Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Le barman occupé, j’observais les alentours à nouveau. Énormément de personnes, de discussions, de liens qui continuaient de s’approfondir. Et moi, qui restait toujours un peu à part, attendant patiemment que le barman me réponde. Il était semblait bien occupé, peut-être pas au point de se noyer. Je me demandais si je pouvais l’aider, à la fois afin de faire plus ample connaissance mais également comblé l’ennui. La salle avait beau être rempli, les discussions bruyantes, je ressentais un silence assourdissant au fond de moi. Un soupir, je remuais le mélange en attendant mon interlocuteur principal avant que mon regard ne se porte dans un coin de la salle, ou plus précisément sur une personne.
Seul. Il semblait aussi seul que moi, tout aussi ennuyé. Un verre de vin, habillé d’une robe noir, il avait une certaine prestance, une élégance qui lui permettait de se démarquer. Son expression semblait refléter un certain agacement, j’ignorais presque si il souhaitait rester seul ou discuter avec une personne. Cela dit, je reconnais que ne discuter avec personne dans une salle remplie de monde était assez frustrant me concernant, et rencontrer d’autres personnes n’était peut-être pas si mal. Une autre gorgée de ma boisson, je prenais mon verre à la main avant de me diriger vers ce mystérieux personnage. Heureusement que j’arrivais à me faufiler entre les gens sans renverser mon verre : ma robe n’était déjà pas superbe, une tache de plus et la gêne serait totale.
Presque arrivée. La Chair Fraîche n’était pas un lieu extrêmement grand en réalité, mais parvenir à se faufiler entre les différentes personnes remplissant la salle relevait presque du miracle. Peut-être aurais-je dû m’abstenir de prendre ce genre d’initiative. La fête battait son plein, les danses continuaient tandis que les discussions continuaient de se développer. Il faisait chaud, terriblement chaud. Ou peut-être était-ce le cocktail que je buvais qui me faisait cet effet ? L’ingrédient mystère devait certainement être de l’alcool, et je n’en avais jamais vraiment consommé, et j’ignorais quels effets ce genre de boisson pouvait avoir sur moi. Cela dit, du moment que je n’en abusais pas, je présuppose que tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Les jambes croisées, il semblait réellement s’ennuyer dans une fête où personne n’était vraiment isolé. Concrètement, nos styles étaient bien différents. Enfin, il fallait avouer que je n’avais pas vraiment le sens de la mode : tandis que la personne face à moi ressemblait à l’image d’une personne élégante, j’étais… hm, disons simplement que j’avais enfilé un bout de tissu le plus rapidement possible avant de partir pour la soirée.
Soudain, un doigt. Il venait de faire un doigt d’honneur dirigé vers un homme. L’image était vraiment amusante : il semblait plus accessible, au moins une personne de caractère ! Nos verres à moitié vide, je m’approchais. De toute façon, je ne pouvais rien perdre.
« Bonsoir ! La fête semble être un peu ennuyante pour vous, pourquoi ne pas discuter ? Nous pourrions aller vers le bar, la musique y est moins assourdissante. »
Mon sourire habituel. J’ignorais si cette personne voudrait bien discuter avec moi, mais pourquoi pas. Il ne semblait pas être une personne fade qui se gênerait avec une politesse surfaite.
Tenue faite à l'arrache:
Résumé:
Lysounours voit que @Opium est seul et se fait chier donc elle essaie un contact, de toute façon elle a pas grand chose à faire.
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Lun 26 Avr - 13:46
MINI-EVENT MARIAGE
Lilith était posée sur le banc admirant la scène qui se trouvait devant ses yeux. Elle était tellement heureuse pour son amie, que celle-ci est trouvée l'amour. Elle le voyait dans ses yeux lorsqu'elle vit son aimé vêtu de blanc venir la rejoindre. Lilith aurait aimé trouver un moyen pour garder cette scène à jamais sur cette terre. Mais bon n'ayant aucun moyen, elle se disait qu'au moins la plupart des personnes l'auraient en tête pour la vie. D'ailleurs en versa une petite larme venant se coller un peu plus à Dolly, prenant sa main dans la sienne. N'ayant pas pu compter sur la venue de cyanure, elle pouvait au moins compter sur sa fille. Elle fut aussi surprise en voyant Opium venir les rejoindre, et même si elle le trouve un peu con dans sa robe. Elle l’avait accueilli avec tout son amour. Comme à son habitude. Elle lui prit même la main avant de poser de nouveau son regard sur les mariées.
Tout se passa pour le mieux. Si on oublie la tenue de December. Il ne pouvait pas être sérieux, ne serait-ce qu'une journée. Mais bon au moins le reste du temps, il était parfait. Le rôle de Cupidon lui allait à ravir, même s'il avait fait énormément de bêtises avec son pouvoir, l'amour lui allait comme un gant. Elle suivit de près Dolly, ne voulant pas se retrouver seule dans la foule. C'est donc ainsi qu'elle se retrouva avec Dolly ainsi que December. Qui d'ailleurs avait changé de tenue entre temps. Chose qu'elle lui fit remarquer, et même le félicita, car il était cent fois plus mignon habiller ainsi. Elle parlait calmement avec eux avant d'entendre un peu de bruit. Elle fixa la scène avant de fixer les mariées qui étaient en train de danser. Elles n'avaient pas capté ça et tant mieux. Lilith voulait trouver un moyen pour qu'ils se calment. C'était une journée, soirée de paix, que toutes leurs embrouilles devraient attendre le lendemain. Elle était même prête à venir leur choper leurs oreilles comme des enfants. Mais heureusement que les personnes s'éloignèrent. Pour éviter que l'ambiance soit plombée et attendant que les mariées sont finies leur danse. Lilith avait décidé d'avancer son discours à maintenant.
Elle quitta December et Dolly, les laissant rien que tous les deux ! Ne sachant pas qu'ils ne pouvaient pas se piffer. Elle prit place dans un endroit où elle était un peu surélevée pour que tout le monde puise la voir. Elle se racla la gorge qu'elle allait devoir sûrement oser le ton pour que tout le monde l'entende. Elle avait pris sur la route un verre, elle allait aussi boire pour oublier le lapin qu'on lui avait posé. Elle leva son verre avant de commencer son discours pour son amie et sa femme.
