Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Elle sait bien que ces mots sont emplis d’amertume, et pourtant ils lui arrachent un rire léger. Ces paroles la touchaient, parce qu’elle comprenait ce qu’il voulait dire. Même s’il n’était pas du genre à exposer ses sentiments, à les cacher derrière des phrases voilées, elle avait fini par le déchiffrer, cet homme.
La brune souffle du nez une nouvelle fois, hausse un sourcil. Il ne pouvait pas s’en empêcher, même maintenant. Tant mieux ceci-dit, ça voulait dire qu’il n’était pas dans un trop mauvais état.
- Certaines choses ne changent pas.
Il plonge ses yeux dans les siens et c’est l’air légèrement amusé qu’elle les reçoit. Elle remarque bien que ces derniers s’attardent un instant sur ses lèvres et c’est un rictus léger qu’elle affiche tout en emprisonnant sa lèvre inférieure entre ses dents.
Ses paroles lui arrachent un soupir et lui font détourner le regard. Elle ne voulait pas le perdre, pas lui aussi. Elle avait perdu bien trop de monde Viviane. Et elle en avait assez. Elle devrait le barricader. Ce palpitant affecté.
- Tu as raison… Il faut dire qu’elle n’est pas très appréciée. Et à la façon des plus grands tyrans de notre monde, elle préfère être craint qu'aimée ou rien.
Mais ça n’a pas d’importance la maintenant, son avis sur cette machine. Elle relève sa tête du bout des doigts, plante à nouveau ses noisettes dans ses mires avant d’englober son visage entre ses mains.
- Hysteria… On va s’en sortir. On l’a toujours fait.
Parce qu’il sont Vigilantes, parce qu’ils se battront tous pour leur survie. Mais elle savait bien qu’un poids bien plus lourd que celui-ci pesait dans son cœur. Celui de devoir se battre contre les gens qu’il aime, contre sa sœur. Pourtant elle n’en parlera pas, pas maintenant, pas s’il ne le veut pas. Car beaucoup de gens ont tendance à fuir le passé.
Recap:
Ces paroles l'amusent un peu, mais la rendent aussi triste. La manière qu'il a de la regarder l'amuse et l'intrigue. Ils ont perdu trop de gens, les Vigilantes, et ça lui fait mal. Pour elle et pour lui. IA sale p***. :) Elle tente de le rassurer avec douceur et espère qu'il lui parlera de ce qui le tracasse.
I can hear the sound of a heartbeat before it goes out Won't ever leave my memory of bloodshed all around
disons-nous au revoir
salle 15 - 21h30
Flower. Elle l'avait aidé à descendre d'un arbre sur lequel il était coincé. Flower. Elle venait de faire baisser la température de la salle d'environs 60 degrés. Spring jeta un coup d’œil à Met, semblant dépitée dans un coin de la pièce. Visiblement il avait dit quelque chose de mal. Il tapota ses doigts les uns sur les autres, retournant -enfin, le reste son corps dans le même sens qu'elle. Est-ce qu'il venait de gâcher ses dernières minutes avant la bataille. Zut. Qu'est-ce qu'il était censé faire dans ses cas-là? Il en avait aucune idée? Il pensa aux personnes qu'il connaissait.
Q. Que ferait Cerbère dans cette situation (*selon Spring) A : Se jetterai sur elle, lui mordillerai l'oreille en disant un truc du genre "bah alors ma jolie, gâche pas tes derniers instant à faire la gueule, si c'est ta dernière nuit, fais-la compter."
Q. Que ferait Calliope dans cette situation (*selon Spring) A. Coucou. Peut-être pas, mais il avait surtout l'image de Calliope qui lui faisait discrètement coucou en espérant un retour de salutation. Très sus.
Q. Que ferait Celsius dans cette situation (*selon Spring) A. Taperait dans ses mains : "SOLDAT, PAS LE MOMENT D'ÊTRE ABATTUE. DU BOULOT GNA GNA GNA ENTRAINEMENT (l'avis de Spring on le rappelle)
Q. Que ferait Flower dans cette situation (*selon Spring) A. Il sait pas, franchement il l'écoutait pas beaucoup quand elle parlait.
