Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Le temps s’écoule lentement. Bien trop lentement si tu savais. Alors qu’il erre, Napalm. Se souvenant de cet instant. Contre cet arbre. Alors que tu le rejoignais. Sans le toucher, tu as suivi ses envies. Les tiennes et il s’en souvient. Ta voix revenant derrière ses paupières closes. Alors que tu le remerciais d’être là.
Et ça réchauffe sa poitrine.
Oubliant la solitude rien qu’un instant. Un bref instant qui ne dure jamais. Parce que tu n’es pas là, Mars. S’il regarde autour de lui. Il n’y a personne. Personne à part ceux qui étaient là. Qui savent à présent que tu es venu sur ces terres. Pour le trouver l u i. Il a beau fuir les problèmes et les rumeurs. Elles s’étalent sur son chemin. Et naturellement, il finit par devoir y faire face.
Oui, tu es venu pour lui. Oui, il l’assume. Non, ça ne regarde personne. Pourquoi tu étais là. ça ne regarde personne. A part toi et lui.
Et même s’il laisse couler. Même s’il répond, insolent. Il finit par en avoir marre. De devoir se justifier. Alors que vous n’avez rien fait. Alors que tu n’as rien fait.
Les HS ont tués bien des gens. Ils ne sont pas tout blanc. Ils auraient fait la même chose. S’ils pouvaient, il te tuerait. En quoi sont-ils différents. Pour te juger, pour vous juger. Napalm étouffe, Mars.
Il étouffe tant qu’il a besoin de son oxygène.
Sortant des terres wilds. Il n’a pas manqué de t’envoyer une missive. Pour te faire savoir qu’il arrive. Qu’il a besoin de te voir. De te parler. D’entendre le son de ta voix. Si tu savais, Mars. Comme il crève de t’entendre. Même si ce n’est pas ce qu’il souhaite. Dis-lui seulement un mot. Alors il se sentira mieux. Il se sentira libre.
Son coeur apaisé alors qu’il se sent prisonnier.
Le temps qu’il met à venir sur tes terres. Il lui semble être une éternité. Alors qu’il crève de te voir. Tu lui manques, Mars. Tellement et il se dépêche. Alors qu’il suffoque. Posant un pied chez les legendary. Il sent le mal de crâne pointer son nez. Fronçant les sourcils, mais si tu as pu le faire… Il le fera, pour toi. La douleur n’est rien.
Alors il s’avance. Emmitouflé dans sa capuche. Il erre entre les inconnus. Prenant garde à ne frôler personne. Il s’avance jusqu’à trouver le QG.
Et maintenant il se demande. Est-ce que tu as bien reçu sa missive ? Celle qu’il a envoyée ce matin même.
J'sais que j'suis dur mais je le fais pour toi avecnapalm
Lorsque la missive est arrivée entre tes mains alors que tu étais en réunion, tu la broyas d’un coup sec. N’importe qui ici présent pouvait comprendre que l’objet de la missive te mettait dans une colère sombre, ainsi donc, personne n’osa poser de question. Et tu ne pouvais même pas t’absenter. Tu maudissais ce gamin, aussi fou soit-il, de t’envoyer l’équivalent d’un “j’arrive”, et pour sûr qu’il n’attendra pas de réponses de ta part. Et ça te rendait fou, d’imaginer sa tête arriver et frapper ici, avec ses yeux minaudés et rebelles, quémander ta présence. Car tu ne pouvais pas quitter la réunion comme ça, elle venait de commencer. Tu pries donc en silence qu’il mette plus de temps à arriver que prévu...
Après quelques heures, tu sors de cette pièce. Le pas rapide, espérant qu’aucune folie n’a été commise. Qu’aucun bruit de couloirs ne circulent. Tu tendais l’oreille, attentif. A tout. Le stress à son maximum, et les poings serrés. T’avais envie de lui décrocher la tête si elle était recouvrable. Tu sors en trombe, dépasses les écuries, marches le pas lourd vers la sortie, et observes les environs, avant de le chercher, lui.
Ton regard l’accroche, et tu t’avances avec force vers lui, comme tu engueulerais ton propre gosse.
“Non mais ça va pas ou quoi ?! T’veux crever putain?!”
Et qu’on te voit avec lui. Et qu’on comprenne. Toi et tes ambitions, n’étaient pas raccord avec le fait de se taper un Wild, étrangement. Ta rage était fulminante.
“Reste pas là, je vais t’éclater.”
Tout tes muscles étaient tendus, tes nerfs au possible. Bordel, Au fond, t’étais probablement grave inquiet pour lui.