« Excusez-moi est ce que je peux avoir l'attention de tout le monde ! Merci. En ce jour magnifique, moi Lilith, matriarche des wilds, aimerait faire un discours pour nos mariées. » Elle fit une pause et commença à réciter son mot d'amour, sans même avoir besoin d'un pense-bête ou quoi. Tout était dans sa tête. « Aujourd’hui, nous célébrons l’amour dans une journée si spéciale, haute en couleur et en saveurs. Tous les ingrédients sont là pour faire de cette journée exceptionnelle un souvenir mémorable, qui restera à jamais graver dans nos cœurs et nos esprits. Nous vous remercions tous pour votre générosité, votre affection et votre sens de partage. Aujourd’hui, les distances, les districts et les tensions s’effacent pour donner lieu à des sentiments plus nobles. Ce soir, P.M est témoin du grand respect que vous portez pour cette union, que nous souhaitons pérenne et éternelle.
Écouter la voix de son cœur, c'est trouver le chemin du bonheur. Le bonheur est là où votre cœur est. Strife et Flesh font leur premier pas dans la voie du bonheur. Ils l’ont enfin trouvé, aujourd’hui, le destin les a réuni sous le signe de l’amour, un amour que nous leur souhaitons éternel.
Il n’y a pas d’âge pour rencontrer le bonheur, il est toujours là, il suffit d’y croire, quelles que soient les circonstances. Vous avez décidé de vous unir à jamais, de continuer votre voie vers le bonheur à deux. Votre amour saura éclairer votre chemin et votre vie, parce que vous méritez le meilleur de la vie. Chers Strife et Flesh, je souhaite que cette flamme ne vous quitte jamais. Votre union est aussi le début d’une nouvelle vie. Je suis sûr que votre amour, votre solidarité et votre confiance saura vous mener vers des belles et de grandes réussites. Je serais également toujours là pour vous soutenir et vous aider à atteindre vos objectifs et à concrétiser vos projets. Votre bonheur est ma priorité.
Strife et Flesh, grâce à votre mariage, nous célébrons aujourd’hui le bonheur en présence de nos invités, de nos "familles", de nos amis et de toutes ces personnes qui nous entourent dans le respect et l'amour. Merci à vous tous d’avoir pris le temps de venir pour assister et témoigner de cette belle union. Mes souhaits de joie et de réussite à cette belle et nouvelle famille.
Levons tous nos verres et souhaitons tout ce qu’il y a de mieux à nos mariées. Que le bonheur vous envahisse à jamais. »
Résumé : Lilith admire la scène la petite larme à l'oeil. Elle colle Dolly pour ne pas être seule. Elle parle avec Dolly et Décembre, lui disant qu'il était mieux habillé ainsi. Elle soupira lorsqu'elle vit les deux gugusses mais ne remercia le ciel où les mariées n''est rien capter trop à fond sur leur danse. Elle se dirige à un endroit un peu en hauteur pour commencer à faire son discours.
HRP: nique sa mère y a trop de réponses ewe j'ai du speed et tout Dx gomen si c'est pas ouf!
Fixe sur les lumières dansantes, la musique éclairant les alentours, point de fuite de ce tableau duquel elle souhaitait s’échapper. Il lui fallait juste marcher, respirer, ne pas se retourner. Silence et Winter la suivaient, sans poser de questions. Enfin, ils pourraient se perdre dans l'ambiance festive. Alors tout allait bien, même si Winter venait à sa hauteur, même si elle ne s'était pas attendue à sa question, qu'elle n'avait pas envie d'y réfléchir. Lorsque Silence l'attrapa au col, ses pas s'arrêtèrent et elle se retourna, le regard vide malgré la crainte ancrée pour le garçon. Deux mots secs qui s'étendirent entre les bancs de bois, que tous avaient attendus mettant un terme à tout ce qui perturbait leur paix factice. Cela suffisait, qu'on les laisse se mentir.
Silence lâcha le garçon avant de la rejoindre. À ses traits sévères, elle se demanda encore qu'elle peine pouvait ainsi l'atteindre. Toutefois, elle ne lui demanderait pas de s'exprimer, respectant le mutisme, persuadée qu'elle n'était pas de ceux à qui il souhaiterait se confier. Elle n'avait pas envie de connaître ses maux, mais son état l'inquiétait. Elle l'avait vu blessé, en proie aux cauchemars, mais jamais elle ne l'avait vu se taire. Son silence était pour elle plus inquiétant que toutes les paroles qu'elle avait su lui reprocher.
De lui, elle n’avait entendu que quelques mots et hormis les politesses, le seul qu’il lui avait soufflé était la désignation d’un arbuste. D’elle, il n’avait eu que l’invitation à l’oubli et une question saugrenue. Une fois encore, ils s’étaient mus de concert sous la force des évènements, avaient été secouer par des retentissements qui n'était pas les leurs. Ne pouvant que se tenir ignorante à ses côtés, il était le dernier auprès de qui elle souhaitait concrétiser cette promesse parce qu’il semblait conscient de la supercherie, parce qu’il s’y pliait comme elle. Érinye commençait à ressentir une haine profonde pour ceux qui n'avaient pas su taire la leur, leur avait arracher l'espoir de tranquillité qui peu à peu faiblissait. Cependant ils étaient partis, alors maintenant tout irait bien.
Arrivé à ses côtés, il eut une respiration tremblante avant de les inviter à retrouver l'une des mariées. Les yeux sur la silhouette contrariée de Winter, elle acquiesça se demandant qu'elle discussion ils avaient pu avoir pour qu'il le fasse réagir ainsi, lui arrache l'inspiration. Plus tard, elle le demanderait au garçon. Elle se tourna pour suivre Silence qui n'avait pas repris sa marche, mais n'entama pas la sienne, figea son corps et ses traits avec démesure alors que la voix agacée de Winter lui parvint. Pas maintenant, pas devant lui qui n’avait pas de nom, n’était qu’une phrase et le souvenir d’une forêt sombre.
Tu n’es pas fardeau.