Q. Que ferait Winter dans cette situation (*selon Spring) A. "Arrête de casser les couilles et de déprimer pour rien".
Q. Que ferait Lime dans cette situation (*selon Spring) A. "Désolé" :'(
Q. Que ferait Alastor dans cette situation (*selon Spring) A. Se pencherait vers elle "Reprenez-vous ma chère, vous aurais-je froissé, cessez de regarder le sol regardez moi écoutez moi moi moi moi moi"
Q. Que ferait Figaro dans cette situation (*selon Spring) A. "AH GENTE DEMOISELLE CESSEZ DE VOUS APITETOYASSE SUREUH VOTRE SITUATION, L'ÂME DES BRAVES NE VAGABONDE POINT OU QUELQUE AUTRE NON SENS UN PEU LYRIQUEUH"
Conclusion : il ne connaissait que des cas sociaux. Peut-être mieux valait-il se taire. Alors il se tut, se rapprocha un peu plus, et le regard droit fixé vers la porte, lui offrit le câlin le plus maladroit et mécanique que la terre ai jamais connue.
▬ résume : il fait un câlin très awkward et e respecte personne dans sa tête.
Alastor
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Alastor
Dim 7 Mai - 22:57
Disons nous aurevoir
Tu arrêtes le mouvement de ton doigt sur tes lèvres. Aussi amusé qu'intrigué par la tournure que prend ta soirée, tu le contemples dans un silence de plomb, que tu aspires même être difficile à supporter. De toutes les personnes connues, Thanatos était aujourd'hui un jouet fascinant. Une perspective aventureuse et dangereuse, dans laquelle tu te noierais avec délice. Dieu sait qu'il manquait cruellement de grâce.
Pourtant, un poids étrange appuie sur ton coeur. A chaque fois que tu le regardes...
Et alors que tu prends davantage tes aises sur ce banc de forturne qui, assurément ne convient pas à la courbe princière de ton charmant séant, tu agites ton doigt.
- As-tu peur de moi, Thanatos ? Pour que tu daignes marquer autant de distance entre nous. Je ne te ferai pas l'affront de penser que la mort t'inquiète, ni même que la guerre te dérange. Nous savons tous les deux que c'est un luxe dont tu profites, contrairement à moi qui peut me briser ou tomber du ciel d'une simple utilisation d'alter.
Et avant qu'il n'ait pu approcher totalement sa présence aussi néfaste qu'intéressante, tu daignes enfin te lever avec une lascivité dérangeante, pour enfin abolir les quelques décimètres qui vous séparent.
Tu es si proche de lui. Que ton regard grenat brille d'une lueur affamée.
Au serpent qui te hante, tu le contournes, et dans son dos tes mots cheminent à ses oreilles avec la même portée qu'une mélopée enchanteresse :
- Une fâcheuse confession me murmure que te toucher dans cet état m'excite moins que si tu avais tous les pouvoirs de me changer en poussière.
De son autre côté, tu laisses glisser tes mots près, très près de son oreille droite.
- alors dis-moi pourquoi tu me plais encore maintenant.
resumé : alastor lui tourne autour, comme un insecte autour d'une lumière
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Dim 7 Mai - 23:23
Malgré la taille de la pièce, elle a l’impression d’être soudainement tellement éloignée. L’esprit est ailleurs, les pensées vagabondent sur ce qu’a dit Spring. Sur son presque geste. Sur ses mots.
Avant de parler de Flower. Et que l’ambiance ne change d’un coup. Mais elle ne sait pas quoi dire Sekhmet. Comme si revenir sur le sujet pouvait paraître forcé.
Elle le sent bouger pourtant mais elle ne bronche pas d’un pouce. Non, elle se contente de fixer ce coin du mur bien trop rouge, étouffant dans cette salle si petite et qui pourtant pouvait donner des idées bien précises aux esprits les plus dévergondés.
C’est donc contre toute attente qu’elle sent les bras du jeune homme l’éteindre maladroitement. Par réflexe, elle se tourne pour l’observer, les yeux écarquillés sous la stupeur.
Ses joues partent de nouveau sur des tons rougeâtres. Puis elle se tourne légèrement avant de glisser ses mains dans son dos et de caler son corps contre le sien pour rendre le contact plus confortable.
Sa tête sur son épaule. Ses doigts sur ses omoplates. Ses cheveux chatouillants sa joue.
« … Tu sais, je suis vraiment contente de te connaître Spring. »
Parce qu’il ne l’a pas rejeté. Parce qu’il lui a donné de l’attention. Parce qu’il a un sale caractère. Parce qu’il est difficile à approcher. Parce que malgré tout, c’est quelqu’un de franc. Qui a de drôles de goûts et qui mange n’importe comment. Qui est plus humain que beaucoup de personnes. Même s’il dit le contraire.
