Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Pourquoi ce à quoi tu assistais t'indisposait à ce point ? C'était rabaissant. Terriblement rabaissant. Autant de voir Mars se mettre dans cette posture n'avait rien d'excessivement choquant. Autant l'entendre faire "wouf" puis assister au manège de cette femme était incommodant. Tu n'es pas là pour voir ce genre de spectacle, bien que tout un chacun avait droit à ses délires et ses fantasmes. Mais un regard à Mars te disait clairement ce qu'il en était. En fait, non. Même sans le regarder. Et c'est également ce qu'il y a de perturbant. Tu ne le connais pas depuis longtemps. Tu ne le connais que depuis le début de la soirée. Tu n'as échangé que quelques bribes de mots, mais bien plus qu'avec n'importe qui ici.
Alors tu t'excuses auprès de Calliope, d'un murmure soufflé.
- Je crains devoir t'abandonner.
Et tu contournes toute cette attablée pour te planter aux côté de Mars et poser un regard quelque peu méprisant à cette femme.
- Vous êtes affreusement indécente.
La phrase lancée, tu attrapes Mars pour l'entrainer à ta suite, loin d'elle, les toilettes, le balcon, le rez-de-chaussée... Partout, mais ailleurs. Tu regrettes ton manque de force si jamais il fait autre chose.
Lime... Tu viens de montrer à quel point tu pouvais être capricieux, jaloux et possessif. Pour un homme à peine rencontrer. Et tu maudis ta sensibilité.
Le bâtiment comprend quatre étages. Vous étiez au premier. Tes pas vous firent prendre les escaliers. Au mieux, l'air frais, à l'entrée du bâtiment, vous fera du bien, mais en aucun quitté plus loin le lieu.
Mars
Legendary
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Groupe : Legendary
En couple : Dans son chaos avec Napalm.
Mars
Dim 19 Fév - 0:26
event st valentinavecla populasse round 4 : Titania
Tu la sens. La colère. Le dégout. L’envie de lui arracher les pieds. La mordre si fort qu’elle en perde l’usage. Tu sens tout ce flot d’émotions qui grimpent, à deux doigts de te faire perdre le contrôle sur la situation.
Et ce sont des bras qui t’entrainent. Qui te portent, qui te soulèvent. Tu te laisses faire, car tu es presque tétanisé. Tu es presque totalement hors-contrôle. Tes poings sont tellement serrés que la jointure blanche se fait sentir.
Tu es aveuglé par une rage qui te consume, alors que tu laisses Lime te guider et t’éloigner de là.
“Emmène-moi loin, avant que je ne tue quelqu’un.”
Un avertissement. Une menace. Une rancoeur profonde. Tu n’avais pas honte de ta connerie, tu avais juste mal vécu qu’on te touche sans que tu ne l’autorise. Le vomi n’était pas loin, mais la colère le surpassait encore, pendant que tu te laisses porter, espérons-le, vers un endroit meilleur.
Et qu’il te touche, ne rend pas les choses meilleures. Moins désagréable que le pied de la gueuse, ceci dit. Comment a-t-elle osée ? Comment... Tu ne comprends pas. Tu sens que vous descendez, que vous bougez suffisamment en tout cas pour vous éloigner du monde. De cette... méprisante créature. Elle ne sait donc pas qui tu es ? Tu lui feras mordre la poussière une fois que tu la recroisera aux HS, c’était certain. Tu sens que ton alter t’échappe encore, tu te maudis, et tentes de te contrôler. Encore et encore. Finalement, tu réussis, par instinct, tu souffles brutalement pour rester tranquille, fermant les yeux en te laissant tomber contre le premier mur venu, t’asseyant au sol.
Essouflé comme si tu venais de courir un marathon, Tu étais au moins plus calme ici, que là-bas. Loin des soucis.
Ft. Nothing et les autres Event Saint Valentin Quatrième rencontre
Attraction. Alter.
La surprise devrait être de mise. Hélas, elle ne l'est finalement pas. Sa rencontre avec Hystéria ressemblait à un coup de foudre dont elle se savait pourtant épargnée, habituellement. Trop de fois, sa carrière l'avait mené à rencontrer d'autres prédateurs. D'autres loups. Les trappers étant un mélange d'ambition et de savoir, on en oubliait souvent que le pire ennemi d'un Savant était souvent l'un des siens.
Pour autant, ici, était-ce réellement de la faute de l'alter ? Celsius ne sait pas qu'en penser. Alors elle se tait. Ses yeux se perdent au sol, un bref instant. Elle ressasse la tournure des événements et des rencontres, et croit avoir une petite idée de l'identité du malfaiteur. Un léger souffle du nez finit de sceller les plans à venir : sa vengeance serait froide.
A son image.
Mais la vendetta peut bien attendre pour l'heure. De manière surprenante, crever l'abscès de ce quiproquo ramène une fraîcheur et une légèreté bienvenue, bien que l'image d'une altercation physique entre Hysteria et Nothing lui revienne soudain en tête. Là, juste face au Wild dont elle peut précisément tracer mentalement le contours de son visage et définir la couleur de ses yeux...
Elle déglutit, tente de songer à autre chose.
"Entre nous, je trouve tes actions et ton parler plutôt mignons."
La franchise n'avait jamais été sa faiblesse. Ses yeux brillent et pétillent de malice à l'idée de voir un semblant de gêne dans le regard de Nothing. Ou toute autre chose de surprenant...