Érinye savait qu'elle venait de toucher le fond, lui qui avait semblé infini sous ses pieds. Sans détacher son regard de l'homme, elle ouvrit les lèvres, s'adressant à Winter.
" Ne..."
Il ne devait pas s'inquiéter, même si elle faillissait maintenant, même s'il lui semblait que le sol s’échappait, coulait comme l’eau sous la glace, qu’elle allait se briser. Elle en entendit les craquements dans la voix qu’elle n’avait plus entendue depuis des mois. Ses souvenirs ne l’avaient pas déformé, à la fois si grave et si faible, hésitante.
« Tout va bien ? »
Personne ne lui avait dit que le fond avait un plancher surélevé.
Brutale fut la chute et les fondations si bien érigées faillir sous les poids des mots, innocents. Mauvais bâtisseurs. Jamais, elle avait ainsi perdu la maîtrise de son corps. Si ses muscles ne s’étaient pas crispés, elle serait tombée sous les tremblements. Les larmes coulèrent sur ses joues, lourdes. Évidemment que rien n'allait.
Elle l’avait appelé, d’une prière muette, avait répété ses dires comme une incantation. C’était de sa faute n’est-ce pas, s’il se présentait ainsi devant elle. Ce n’était pas la peur qui la faisait pleurer, ce n’était pas la haine qui la faisait trembler. Non, celle-ci était à cette instant réservée à ceux qui lui étaient chers. Les sentiments étaient contraires, inexpliqués. Alerte, elle les aurait rejetés en bloc, mais la muraille s’était effondrée et ils couraient en arme dans son esprit. Le goût était celui de la terre et du sang, la sensation d’asphyxie puis la douleur. La froide opposition avant que ne vienne l’assurance confiée dans un regard, celui de ces yeux sombres.
Ses paroles bienveillantes adressées à Silence qu’elle considéra. D'elle, il n'obtiendrait rien plus que les soucis dans lesquels, elle l'avait plongé. Le chasseur était l'un des siens et sa proposition clairement formulée trahissait leur lien, le réconfort qu’il pourrait ressentir. Or, le bleu clair ne renvoyait aucun soulagement, elle y lisait la terreur. Sans comprendre, Érinye saisit le bras de Silence pour le placer derrière elle, poussant dans son geste Winter à reculer. Par réflexe, elle s’était placée entre eux et le chasseur, levant la tête pour apercevoir son visage. Sa main se serrait autour du poignet de Silence, elle voulut ne plus s’agiter, ne plus pleurer, mais elle ne pouvait imposer à son corps le mensonge qu’elle peina à formuler.
« Tout… va... bien. »
On avait dit pas les drames :
- Érinye se dirige avec Winter et Silence vers la salle, n’a pas le tendre de répondre à Winter avant que Silence ne l’attrape par le col et lui demande de cesser. - Silence la rejoint, elle acquiesce pour aller retrouver Strife, mais Lacrimosa arrive. Bon, autant dire que le fameux « tout va bien » n’est plus d’actualité. Eri en larmes, en voyant l’état de Silence devant l’apparition se place entre lui, Winter aussi dans son dos, et Lacrimosa. - Elle lui répond que tout va bien.
Aaaalllez viens boire un p'tit coup.. Feat quelqu'un qui me parle enfin
Un visage inconnu s'approche de ma localisation alors que mes yeux s'étaient perdus aux alentours, n'ayant pas eu le temps de la repérer et de la faire fuir à temps. Ses traits ont l'air sincères.. Ou du moins, pas faux comme Tardlord. Elle n'a pas l'air non plus trop atteinte et présente des facultés de communications digne d'un être humain, ce n'est donc pas une Legendary. Sûrement pas une Wild au vu de sa dégaine. Meh.. Allez va, laisse la approcher, elle va peut-être avoir de la conversation et de la considération, elle.
Feignant le désintérêt, j'écoute attentivement ce qu'elle s'évertue à exprimer en dépit du bruit pseudo-mélodieux de la musique. Hm.. Une discussion, de l'alcool et un tue-l'ennui. Est-ce bien ou triste que sa proposition génère de l'adrénaline dans mes veines ? Est-ce que ma vie est aussi chiante que ça ces derniers jours... M'bref. Mes yeux viennent se déposer avec lenteur sur sa personne, laissant un silence s'installer après sa proposition. J'aime bien faire douter les gens quand à ma réponse, alors je continue de rester silencieux. Le regard détaillant chaque trait de sa personne, de haut en bas, sans aucun trace de gêne. Elle a l'air jeune, beaucoup plus jeune que moi en tout cas. Est-ce qu'elle est seulement en droit de boire.. Ahah, comme si j'en avais quelque chose à faire.
Laissant mes traits s'orner d'une petite moue taquine, j'attrape mon verre et vient vider le contenu de celui ci dans le pot d'une plante à côté de moi d'un geste rapide. L'air faussement surpris et déçu, je viens prendre la parole.
- Fichtre, il est vrai, je n'ai plus rien à boire. La proposition du bar est parfaite.
Me levant d'un mouvement presque un peu trop rapide pour moi, je me tiens fabuleusement à la tête afin de laisser l'étourdissement partir puis m'approche de la jeune femme à qui je viens voler le bras, m'y accrochant telle une princesse en robe sexy. Oui, je précise que je suis sexy. Soyez pas jaloux bande de face de basse marée.
- Et oui, bonsoir. Je ne crois pas avoir déjà vu ta bouille. Vigi ou Trapper ? Et tu sais qui je suis ou pas ?
Une légère moue au visage, je laisse nos pas nous diriger près du bar où un certain nombre de piliers faisaient déjà office. Un bref regard vers Lilith, un sourire tout aussi amusé qu'un peu fier de la voir aussi bien s'exprimer aux yeux de tous. Toujours là pour redorer le blason. Faudrait que je lui parle. Bref, je suis avec... ... Avec qui ?
- Comment tu t'appelles d'ailleurs ? Je doute que tu veuilles que je t'appelle Machine.