Le souffle court et le silence au bord des lèvres. L’attente infernale qui semble durer des éternités. Encore et encore, il ne cesse de t’attendre. Son coeur à l’agonie et pourtant il n’est pas seul. Alors pourquoi ça lui fait si mal, Mars ? Appuyé contre un mur, il tente de se faire discret. De ne pas porter les mains à ses tempes. Quand bien même ça bourdonne. Quand bien même il a mal.
Il ne veut pas t’attirer de problèmes. Il ne veut pas s’en attirer alors que tu n’es pas là. Parce qu’il sait que tu seras en colère. S’il venait à se blesser.
Alors il ne dit rien. Laisse le monde vivre tout autour. Il soupire de temps à autre. Comme s’il cherchait à garder contenance. A faire baisser la pression de son crâne. Attendant impatiemment que tu arrives enfin.
C’est si long. Putain c’est long. Il se demande si tu l’as eu. Cette missive envoyée sur un coup de tête.
Mais c’est lorsqu’il finit par se dire qu’il va abandonner. Que tu es là.
Juste sous ses yeux.
Ta voix comme il s’en souvient.
Tu as beau être énervé.
Tu as beau être inquiet, il le sait.
Tes mots peuvent être durs.
Mais si tu savais, comme ça lui fait du bien. Affichant cet air abattu et pourtant satisfait. De te voir enfin juste devant lui. Putain si tu savais.
“ M’éclate pas, Mars. J’étouffais. ”
Et Comet a beau ne pas s’y être opposé fermement. Il entend encore sa voix lui dire et redire. Que la faction passe avant tout. Qu’il doit être prudent. Que tu es dangereux. Que ce n’est pas une bonne idée. Il n’a de cesse de retourner ses mots encore et encore. Et il a l’impression d’être cruellement seul. Alors qu’il croyait que son Roi le soutiendrait. Inconditionnellement. Mais il sait qu’il le met en garde pour t’éloigner.
“ J’suis désolé… J’voulais… j’voulais vraiment te voir. ”
Savoir que tu es toujours là. Qu’il peut encore te toucher s’il tend la main.
Alors que c’est la première fois depuis sa dépression. Qu’il se sent enfin exister alors à quoi bon. A quoi bon faire partie d’une faction. D’une soit-disant famille. Si c’est pour qu’il entende ça. Si c’est pour qu’on lui dise silencieusement de prendre ses distances. De penser à e u x avant l u i. Alors qu’il se sentait enfin redevenir entier.
J'sais que j'suis dur mais je le fais pour toi avecnapalm
Tu ne pourrais pas le blesser, pas maintenant dans cet état. Car tu te rappelles les migraines, tu te rappelles la douleur. Tu serres les dents alors, et tentes d’apaiser ta colère, tant bien que mal. Difficilement, pour ainsi dire. Tu inspires alors, massant ta nuque et grognant, détournant le regard, tapant du pied dans la poussières avant de finalement inspirer lourdement pour soupirer tout autant.
“Ok, ok.”
Tu l’observes, alors qu’il semble vraiment plus mal que dernièrement. Pas physiquement, non. Quelque chose ne tourne pas rond. A moins que ce soit ce manque qui te ronge aussi, mais dont tes obligations t’obligent à différer.
“Il se passe quoi ? Pourquoi t’as pas attendu un retour, pourquoi être venu comme ça ? Et pas en terre neutre ? Bordel, ton crâne. Vient, on se casse.”
Même si t’avais d’autres choses à faire. Même s’il fallait que tu t’eclipses en silence pendant quelques heures. Qu’il était con, ce gamin.
“Bouge-pas.”
Tu t’éloignes alors quelques longues minutes, pour revenir sur un cheval aussi noir que ton âme, assez énervé d’ailleurs, que tu freines devant lui. Tu faisais vite, le temps pressait et les regards indiscrets aussi. Tu tends la main. Sachant la décharge que tu vas encaisser.
“Grimpe et accroches-toi au cheval, pas à moi.”
Vous pourrez parler plus loin. Vous pourrez parler quand les lames dans son esprit ne seront plus présentes. Car tu détestais toujours l’idée...
Les jours étaient bien trop longs. Bien trop long sans toi. Sans avoir la chance de te voir. Et il le réalise pleinement. Maintenant que ses yeux peuvent croiser les tiens. Tu lui manquais, Mars. Comme toujours, tu lui manquais terriblement. Encore plus maintenant alors qu'il a besoin de toi. Besoin de savoir que tu es là. À défaut de sa faction.
Tes mots passent ses songes. Il t'entend, mais ça bourdonne. Tellement fort qu'il se demande. Si ce que tu dis est la réalité. Les questions s'enchaînent et il tente de garder pied. Réfléchir et se poser. Cherchant à ne rien louper de toi.
