La pointe des pieds, pour ne pas quitter complètement le sol... et encore. Je rencontre ensuite le mur. L'angoisse monte. Je veux qu'il me lâche. Je ne contrôle pas la situation. Absolument pas. Je sais que je n'ai pas la force pour qu'il me lâche, il n'y a que lui qui peut le faire. Et... ...

Ais-je bien entendu ? Il a envie que je... ? Mon esprit se vide sous le coup de l'aveu. La colère et la tristesse sont en demi-teintes.
Ce que je ressens....

- Mars.... Je....

Il se presse contre moi. Mon coeur s'emballe, ma respiration ne suit pas. Trop d'informations d'un seul coup.

Et soudain, la libération. Brutale.
Mes pieds récupère l'équilibre qui me manquait. Une main se pose au niveau de mon coeur, comme si ce mouvement allait le calmer. Et mon regard ne quitte pas Mars. Sa menace.... Me fait frémir... Mais... Un rire triste m'échappe.

- Alors tue moi. Je préfère encore que ce soit toi. Si ça te permet de me toucher. Si ça me permet de sentir tes mains sur moi et de te toucher en retour. Car oui, je te l'ai dit dès le premier soir.... je suis quelqu'un de tactile. Je prends sur moi pour ne pas chercher ton contact, pour aller à ton rythme, pour ne pas te brusquer car.... Je crois être assez à même de comprendre tes ressentis et tes réactions...

Souffle irrégulier, respiration qui se saccade, regard fuyant, épaules qui se soulèvent et d'autres signes qui ne me trompent pas.

- Mars.... Oublie ma présence. Et concentre-toi sur ta respiration...

Je pourrais me faire oublier dans un coin de la pièce...
Alors que... Je fais taire cette autre partie de moi.


Résumé :
SOS MAYDAY
Lime perd pied
Puis reprend pied
Avoue être ok de mourir de la main de Mars (SOS ????) pour les raisons dans son dialogue jpp
Puis retour de l'inquiétude

Tu serres ta main contre ta poitrine.
Comme si cela pourrait suffire à t’arracher ton palpitant.
Tu luttes pour respirer.
Chaque bouffée t’arraches un souffle rauque de souffrance.
Ta gorge brûle, et tes yeux commencent à bruler avec.
Tu sens une haine grandissante en toi.
Mais pas pour lui, non.
Envers toi-même.
Tu te laisses choisir au sol, tes deux paumes à plat alors que tu hurles.

“AAAAAAAAAAAAAAAAH!”

Ta rage,
Arrachant des douleurs de tes entrailles.
Te battant avec toi-même.
Ton cerveau et ton corps qui ne sont pas d’accord.
Tes traumatismes qui rient dans un coin de ton esprit, comme si tu pouvais les effacer.
Non...
Tu ne pouvais pas...
Mais tu pouvais essayer.

Tu es excédé.
Tu te sens submergé par tes propres émotions.
Tu te redresses, et c’est le regard embué de larmes que tu te redresses en te tenant d’une main au mur.
Tu observes la cause de ta tourmente, le visage déformé par les émotions diverses.
Tu t’avances alors vers lui, et ça te brûle,
Encore, et encore,
Ca tambourine.
Tu t’échoues contre lui, las d’un combat qui te vide d’une énergie vitale incommensurable.
Ta tête contre son épaule...
Tu pleures.

Résumé : Mars a l’air d’un fou qui hurle et chiale, mais il vient de mener le plus dur combat de sa vie actuellement : lui-même.

Tu penches légèrement la tête. ça ne te plait pas. Tu risquais de devoir affronter ton frère. Mais mieux vaut ça que... un autre. Tu soutiens son regard et hoche la tête.

- Oui. Je ne te laisserai pas faire. Je t'ai déjà ramené. Je recommencerai s'il le faut. Toujours.

Une certitude. Comme si ton échec à le ramener a la raison était impossible.
Tu lui offres un sourire rassurant.

- Je sais que tu me feras pas de mal. Je sais que je peux t'arrêter. Si dois t'endormir pour cela, je le ferai. Et je veillerai sur toi. Tu es sûrement l'un des seuls de savoir comment mon pouvoir fonctionne réellement. Alors... tu sais qu'il me suffit d'un rien pour réussir.

Tu baisses légèrement les yeux et observes tes mains. Tu les sers ensemble avant de relever à nouveau les yeux sur ton frère.

- Et en toute honnêteté, je préfère que tu me fonces dessus et que je t'arrêtes, plutôt que savoir que tu serviras de chaires à canon pour d'autres.


Résumé :
Assure qu'il arrêtera son frère au cas où
Confiance en ses capacité 100%
Avoue préférer avoir son frère face à lui

Tu es rassuré.
Tu souris alors, amusé par ses dires.
Tu hoches la tête, content qu’il soit conscient du danger que tu représentais, et même dans ce genre de moments.
Tu inspires alors, satisfait.
Tu esquisses un léger sourire triste cette fois pour la suite.