Approchant du dispensaire à courage liquide, je ne peux m'empêcher de laisser mes yeux vagabonder sur les deux empereurs discutant. Un rictus mauvais aux lèvres apparait alors que je tente tant bien que mal de paraître aimable. Ils ne me regardent pas de toute manière. Noooon, le monde c'est de la merde si y'a pas le grade Empereur sur le front. Toujours à se penser mieux que les autres, à ne jamais rien faire in fine pour leur faction. Pitoyables créat-... Stop Opium. Ils vont finir par se rendre compte que tu leur craches dans le dos si tu continues à avoir un visage de nauséeux en les fixant. Regarde plutôt Truc à côté de toi. Elle est gentille Truc. Complimente la.
Pris par l'afflux des commandes, j'avais perdu pendant un moment la possibilité de faire la conversation avec Lys, et cette dernière s'en est allé voir une autre personne. Bon, faut se le dire, ça doit pas être évident non plus de discuter avec quelqu'un qui est occuper à remplir des verres à la suite.
Le calme finit par s'installer au fur et à mesure au bar, plus grand monde ne venant pour demander une boisson, après tout, quand quelqu'un est servi, ça peut durer un petit moment pour qu'il finisse son verre, donc me voilà avec une pause, un instant pour me permettre de faire autre chose... et dans un premier temps, récupérer des glaçons, enroulé dans un chiffon propre, pour me rafraîchir... Vivre avec une température corporelle basse, c'est chiant...
Enfin, pendant que j'étais en train de me rafraîchir, Voilà que Lys revenait vers le bar en compagnie d'une autre personne, qui semblait avoir fini son verre. Allez, la pause est terminée je suppose.
Ah, bon retour au comptoir Lys ! J'espère que le cocktail était bon ! Désolé pour tout à l'heure sinon, j'ai été un peu pris par les commandes, j'ai même zappé de répondre à la question. J'm'appelle November au passage... Bref...
Je posa mon regard vers l'autre personne, un sourire radieux sur mon visage, alors que je m'accoude presque lourdement au comptoir, scrutant un peu les détails de cette homme en robe qui me disait sérieusement un truc.
Hmm... Sympa la robe ! Ca vous va bien ! Eh, sinon, j'crois que vot' verre est vide, vous voulez quelque chose d'autre à boire?
En attendant sa réponse, je continuais à le détailler du regard, en cherchant dans ma mémoire de qui il s'agissait... Je sais qu'il s'agit d'une tête connue, pour de multiples raisons, mais recaler exactement de qui il s'agissait, c'était une autre paire de manche.
Étrange... c'est quoi cette impression d'avoir déjà vu cette tête...?
Me murmurais-je, sans vraiment me rendre compte... alors que je commençait à de nouveau tailler un glaçon en forme de diamant avec un couteau à glace... Entre autre pour passer le temps, mais ausis préparer les prochains verres.
-November est occupé à servir tout le monde, alors quand ça se calme, il fait une pause. -Il voit Lys revenir et s'excuse pour tout à l'heure, car il était occupé justement et ne pouvait pas répondre -Il se tourne vers Opium, et lui propose autre chose à boire, tandis qu'il essaie de se souvenir de qui il s'agit.
La tenue de votre Barman adoré:
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Lun 26 Avr - 21:24
Il faudrait être fou pour croire qu’une force invisible régit ce monde. Silence ne pourrait clairement rien faire s’il devenait aveugle et c’est ce qui arriverait à coup sûr s’il restait invisible en permanence. Tout au plus, il tituberait en agitant les bras et ferait tomber des objets par terre. Une thèse sur les poltergeists permettrait d’éclaircir l’impact de ces perturbations sur nos choix. Sans doute qu’on serait anxieux au début, mais on finirait par s’habituer à voir des objets bouger, trembler, tomber. Donc non, le plus probable c’était…
- Un voyageur dans le temps ! Répondit spontanément Power à la question de King. Il n’y a que lui qui puisse manipuler nos décisions. Je n’en connais pas, mais qui c’est ? … Peut-être que l’un d’eux est parmi nous et a parcouru les multiples lignes temporelles afin de nous amener à ce moment précis !
Il finalisa son explication en appuyant son doigt avec ferveur sur le bar.
- Je ne vois que ça. Parce que je sais pas pour toi mais moi, je suis capable de prendre mes propres décisions.
Ils commandèrent ensuite leurs boissons. Un whisky pour le monsieur bleu, un jus d’orange pour la madame cornue. Outre qu’il était surpris du choix de King, elle déconstruisait petit-à-petit l’image de pirate sanguinaire buveur de rhum qu’il avait d’elle. En un sens, il était déçu. Il adorait les pirates ! S’il avait dû vivre à une autre époque, il aurait clairement choisi celle-là pour affronter des squelettes, des hommes-mollusques et des fantômes. Tous immortels ! Ça, c’était vraiment cool ! A côté, leur titre d’Empereur, c’était de la nioniotte. Il se mit toutefois à réfléchir au nombre d’années où il occupait ce poste.
- Pfffblblbl… Je dirais entre trois et cinq ans. Allez, je coupe la poire en deux… va pour quatre ans ! Tu sais, les années, ça va, ça vient. Ce n’est pas ça qui compte. L’important, c’est ce que tu fais du temps qui t’est donné dans ce rôle !
La demoiselle menait la danse jusqu’à présent, posant énormément de questions à son collègue. Il appartenait à Power d’inverser la tendance et ramener le sujet à quelque chose qui l’intéressait vraiment : connaître King ! Cette femme était un mystère pour lui. Elle avait brisé l’image qu’il s’en faisait, il avait besoin de lui monter un nouveau portrait et quoi de mieux pour cela, que de l’interroger sur les récents événements ?! Sur le papier, Power trouvait l’idée merveilleuse. Sur la mise en scène, il était tout autant comblé. Par contre sur le jeu, King était en deçà de ce qu’il attendait. Franchement, elle le perdait avec son histoire de sentiments, alors qu’elle venait juste d’annoncer qu’elle ne parlerait pas de suite du sujet. Soit elle en avait trop dit, soit pas assez et Power comptait bien rectifier le tir.