Ô oui, elle savait tirer des flèches de son carcan, elle aussi. Plus qu'il n'y pense, plus qu'il n'y songe. Celsius se rapproche un peu, sans pour autant croiser le regard de Nothing. Elle observe du coin de l'oeil le monde qui s'amuse, qui valse et se chahute sous leurs yeux -à son plus grand désarroi : la voix et l'ordre bref mais court de Titania ainsi que plusieurs aboiements humains à travers la salle esquissent une grimace de la part du major. Si un regard pouvait tuer et si la major n'était pas en si bonne compagnie, probablement oui, que la jeune femme aurait été fusillée sur place...
Toutefois, son attention est toute tournée sur la voix du soldat, ses sons et ses questions.
"Oui. Mais qui ne souffre pas sur Carcosa, après tout ?" La douleur était chose universelle sur cette île, aussi bien physique que morale. Pourtant, pouvait-elle avouer tout ce qui lui pesait sur le coeur ? Demain, ils seront ennemis. "J'ai souvent accordé ma confiance à de mauvaises personnes. En particulier à un bon ami, par le passé. Ca m'a beaucoup coûté. Mes recherches, ma tranquillité, ma vie dans l'ensemble. Ca et puis...J'ai longtemps détesté mon alter, surtout quand je ne le maîtrisais pas. C'est quelque chose que je travaille chaque jour, mais maintenant j'en suis plutôt fière. Il est une partie de moi."
Un loup dompté. Et puis il en parle, des regrets. Lui demande si elle en connait probablement autant que lui. Un flot de souvenirs s'impose dans son esprit et elle sent la fatigue la gagner. Elle pèse un peu plus sur son épaule, cette fois-ci, et ne fait que murmurer ses réponses à demi-mots.
"Enormément. C'est mon lot en tant que major."
Ou voulait-il savoir si Hysteria était un regret ? Un sourire, sur son visage. Cette soirée n'avait pas manqué de rebondissement. La proposition d'une correspondance ultérieure fit soulever quelques papillons dans son estomac. Bon sang...Si on lui avait dit qu'elle ressentirait les émotions d'une adolescente, sans doute aurait-elle ri avant ces festivités.
Mais c'était réel. Bien réel.
"Des lettres ? Oh, hm, bien sûr...Et puis, je suis certaine que nous serons amenés à nous revoir."
Des doigts saisissent et elle ne s'en dégage pas. Le contact est timide, doux, mais elle y répond.
"Mais, je pense que tu n'as pas posé les questions dans le bon sens. Es-tu heureux, Nothing ?"
Parce que les tristesses et les souffrances sont une chose. Les joies, d'autres plus valorisantes. Elles ne sont pas si nombreuses, mais elles pimentent suffisamment à compte goutte son quotidien pour qu'elle y accorde de l'importance. Sans quoi, elle ne serait plus major. Sans quoi, elle aurait abandonné depuis longtemps.
"Connais-tu mon identité ?"
La question la trahit. Car, dans le fond, son rôle est aussi son plus grand ennemi concernant ces affaires-ci : les attractions sont source de tracas. De souci. On aime les rôles importants pour l'influence politique qu'ils peuvent avoir. D'ores et déjà réveillée, elle se relève dans son siège, rouvre les yeux pour mieux contempler Nothing et sa tenue moins parfaite et défaite qu'en début de soirée.
"J'ai...cru voir que tu appréciais un peu les hommes non ?"
Avait-il réellement apprécié ces instants passés avec Hystéria ? C'était une chose qui l'avait refroidi, il y avait de cela quelques minutes. La jalousie cependant, elle la savait maîtresse dans son coeur.
"Hm, L'IA demande. Si tu devais faire plus avec moi, là, à l'instant, pour quoi est-ce que tu opterais ?"
Ses doigts graciles jouent cette fois avec son sac, d'où elle sort une cigarette sans mal. Pas allumée, mais simplement manipulée avec dextérité.
Pourquoi avait-il fallut que les évènements prennent une tournure pareille ?
Elle observe la scène qui se déroule devant ses yeux avec un mélange de choc, de tristesse et de dégout. Essayer de rappeler Titania à l'ordre au moment où elle s'était penchée vers Mars n'avait servi à rien et elle ne pouvait que regarder, impuissante. Partagée entre la pitié et l'incompréhension de voir le frère de son amie, abandonnée plus tôt, dans une telle posture. Puis tout s'enchaîne. Lime qui se lève pour emmener Mars loin d'ici et elle qui se contente de les suivre du regard avant de baisser la tête.
Que vas-tu dire à ton roi lorsqu'il te demandera comment s'est passée la soirée ?
Le stress, la fatigue, les efforts fournis au fil de la soirée. Elle n'en peut plus et elle craque, alors elle laisse quelques larmes silencieuses couler le long de ses joues. Elle avait joué le jeu pourtant. Elle était passée outre sa timidité et son côté introvertie pour réussir à tenir la conversation avec chacun de ses partenaires, alors pourquoi personne ne la respectait assez pour jouer le jeu avec elle jusqu'au bout ?
La tête basse, le poings serrés et la vue brouillée par les larmes, elle en voulait au monde.
Elle en voulait à Titania d'avoir fait ça. Elle en voulait à Lime de l'avoir abandonné comme ça avant la fin. Elle en voulait à Mars d'avoir lancé les hostilités. Elle en voulait à Oblivion de l'avoir renvoyée là-dedans alors qu'elle était enfin au calme. Elle s'en voulait à elle-même d'être aussi sensible.
Petite utopiste dans un monde où la plupart ne cherchent que la guerre.
