le dos de l’une d’entre elles, mains jointes comme vos destins. Je ne fais pas de promesses que je ne suis pas capable de tenir, tu le sais, non ? S’il t’arrivais quoi que ce soit, j’pourrais pas l’accepter. Il se redresse, enserre ton bassin de ses jambes avec habileté, son nez frôlant le tien avec douceur, avant de capturer de nouveau tes lèvres. J’veux aussi passer cette nuit avec toi ; quoi qu’il advienne demain. Seulement…Est-ce que tu comptes m’abandonner ensuite ? Carbone entend tes mots, mais ne sait pas comment les interpréter… Qu’est-ce que je dois en conclure désormais… ? Tu m’aimes, je t’aime, mais on sera amené à croiser le fer pendant les HS. Alors…
C’est compliqué, cette situation, les sentiments, cette envie de ne plus faire qu’un, de fuir ce monde de chien. J’peux pas te considérer comme mon ennemi, pas encore… J’ai peur Hysteria. J’ai peur que ça ne soit qu’éphémère… Je t’entends et je te crois, mais promet moi également… Je ne me blesserai plus, en tout cas j'essaierai, mais… Sois toujours honnête avec moi. J’ai besoin que tu me dises les choses, sinon mon esprit me jouera des tours et…Et je recommencerai mes conneries, à me torturer autant le corps que l’esprit, rongé par l’angoisse.J’veux t’appartenir et que tu m’appartiennes… C’est stupide, pas vrai ? Un rire cristallin, une larme qui roule, que l’homme essuie aussitôt grâce au contact de sa joue contre ton épaule. Recroquevillé, te serrant plus fort encore, il murmure, mais vu vôtre proximité, il sait que tu l’entends. Je t’aime, emmène-moi où tu veux, tant que je suis avec toi. Mais ne m’abandonne plus, par pitié…
// j'y croyais plus et j'crois carbone non plus ♡
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I.A. Carcosa
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I.A. Carcosa
Mar 9 Mai - 6:54
S
Special Pré-Eevent
⊹Le chronomètre est lancé
Les portes se déverrouillent. Lorsqu'enfin tout le monde rejoint l'immensité de la salle, la grande I.A. s'annonce alors :
"Carcosiennes, et Carcosiens,
Ce soir sonne le glas de la fin, l'amour déchirant et les unions d'une dernière nuit. Je suis ravie que vous ayez tant pris de plaisir à vous dire aurevoir.
J'ai toutefois une proposition à vous faire, en vous voyant aussi proches. Peut-être que votre position est après tout difficile à supporter.
Alors, que diriez-vous si... une personne ici, je n'en demande qu'une seule, acceptait de tuer la personne qu'il a désigné comme étant celui, ou celle, qu'iel souhaite ne jamais voir mort ?
Je gage que si l'un de vous me fait le plaisir d'accéder à cette requête, je lèverai la menace du Hunting sports, et je réfléchirai à un tout autre, bien plus clément."
Seule régle : - vous avez jusqu'à ce soir minuit pour donner une réponse à I.A. Carcosa
C'était bien trop difficile d'arrêter. Comme on ouvre une boite de pandore, et d'une série d'évènements qui arrive sans qu'on ne puisse rien y faire, tu avais beaucoup de mal à comprimer émotions, sentiments et pulsions réunies.
Mais il te calme. Tu ne ressens aucun rejet dans sa manière de mettre un semi-terme à vos baisers, et tu attends qu'il comble ce froid et ce vide insupportable par des paroles. Vite. Carbone. Car on a plus beaucoup de temps devant nous.
Et le regret s'est encore plus amplifié en toi depuis cette surprenante -pour toi- réciprocité.
T'es peut-être un peu heureux. Amoureux aussi. Mais foutrement anxieux. De la suite à venir.
Tu serres des poings pour canaliser la tempête qui menace de te détruire. Et tu l'écoutes. Tu le regardes, refuser ses propres actions du passé. Ton regard se fait d'un coup plus grave et courroucé. Comment a-t-il pu se mutiler.
- Qu'est-ce que tu es en train de dire, que tu n'es pas désirable avec tes cicatrices ? .. Sérieusement ?
Deux ans ont vraiment niqué votre confiance l'un envers l'autre. A qui la faute après tout. Tu lâches un profond soupir et, d'une main dans les cheveux, tu les plaques en arrière. Comment rattraper tout cela en si peu de temps ? C'est impossible. Tu sais que tu aimeras tout de lui, même ses plus vilaines plaies.