- Voyons, nous sommes entre personnes civilisées ! Explique-moi le fond de ta pensée. De quels sentiments parles-tu ? Y aurait-il un ou une élu-e qui t’aurait obligée à te retourner contre les tiens ?
Il redressa ses épaules et croisa les bras, interdit.
- Crois-moi… Si c’est le cas, il ou elle n’en vaut pas la peine. La famille, c’est sacré. On en a qu’une. Sauf Crystal… Mais c’est un cas à part sur lequel je ne me suis pas encore penché…
Il posa une main bienveillante sur son épaule.
- N’aies crainte, tu peux te confier à moi. Je n’irais pas le répéter et je n’ai qu’une parole. Qui est-ce ?
HRP:
Power continue de discuter avec King et pense qu'elle a un-e amoureux-se.
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Lun 26 Avr - 21:51
Event
Mariage
Everybody
Au départ désintéressé. Il n’avait pas d’expression en particulier lorsque je m’adressais à lui, ni familier, ni hautain. Juste une personne sur d’elle en cette instant ; et surtout une personne ennuyée dans une fête trop bruyante. Un silence. Il me regardait, me laissant dans un doute certain. Cela dit, ce n’était pas si grave si jamais il refusait de m’adresser la parole, j’aurai respecté son choix et serai retourné au bar assez rapidement, le laissant dans cette fausse tranquillité. Un changement dans son expression, un petit quelque chose qui laissait son caractère transparaître d’autant plus avant de jeter le contenu de son verre qui vint arroser une plante. Je pense comprendre que sa boisson ne lui plaisait pas vraiment. Il me répondit avec une fausse surprise, une déception ironique. La proposition du bar était acceptée, son verre étant terriblement vide. Cela dit, ses paroles m’arrachèrent un petit rire : il était vraiment intéressant, je ne m’étais pas trompée en pensant qu’il avait certainement du caractère !
Il se leva, certainement trop rapidement. Un étourdissement, probablement une légère baisse de tension. Il me prit un bras : nous devions probablement former un duo bien étrange. Un homme élégant s’accrochant au bras d’une fille mal habillée dans un mariage un peu trop bruyant. Enfin, au moins, j’étais sûre de ne pas m’ennuyer le moins du monde avec une personne telle que lui : c’était probablement la personne la plus intéressante que j’avais rencontré ces derniers temps ; même s’il fallait avouer que je n’avais pas eu énormément de contacts durant les semaines ayant précédées ce mariage. Pendant que nous nous dirigions vers le comptoir, il continua la conversation, me demandant ma faction entre Vigilante ou Trapper et si je le connaissais, avec une nouvelle expression sur son visage. D’un autre côté, une femme avec une présence certaine prononça un long discours : une amie des jeunes mariées, exprimant son bonheur pour elles, quelques mots sur l’amour. Personnellement, je ne comprenais pas la dernière partie de son discours, n’ayant jamais ressenti ce genre de chose. Un concept étranger qu’il ne me semblait pas nécessaire de connaître pour l’instant.
Pendant ce temps, mon « compagnon d’infortune » continua de me parler, me demandant mon nom. Effectivement, m’appeller « Machine » ne serait certainement pas très appréciable, quoi qu’on ne peut pas dire que j’apprécie particulièrement mon nom. Arrivé au bar, je reposais mon verre avant de lui répondre
« Je pense qu’en effet, « Machine » est un nom un peu commun ? Je m’appelle Lys, et je suis chez les trappers. Ah, et j’ignore complètement qui vous êtes. Quel est votre nom ? »
Dans le même temps, le barman revint vers moi. Il devait certainement avoir pris le temps d’une pause, heureusement pour lui au vu de l’affluence précédant mon retour. Me souhaitant un bon retour, il me donna son nom après m’avoir parlé du cocktail. Novembre, un nom que je n’oublierai certainement pas ! Il regarda l’homme qui m’accompagnait, le complimentant sur sa robe avant de lui proposer un autre verre.
« Enchantée November ! Et oui, le cocktail était vraiment excellent, merci beaucoup pour cette découverte ! Et si jamais vous avez besoin d’aide au comptoir, peut-être pourrais-je vous aider ? Je suis plus douée pour les infusions, mais si ça peut vous permettre de reprendre votre souffle…! »
November repris son couteau à glace, sculptant un nouveau joyau à partir de la glace. Peut-être devrais-je moi-même essayer la sculpture, cela pourrait-être une occupation intéressant si je venais à avoir un jour le temps ? Je fini par regarder à nouveau cet étrange homme en robe avant de m’adresser à lui.
« Tant qu’on en est aux présentations, en plus de votre nom, pourrais-je connaître votre faction ? J’avoue ne pas encore être familière avec tout ça ! »
Tenue faite à l'arrache:
Résumé:
Retour au bar en compagnie d’ @Opium qui a un caractère loin d’être ennuyant ;
Il aurait voulu que le mensonge dure toute la soirée. Qu’encore un peu, les disparus vivent autre part que dans l’esprit de ceux restants. Que le bleu nuit de la vérité laisse sa place, juste pour quelques heures, aux lueurs de la salle de réception, même étouffées dans un brouillard de quiétude toxique. Il fallait pourtant l’accepter. La tension dans les épaules d’Érinye, les interrogations inquiètes de Winter, et ces discussions avortées autour d’un lapin qui servait de lien étrange entre deux Vigilantes et un Trapper qui auraient leur place dans une mauvaise blague plutôt que dans une salle de réception étaient autant de signes que la mascarade touchait à sa fin, tuée avant même d’avoir atteint son paroxysme.
Du coin de l'œil, Silence voit la chasseuse acquiescer à sa proposition, mais la vague de soulagement n’a pas le temps de l’atteindre. L’énervement de Winter retentit, Érinye se fige à ses côtés, le regard accroché à la silhouette de celui qu’il aurait voulu fuir et qui vient pourtant d’atteindre leur groupe.
La flamme du briquet que tient le Trapper vacille aussi fort que le courage de Silence. Les mots brisés de Lacrimosa résonnent, bienveillant, inquiets, mais il ne peut même pas le regarder dans les yeux. Le bleu clair est fixé à l’embout incandescent de la cigarette du géant et il secoue la tête dans un mouvement saccadé, inconscient, alors que sa respiration s’accélère.
