Un sourire carnassier se forma sur les lèvres de la jeune fille, satisfaite de la réponse de l'homme face à elle. Elle vint murmurer doucement contre ses lèvres.

-Je suis toujours sérieuse, sache le.

Répondant de nouveau au baiser du plus petit, elle se posa de tout son long contre le plus jeune avant de répondre à sa dernière supplication.

-Toujours.

Et elle revint l'embrasser sauvagement, se laissant porter par ces sensations nouvelles.

Je vais pas faire de dessin non plus:

Ses pieds étaient plantés dans le sol. Pourtant de nature impatiente, elle espérait encore qu'Insomnia l'enlace, s'excuse, et l'embrasse de plus belle, comme le conte de fée qu'elle s'était imaginée dans sa tête. Mais... Non. Tout le contraire se produisait, finalement. "Enfantine". "Capricieuse". Des vérités, certes, mais qui la blessaient énormément. Hope détestait les critiques, mais fort heureusement pour lui, elle l'aimait encore... Pour le moment.

En effet, la jeune Hope se retournait alors qu'Insomnia le lui avait dit les quatre vérités. Son visage se décomposa, n'ayant pas penser une seconde que ce garçon aurait osé lui dire de telles méchancetés. Et puis... Comme par magie, en quelques secondes, les sentiments qu'elle éprouvait pour lui s'envolaient. Hope avait l'impression de voir son vrai visage, et, alors qu'elle avait une furieuse envie de l'embrasser il y a cinq minutes, elle voulait à présent le baffer. Se demandant même comment elle avait pu avoir de telles sentiments pour... lui, sa langue claquait dans sa bouche, ses yeux reflétaient la colère qui bouillonnait en elle. Elle venait de se faire rabaisser. Et elle détestait ça.

- Excuse-moi, Insomnia. Je suis désolée. Je reviens.

Comme un corps qui agissait sans conscience, elle se dirigeait machinalement vers le bar. La colère pouvait se lire dans ses yeux alors qu'elle continuait de marcher lentement, des centaines et des centaines de questions se bousculaient dans sa tête. Insomnia. Comment avait-il osé lui parler ainsi ? Pour qui se prenait-il ?

Armé d'un verre de jus d'orange qu'il semblait tant apprécié et qu'elle venait de récupérer au bar, elle revenait vers son prétendant du soir; en n'ayant qu'une seule idée en tête. Sans réfléchir d'avantage, elle jeta le contenu sur le pauvre garçon qui n'avait pourtant pas grand chose à se reprocher.

- Petit con.

Fière de la connerie qu'elle venait de faire, et d'avoir détruit la tenue de soirée d'Insomnia, elle se dirigeait de manière très colérique vers le bar. Son visage traduisait une haine assez visible, et Hope en était consciente. Elle n'essayait pas de le cacher, et n'y parviendrait pas de toute manière. Elle avait juste envie de passer à autre chose et d'oublier cet homme. Comment avait-elle pu avoir des quelconques sentiments pour lui ?! Elle aurait du le baffer. Quel regret.

@Insomnia

Tes joues, effleurées par ses main, refroidit petit à petit. L'alcool redescend. Tu recules un peu ton visage, tu la regardes. Tu ne sais pas pourquoi, ton coeur ralentit. Tes sentiments ont l'air d'être redescendus. Peut-être est-ce l'excitation qui retombe, similaire à ton niveau d'éthanol. Tu es un peu confuse, ça ne fait aucun sens. Tu viens de l'embrasser, tu devrais être au summum de la joie, et pourtant te voilà, perdue. Tu défais ton étreinte d'elle, et te frotte le visage. Tu récupères la bouteille et la termine cul sec, espérant un peu que l'alcool te fasse revenir à la raison. Ou ce que tu penses être la raison. Quelques remontées acides te chatouillent la gorge, c'était peut-être le verre de trop.

"Euh attends, j'me sens pas très bien, je reviens. "

Tu te lèves de ses genoux, et te presse vers les toilettes les plus proches, sans te préoccuper de si elle te suit ou non. Tu y rentres le plus vite possible et te rince le visage à l'eau. Qu'est-ce qui t'arrives ? Pourquoi étais tu autant amoureuse d'elle il y a quelques minutes, et maintenant tu n'as plus rien ? Enfin, il reste quelque chose, mais ce n'est pas aussi intense. Peut-être que ça reviendra. Tu espères que ça reviendra, c'était magique.