Au fond, ce sont ses imperfections qui le rendent si attirant. Son air désintéressé et ses paroles brutales. Et pourtant derrière ça, il y a bien un cœur qui bat. Il ne le montre juste pas.
« Donc même si tu dois te cacher derrière chaque buisson qui existe… Ne meurs pas. »
Résumé: • Tenue : ici on tient de la madre en terme de tenue extravagante et voyante merci beaucoup • les feels. les f e e l s.
Regarde ce roi prendre ses aises sur ce banc qui occupait quasiment tout l’espace confiné dans lequel ils se trouvaient. D’ailleurs, il étouffait ici, Thanatos. Mais il ne fallait rien montrer.
Peur ? Non. Il n’avait pas peur de lui. Mais cette situation le rendait anxieux, assurément. Il ne supporte pas le contact, ni la proximité. Alors il reste immobile, aussi loin que possible, toujours dos à la porte. Lorsqu’il évoque la guerre, il lui arrache un sourire dérangeant. Il avait vu juste. Il n’avait pas peur de la mort. Ni de la rencontrer, ni de la donner. Et cette image qu’il venait de lui offrir… Imaginer cet homme si fier, cet égo si grand, se briser… Ça aussi, ça le faisait sourire. Et ce simple sourire serait sa réponse. Car il n’est pas bavard quand il n’a pas besoin de l’être.
Cependant, le voilà qui se lève, qui s’avance. Et il ne le lâche pas des yeux, reprend un air sérieux. Il appréhende, mais reste stoïque. Autant qu’il le peut. Le souverain le contourne et glisse quelques mots au creux de son oreille. Serre la mâchoire. Il ne comprend pas leur signification exacte, mais il ressent tout de même un sentiment étrange… Qui s’accentue quand celui-ci se rapproche encore et vient glisser de nouvelles paroles de l’autre côté, près, bien trop près de son oreille. Lui… Plaire ? La surprise se lit sur son visage et il se retourne, recule. Un pas, deux pas, le mur. Mur qui serait tombé sous son toucher s’il avait encore son alter. Parce qu’il était paumé, parce qu’il avait trop chaud, parce qu’il était coincé.
Si seulement il n'avait pas fait montre d'arrogance à l'égard de son propre destin. Le voilà à la merci d'une mort certaine quand il n'a jamais cherché à développer outre mesure l'amitié ressentie envers Jupiter. Peut-être de convoitise il auraît du se couvrir ces derniers jours ; et pourtant, égal à lui-même, il s'est évertué à respecter leur relation.
Le poids des regrets aujourd'hui ronge jusqu'à l'os ses espoirs aussi frangé qu'un fil de couture. Et de rouge il se ternit, sans demi-mesure.
C'est bien la première fois que, des mains au port délicat viennent chasser le noeud de ses cheveux. Jupiter enfin libère l'étau en les soumettant au poids de la gravité.
Mais d'aucun bonheur il ne saurait jouir en cet instant. Car la réalité l'a rattrapé bien avant qu'elle ne se saisisse de l'esprit de Jupiter.
Des méandres incertains, il est si proche d'elles et Oblivion ne peut alors chasser le besoin doux, quoique timide, de sentir ses yeux s'humidifier.
A cette ébauche de fin.
Ca suffit.
Comment pourrait-il par l'absence de pouvoir, protéger celle en qui il a le plus confiance.
Cesse ce petit jeu.
Loin, très loin de l'étincelle de vie, il se permet l'interdit en l'enlaçant dans ses bras. De paupières lourdes il s'alanguit de l'embrassade, Eteint.
...
Une seule larme s'épenche et quitte le sein de ses yeux pour mourir quelques part. Comme lui
Se glisse alors, moins imperceptible et plus vicelard, un sourire malicieux. Où respire la victoire, le désir.
En se détachant de Jupiter, Oberon lui saisit le visage d'une main et la darde d'un regard direct, qui ne souffre d'aucun trouble.
- Quel idiot il est.
Il lui caresse du dos de son index la rondeur d'une joue.
- A aimer une si petite chose fragile et délicate.
Il lui caresse alors les lèvres et d'une poussée insolente, les écrase sur les siennes dans un baiser froid, implacable. D'arrogance et de pouvoir.