Elle aurait dû venir en tant qu'archiviste et non pas en tant que Calliope. Elle aurait dû porter ce masque sérieux et charismatique qu'elle porte lorsqu'elle doit faire une présentation à ses compagnons Trappers. Elle aurait dû être plus forte pour pouvoir empêcher ça.
Elle sèche rapidement les larmes avant de vider son verre d'une traite.
« Tu n'aurais pas dû, elle se lève. Je te prie de m'excuser, je dois aller poser mes questions à mon partenaire avant que l'I.A. ne décide qu'elle s'est assez amusée. » Elle prend la même direction que les deux hommes plus tôt, demande aux gens autour d'elle et fini par connaitre leur position. Elle espère que le rouge de ses yeux dû aux larmes ne se voient pas trop. Elle s'approche doucement et reste à une distance respectable.
Met ton masque Calliope.
« Je suis désolée de vous déranger. Je viens simplement poser mes questions à Lime, après quoi je vous laisserais tranquille, elle regarde l'intéressé, le visage fermé. Es-tu déjà tombé amoureux ? Quand était la dernière fois que c'est arrivé ? Pour répondre aux tiennes, mes envies de salé ou sucré dépendant surtout du contexte. Je préfère le sucré lorsque je travaille, il m'aide à conserver une énergie et une concentration relativement constante pour me permettre de mener à bien mes tâches. Et oui, j'essaye de faire attention à mon alimentation, j'ignore si cela à réellement un rapport avec l'état de mes cheveux, mais merci du compliment. » Elle attend ses réponses avec la ferme intention de partir s'isoler à la seconde où elle les aura. Elle repense à Jupiter, se demande si elle devait prévenir Mars de son état. Jupiter. Elle aurait aimé que son dernier rendez-vous soit avec elle.
Tu t'es mise dans cette position toute seule, Calliope. C'est toi qui as embarqué Lime là-dedans.
« Je suis sincèrement désolée de t'avoir mis dans une telle situation Lime. » Un dernier murmure pour extérioriser sa culpabilité.
Février 2143 - feat Lime + Mars + Titania & les participants tenue du jour : www.
event st valentinavecla populasse round 4 : Titania
La demoiselle qui arrivait vers vous n’était pas celle que tu redoutais. C’était la plus jeune, la plus douce, et la plus mignonne créature après ta soeur, que tu aies pu rencontrer. Sentir sa peine à travers ses mots, bien que son masque était présent, n’était pas bien dur pour toi. Elle te faisait penser à ta soeur...
Tu t’en voulais d’autant plus d’avoir l’impression d’avoir mit une énième femme dans cet état ce soir. Tu te rendais responsable, en partie, de ce qu’il se passait.
Puisant sur tes forces, tu te redresses de ton mètre quatre-vingt cinq pour la regarder.
“Cette fin de soirée désastreuse est en partie ma responsabilité, mademoiselle. Quelqu’un m’a profondément blessé ce soir. Mes actions ont été indignes de mon rang. Indigne de moi. Merci d’avoir fait l’effort de venir vers Lime. Je pense que vous seriez bien mieux apaisés entre vous, pour ce dernier round.”
Tu soupires et passes une main sur ton visage. Tu aimerais prendre une douche, et juste... qu’on te foutes la paix.
Tu vas trouver un coin, toujours au rez-de-chaussée, mais plus éloigné d’eux, pour te remettre contre un mur et fermer les yeux. Tu veux juste que cela cesse.
Des pas dans votre direction. Tu te détournes de Mars, pour voir Calliope arriver. C'est un soulagement que ce soit elle et non pas l'autre. Car tu sais que tu ne peux pas éviter les guerres entre les personnes. Tu es loin du genre impressionnant, avec ta petite taille, et ton petit gabarit, et ton alter qui est tout sauf offensif ou défensif. Et la présence de Calliope te soulage aussi, parce que tu n'auras pas à rester dans le silence en ne sachant pas quoi dire pour calmer Mars. Un Mars qui t'avait fuit quand tu l'avais cherché. Un Mars qui avait joué un jeu étrange à ses risques, dans un but qui t'es totalement étranger. Tu le regardes s'éloigner, même s'il n'est pas si loin. Il est certainement préférable de le laisser seul un moment, qu'il se calme et s'apaise, que sa colère retombe.
En outre, la douce jeune femme te pose des questions délicates. A croire que c'est le propre des demoiselles délicates. Les questions de Jupiter étaient semblables. Et cela te mettait mal à l'aise. C'est toujours embarrassant de se livrer sur le plan sentiment. Tu laisses ses questions en suspens, le temps qu'elle te réponde et même qu'elle.... s'excuse ? Tu secoues doucement la tête et, de tes doigts gantés, tu viens lui prendre une de ses mains.
- Calliope ? Tu n'as pas à t'excuser pour cela. Je trouve même que c'est admirable d'avoir voulu aller vers autrui pour tenter de désamorcé une situation qui t'a semblé pouvoir prendre un tournant dangereux. Et je m'excuse à nouveau pour être parti en sortant Mars de cette situation, mais... Je trouvais cela intolérable de rester passif.
Tu lui accordes un sourire qui se veut doux. Tu n'as rien contre elle, absolument rien, et tu t'en veux de l'avoir laissée seule, même si c'était court.
- Et je suis ravi que tu sois venue me retrouver. Pour répondre à tes questions... Oui, je suis tombé amoureux, plusieurs fois déjà. La dernière fois... Je ne sais pas... C'est un sentiment que je garde pour moi et que je tais pour éviter d'embarrasser la personne qui me plait.