Mal d'estomac soudain, tu te rues vers la cabine la plus proche, et les boissons de la soirée remontent. Ta gorge irritée, les contractions sont loin de te faire plaisir. Quelques minutes plus tard, tu te relèves, t'essuies la bouche avec le papier et te rince la gorge. Ton reflet montre un état piteux, mais bon, tu t'y attendais.

Tu ressors, et retournes vers elle, cette fois-ci t'asseyant en face d'elle. Tu lui laisse un sourire un peu forcé avant de demander un verre d'eau, la main sur le front.

@Strife

Comme un claquement de doigt, la magie disparaît. Un voile sombre semble tomber de nouveau, le monde reprend sa rotation initiale. Elle rompt le contact, la relâche; l'observe maintenant comme elle observerait n'importe qui d'autre descendre cette bouteille sur ses genoux. Elle la voit pâlir à vue d'oeil et ne s'étonne pas de la voir partir en direction des toilettes. La wild se penche par dessus le comptoir pour attraper une nouvelle bouteille qu'elle ouvre comme la première avant de remplir son verre de nouveau. Un coup d'oeil à sa droite lui permet d'apercevoir la gamine des vigilentes qui a l'air d'avoir passé une soirée vachement chiante à bien y regarder. De sa main libre elle lui attrape doucement le poignet pour la ramener près d'elle.

"Bah alors princesse ? Pourquoi tu tires une tronche pareille ?"

Elle le savait au fond. Ça faisait quand même vraiment bizarre de se trouver aussi soudainement priver de sentiments qui semblaient si réels l'instant d'avant. Léger soupir franchit ses lèvres, elle observe sa cavalière revenir, piètre mine. Mais elle avait l'air d'avoir évacué le trop plein ce qui était pas si mal. Elle se rallume une cigarette en gardant la gamine des vigilentes près d'elle et hoche doucement la tête en direction de celle aux cheveux neige avant de désigner le coin où devait se trouver December.

"Ce type. C'est cupidon. C'est à cause ou grâce à lui que tout ça est arrivé. Tu m'en veux pas, j'espère ?"

@Flesh @Hope

Cette douceur, cet attachement paisible, Renart ne l’avait jamais connu, ne l’avait jamais voulu. Ayant toujours cru qu’il paraitrait trop fade à son ardente personne, que l’affection lui avait été refusée par des entités supérieures. Que s’il la désirait, il devait l’arracher par des moyens détournés, comme on le faisait pour n’importe quelle chose précieuse. Maintenant, il rêvait de rester ainsi à tout jamais.

Slowly.

Le monde les oubliait, ils avaient oublié le monde dans cette chambre qui n’était pas la leur, bercés par leurs mouvements conjugués. Le moindre contact déclenchait un monde d’ocytocines, Ses lèvres s’entrouvraient à son approche, appréhendant le bonheur qui s’approchait. Ses yeux ne le narguaient pas, ils caressaient inconditionnellement.

Renart attendait ces mots qui semblaient au bord des lèvres de son compagnon. Peut-être avaient-ils les mêmes.  

Si doux et pourtant si violents,
Attendus,
Effrayants.

Are you mine ?

Mais les mots restèrent enfermés, transformés en baiser. Lui aussi le voulait. Il avait été si facile de glisser ses mains sous sa chemise, de trébucher à deux sur ce lit qui les attendait. Les boutons sautaient, il embrassait son corps et il remontait en riant pour l’embrasser, ses mains se glissant sous sa ceinture.

" - Hysteria. "

Son nom était comme du miel sur sa langue, susurré comme une réponse, comme un secret.

Ce n’était pas la première fois, ils se connaissaient déjà bien, alors pourquoi était-ce si différent ? Pourquoi son souffle chaud s’écrasait contre ses lèvres comme une promesse ? Pourquoi son corps réagissait comme s’ils étaient chacun moitié d’un tout ? Pourquoi voulait-il voir son visage, suivre ses réactions ? Le connaitre pour mieux l’aimer ?

Mais à minuit le charme se rompt. Cendrillon n’est pas rentrée à temps.

La transe se transforma en confusion, la confusion en honte. La honte en effroi. Et tout cela, droit dans les yeux d’Hysteria. Renart serra les dents.