Pris d'un élan de desintérêt, il se lève et se dirige tout droit vers la clanche, qu'il abaisse deux fois, en vain.
Un grognement sourd semble l'étreindre, tandis qu'il avise d'un oeil déjà las la demoiselle en détresse.
- Quel dommage que tu gâches un alter de ton acabit. Il poursuit d'une voix qui tremble sous la menace d'un rire " Tu es pitoyable ...!? Ne te l'a-t-on pas déjà dit ?
THÈME – Une proximité alambiqué, un moment suspendu, à l'envoler. Les yeux vairons de Seven s'habituent tant bien que mal à l'espace étriqué qui vous contient ; de quoi le rendre claustrophobe s'il restait dans un tel endroit trop longtemps. Le coeur se serre à l'idée que ce moment d'accalmie puisse-t-être le dernier ; il ne devrait pas y songer, mais sa raison l'empêche de s'y soustraire. Il devait être prêt à tout éventualité. Croiser le fer avec Howlite, perdre un camarade, mourir. Sourire en coin qui perdure malgré les sombres pensées qui viennent le mettre en déroute, l'homme ne faiblit pas, reste là, assis, épaule contre la tienne, vos regards s’entrechoquant à chaque nouvelles envolées lyriques.
Oui, tu as raison Aconit, tout ça, toute cette histoire, c'était démoralisant, le mot était bien choisit. Et entendre ton aval quant à ses convictions, sur sa prise de position, ça allège un peu le fardeau qui pesait sur ses épaules ; car l'homme ne se fait point d'illusion, il se sait dans la ligne de mire. L'écho de son rire entre en harmonie avec le tien alors que tu continue tes confidence, tandis que lui, continue de se tuer avec la nicotine. J'te rassure, j'm'en suis remis. Je sais ce que je compte faire à l'avenir si je survie ; j'espèrais juste avoir les Vigilantes derrière moi, mais à croire que j'me trompais. Certains se complaisent encore à n'être que des pantins ; moi pas. La nuque craque alors qu'il détend comme il le peut ses longues jambes, l'endroit est bien trop étriqué, il est incapable de se mouvoir comme il le souhaite.
On ne surmonte pas la perte ; on apprend juste à vivre avec. Je n'ai pas honte de qui je suis, ni de ce que j'ai fais ; je sais pourquoi je l'ai fais d'ailleurs. Mais j'aurais aimé ne pas en arriver là. Le rire s'éteint, le sourire demeure. Par contre, tu n'as pas tort sur un point, je suis fier de qui je suis devenu. Sa main vient se poser ensuite sur ton épaule, signe fraternel pour te remercier d'être là, à ses côtés, quoi qu'il arrive. T'as pas été dur, t'as été franc. C'est pas une qualité que beaucoup d'gens ont et c'est quelque chose que j'apprécie. Les confidences sont là, des deux côtés, mais jamais il ne t'avais entendu dire de telles choses. C'était surprenant et un peu étrange. Par contre Aconit, t'as bu un truc avant de venir ? C'est pas ton genre de dire des trucs pareils.
Vouloir détendre l'atmosphère, par un rire, par un coup d'épaule, pour finalement attraper ta nuque et la masser pour te détendre les nerfs. Seven était un paladin, un homme bienveillant et surtout, il était victime d'un syndrome du héros ; vous survivrez, ce n'est pas un adieu, ni un au revoir. Tu vas survivre Aconit, j'ferais tout pour ça, pour qu'on rentre tous au bercail. Les paupières se referment, la cigarette se consume lentement, alors quand il rouvre les yeux, sa voix se fait plus rauque, mais plus clair. J't'en fais le serment. J'ai peut-être pas l'âme d'un souverain, d'un chef ; mais j'ferais tout pour mes proches.
Advienne que pourra.
// @aconit seven écoute attentivement aconit rit légèrement à ses suppliques écoute ses confidences rebondit sur ce qu'il dit le réconforte et lui assure qu'ils s'en sortiront
@AZRIA
Icarus
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Icarus
Lun 8 Mai - 0:07
C'est une Moka fidèle à elle-même qui débarque. Presque rassurant.
Il esquisse un sourire sarcastique à son commentaire sur l'IA. Il ne pouvait être plus d'accord. Instant émotion avant de s'entretuer, quelle générosité.
Il la voit répandre son venin, se dit qu'elle reste vraiment une teigne en toutes circonstances. Qu'il ne comprend quand même pas trop comment il fait pour l'apprécier malgré tout. Mais il est content de la voir, c'est un fait.