Tu libères sa main et tu détournes le regard. La dernière fois.... ça pourrait être ce soir. Mais il est trop tôt pour le dire. Et tu ne reverras probablement plus les personnes des autres factions avant un moment, au prochain rassemblement pacifiste. S'il y en a un. Qu'est-ce que tu es bien au calme de ton infirmerie, tout de même....
Tu reportes ton attention sur Calliope, espérant que ton trouble ne soit pas trop manifesté.
- Tu m'avais demandé si j'étais venu ici par envie ou pas obligation... Qu'en est-il de toi ? Tu voulais trouver l'amour ou du moins une des ces formes ici ? Ou simplement t'amuser ?
Ou encore récolter des informations, mais ça, la politesse te l'interdit de demander.
Invité
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Dim 19 Fév - 10:54
Event St Valentinpourquoije suis ici round 4 : Celsius
Qui ne souffre pas, à Carcosa. C’était une question qui ne méritait pas de réponses, car la réponse, était faible. Peu de gens, au final. Car même ceux qui évitaient les Hunting, n’évitaient pas ce genre de moments où tout le monde pouvait souffrir, même ceux qui ne pensaient plus souffrir un jour de cela, comme toi.
Tu retenais les informations malgré toi, parlant d’une maitrise d’alter approximative, tout comme un manque de confiance en l’autre suite à une trahison visible. Tu étais curieux, mais pas indiscret. Tu attendais que la conversation se fasse naturellement.
Major. Tu avais donc raison de la vouvoyer, d’autant plus que son grade était de ce fait, bien plus important que le tien, simple soldat. Rien que pour cela, n’étais-tu pas indigne de souhaiter converser avec elle au delà des Hunting ? Ne serait-ce pas une insulte, pour elle ?
Elle acceptait cependant ce fait, ce qui te rassura un peu sur la teneur du futur. Tu n’étais pas de ceux qui s’en inquiètent, mais tu étais tout de même suspicieux et facilement en doutes, alors ce genre de confirmation n’était jamais de trop.
La question suivante te fit hausser un sourcil.
“Le bonheur ne sert qu’à éprouver le malheur ensuite. L’un ne marche pas sans l’autre, alors ne pas être heureux me va parfaitement si cela me permet de ne pas être malheureux.”
Quant à connaitre son identité.
“Major... Il en a-t-il une autre?”
Ta curiosité soudaine trahit un peu tes intentions fuguasses de vouloir un lien au delà de cette soirée. Tu n’aimes pas les secrets, quand cela vient de tes relations personnelles. Tes supérieurs peuvent bien en avoir, mais tu n’aimes pas en avoir pour ceux qui sont tes collègues, ou tes amis. Tu aimerais peut-être que ce soit le cas, avec cette femme. Cependant, il était encore trop tôt pour l’entrevoir.
“Non.”
Tu ne doutais pas qu’elle faisait allusion à ce qu’il s’était passé avec Hysteria.
“L’alcool ne rend pas mon jugement aussi clair qu’il le devrait sur la chose, mais je ne me vois pas m’engager dans une relation durable avec un homme. Je suis capable de les aimer, mais pas de consommer mon amour pour eux.”
Après tout, oui, tu pouvais aimer mais le corps ne suivait pas tes désirs charnels face aux hommes. Tu n’avais pas rencontré encore d’homme capable de te faire changer d’avis à ce niveau, alors les femmes t’allaient parfaitement bien.
La question qui suit te prend au dépourvu et te fait déglutir. Tu ne t’attendais pas à devoir poser une telle reflexion dans ton esprit. Ton regard est en pleine réflexion et tu baisses les yeux sur vos mains.
“Vous prendre la main.”
Un effort, tu peux le faire. Ton regard se reposa sur le sien.
“Je vous ai déjà précédemment dis que je vous guiderais pour la soirée, dans notre danse. Je pourrais étendre mes paroles à l’avenir. Je pourrais prendre une autre cible si le choix du libre arbitre se présente et continuer de vous guider dans notre danse, en toutes circonstances.”
Tu risquais gros. Beaucoup trop. Tu la connaissais à peine et ce que tu venais de dire, prenait ses forces dans ton sens de l’honneur. Soldat dans l’âme, tu mourrais pour cet honneur. Que faisais-tu donc d’aussi insouciant... Tu préfère prévenir cependant, tout de même.
"Je suis cependant loyal à mes supérieurs. Si l'ordre est donné de vous incomber, je ne saurais m'y soustraire."
Tu t'attendais pas à ce qu'elle cède à ses propres pulsions, quand toi tu as dû les mesurer. T'es plus aussi serein et en contrôle que tu aurais voulu l'être. Elle t'a rattrapé, pour sceller ses lèvres aux tiennes et ça te fait libérer tes instincts. Tu plaques ta main sur ses reins, épouses son corps au tien en appuyant sur son dos, mais t'es loin d'être rassasié des jeux de langues que vous échangez. Tu aurais voulu prendre ton pied ce soir, à ses côtés. Mais la réalité vous rattrape.
Tu pourrais n'écouter que toi, te foutre des autres, vous téléporter en dehors, et mettre à nu vos corps. Ca te fait rien de t'abandonner aux affres de l'envie d'emblée de jeu, lorsque celui-ci est déjà tellement mis en branle. Tu n'as jamais ecouté que toi... et le ou la partenaire. Mais c'est elle qui décide. Parce que t'es peut-être un connard galant. Ou respectueux. Elle met un terme, s'éloigne alors que tu la fixes sans rien dire, reprenant autant de souffle que de raison. Parce que tu te sens bercer que par les émotions, le coeur. Le reste n'est pas censé exister, putain.