- Je suis vraiment désolé.
Ce n'est pas la première fois que tu fuis quand tu te sens submergé, inondé par une peur presque indefectible. Faut te faire soigner, Hyste. Un jour. Après la tempète.
T'es obligé de t'asseoir lorsqu'il se recule, et une fois de plus, à chaque fois que vous vous regardez, t'es hypnotisé. Jamais tu as été comme ça avec les autres. Tu les regardes toujours avec une lueur taquine, ou de domination, mais pas avec cette étincelle en pâmoison. Mais en buvant ses paroles, le goût devient amer. Il doute. Il doute de toi, de tes propos, de tes gestes, et ça te fait d'avantage culpabiliser. Il a beau être sur toi, tu as beau le sentir contre ton corps, et te penser chanceux, tu ne peux t'en prendre qu'à toi d'avoir dressé entre vous un voile de méfiance.
- Evidemment.
Ton menton se baisse, tes yeux cherchent contenance, sans compter que tu ne fais que te mordre l'intérieur de la joue. Puis tu souffles, t'expires bruyamment lorsqu'enfin il t'achève avec une note positive, et presque possessive que ça pourrait te faire rougir. T'es juste pas trop fait de cet acabit, mais la chaleur est diffuse et agréable.
Tes mains se glissent dans son dos, et elles remontent jusqu'où elles peuvent pour mieux sceller votre étreinte. Tu ancres ton regard d'or dans le sien, et tu te repais silencieusement de ses yeux d'océan. Pour le moment, tu joues cruellement avec une riposte muette, pour mieux profiter de l'instant présent.
.. Et putain, quel plot ? Encore une heure, vous vous craigniez, et vous méfiez, et vous étiez désormais collés comme des aimants impossibles à détacher. A la seule force de l'I.A. peut-être. Tu admires alors ses traits qui te font chavirer chaque seconde, et tendent à te rendre un peu plus amoureux. De toute évidence, ta réaction est trahie par ton expression de tendresse. Si seulement tu pouvais l'enserrer davantage. Toute cette barrière de vêtements te gonfle.
Et après seulement cette douce accalmie dont tu as pu te repaître de la forme de ses yeux, et de l'intensité de son regard, tu lui réponds :
- Je ne sais pas... carbone. Je ne sais rien de tout ce qui va se passer. Je sais seulement que tu m'as forcé à t'aimer aujourd'hui, et qu'il est impossible pour moi désormais de te perdre. .. comment le pourrai-je. Comment pourrai-je te donner ce dont tu as besoin. Une promesse ? une simple promesse ?
Tu soupires, le poids de ce destin fatidique t'épuise.
- J'ai une montre, à laquelle je tiens beaucoup. .. ca me ferait plaisir de te la donner en gage d'amour.
Tu crains tellement l'instant où les portes vont se deverrouiller. Tu le crains et à la fois, tu désires ardemment cette putain de chambre. Tu lui tends alors le seul objet qui ne fait qu'un avec toi, sans compter tes lames et tes dagues, et tu la lui glisses dans la paume de sa dextre.
- Je t'appartiens, déjà, Carbone. .. Mais je suis aussi pétri de jalousie, de doutes et je suis impulsif. .. est-ce que tu accepteras ces défauts de moi ? Est-ce que tu accepteras que je reste parmi les Vigilantes ?
Oui... le troisième choix de fuir à deux, et de vivre en ermite est un rêve agréable. Un pur rêve. Le poids de la fatigue soudain te fait ployer, et ton front se repose contre son épaule, proche de sa clavicule.
And now that I'm without your kisses I'll be needing stitches
MUSIQUE – Ne pas vouloir se décoller, ne pas résister d’une quelconque façon, à ce pouvoir d’attraction, à cette emprise que t’as sur lui. Tu l’as toujours captivé, fasciné, envouté ; y’a toujours eu chez toi, ce “il ne sait quoi”, qui lui retourne l’estomac et lui éviscères le cœur. T’es capable de briser ses fondations, de péter son armure, de passer au travers ; la distance qu’il met avec les gens, de peur d’être réduit à néant ; toi, tu ne l’as vois pas. T’es un bulldozer qui ravage tout sur son passage Hysté et si, Carbone s’était promis de te fuir, il avait failli à sa promesse. Car encore une fois, tu l’avais fais plongé dans les abysses ; la tourmente de l’amour. Celui qui fracasse, celui qui retourne, celui qui tabasse, qui déroute. Mais jamais, Carbone ne regretterait. Au contraire, il plonge corps et âme, la tête la première.