"- Tout ça, c'est une mascarade. Tu dois bien t'ennuyer, toi aussi. Demain je serais envoyée en première ligne et je mourrais sûrement là-bas, pour finir dans l'oubli. Comme beaucoup d'autres. C'est tout. - Une mascarade, d'accord, mais l'est-ce vraiment plus que tous les autres Hunting Sports auxquels tu as participé ? Cette mise en scène pompeuses est inutile, je suis bien d'accord. Mais est-ce pire que ce que l'on a d'habitude ?"
Il soupire, encore, triste, las. Vaut-il mieux des tueries sans âme ou des tueries avec des larmes ? Elle tient à ces tueries et il ne comprend pas. Ou ne veut pas comprendre.
"Je te retourne la question, Moka. J'ai donné ton nom car il faut croire que j'avais envie de t'entendre râler une dernière fois avant que nous mourrions." sourire taquin. "Tu es tenace, même aux portes de la mort tu restes..." Que dire ? "comme ça. Mais dis-moi, toi, que fais-tu donc ici ?"
Il a été curieux, à vrai dire. Curieux de qui l'attendrai, de ce que lui réservait l'IA. Il n'est pas déçu.
Son regard doré fixé sur le plafond, Aconit se demande un instant ce qu’il y a de différent cette fois. Les Hunting Sports sont toujours les mêmes. Une armée de gladiateurs contre une autre, une déferlante de violence et une avalanche de sang. Il s’y est fait depuis le temps à cette idée que chacun de ses amis ne pourrait jamais revenir de cette mise en scène dépravée, nerf d’une lutte sans sens pour une survie jamais certaine. Il s’y est fait, c’est pour ça qu’il est là. Il sait aussi qu’il faut que les choses éclatent, se renversent ; qu’il faut passer du chaos maîtrisé par un algorithme à un autre déchaîné par les coeurs. C’est toute une montagne à déplacer, un ciel à atteindre et dans ces moments là, l’horizon lui paraît bien lointain.
Il y a des gens comme Seven qui lui insufflent l’espoir. Il y en a d’autres qui éteignent la flamme.
Seven ce soir n’est que mouvements - il entend les articulations de sa nuque craquer, voit ses jambes s’étirer dans sa vision périphérique. Il rit plus fort, parle plus fort aussi, s’approprie tant bien que mal leur petit espace. Sa main est tiède lorsqu’elle se dépose sur son épaule, poids rassurant qui le fait baisser la tête et fait naître sur son visage un sourire en coin.
« J’ai hâte de voir tes plans pour la suite alors. C’est peut-être égoïste mais je suis fier de moi aussi, de t’avoir un peu secoué et t’avoir remis sur pieds. C’est bizarre de dire que je suis fier de ce que tu es devenu ? C’est ce que je pense en tout cas. »
C’est difficile de mettre des mots là dessus alors il n’essaye pas vraiment plus.
Un tube de cendre échoue au sol et il amène de nouveau la cigarette à ses lèvres. C’est la première fois en quelques mois qu’il s’y laisse aller comme ça alors il prend quelques instants pour savourer le rush de la nicotine qui engourdit son cerveau un instant et fait crépiter sa vision. Les mots coulent plus facilement qu’il l’aurait imaginé, c’est une discussion à fleur de peau étrangement bienvenue. Peut-être fait-il une erreur en baissant sa garde en zone de trêve mais l’espace intimiste d’y prête. La remarque de Seven le fait un peu rire.
« Non, pas du tout, et puis j’ai l’alcool tactile. C’est juste que… je sais pas. Je suis fatigué. C’est la première fois que je sais pas trop où on va. J’aime les Vigilante mais je suis déçu, je pense. Tu vois de quoi je parle. Et…je voulais aussi être sincère avec toi. Je compatis pas simplement. Je comprends. Ah, je sais pas si je devrais t’en parler, je voudrais rien raviver pour toi. »
La culpabilité du survivant. Les ça aurait dû être moi. L’impression de parfois voir des ombres dont l’origine s’est tue, des formes disparues que le soleil n'embrasse plus. Le contact le surprend, le fait même un peu sursauter au début mais il ne tente pas de s’en défaire. Les doigts de Seven se heurtent contre quelques noeuds dans sa nuque et sa voix se fait plus proche. Les rôles s’inversent sans prévenir et ça le déstabilise. Il prend un certain temps avant de se forcer à se relaxer. Le but est atteint cependant ; Aconit perd le fil de ses pensées précédentes, terrain glissant d’un deuil avec lequel on vit, trou béant dans la poitrine qui ne se refermera jamais mais avec lequel l’on apprend à composer.