Tu entends même I.A. te chuchoter un ultime nom, sans réellement écouter. T'es trop entre deux feux. Qu'est-ce qui t'empêche de la ravir à ce monde, et de la découvrir dans l'intimité ? Rien.
Pourtant, tu choisis de rester sage. Tu aurais pu sourire en temps normal, si ton coeur ne saignait pas pour elle. Et puis, dans un éclair de lucidité, le souvenir de December, lui et son fucking smile, te rappelle ô combien cette idylle est factice. T'es grave perturbé.
T'enfonces tes mains dans les poches, et ne cesses de laisser tes iris dorés la contempler, au loin... aux côtés de Nothing.
Grognement guttural. Tu regardes ailleurs, et tu te fais apostropher par une parfaite inconnue. T'arques un sourcil. C'est pas le major des Legendary ? Really, c'est avec elle que tu vas finir ta soirée ?
Elle te ferait presque oublié l'amertume qui repose sur ta langue. Tu l'écoutes à peine au départ, mais elle attire trop ton attention à monologuer comme un moulin, que t'en admires presque son débit. Et comme toujours, Hyste, quand on te provoque, qu'on te reproche quelque chose ou qu'on souhaite te changer, t'es toujours là pour aller dans le sens inverse. T'es allergique aux ordres, aux conseils, sauf quand c'est toi qui les demandes.
- Et respecter la règle des trois autres P, tu connais ? La PERMISSION de céder aux PULSIONS et à la PROFONDEUR d'un échange ? Faut s'décoincer la nonne, ici on est pas au couvent. Si I.A. nous a demandé d'être crû, on est tous libre d'interprêter ses ordres comme on le désire, n'est-ce pas ? La quintessence de mon âme, c'est justement de prendre tout ce que je veux quand je le veux.
Tu sais même pas si elle est sérieuse ou timbrée lorsqu'elle enchaine sur diverses questions dont l'une te surprend, totalement digne de la pensée des inquisiteurs du moyen-âge. Alors, ça te saoule un peu. Tu te places bien devant elle pour attirer son attention, tu t'imposes à elle que ça lui plaise ou non, ce ptit bout de femme dont tu n'as qu'une envie : la lâcher dans une orgie sexuelle. - On va doser, Qui... qouich... je sais plus, passons. Déjà, je te rassure, elle et moi on allait pas se deshabiller en plein milieu du bal pour baiser commes de bêtes. Mais merci maman, la prochaine fois je demanderai ton accord pour déflorer mes conquêtes. Ensuite pour te repondre, Je me porte comme un charme, quoique bousculé par les inepties, polies, d'une vierge effarouchée. Ensuite... j'ai une tête à consommer du thé ? Tu devrais tenter l'alcool, ça t'détendrait. Et enfin, oui, il est hors de question que je me rince la bouche par une rasade d'alcool sauf si c'est pour me bourrer la gueule, auquel cas, ce sera avec plaisir.
Maintenant à mon tour : as-tu ressenti le moindre frisson, la moindre attirance pour l'un ou l'une des nôtres ce soir ? Est-ce que je peux t'inviter à boire un coup pour que tu te détendes, tu vas finir par rider plus vite que la normale, et ... ce serait dommage. Et enfin... ... quelle est ta position préférée au lit, dis moi ? Je te parle d'ébats sexuels... pas de repos, j'te vois venir.
alors quoi ? étions-nous la méchante dans cette histoire ?
nous ne nous formalisons pas quand l'individu dont ne nous connaissions pas le nom nous traite de personnalité indécente - ni que nous soyons affreuses. nous n'accordons pas vraiment d'importance - nous avions gagné à partir du moment où nous ne voyons plus Mars dans la salle ; il avait voulu jouer - il avait insulté, dans l'attente de tout cela ; il avait perdu. dès l'instant où il avait voulu nous berner - dès l'instant où il croyait que nous étions aussi superficielles et idiotes qu'il le pensait - un petit rire contenu sort de notre gorge. c'était amusant.
nous nous retournons vers notre bichette dont les larmes s'échappent - nous ne comprenons pas, nous essayons donc d'écrire pour lui demander ce qu'il se passe ; sans en avoir le temps. une accusation et la voilà parti courir après les restes des perdants - ils seraient déjà morts dans un hunting sports et il n'en resterait que des cadavres. nous ne comprenons pas. aurions-nous dû nous laisser marcher sur les pieds, sur notre fierté, sur notre corps pour simplement ne pas accabler autrui ? aurions-nous dû courber l'échine pour satisfaire tout le monde ? non. nous ne sommes pas ainsi, nous ne le serons jamais.
ce n'était qu'un jeu - un jeu où un gagnant reste debout et un qui perd ; tout simplement. pourquoi bichette ne comprend-elle pas ? au final, sommes-nous méchantes de l'histoire ?
pourquoi avions nous un tant soit peu de sentiments, d'attraction pour cette fillette ? pourquoi ? nous n'aurions pas dus. nous perdons notre sourire et nous déchirons mentalement ce lien qui nous unissait à elle - elle demeure une simple trappeuse, une simple scribe et nous ne lui accorderons plus l'intérêt qu'elle nous suscitait. elle vient de le perdre à l'instant.