Silence est terrifié.
Pas à cause de Lacrimosa; comment avoir peur de quelqu’un qui s’inquiète pour lui de façon si visible? Non, Silence est terrifié, parce que Lacrimosa /sait/ la vérité, parce qu’il est le rappel constant que le mensonge qui l’aidait pourtant à ne pas s’effondrer n’est qu’un écran de fumée. Parce que dans un esprit rongé par la culpabilité et l’impuissance, il fait partie du dernier tableau qui représente ces deux personnes qui n’auraient pas dû disparaître. Dans un coin de son âme, la culpabilité et la honte brûlent plus fort que d’habitude - Silence s’en veut d’avoir une telle réaction devant lui personne qui ne lui veut pourtant aucun mal, lui qui souffre probablement tout autant des évènements des derniers mois, qui les ont tous conduits à ce face à face grotesque, où Érinye et lui s’accrochent à une façade qui s’étiole peu à peu.
Qui s’écroule complètement lorsque Lacrimosa se contente de poser une question à laquelle Trapper et Vigilante avaient pourtant une réponse assurée au début de la soirée.
Tout va bien?
Comme cette cigarette écrasée sous la chaussure de Lacrimosa, les mots pourtant bienveillants achèvent de briser l’illusion, même pour Silence à qui ils n’étaient même pas destinés. Si ses mains se mettent à trembler, c’est toute la silhouette d’Érinye qui est secouée à ce moment. Les yeux bleus écarquillés par la peur de cette réalité inacceptable se fixent cette fois-ci sur les joues de la Vigilante. Érinye ne fait pas de bruit quand elle pleure, mais la vision est un nouveau coup de poignard. Choquant, inattendu, trop rapide pour être évité.
Douloureux.
C’est la deuxième fois que Silence la voit dans un tel état, mais si la première était presque normale au vu de la situation, ces larmes-ci sont la preuve qu’ils ont failli dans leur mensonge et que la vérité est bien trop lourde à porter.
La voix de Lacrimosa s’élève une dernière fois. Il lui offre un échappatoire, une porte de sortie qui pourtant ressemble à celle de l’Enfer si le retour à la Pyramide est synonyme de retour à la réalité où les gens morts le restent et où leur absence ne peut être ignorée. La perspective lui donne presque la nausée et fait blêmir un peu plus son visage aux traits tirés par une terreur irrationnelle et irraisonnée.
Pendant un instant, Silence ne sait pas comment réagir, figé sur place par l’angoisse et un trop plein d’émotions qu’il ne veut pas ressentir, qu’il ne sait de toutes façons pas gérer sans le masque de calme définitivement brisé par les larmes d’Érinye. C’est pourtant la main de cette dernière qui soudain l’ancre et l’empêche de se noyer complètement. Elle dont la peine est violente mais qui trouve encore la force de se mettre entre lui et celui qu’elle semble identifier comme une menace, et de prononcer des mots auxquels personne à part eux deux ne veut croire d’une voix hachée.
Quelques secondes s’écoulent, au cours desquelles l’angoisse monte, monte, monte, amplifiée par l’écho de ce “tout va bien” glaçant. Ces quelques secondes, douloureuses, permettent pourtant à Silence de prendre une décision.
Si Érinye veut s’accrocher aux derniers lambeaux de ce voile déchiré, alors il l’y aidera.
Il ouvre la bouche mais sa voix ne lui appartient plus. Il n’est plus capable de regarder qui que ce soit dans les yeux, et ses mains n’ont pas arrêté de trembler, au contraire; le voilà, le vrai Silence, celui dont le nom veut tout dire. Pourtant, il trouve un dernier éclat de volonté pour s’avancer de nouveau, se dégager de la poigne d’Érinye, et attraper sa main à la place, guidé par le simple besoin de s’éloigner. De les éloigner tous les deux, parce qu’il leur faut encore tenir jusqu’au lendemain.
Demain, ils affronteront la vérité. Ce soir, ils s’accorderont encore la faiblesse du mensonge.
Il aurait voulu s’excuser auprès de Lacrimosa, lui dire qu’il n’a pas à s’inquiéter, mais à la place, il ne peut que lui jeter un dernier regard fuyant avant d’entraîner Érinye à grand-pas, sans se soucier de l’adolescent qui les accompagnait et qui ne demandait pourtant qu’à comprendre une situation bien trop compliquée. Silence avance sans faire attention à ceux qui les entoure. Il n’a qu’un objectif en tête, et il ne faut pas qu’il le perde de vue ou il s’écroulera aussi alors il fonce. Traverse la salle de réception, pour les faire enfin sortir de cette ambiance dans laquelle ils devront retourner se noyer plus tard, mais pas avant d’avoir rassemblé les morceaux de calme éparpillés entre eux.
Lorsqu’enfin ils atteignent la sortie, l’air froid lui fait l’effet d’une claque et il s’arrête brusquement, le souffle court, avant de se tourner vers Érinye dont il lâche enfin la main. L’esprit en pagaille, il ne peut qu’offrir une présence silencieuse alors qu’il aimerait lui répéter ces mots qui l’ont hanté pendant longtemps après les Hunting Sports de février.
- Sisi est terrifié par ce que représente Lacrimosa (aka le souvenir de Shield et Ren), mais il s'en veut de penser comme ça. - En voyant Érinye pleurer, il ne peut plus se cacher derrière le déni, mais ses derniers mots le poussent à agir et à les entraîner dehors, vers l'entrée, pour qu'ils puissent retrouver un semblant de calme. Après tout, il leur en faudra pour affronter le reste de la soirée et se mêler à la fête. Il laisse Lacri et Winter derrière. Bonus: la tenue: https://nsa40.casimages.com/img/2021/04/23/210423085553266563.png
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Lun 26 Avr - 23:58
Look at me Feat who cares bitch, I'm fabulous
Tantôt esseulé, tantôt au centre de l'attention, je suis vaguement surpris par l'entrain des gamins gesticulant autour de moi comme voulant montrer à leur mère qu'ils ont trouvé une pomme. C'est bien poupette, maintenant, met la to-.. Non. Stop. Be nice. Machine a l'air gentille, fait au moins semblant.