« Tu m’ôtes les mots de la bouche. J’ai pas l’intention te laisser crever non plus, et t’as pas intérêt à faire n’importe quoi. Je dis pas ça en tant que soigneur mais en tant que frère. »
Nouveau sourire, l’une de ces raretés sur son visage lorsqu’ils apparaissent sans brides, en toute sincérité.
« Que tu le veuilles ou non, je te surveille. C’est cliché ce que je vais dire mais apparemment on doit se dire au revoir mais je refuse de dire adieu. »
Secoue la tête, rire un peu dépité. Il remercie Seven pour son geste et se laisse couler sur le banc, son dos s’appuyant sur le dossier alors qu’il prend une nouvelle taffe. La cigarette s’est consumée toute seule.
« Bah, regarde-moi à faire dans ses sentiments tout d’un coup. Qu’est-ce que je suis en train de devenir. »
Il souffle, un peu exaspéré par lui-même, mais il y a une petite étincelle dans son visage alors qu’il le pose sur Seven.
« Mais merci, Sev. C’est dommage qu’on ait pas discuté comme ça avant. »
Résumé : la discussion continue, Aconit continue sur sa lancée sincère et se laisse un peu trop aller aux sentiments à son goût mais en même temps fuck it ils vont peut-être mourir la semaine pro donc bon.
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,,
Moka
Lun 8 Mai - 2:35
Retrouvailles
Icarus est sûrement le seul Wild, le seul être humain qui parvient à ne pas s'attirer mes foudres.
Enfin, je crois. Je le vois passer outre mon flegme et ma nonchalance à l'égard de la tuerie à venir. Et sa remarque me fait réfléchir ; une main sur mon menton, mon regard plane un peu dans le vide... Plein de scepticisme.
"Non, ça ne sera jamais pire..."
Ou plutôt, ai-je connu situation plus défavorable à mon égard ; il sait lui-même le combat que j'ai mené et mes jambes en portent encore les stigmates. L'espace d'un instant, le médecin dérobe toute mon attention. Je crois qu'outre le fait qu'il fasse la vocation pour laquelle je ne me suis jamais destinée, son recul et son sang froid suscitent une pointe...d'admiration ?
Je crois que c'est cela. Parfois, la force réside ailleurs que dans les prouesses martiales.
"J'essaie. En vérité...J'aime bien les Hunting Sports pour le challenge que ça m'impose. Mais là, je ne sais pas..." En vérité, je ne réfléchis pas à deux fois quand je m'exécute : c'est eux ou moi, eux ou nous. Mais éradiquer deux factions entièrement ? Les sacrifices promettent d'être lourdes, même pour les vainqueurs. "Je me dis que c'est toujours bien de voir un visage qui a de l'importance dans nos rangs et qui survivront sûrement le lendemain. Et puis, je crois que tu ne m'as pas tout dit."
Je l'observe patiemment avant de reprendre la parole en veillant à peser cette fois-ci un peu plus mes mots. Nous vivons dans des temps tourmentés, après tout.
"La mort d'Hadès ne t'a pas trop impacté ?"
Un regard levé en sa direction. Moi, j'en porte un peu de chagrin. J'avais l'habitude de défier le Roi dans plusieurs petits concours culinaires. C'était un savant survivant et un fin couteau quand il s'agissait de préparer un repas chiche mais goûteux.
Icarus aussi, a le droit de s'exprimer à son sujet ; ça me rappelle que la vie est fragile et que même une personne normalement non destinée aux Jeux peut trouver le trépas si l'I.A. le désire.
Icarus
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Icarus
Lun 8 Mai - 3:27
Disons-nous au revoir ft Moka
Moka troublée, c'est définitivement une vision extrêmement rare. Au moins l'IA lui aura-t-elle permis de cocher ça dans sa liste des choses à faire avant de mourir.
Mais c'est lui qui se retrouve déstabilisé à sa réponse. Il hausse les sourcils. Lui, un visage important ? Le médecin désabusé drogué au café ? N'importe qui pourrait être aussi compétent que lui en y mettant l'énergie nécessaire. N'importe qui serait naturellement plus aimable que lui. N'importe qui serait aussi bien que lui, à son poste.