Merde, il se sentait vraiment ridicule d’être tombé dans le piège de December. D’avoir eu l’air d’une nunuche pendant de longues minutes devant ce mec. Une main en visière pour cacher sa rougeur, il se releva, prit son pantalon et la chemise qui trainait pour aller droit à la porte….

…. qui était fermée, évidemment.

Bonk.

C’était sa tête qui était tombée sur la porte, sa main toujours sur la poignée.

Merde.

La sensation qui rendait Dolly irresistible à ses yeux s'en va lentement mais sûrement. Le désir se transforme en horreur et la chaleur se fait glace.

Les yeux de Silence s'écarquille lorsqu'il réalise pleinement tout ce qu'il vient de se passer. Les dernières heures se jouent dans son esprit et leur conclusion lui donne une nausée si violente qu'elle le fait trembler.
Les sentiments étaient là - il n'y a pas de doute, car sinon, jamais il ne se serait laissé approché de la sorte - mais ils étaient faux et lui... il ne sait même plus comment il se sent. La colère, l'angoisse, le dégoût se battent dans sa tête en un cacophonie qui lui donne envie de s'arracher les yeux.

Ou de hurler. Ou les deux.

Oh mon dieu.

Sans un mot ou un regard à Dolly - il n'a rien contre elle mais le fait d'avoir eu ses mains sur son corps rend insupportable tout contact visuel - il se lève, se rhabille.
Il y a un miroir posé sur la table de nuit mais il ne veut pas croiser son reflet. De toutes façons, même sans cela, il sait qu'il est blême.

Que s'est-il passé. Jamais, jamais il n'a laissé quelqu'un le toucher de la sorte, et il sait que la confiance et l'abandon dont il a fait preuve venaient uniquement du sentiment d'amour profond qu'il vouait à la femme encore sur le lit. Sauf que.

Silence ne tombe pas amoureux aussi rapidement.

Un pouvoir, réalise-t-il soudain, et une haine aussi brûlante que ce qui l'a lié à Dolly pendant un moment le pousse à ne pas partir tout de suite.
Il revient vers le lit, ramasse la robe de Dolly et la pose à côté d'elle sans la regarder, mais en faisant en sorte de ne pas plus froisser le vêtement. Il ne veut plus ouvrir la bouche, veut se cacher et oublier tout cela, mais la colère le pousse.

"Désolé. Pour... tout ça."

Il prend une grande inspiration, tremblante de rage, mais sa voix reste égale.

"Est-ce que tu sais qui pourrait être responsable de cette merde?"

@Dolly

Ronchonne, la Vigilante se servait une nouvelle coupe de champagne. Même si cela commençait à faire un peu beaucoup, elle n'en avait plus rien à faire et préférait oublier cette soirée cauchemardesque dans l'alcool. Elle se retournait brièvement et apercevait Strife, cette Wild qu'elle avait rencontré dans la grotte bleue. Hope ne souriait pas, mais elle était pourtant plutôt soulagée de voir un faciès connu ici, et détournait le regard en passant une main au niveau de ses yeux, avant de se rapprocher de la Wild sans résister à la présence de sa main au niveau de son poignet.

Hope ne voulait pas vraiment parler de ce qui venait de se passer. Elle se contentait de garder le silence, jouant avec la coupe de champagne qui glissait entre ses doigts. La Vigilante sorti de sa torpeur à l'évocation de December, et son regard se remplissait à nouveau de colère.

- Quoi ?! Comment ça, c'est à cause de lui ? Comment il a pu faire ça ?

Hope fronçait les sourcils, et apercevait une 2è femme aux cheveux blancs revenir. Un peu gêné, la jeune femme levait sa main droite pour lui dire un petit coucou, avant que son regard ne revienne vers Strife. Elle voulait plus d'explications.

Il l'a senti lui aussi. Cette essence amoureuse le quitter. Ou plutôt... sentir les portes se refermer. Les remparts reprendre leur fortification.
Hysteria retrouve tous ses esprits et lorsque ses baisers, doux, langoureux, débordants de passion, d'affection pour lui, lorsque tout prit fin, ses traits s'affaissèrent.
Son regard s'assombrit.
Le poids de Renart sur lui... Il le sent encore, après l'avoir vu prendre la fuite.