notre corps se rappelle à nous et nous commençons à tousser ; notre paume se pose pour contenir l'afflux. nous ne perdons pas de sang mais notre gorge nous fait mal. même si l'ordre a échoué, notre fichu corps nous hurle à la tronche que nous ne nous survivrons pas bien longtemps ; passerons-nous mêmes le seuil des trente années ? certainement pas.
nous ne courrons pas après autrui - nous aurons une sanction pour ne pas avoir posé nos questions mais ainsi soit-il. nous avions gagné durant cette soirée.
nous avions perdu l'intérêt que cette femme suscitait, à notre plus grand bien - nous pourrions redevenir la parfaite caporale que nous étions, sans attaches quelque soit. et avec ceci, nous repartons dans notre solitude qui nous couvre la peau à jamais - depuis l'apparition de notre pouvoir et encore plus du second, nous n'étions que bête de foire ; instrument bien utile. nous ne servions que parce que nous voulions. le terme amis ne fut jamais utilisé - qui aimerait après tout d'une personne qui pourrait endormir rien qu'avec un mot ? si ce n'est plus ? personne. cela nous convenait.
nous passons une main sur notre visage dont les griffes acérées accrochent aux fils que nous arrachons sans vergogne. et avec ceci, les attaches et les sentiments que nous avions pu commencer à avoir pour cette femme. et nous rompons cette soirée. nous avons gagné.
Mars qui s'éloigne après s'être excusé. Calliope qui ne l'arrête pas et se contente de hocher la tête à ses excuses. Elle aurait aimé avoir les mots pour l'apaiser. Lui dire que ce n'était rien et qu'il ne devait pas s'en vouloir. Mais elle est fatiguée. Fatiguée d'essayer et d'échouer.
La main de Lime prend la sienne et elle se laisse faire, l'écoute. Il s‘excuse lui aussi, elle comprend sa réaction, elle sait qu'au fond elle aurait sûrement fait la même chose si les rôles étaient inversés, mais la soirée était trop pour elle. Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver son lit, son plaid et un livre.
Il répond à ses questions, au moins l'I.A serait contentée pour cette fois.
« Merci d'avoir répondu à mes questions, je comprends que tu ne veuilles pas forcément y répondre. » Elle se détend un peu, mais garde à tout prix les larmes aux plus loin. Elle ne veut pas pleurer encore, pas devant eux.
« Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais. Passer du bon temps, voir du monde même si je ne suis très clairement pas la meilleure dans ce domaine. Je voulais juste passer une soirée agréable, elle lui offre un sourire. C'est honnêtement un peu raté pour le coup, mais ce n'est aucunement ta faute. » Elle frisonne. Le froid ? La fatigue ? Sûrement un mélange des deux.
« Je vais vous laisser, je ne voudrais pas vous embêter plus. » Cache toi, laisse les t'oublier.
Un dernier sourire à Lime, un petit signe de main à Mars et là voilà partie. Elle se cache dans un étage vide et avant de s'asseoir par terre et sortir ce petit carnet qu'elle emmène partout.
« Trois petits poissons d'eau flottants. » Les invocations apparaissent devants ses yeux et elle se laisse glisser un peu plus contre le mur en attendant les prochaines directives de l'I.A.
Février 2143 - feat Lime + Mars & les participants tenue du jour : www.
Now's your moment Floating in a blue lagoon Boy, you better do it soon
Impossiblement vulgaires et impertinents. Au final c'est ce qui représentait mieux l'ensemble des gens ici. Il n'y avait aucune galanterie aucune finesse nulle part. Ce lieu était gras, comme une tartine de beurre. Les sourcils froncés et les bras croisés, elle ne pouvait s'empêcher d'intervenir en grognant toutes les deux phrases/
▬ Et respecter la règle des trois autres P, tu connais ? La PERMISSION de céder aux PULSIONS et à la PROFONDEUR d'un échange ? ▬ Vous venez de l'inventer, cela ne compte pas. Elle avait aussi inventé ses trois P, mais depuis longtemps, donc valide. ▬ Si I.A. nous a demandé d'être crû, on est tous libre d'interprêter ses ordres comme on le désire, n'est-ce pas ? ▬ Hm, je ne peux nier cette perspective intéress-.
▬ La quintessence de mon âme, c'est justement de prendre tout ce que je veux quand je le veux. ▬ ...Urgh.
▬ On va doser, Qui... qouich... je sais plus, passons. ▬ COMMENT CELA "PASSONS". MON NOM EST QUIX- ▬ Déjà, je te rassure, elle et moi on allait pas se deshabiller en plein milieu du bal pour baiser commes de bêtes. Mais merci maman, la prochaine fois je demanderai ton accord pour déflorer mes conquêtes. ▬ Vu votre définition de la "quintessence de votre âme", il doit y en avoir un certain nombre, je préfère éviter, j'ai mieux à faire. ▬ Ensuite pour te repondre, Je me porte comme un charme, quoique bousculé par les inepties, polies, d'une vierge effarouchée. ▬ ...Je ne suis PAS vierge. Elle ne nierait pas l'effarouchée, par contre. ▬ Ensuite... j'ai une tête à consommer du thé ? Tu devrais tenter l'alcool, ça t'détendrait. ▬ TOUT LE MONDE A UNE TÊTE A CONSOMMER DU THÉ. Et je bois de l'alcool bien assez souvent. C'est délicieux avec le fromage. ▬ Et enfin, oui, il est hors de question que je me rince la bouche par une rasade d'alcool sauf si c'est pour me bourrer la gueule, auquel cas, ce sera avec plaisir. .
Elle grogna en gardant sa mine renfrognée.