Car tu es tout ce qu’il a toujours désiré. Et enfin, il pouvait respirer sans douiller.
Sous tes yeux d’or ardent en fusion, Carbone ne se sent pas détestable, ni même exécrable, t’as cette façon de le regarder qui le rend désirable. Et si la réciprocité n’est plus à prouver dès lors que ce regard le fait instinctivement capturer tes lèvres, il ne peut désormais plus se mentir à lui-même si abhorrer un masque de faux semblant. Carbone sait, il constate, il comprend ; ce que lui ressent pour toi, tu le ressens pour lui. Et même si c’est inconcevable, que ça devrait être inacceptable, ça fait gonfler son coeur un peu plus fort. Amoureux transi avide qui n’arrive pas à être rassasié, qui a ce besoin viscéral de te sentir plus proche, avant que tu ne disparaisses et qu’il ne doit s’habituer à la morsure atroce du manque. Comment allait-il faire sans toi désormais ? Une question qui lui percute le crâne, mais à laquelle Carbone tente de ne pas s’attarder.
Vous allez peut-être mourir demain et ce jour sera votre dernier instant de félicité.
T’entendre t’excuser, comme si t’étais responsable de tous ses maux, de toute la misère qui l’accable, ça le fait doucement rire, alors qu’il devrait plutôt en pleurer Carbone ; mais il en avait assez de te tourmenter avec ses larmes. Se faire fort, pour toi, c’est avec lenteur qu’il se décolle, capture quelques mèches de tes cheveux, les caressant du bout des doigts en soufflant légèrement à ta joue. Arrête de t’excuser, faut qu’on aille de l’avant. Il sait, qu’il ne devrait pas pardonner aussi facilement, mais te faire culpabiliser ne l’intéresse pas, te torturer non plus. Le mal était déjà fait, mais il ne tenait qu’à vous dorénavant, de construire quelque chose ensemble. Et après tout, cette histoire n’était pas terminée, vous n’aviez pas le fin mot de ce qui est arrivé ce jour-là. Je crois que je comprend le désir que je t’inspire maintenant, j’ai compris, j’me dénigrerais plus. Mais… Ouais, sache que j’aime pas mon corps, c’est… C’est comme ça. Se faire honnête, ne pas se cacher derrière un sourire, derrière de la frivolité. Non, Carbone ne s’est jamais aimé, on ne lui a jamais donné l’occasion de le pouvoir ; ni même l’aval.
Toujours sur toi, il se fait plus oppressant, sa nouvelle hauteur te toisant dans un premier temps, pour que tu imprègnes bien sa présence, mais surtout l’intensité que tu suscites chez lui. Carbone a besoin de t’entendre, de t’écouter, toi qui parle si rarement, qui est si peu enclin à te livrer sur un plateau d’argent. Les paupières se ferment, son rire s’échappe dans un souffle rapide par ses narines, alors que ses yeux s’humidifient encore. Je t’ai forcé à m’aimer, hein ? La réalité pour lui est tout autre, c’est toi, encore toi, toujours toi. Vous étiez si semblables et parfois si différent, mais là-dessus vous vous retrouviez très bien. Sa main de métal danse sur ta nuque, geste encore incontrôlé, deux ans déjà, mais il a toujours du mal à s’y habituer. Les promesses ne sont que des mots. Mais c’est marrant, j’crois toujours à ce que tu me dis… L’envie de rire se mélange à celle d’avoir encore envie de pleurer ; depuis quand était-il une usine à larmes ? J’étais d’ailleurs persuadé que t’allais me tuer, j’te faisais confiance pour ça.