Survivre le lendemain, mouais. A quoi bon si tout le monde meurt autour de lui...
Et comment ça, pas tout dit ?
"La mort d'Hadès ne t'a pas trop impacté ?"
Ah. Elle le fixe, elle a sûrement vu la fugace expression de tristesse qui a traversé son visage. Il est pudique, Icarus. Il n'a pas l'habitude de parler de ce genre de choses aussi facilement et spontanément. Mais pour une fois qu'elle abordait le sujet...
Il se gratte la tête, regarde ses pieds. Se donne un peu de contenance.
"... Si."
Il lève le regard vers elle. A quoi bon se cacher si tout s'arrête demain ?
"J'ai un goût d'inachevé. J'espérais... J'espérais lui présenter proprement mes excuses un jour, tu sais ?"
La mort d'Hadès, c'est la première fois qu'il en parle avec quelqu'un. Les émotions arrivent d'un coup, il a suffit d'entrouvrir la porte.
"Je pensais qu'on avait le temps. Je n'arrivais pas à le faire, mais je me disais que demain, ça serait mieux. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de lendemain..."
Il se sent fatigué.
"Tout va trop vite, ici, tu ne trouves pas ? Tout peut s'effondrer du jour au lendemain. Les efforts que tu as fait, ton combat pour reprendre le contrôle de tes jambes, tout peut être réduit à néant en un instant. A quoi bon s'accrocher, finalement ?"
Icarus esquisse un sourire ironique.
"Désolé, maintenant c'est moi qui suis déprimant."
Résumé : Icarus admet être touché par la mort d'Hades et part en déprime sur la vie
Quelque chose change. Elle ne saurait dire quoi à l'instant présent, juste que l'ambiance semble plus... Lourde. Pesante. Son cœur se serre, comme s'il pouvait sentir que quelque chose venait de se terminer. Comme s'il savait qu'une fin venait de tomber.
Elle sent cette unique larme couler venant de son meilleur ami mais n'a pas le temps de réagir. Il l'a repousse, lui saisir le visage. Et le siens à lui semble métamorphosé. Ce sourire qu'elle n'a jamais vu, ce mépris dans le regard, cette intonation quand il prend la parole, cette façon qu'il a de juste la toucher.
Ce n'est pas lui.
« Oblivion... ? »
Mais elle ne sait pas non plus ce qui a changé. Pourquoi son attitude n'est plus la même. Est-ce parce qu'elle a osée lui détacher les cheveux ? Non, pas le temps de réfléchir plus. Il l'embrasse froidement, comme on poserait ses lèvres sur un mur ou un frigo. Ce contact devrait lui faire quelque chose, éveiller un sentiment ou encore de la colère. Mais cela ne fait que la perdre encore plus. Éberluée quand il se lève pour s'en aller, elle le fixe alors qu'il reprend la parole pour l'insulter.
« Quoi... Mais... Qu'est ce que tu racontes... »
Son air devient attristé mais surtout inquiet. Qu'est ce qu'il se passe... Pourquoi il a...
« Pourquoi est-ce que tu dis ça... C'est parce que je t'ai détaché les cheveux ? »
Parce que c'est depuis qu'elle a osée le faire qu'il est aussi...
Tu le sens qu’il te touche, Mais tu ne sens rien en même temps. Tu es dans un état second. Tu es semblable à un être qui ne sait pas ce qu’il désire, mais pire encore, qui ne semble pas comprendre la gravité de ce qu’il se passe.
“T’excuse pas, idiot.”
Des mots soufflés, brisés. Tu es fatigué. Tu te dis qu’il va falloir que tu retrouves la face en sortant d’ici. Avant même, de sortir d’ici. Si on te voyait ainsi... Que penserait-on de toi. Tu te redresses alors et observes l’homme proche de toi. Trop proche, en temps normal, mais tu es tellement dévasté et fatigué de te battre contre toi-même, que cette proximité, le temps d’un moment éphémère, ne te dérange plus.
“Merci, pour ce moment. Ce ne seront pas des adieux, Lime. Je combattrais sur le champ de bataille, mais...”
Tu inspires, te redressant complètement et quittant son étreinte.
“J’ai deux yeux. Je peux avoir un regard sur ma soeur, et sur toi.”
Tu passes une main dans tes cheveux, et tu remets correctement tes vêtements, même si t’avais toujours l’air d’avoir couru 30 km.