Un cognement attire son attention, il se tourne.
L'idée de le laisser là, tout seul, aurait pu l'amuser en d'autres circonstances mais.

Il remet ses vêtements correctement sur lui. Se masse les sourcils, puis l'arête du nez.

Honte ?
C'était plus que ça, c'était du déni.
Non, pire. Il refusait de laisser ce sentiment pourtant si précieux prendre possession de lui.
That's all.

Il se lève :

- Tu veux de l'aide ?

Sarcastique.
Il le regarde, mais une chose est sûre : avant ce soir, jamais il ne s'était senti aussi troublé que maintenant.

- Je vais te ramener en bas, mais je propose qu'on s'évite après.

La question de gérer December ne lui traverse pas l'esprit.
Il sait que la terre entière s'occupera de son cas.
Mais... lui en voulait-il réellement ?

Pas tout à fait.

Elle ouvre les yeux Dolly et elle sent que quelque chose ne va pas. Ou non, que tout est normal au contraire. Son corps est froid, plus de cœur qui bat vite, plus cette sensation de chaleur, plus d’envie qui l’embrase. Tout va bien. Ou presque. Elle se redresse quand elle sent la personne à côté d’elle sortir du lit et la fixe, incrédule. … Une minute. Cela lui revient comme une baffe. Elle ouvre la bouche, mais aucun son ne sort, sous le choc de la révélation.

Elle. Elle a été amoureuse. D’un parfait inconnu. Et. Et ils ont…

Sa robe lui tombe dessus, comme pour prouver ses pensées et elle serre les dents quand il reprend la parole. Son regard bouillonne de rage, à la base si elle était venue à cette soirée, c’était pour December. December qui s’était bien moquée d’elle au passage.

« Je vais le tuer. »

Sa voix atteint des degrés négatifs alors qu’elle se revêt de sa robe en sortant du lit. Mais elle n’en a pas pour autant terminée avec Silence. Ses prunelles tombent malheureusement sur lui et sans attendre une seconde de plus, elle lève la main pour le soumettre. D’un geste des doigts, elle le fait plier jusqu’à ce que sa tête touche le sol.

« Si tu racontes quoi que ce soit à qui que ce soit, tu seras le prochain sur la liste, est-ce clair ? »

Son envie de meurtre se fait clairement sentir au-delà même de sa voix, son aura est si menaçante que même le plus insouciant des enfants n’oseraient s’approcher d’elle. Sans attendre plus longtemps, car cet enfoiré de Cupidon a bien du comprendre que son manège avait prit fin, elle sort de la chambre en poussant un cri enragé.

« DECEMBER JE VAIS TE FUMER SALE PETIT FILS DE …. ! »

Sa phrase étant trop vulgaire pour l’écrire, je laisse votre imagination faire le reste. Il n’empêche qu’elle traverse donc les couloirs, la veine palpitante sur son front, prête à casser la figure au premier qui lui barre la route.

Tu bois ton verre d'eau cul sec, et fait un vague mouvement de bonjour à l'autre vigilante, que tu avais déjà pu croiser une ou deux fois auparavant. Mais tu n'y as pas fait plus attention. Tu prends une grande inspiration et laisse échapper un long soupir.

" Nan, j't'en veux pas. Au moins j'aurai passé une bonne soirée. Par contre j'vais peut-être lui toucher deux trois mots. J'peux te gratter une clope ? "

Attendant, tu demandes un autre verre d'eau au barman présent. La jeune femme aux côtés de Strife est plus ou moins choquée par les évènements. Elle a pas l'air d'avoir passé la meilleure soirée. Enfin bon, toi aussi tu es sous le choc. Plutôt de la gerbe que tu as à cause de l'alcool, et le fait que les sentiments si intenses que tu as ressentis pendant quelques heures ne venaient que du pouvoir d'un inconnu qui s'est amusé pour la saint-valentin.

" Bonne question, j'imagine bien que c'est son pouvoir, mais ça consiste en quoi ?