▬ Maintenant à mon tour : as-tu ressenti le moindre frisson, la moindre attirance pour l'un ou l'une des nôtres ce soir ? ▬ Hormis le frisson de rentrer la tête de quelqu'un dans le mur, pas vraiment non. ▬ Est-ce que je peux t'inviter à boire un coup pour que tu te détendes, tu vas finir par rider plus vite que la normale, et ... ce serait dommage. Et enfin... ... quelle est ta position préférée au lit, dis moi ? HA HA. Facile, sa position pour dormir était bien évidemment celle du pancake, étalée e étoile de mer sur le ventre. ▬ Je te parle d'ébats sexuels... pas de repos, j'te vois venir. Merde.
Elle soupira.
▬ Pourquoi est-ce que vous posez tous cette question ? Il y a des statistiques à la fin ou bien ? URRF. J'aime les positions qui demandent musculairement un effort continu. Je n'en dirais pas plus. Contents? C'est bon. Et franchement, à ce stade, j'accueille l'alcool à bras ouvert. C'est moi qui vais avoir besoin d'une énorme cuite pour laver mes oreilles de toutes les vulgaires inepties de ce soir. LA COURTOISIE EST MORTE ET CETTE GENERATION EST FOUTUE. J'espère que tout le monde sera bien contents de savoir que machin embrasse bien et que bidule aime se faire prendre pas derrière quand il faudra les égorger dans un mois. Quelle farce.
Sur ce elle se dirigea en trombe vers le buffet et remercier l'IA pour son alcool. Beaucoup de fois. Probablement trop. C'était épuisant d'être la seule personne distinguée des kilomètres à la ronde.
Ft. Nothing et les autres Event Saint Valentin Quatrième rencontre
Cette discussion la renvoie à son passé. Celsius n'est pas censée délivrer des informations, même pas à lui et encore moins aux autres, mais ces dernières sont laconiques et révolues. Ce serait de toute manière une trop longue histoire, que celle de lui expliquer pour ses chiens noirs ne sont pas toujours de jolis créatures obéissantes. Ils hurlent à la lune, aboient de joie à l'idée d'une chasse à l'Homme. Ils ont goûté au sang depuis trop longtemps pour exprimer le moindre regret. Les Limiers peuvent être effrayant dans une forêt, mais Celsius aime naturellement ce sentiment d'adrénaline et déteste tout à la fois cette idée saugrenue de s'en délecter. La Peur n'a aucune limite, mais elle en est la tacticienne. C'est comme ça. C'est le rapport que la jeune femme entretient avec les Hunting Sports.
"Mais si l'on est ni malheureux, ni heureux, on ne vit pas Nothing."
Un serveur lui apporte une coupe de champagne. C'était pour elle une évidence, mais que Nothing ne semblait pas connaitre. Peut-être peut-il également méditer à ce sujet ; après tout, n'a-t-il pas de quoi se sentir heureux, dès à présent ?
La concernant, elle oublie pour un fragment de secondes qui elle est, et la teneur de son passé. Elle la tait, et espère la dissimuler encore un bref instant.
"Oui. Mais si tu ne connais pas cette partie de moi, c'est une bonne chose."
Car il la verrait certainement d'ici peu aux HS. Sa vraie nature. Mais s'il faut vivre dans l'instant présent, il y a bien une chose qui la chiffonne encore, et qui la fait soupirer de vive voix.
Plus têtu que Nothing, Celsius ne connait pas.
"Je te l'ai dit, tu peux me tutoyer. Je ne suis pas vraiment major, ici. Ou tout du moins, je n'en exerce pas les fonctions pour le moment." A moins qu'embrasser fougueusement un soldat ne soit une obligation dans son métier ? Un sourire à cette pensée, cette soirée est étonnante de surprise mais le serait plus encore, si elle parvenait à lui arracher un tutoiement. Un rapport d'égal à égal. "J'y tiens."
Ses lèvres trempent alors dans sa coupe de champagne, une dernière fois, chassant le spectre de sa jalousie sitôt qu'il lui explique qu'il préfère les femmes.
"J'ai donc réfléchi un peu trop vite, je suppose."
Ou a-t-elle seulement réfléchi dans cette soirée ? Hystéria, ses soupirs, cette danse et même cette dernière rencontre où elle brise la glace entre elle et un soldat...N'est-ce qu'un jeu, ou bien une réalité ?
Celsius s'attend à tout. Une demande plus directe, moins romantique. Plus intéressée pour les sens et les passions. Mais non. A la place, Nothing lui demande ce qu'il a déjà ; sa main.
"Juste la main..."
La proposition est d'une galanterie à l'en perturber...
"Je devine bien, que tu as tes devoirs à respecter. Mais ne t'inquiètes pas trop pour moi, je sais me défendre." Son visage ne peut que trahir sa tristesse. L'on connaissait, après tout, l'interdit des amours interfactions. Toutefois, il n'est pas dans ses habitudes de rester passive. Celsius marche à la malice. "Mais qui sait, dans le pire des cas, tu ferais un excellent prisonnier...Et, même menottés, l'on dit qu'il m'arrive d'en prendre grand soin."
Ses doigts remontent soudain le long de son bras. Celsius se lève de son siège puis se penche, plus bas, et plus bas encore, jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres du visage de Nothing, consciente de l'attraction qui régnait entre eux. Faisant fi des effluves d'alcool, un rire cristallin lui échappe et elle finit par lui accorder sa confidence.
"Mais nous n'y sommes pas."