Lui souriant avec politesse et charme, je feins le profond intérêt lorsqu'elle m'énonce son alliance aux Trappers. Ça a du sens. C'est même plutôt logique en soit. Elle n'est pas fourrée avec vingt mille frères et soeurs de clan, donc ce n'est pas une Vigilante. Elle n'a pas ce petit regard de labrador un peu concon dans les yeux. Non. Elle a pas grand chose dans les yeux elle, mais bon. Elle en a. C'est déjà ça. Avec un hochement de tête, je valide l'information de son nom et m'apprête à répondre à la suite de ses questions. Cependant, avant que la moindre prise de parole ne fusse possible, je me fais interrompre par un truc brun et habillé comme un .. Comme un quoi d'ailleurs, c'est quoi cette dégaine.. Urr.. Un barman. Qui parle. Mais... Know your place, trash. Arr.. Mais ils me prennent vraiment pour le service garderie hein. Dardant le duo d'Empereur d'un oeil mauvais, je me surprends à espérer que l'incapable serveur puisse projeter sa présence ailleurs que sur moi lorsque ses paroles deviennent plus précisément orientées vers ma personne. Sympa.. ?! Ma robe ? SYMPA ? Mais.. Il a huit ans ou quoi.. Je vais le f-.. Zen. Prends de la tequila. Non. Prends du vin. Non. Prends les deux.
- Une margarita, un shot de tequila avec sel et citron.. Et un verre de vin rouge. J'aurais le choix pour si jamais la conversation m'ennuie.
Souriant faussement au barman, j'ignore sa seconde question le temps qu'il me serve ma commande. D'un geste, je viens traîner une chaise haute pour ma personne et invite Lys à en faire de même. Discuter, oui. Rester debout comme un gland/legendary, non. On est pas des sauvages nous.
Les récipients enfin disposés devant moi, je claque mon tek paf plus vite qu'il est apparu et repose le verre avec une grâce absente lors de l'acte. Croisant les jambes tout en révélant la hauteur de ma cuisse, je plante mon regard sur Lys et mon doigt dans la margarita.
- Opium.
Daignant lui accorder une réponse polie, je tourne légèrement les yeux vers le barman et souffle pour mes deux interlocuteurs.
- Je suis le Conseiller de la faction Wild. Tu as sûrement vu mon visage quelque part lié à ça, Barman.
Soupirant légèrement, comme déjà fatigué à l'idée de devoir avoir des commentaire sur ça, j'orne mon visage du plus beaux des sourires, avale une belle gorgée de margarita et reprends.
- Si vous avez la moindre question, balancez. Entre la peste et le choléra, je préfère autant me faire chier à parler que me faire chier à me taire.
J'adressais un grand sourire heureux, voire naïf, à Lys, visiblement content que ce que j'avais préparé lui ait plus.
"-Content que ça vous ait plu ! Oh, et ne vous en faîtes pas, j'ai bientôt terminé le service de toutes manières, ce n'est pas forcément la peine de prendre le relai. Faut plutôt profiter du reste de la soirée tant qu'on le peut !"
Finissant de tailler le morceau de glace pour le mettre dans le shaker en recevant la commande, je pris alors la bouteille de tequila et de triple sec pour mettre ça dans le shaker avec du jus de citron vert, refermer le tout et... j'vais pas faire toute la description quand même, il y a plus intéressant... toujours est-il que sur le comptoir se retrouvait maintenant un margarita, un shot de tequila avec la tranche de citron et le sel à disposition, et un verre de vin rouge, venant d'une bouteille d'un bon cru... Quand même, à un mariage, on sert pas un picrate qui sert à peine à se récurer les dents.
"-Opium... Opium...... ça me dit un truc...."
Je continuais à murmurer tout en réfléchissant, avant que cela ne fasse tilt dans mon esprit.
"-...Ha ! Attends, t'as pas été champion il y a pas très longtemps?!"
Si, c'est ça, j'en suis sûr !
"-Mais si ! t'es celui qui a éclaté les cervicales de... ehm..."
Un peu emporté par ce que j'étais en train de dire, j'ai failli faire une gaffe monumentale à ce moment là... Une chance si l'on peut dire, que je me sois "mordu" la langue à cet instant.
"-...Eh... j'vais éviter de continuer la discussion sur ça... Mais oui, je visualise parfaitement qui tu es, du coup."
Servant un dernier cocktail de jus de fruit à un enfant qui traînait, pour enfin me servir un verre... privilégiant de mon côté un Whisky Highball... Toujours avec les même blocs de glace taillés en diamant que je faisais depuis tout à l'heure, pour ENFIN sortir de l'arrière du comptoir, tandis que mon verre m'attends de l'autre côté.
"-Bon, je pense que j'en ai fini pour ce soir à faire le barman... d'autres que moi vont prendre le relais pour continuer... Tant mieux ! j'ai plus envie de faire le moindre effort ce soir."
Et forcément, il fallait que je manque de me ramasser par terre après avoir cogné sans le vouloir le pied d'une des chaises hautes... Heureusement qu'elle était justement juste à côté pour que je puisse me rattraper... Je récupère alors simplement mon verre, et commence à en boire le contenu.
"-... Heh, j'ai même pas encore bu que déjà je marche pas droit, hahaha..."
Malgré tout cela... j'avais encore une question, comme une petite voix qui me hurlait de demander, une curiosité mal placée en somme... Oh tant pis hein !
"-Dis, j'ai une question vachement conne mais... t'en penses quoi de Starlord...?"
-November est content car Lys a aimé son cocktail, et lui conseille de plutôt profiter du reste de la soirée que de prendre sa place au bar, car après tout, il a bientôt fini. -November sert Opium et fait enfin le rapprochement entre lui et l'endroit où il l'a vu, il veut engager la conversation, mais s'arrête juste avant. -Il se sert un verre et quitte l'arrière du bar en manquant de se ramasser par terre... un truc pas important. -Sa curiosité le tique et y demande à Opium ce qu'il pense de Starlord
La tenue de votre Barman adoré:
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Mar 27 Avr - 20:12
07
Strangers
chair fraîche
groupe drama
Si sa difficulté à pouvoir s’exprimer correctement l’empêcherait en temps normal de pouvoir s’imposer dans une conversation, étrangement toute la curiosité est portée vers lui ; bête intrigante qu’il est. Et quelque part, l’attention qu’il s’est accaparée en se comportant comme un intrus a de quoi le mettre à l’aise, bien évidemment.