“Survis. Il faut au moins un de nous deux pour conter notre histoire, tu ne penses pas?”
Tu lui offres un sourire, malgré le regard triste et épuisé. Tu attends que les portes s’ouvrent... Tu avais donné ce que tu pouvais, mais loin de ce que tu voulais offrir. Le temps manquait, malheureusement.
Résumé : Mars reprend contenance. Il dit à Lime qu'il veillera sur lui pendant la bataille et qu'il doit survivre.
Lime
Vigilante
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Lime
Lun 8 Mai - 11:27
Au revoir
Ne pas s'excuser... Pourtant, c'était plus fort que toi, cette culpabilité de l'avoir mis dans cette état, d'être surement la source de cette rencontre, par ce nom confié. Aussi celle d'avoir des sentiments pour quelqu'un qui ne semblait pas vouloir les recevoir de prime abord, d'aller contre une partie de lui, de le forcer à lutter contre ce qu'il y a à l'intérieur de lui et dont j'avais aperçu les contours. Également celle de connaitre sa fragilité alors qu'il ne la montre d'ordinaire pas. Et encore celle d'aimer cette chance d'avoir pu entrevoir tout ceci.
Je profite de sentir sa chaleur contre moi, de pouvoir caresser ses cheveux et son dos à mains nues, de respirer son odeur, d'avoir ce contact inespéré dans cette crise sentimentale.
Il se redresse et je ne le retiens pas. Je garde néanmoins une main sur son épaule, ne voulant mettre fin tout de suite à ce moment.
"Ce ne seront pas des adieux, Lime."
Un maigre sourire étire mes lèvres.
- J'espère bien...
Mes bras retournent le long de mon corps lorsqu'il s'éloigne tout à fait, sans pour autant rompre la proximité de nos corps. Il me fait froncer les sourcils. Je n'aime pas ses paroles.
- Toi aussi, survis. Juste une étreinte, ça me suffit pas.
Et tant pis si je l'effraie avec mes mots.
- Je t'avais dit que j'étais tactile...
Comme des mots pour préparer mon intention. Je me hisse volontairement sur la pointe des pieds, les mains sur ses épaules pour l'inciter à se pencher vers moi, même de manière légère. Je mets fin à l'hésitation. C'est sûrement ma dernière chance. Alors je pose mes lèvres contre les siennes, sans forcer, sans m'imposer, lui laissant le loisir de se reculer dès l'instant où il comprendra ce que je fais. Je me recule après ce bref échange et mon dos rencontre une nouvelle fois le mur.
- Je t'interdis de mourir.
Car je refuse égoïstement de perdre encore quelqu'un à qui je tiens. Faites que cette porte s'ouvre que je puisse prendre l'air et reprendre une contenance correct pour la suite... Et pourtant, mon regard ne dévie pas de la silhouette de Mars, parce qu'au fond, je n'ai pas envie de partir tout de suite. Même si la décision ne m'appartient pas.
Résumé : Lime renvoie à Mars qu'il doit survivre lui aussi. Il se fait égoïste et embrasse Mars. Il lui interdit de mourir.
Spring
Roi des Pirates
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Spring
Lun 8 Mai - 11:30
I can hear the sound of a heartbeat before it goes out Won't ever leave my memory of bloodshed all around
disons-nous au revoir
salle 15 - 21h45
Il n'était pas très bon, pour ce genre de choses. Pas très adroit. Ses doigts étaient fait pour fixer des rouages, ses mains calleuses pour couper du bois et fondre du métal, pas pour le contact humain. Est-ce qu'il fait cela bien? Il n'avait pas vraiment enlacé quiconque depuis sa jeune enfance, et même ces étreintes-là n'avaient pas duré longtemps.
Elle se pose un peu plus sur lui, et il la laisse, même si se sent encore plus tendu qu'avant. Il ne sait pas trop quoi dire. La remercier? Pour quoi? Lui dire qu'il est content aussi de l'avoir rencontré? Qu'il ne veut pas qu'elle meure non plus? Cela-a-t-il du sens de dire ce genre de chose à une guerrière, ou cela ajoute-il uniquement un fardeau peu nécessaire.
Pour une fois, mieux vaut ne pas trop réfléchir. Ni faire de promesses qu'il ne pourra tenir. Il laisse tomber sa tête sur le haut de son crâne et la tient un peu plus fermement.