Ce à quoi, elle dépose un léger baiser sur la jour, mais proche de ses lèvres. Malicieux, chaste mais taquin. Car son vis-à-vis est respectueux et elle souhaite lui renvoyer la pareille. Ca, et minuit sonne.
D'ores et déjà levée, Celsius pose son regard de jade dans le sien. Plus timide, cette fois-ci.
"Avant que ça ne termine...J'aimerai bien profiter un peu d'une petite danse avec toi une dernière fois, si tu t'en sens toujours capable."
L'invitation résonne comme un soupir ; des mots venus tout droit du coeur.
Au déclin d'une soirée festive de douceurs et d'échanges dramatiques, Oblivion laisse tout loisir à sa valentine de profiter du creux de son torse et de son épaule, imperturbable pion du destin amené à choyer son amie dans le respect et il l'espérait, la bienveillant. Le coeur larmoyant de moyens piètres et minimes pour l'éloigner de ses ombres et péchés. Il ne saurait non plus tenter de lui caresser les cheveux même si le geste était pétri de bonnes intentions. L'homme lui laisse seulement le temps de guérir ses plaies dont il ignore encore les vétilles des tenants et aboutissants.
Le menton s'abaisse, et ses orbes nuiteux pour cueillir son regard, se métamorphose lorsqu'elle aborde l'épineux sujet du boulet qu'elle se traine aux pattes, porte le cruel nom de Mars.
Le silence serait presque pesant tant il se joue avec en l'invitant plus que nécesaire dans leur conversation somme toute calme. Sonne alors le glas de sa propre sentence lorsqu'il fait vibrer ses cordes vocales :
- Il t'a dit que je l'avais embrassé ?
La ton est si lisse et neutre qu'il ne peut être teinté de reproche et de sarcasme, pourtant l'esprit s'affute des sempiternels désirs de l'humilier, lui. Et il se souvient bon gré mal gré la promesse proférée au terme de leur union forcée, selon laquelle il n'était pas aussi important pour donner les moindres détails de cette entrevue qui, assurément, le placerait plus bas qu'un ver de terre aux yeux de sa soeur.
- Je l'ai embrassé et je lui ai mordu les lèvres pour lui rendre la pareille, tout simplement. .. Cet être m'a forcé à ressentir des pulsions indésirables, et je le sais écoeuré par le toucher pour savoir qu'en l'embrassant, je serai vengé.
Il lui laisse un temps d'assimilation avant de demander :
- Veux-tu rester en ces lieux ? Sache que ta place mérite d'être au centre des regards, quand bien même tu sembles fuir une épreuve.
Voué à aborder des sujets délicats, Oblivion s'attelle à choisir une voie moins périlleuse, il l'espère, en continuant par :
- Si tu devais avoir un familier, lequel te ferait plaisir ? Et souhaites-tu danser une toute dernière fois ? Le temps d'oublier ce monde implacable. .. Le temps de tout oublier.
Les couples tournent. Lorsque le dernier quartant sonne durant cette soirée mémorable du 14 février, vous entendez alors à vos oreilles, comme si la voix avait pénétré votre esprit, et n'était entendu que de vous :
« Bravo à tous pour votre implication, et pour avoir joué le jeu.
Vous êtes libre de profiter de ces derniers instants de soirée avec qui vous semble juste, ou bon. Cependant, n'oubliez pas de déclarer en public, et en privé au confessionnal, votre choix de valentin.e final.e.
Catastrophique. Voilà le terme pour désigner la soirée. Alors que Calliope s'en va, tu restes là, planté debout. Tu baisses la tête et un soupire s'échappe de tes lèvres. Au moins la fin approche. C'est un soulagement. Un soulagement triste. Tu as besoin d'un câlin, d'avoir un contact tactile, quelque chose pour te redonner le sourire et te faire aller mieux. Et non, nourriture et boisson ne faisait donc pas du tout partie de la liste.
Tu jettes un coup d'oeil à Mars puis tu t'en vas.
Tu cherches quelqu'un, tu sais qu'il est ici. Tu l'as vu, tu l'as entendu, il ne passe pas inaperçu. Et le voilà..... En pleine conversation, entouré,.... Tu te détournes de Hysteria. Il serait inconvenant d'aller l'interrompre simplement pour trouver un réconfort bref.
Et sonne la fin. Enfin. Le confessionnal.... L'aveu en public. La gêne sera si forte. Mais tous devront y passer. Toi compris. Alors autant y aller et passer très vite ce moment horrible. Tu entres dans le confessionnal pour faire part de ton choix à l'I.A.. Puis tu en sors et montes sur l'estrade. Te donner en spectacle, c'est ... déplaisant. Mais ... Tout le monde est encore occupé. Il n'y a pas de meilleur moment. Alors au micro, tu lâches juste le nom de la personne que tu as préférée en cette soirée.
- Mars.
Et puis tu disparais aussi vite que tu étais arrivé. Pas besoin de faire de long discours, n'est-ce pas.
Tu pars en quête d'un endroit calme, sans personne, pas les toilettes, hors de question d'y passer la fin de soirée. Tu redescends les marches que tu avais remonté juste avant. Et tu te complais dans la mi-obscurité du rez-de-chaussée.
Ah.... Est-ce que Mars était toujours là ? Est-ce qu'il avait entendu ? Est-ce que.... Finalement, tu reprends les escaliers pour fuir l'étage. Une fois remonté, c'est le balcon qui t'accueille. Tu prends appui sur la balustrade et contemple l'étendue sombre en guise de paysage. Qu'est-ce que tu aimerais rentrer maintenant.
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