“Je sais, moi aussi je préférerais que tu loupes ton réveil ce jour-là, ou que tu t’endormes toi même, quand quand t’étais petit...”

Tu souris doucement un peu plus, te rappelant ce genre de moment.

“Nos moments me manquent. J’espère qu’on trouvera la paix qu’on cherche... Un jour.”

Tu finis par t’asseoir à coté de lui et prendre sa main.
Tu ne sais pas combien de temps ils vous restent, mais tu avais tout dit pour ta part. Tu te contentais alors de profiter de sa simple présence. Il était un soleil pour toi, et tu comptais le faire briller encore longtemps.

Résumé : Bjorn est rassuré, il parle du passé. Il a tout dit ce qu’il voulait dire, et profite du moment présent.

Son cri me fait sursauter. Il devient fou, c'est fini, je vais mourir dans un espace clos et étroit, avec des murs drapés d'un voile rouge... Je voudrais reculer que je ne le pourrais pas. Je voudrais fuir que j'en serai incapable. J'attends alors qu'il s'approche. Je retiens mon souffle. Le verdict allait tomber. Il l'avait dit, qu'il était capable de s'en prendre à moi. Et pourtant, j'avais fait fi de tout ça, écoutant seulement les sentiments qui me reliaient à lui, la confiance naissante qui se créait.
Nos rencontres avaient été le fruit du destin.
Alors j'avais voulu me laisser aller à ce destin.

Cependant, ses mains ne s'en prennent pas a moi. Sa voix non plus. Il n'y a plus rien d'agressif quand il se laisse aller contre moi. La surprise, a nouveau. Je cligne des yeux et, les bras tremblants, je l'enlace, retirant avant mes gants. Je n'avais pas eu de vision de mon propre passé. Je n'avais donc rien a craindre ici à le toucher. Ses souvenirs resteront à lui. Son passé me sera hermétique.

Avec hésitation, une main lui frotte le dos, avec légèreté, sans osé. L'autre vient se perdre dans ses cheveux. Les gestes se veulent rassurant, alors que j'ignore s'il le ressentira de la sorte...

- Je suis désolé de te mettre dans cet état... Pardon Mars...

Je sens l'humidité qui perle sur mon épaule, et moi-même, je me sens au bord du craquage, les canaux lacrymaux se faisant sensibles.


Résumé :
A peur, mais si il doit mourir, il accepte
Mais tout va bien(?) et il enlace Mars, meme si il craint sa réaction
Et lui demande pardon
Au bord des larmes a son tour

Aucun de vous ne voulait voir l'autre sur le champ de bataille demain....
Un rire t'échappe à ce moment de jeunesse où ton pouvoir s'est retourné contre toi. Tu lèves les yeux au ciel avant d'approuver d'un mouvement de tête.

- Ouais, c'est une idée.

En espérant que personne ne vienne te chercher et te réveiller.
Tu lui laisses assez de place à tes côtés et serre sa main dans la sienne.

- Moi aussi, ils me manquent. Vraiment. Faut qu'on s'en offre de nouveau après, quoi qu'il arrive, peu importe les factions et ce qu'ils en pensent... Hm... J'ai pas réussi pour les gouzi, mais un élevage de buffle voyageur, ça pourrait être top. Et peut-être faire un marché avec le lait des femelles, non ?

Le retour de la candeur et des idées futures, dans le déni de l'avenir sanglant et l'utopie d'un lendemain heureux.
Mieux vaut parler de rêves que de pleurer sur un passé ou de craindre l'inévitable.
La présence de ton frère t'apaise. Peu importe la suite à venir, car maintenant, tu te sens bien.

Résumé :
Parle de rêve et profite juste de la présence de son frère.

Ce bruit.
Tu frémis de tout ton être au son de Calliope.
Tu souris, à nouveau, amusé.
Tu n’émis pas de commentaire.
Mais tu n’en pensais pas moins.
Tu aimais entendre ces sons de ses lèvres.
Clairement.
T’en voulais encore.

Tu attendais une réponse orale, mais elle ne vient pas.
Tu fronces les sourcils, mais captes son hochement de tête.
Qui te satisfait. Pour le moment.
Tu grognes quand même pour la route.

“Oui. Je ferais en sorte.”

C’était une promesse dissimulée.
Tu profitais alors de cet instant, calant ta tête contre sa nuque.
Tu ne voulais plus bouger, mais il faudrait bien à un moment, non ?
Tu t’épuises, peut-être, et lâches un instant tes barrières;
pour elle.
Tu somnoles alors soudainement à moitié contre elle.

Résumé : Cerb accepte son silence positif. Il lui promet que oui. Il n’a rien à dire de plus, et s’endort à moitié sur son épaule.