Transportée de douceur, amusée, ses lèvres embrassées s'était étirées dans un faible sourire. Elle avait espéré que jamais sa main ne quitte la sienne, que toujours il prolonge ce baiser. Poser sa main libre contre son épaule, au creux de son cou. Elle avait souhaité que cet amour la transporte la nuit entière, que son visage chaque jour reste entre ses doigts. Aimer ce contact sur sa joue, cet emportement qui brûlait son coeur. Elle avait voulu ressentir encore ce désir insatisfait alors qu'il quitta ses lèvres, frémir encore sous sa caresse. Sans voix, elle l'avait été devant son visage si près du sien, plongeant dans ses yeux bleus, passant délicatement ses doigts dans ses cheveux bruns. Ne pas le quitter. Lui sourire encore, acquiescer, une lueur de malice, murmurer "Que veux-tu que je dise". Elle parlait peu, mais lui elle avait voulu l'entendre, à ne plus en pouvoir, sa voix taquine, se taire pour le faire parler toujours. Elle l'avait embrasser au coin des lèvres, laissant ses doigts descendre à son tour dans sa nuque. Être éternellement à lui, amoureuse. Se perdre, sans notion du monde.

Mais le temps reprit son court, la chaleur disparut, les frissons se glacèrent et l'amour s'évanouit. Comme un changement de film, un nouvel épisode. Elle retira son visage, lâcha sa nuque, sans violent rejet, avec étonnement. Proche comme il l'avait attiré à lui, elle se recula doucement. C'était donc ça, l'effet de son don. Un rire clair, sincère et amusé. Jamais elle ne se serait attendu à cela, tomber si facilement, aimer si intensément, sans retenue. Le sentiment enfuit, elle était devant lui, sans colère.

- Bien joué. Lui accorda-t-elle, souriante.

Elle se retourna pour considérer la salle. Ceux qui se quittaient avec froideur, ceux qui criaient dans le dos de l'autre, ceux qui n'osaient plus se regarder, ceux qui haïssaient. Un sourire doux, presque peiné, le regard plongé dans un nouveau chaos

- Et ça fait toujours cet effet, quand on se réveille ?

@December, pardon pour le retard !!

Silence est à genoux, le visage au sol avant d'avoir compris ce qu'il lui arrive. La voix de Dolly est glaciale alors qu'elle le menace - et cette fois, le danger est réel, il n'y a pas de doute.
Il n'a pas le temps de lui dire qu'il compte oublier cet évènement, ne plus jamais en reparler, l'enfouir au fin fond de son esprit qu'elle est déjà partie en hurlant.

Dès qu'elle a détourné ses yeux de lui, Silence sent le contrôle de ses membres lui revenir. Dans un état second, où la rage se mêle à une angoisse sans nom, il se relève et sort de la chambre en suivant le chemin parcouru avec Dolly en pilote automatique.

Lorsqu'il arrive dans la salle de réception, il aperçoit de nombreuses connaissances mais il n'a aucune envie d'aller leur parler. Pas sûr qu'il y arrive.
Ses yeux parcourent néanmoins la salle et il s'arrête sur une silhouette familière qui quitte les lieux. Les informations se recoupent dans son cerveau et il se tend.

December.

Oh il pourrait tenter de l'attraper maintenant, lui faire payer et tout le reste. Mais.

Ils se reverront lors des Hunting Sports.

Un sourire mauvais étire les lèvres de Silence et il disparaît avant de sortir à son tour.

Sa main toujours refermé sur le poignet de la plus jeune ne désirant pas rompre ce contact qu'elle estimait rassurant pour la gamine quand bien même ce n'était pas grand chose. De plus elle savait qu'elle se manifesterait si elle avait besoin d'un peu plus d'affection pour retrouver ses esprits. Elle commença par expliquer à la brune les raisons qui avaient pu motiver son camarade wild.

"De un, il voulait nous faire passer un bon moment. J'en doute. Mais c'est possible."

Elle tire son paquet de cigarette et son briquet de son veston avant de venir les poser devant sa cavalière un léger sourire aux lèvres. Elle pouvait bien faire ça après ce qu'elle lui avait prit. Elle tire elle même sur son bâton de mort et expire doucement.

"De deux, il voulait nous emmerder et c'est ce qui me semble le plus plausible."

A la demande de la vigilente sur comment ça marche, elle incline la tête peu au fait du déclencheur et de l'activation du pouvoir elle réfléchit un peu avant d'hausser vaguement les épaules.

"Je ne sais pas tellement. Je sais juste qu'il est capable de faire tomber deux personnes éperdument amoureuses l'une de l'autre. Juste comme ça."

@Flesh @Hope