Non pas qu’il ait eu envie de mourir, de passer l’arme à gauche, loin de là ; c’est quelque chose qui l'effraie tout autant que ton indifférence, la mort. La mort signifie la fin, non pas un commencement. La fin signifie le retour à la poussière, seul. Son regard scrute la poche de son manteau rouge sur le sol, quand tu parles d’un “gage d’amour.” Encore une fois, vous vous retrouviez. C’était ton anniversaire y’a pas longtemps.. Et j’avais moi aussi un truc que je voulais te donner. J’sais pas si ça peut être considéré comme une preuve d’amour, mais… Si tu me confie cette montre, je veux que t’ai ça. Se décoller de toi pour attraper son manteau le blase plus qu’il ne l’aurait cru et c’est visible sur son visage ; incapable de faire semblent, incapable de dissimuler que t’es semblable à une drogue désormais dont il ne pourra jamais être désintoxiqué. J’ai fais ça, t’es pas obligé de l’accepter, mais… Une chaîne en métal noir, pas embalé, dont les finitions lui auront pris des années. Disons que j’espère qu’elle t'enchaîne à moi, d’une quelconque façon et que cette part de moi te protégera. L’écho d’un rire, une larme qui roule, une caresse légère sur ta joue. J’me savais pas si possessif, désolé. Ta montre, il la maintient, dessiner des arabesques sur la surface du cadran, avant de la glisser dans sa poche, à l’abri des regards. J’en prendrai soin, je te le promet…
Ses lèvres capturent de nouveau les tiennes, ses mains se font plus pressantes sur la naissance de ta gorge, de ta nuque ; son front sur ton épaule à son tour, l’entente insoutenable de tes sentences. Et j’me suis fais une raison, je sais que tu ne rentreras jamais. Et crois-moi, si je le pouvais, je viendrais avec toi. Seulement… Je peux pas. Ancien legendary, il a déjà l’étiquette du traitre parfait et cette alliance entre vous, c’était signé son arrêt de mort ; il en est persuadé. Et je suis jaloux d’eux, de t’avoir, de pouvoir te voir. J'aimerais que tout soit différent, mais j’dois… J’dois toujours retrouver ce que j’ai fais, ce que je suis. Je sais que je t’aime, je sais que ça fait de moi ce que je suis aujourd’hui, mais je dois savoir qui j’étais avant.
Un baiser, le dernier, profond. Une marque, sur une ta nuque, suçon habile qu’il n’a pas pu s’empêcher d’apposer ; avant d’entendre la porte se déverrouiller. Toutes les bonnes choses ont une fin… C’est dans un mouvement lent, que Carbone se redresse, qu’il attrape son manteau, l’enfile en vitesse, une main dans la poche pour caresser ta montre du bout des doigts avant de se retourner vers toi. J’attendrais donc que tu me kidnappe un jour. C’est un murmure, un souhait.
La salle devant lui laisse entrevoir le message de l’I.A et l’entente de cette sentence, cette idée… Tout ça lui comprime le cœur, lui fracasse le crâne. Qu… Quoi ? L’énervement. Ses yeux d’un bleu profond vont et viennent sur les gens aux alentours, il n’est pas le seul décontenancé. Tuer l’être aimé. C’EST QUOI CE SADISME ?! CA VOUS SUFFIT PAS DE NOUS CONDUIRE À L'ABATTOIRE ?! La rage, la colère, la haine, les sentiments s’envolent, il ne les contrôle pas, c’est inacceptable, c’est détestable.
// est clairement amoureux d'hysteria lui confit des choses lui fait des promesses lui offre son cadeau d'anniversaire confectionner par ses soins espère qu'un jour il le kidnappe
se vénère contre l'annonce de l'I.A pour son sadisme
@AZRIA
Calypso
Vigilante
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Calypso
Mar 9 Mai - 20:34
Tu souris de tes derniers moments avec Aconit. Tu sors alors, réservée. Tu observes et cherches des visages que tu connais, mais tu ne trouves que quelques femmes de ton groupe d’amis, mais aussi... l’absence de ton frère. Tu es toujours triste, au fond. N’a-t-il pas voulu te dire adieu...? Tu serres la machoire; un peu, et croises les bras.
C’est là que l’annonce de IA résonne. Tu clignes des yeux. Non, impensable pour toi de blesser ton frère. Jamais tu ne ferais ça. Ni même Aconit, ni aucun Vigilante, en fait. Tu préférais mourir toi-même. Tu tournes alors la tête vers quelqu’un qui s’indigne, mais tu sais qu’il n’est surement pas le seul. Ce soir, ton silence sera ta réponse. Tu ne tueras personne, même pour le bien commun. Tu étais une lâche, et en matière d’amour, tu étais égoïste, oui... Tu ne voulais pas que ceux qui t’étaient chers périssent, mais pas au sacrifice de l’un deux. Peut-être que si quelqu’un t’avais choisi.. Peut-être que tu pourrais être celle qu’il fallait tuer.
Résumé : Calypso ne veut tuer personne, mais est ok si on la butte.