Le calme est instauré. Lacrimosa apprécie le calme, en général, mais dans cette situation, ça ne peut être que de mauvaise augure. Après avoir pris quelques secondes pour articuler ses mots, elles s’additionnent au temps que chacun prend pour articuler sa pensée. La gêne est instaurée. Chacun essaye de prendre un rôle dans ce spectacle désastreux que Lacrimosa vient d'imposer.
Il t'a imposé de t'exprimer parce qu'il sait de quoi tu es capable. Mais peut-être était-ce trop pour toi ? Puisque par la suite, elle finit par déverser une saturation saline que Lacrimosa n'aurait pas soupçonné d'elle. Mais après tout, il ne la connaît pas. Il n'a jamais fait pleurer quelqu'un, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, Jacinto. C'est surtout lui qui pleure, Lacrimosa : le surnom ne fait que le (lui) rappeler. Il ne (lui) fait que rappeler que même les gens sont capables de larmes. Cependant, il ne comprend pas pourquoi les siennes. Il ne sait pas ce qu'il doit faire, face à ses pleurs. Mais elle, si, elle sait quoi faire maintenant portée sur la défensive, protégeant des probables proches d'un intrus hésitant.
Il n'est pas proche d'elle. Il n'est pas non plus si proche de Silence non plus. Quelle outrecuidance de croire qu'il peut lui prendre sa main pour l'emmener à la maison. Ils ne partagent pas la même maison. Silence s'empare plutôt de la main de la jeune inconnue. Il ose croire qu'ils ne lui sont pas si inconnus, partageant après tout les mêmes traumatismes. Eux préfèrent sans aucun doute ne pas le connaître, n'y se faire connaître de lui, par conséquent.
Ce pourquoi Silence ne fait qu'également répondre à son surnom et, de la même manière que sa comparse, n'en révèle pas plus. Ce ne sont pas des choses que Lacrimosa a le droit de savoir parce qu'on pense que la mélodie qu’il est n'est en réalité qu'une thrène ; non pas la berceuse qu'il prétend être. Même les derniers mots, on ne prend pas la peine de les avouer, ne serait-ce qu’à demi-mot, lorsque le requiem sonne. Tout reste tabou. Tout reste mensonge. Tout reste bien, alors que tout le monde quitte la cérémonie. Tout comme lui, finit par rester tout seul.
Personne ne veut de lui. Il n’a plus personne. En fin de compte, veut-il vraiment quelqu’un ? Observant le paysage comblé de ces personnes faussement heureuses, faussement cordiales, il n’est pas sûr de vouloir rester ici. Il partira seul, ne voulant partager de moment avec autrui, et certainement pas les larmes de rage qu’il retient depuis le début.
Même si ses larmes ne supportent pas d'être seules.
résumé:
▬ omg @Érinye est en train de pleurer, il sait pas quoi faire. Et @Silence répond à son surnom. ▬ il se sent clairement de trop, surtout une fois tout le monde parti. (dont @Winter si j'ai bien compris ?) ▬ il finit, lui aussi, par fuir la cérémonie, pour aller chialer chez les trappers.
tenue:
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Mar 27 Avr - 21:09
Vous avez bien manqué de vous retrouver toutes les deux par terre, mais heureusement, ta femme a réussi à garder l'équilibre contrairement à toi. Le bruit qu'elle avait lâché en te voyant trébuché avait perpétué ton fou rire, mais celui-ci se coupe dès l'entente de sa réponse, provoquant plutôt des rougeurs sur ton visage et ce sourire niais qui s'était peint sur ton visage. Et le sien, de sourire, était une vue magnifique, digne des plus beaux paysages de Sakhaline.
Tu pourrais te perdre le reste de ta vie dans les traits de son beau visage. Enfin, cela sera sûrement le cas, maintenant que vous êtes mariées. Et tu es bien loin de t'en plaindre. La voir chaque matin te ferait tant plaisir, et annoncerait une belle journée à chaque fois. Petit rire nerveux, tu te redresses pour lui faire face à nouveau. Première fois que cet échange de mots est prononcé, tu n'as jamais été aussi heureuse.
" Ça fait du bien, de savoir que tu seras là. Peu importe ce qu'il se passe. "
Tu reprends doucement la danse, cette fois-ci faisant un peu plus attention à tes talons, ne la lâchant pas du regard une seule seconde. Tu resserres ta main autour de la sienne, et te rapproche d'elle, étant presque à son contact. Tu oscilles de droite à gauche, suivant le rythme de la musique, l'emportant avec toi. Tu marques une pause dans la danse, et pose ta tête sur son épaule. Tes mains se relâchent pour simplement venir l'enlacer.
Frissons, relèvement de tête. Sourire bête sur le visage. Tu essayes de vite changer le sujet. T'ouvrir sur tes émotions est quelque chose que tu ne fais pas souvent, alors lorsque ça arrive tu essayes de faire en sorte que cela dure le moins longtemps possible. Alors tu dévies. Tu dévies sur sa proposition audacieuse.
" Quand même, se décider à tabasser les arbitres quelques minutes avant ta demande, quelle idée. Ils t'ont pas fait trop mal au moins ? "
La soirée touche à son terme. Malgré de petits imprévus, le mariage s'est globalement bien passé, Strife et Flesh ont pu s'unir pour la vie et c'est le plus important
De plus pour ceux qui sont resté jusqu'au bout de la fête, vous pourrez observer à la fin de soirée un feu d'artifice en l'honneur de ce mariage : un rare moment qui vous sera offert pour l'occasion
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HRP : merci aux participants de cet event, vous avez pu pleinement célébrer l'union de Flesh & Strife. Sachez que en théorie Strife va passer dans le camp des vigilantes sous peu