Parce que c'est pour cela qu'il est venu jusqu'ici. Jusque dans les terres hostiles.
Sa main se tend lorsque tu t'en vas. Il aimerait te dire de ne pas le faire. Alors qu'il vacille et qu'il oublie de parler. De répondre quelque chose. T'observant t'éloigner sans un mot. Il baisse la tête pour se cacher. Se sentant soudainement vulnérable sans toi à ses côtés
Napalm se demande, Mars, s'il va devoir choisir entre toi et le reste.
Cette question ne cesse de le hanter. Depuis sa discussion avec Comet. Depuis qu'il a pris pleinement conscience de vos actes. Et ça l'inquiète, malgré lui, il est inquiet. C'est pour cela qu'il est là.
Alors qu'il ne devrait pas. Qu'il se doute que tu ne lui donneras pas les réponses. Si seulement ils y en a même.
T'attendant sagement, ses yeux se relèvent. Lorsque le cheval arrive à sa hauteur. Et il se surprend à penser qu'il te va bien. Que vous allez bien en paire. Alors qu'il prend ta main, accuse le choc sans broncher. Pour donner l'illusion que tout va bien. Se mordant la lèvre en grimpant.
S'accrochant à lui plutôt qu'à toi. Il ferme les yeux en se laissant bercer par les pas. Inspirant longuement.
" J'étais désespéré. J'sais pas quoi faire, Mars... Comet est venu me parler. Évidemment qu'il allait le savoir..."
Il ne sait pas comment exposer la réalité. Pour que tu puisses comprendre. Pourquoi il est là sans avoir attendu. Pourquoi il avait tant besoin de te voir. De t'entendre lui dire quelque chose. Peu importe ce que c'est. Il voulait être avec toi. Pour oublier qu'il doit t'éloigner.
Quand il crève pourtant de tes absences. De ton silence et de la distance.
On lui demande de mettre de côté ce qui lui permet de respirer. De s'étouffer pour les siens... Même s'il ne la pas dit directement. Le gamin la compris comme ça.
Alors dis lui ce qu'il doit faire. Parce qu'il ne sait pas.
" J'veux pas m'éloigner d'toi parce que c'est dangereux. J'veux pas te perdre..."
Et il ne sait pas, Napalm. Comment il est censé gérer ça.
J'sais que j'suis dur mais je le fais pour toi avecnapalm
Tu te concentres sur la route. Sur le fait qu’il ne tombe pas. Que la migraine puisse cesser directement quand les frontières seront passés. Tu l’écoutes, mais tu es focalisé sur autre chose. La vitesse de ton cheval, l’accélération de celui-ci. Tu lui répondras quand ses tympans seront libres pour entendre tes paroles, et ça te permet de réfléchir. Réfléchir au fait que, comme lui, tu avais été con. Con de t’être pointé. Con d’avoir pensé que cela n’irait pas aux oreilles du chef. Con, pour beaucoup de choses. Ces derniers temps, Napalm te rendait con. Et cela te rendait plus en colère que d’ordinaire, il faut l’avouer.
Tu freines alors la cadence de ton cheval quand les frontières de la zone neutre sont passées, sans pour autant descendre. Tu le fais juste marcher, tranquillement, pensif.
“Dangereux?”
Tu souris doucement, ricane, en regardant la zone.
“Si j’étais vraiment dangereux, tu serais mort depuis longtemps.”
Tu inspires cependant.
“Il n’a pas tord, cependant. Je le suis. D’une certaine manière. Et je comprends, son point de vue. Je ne connais pas cet homme, mais il semble déjà plus clément que son prédécesseur.”
Tu stoppes ton cheval, et tu te retournes pour le regarder à demi.
“... Tu sais que si t’as plus ta place, t’as ta place à mes cotés.”
C’était risqué. Mais ça valait le coup de le mentionner.
Les maux de crânes enrayent ses pensées. Divaguant certainement dans ses mots. Dans ce qu’il souhaiterait te dire. Te faire comprendre. Il ne sait pas.
Il tente de se raccrocher. A quelque chose. Pour ne pas tomber. Parce qu’il a l’impression d’être abandonné.
Mais il sait, Napalm. Il sait que Comet fait ça pour lui. Qu’au fond, il tente sûrement de le préserver. Il aimerait le croire, mais il sait aussi. La réalité de cette vie, des gens autours. A quel point peut-il avoir confiance en lui ? E n e u x t o u s ? Pourquoi est-ce qu’il doute ? A peine un mot et il flanche. Il se sent en colère. Il se rebelle.
Depuis quand est-ce qu’il réfléchit. Assez pour être sensible. Pourquoi ça le touche comme ça. Lui qui vivait comme l’imbécile. Le gamin insolent et bruyant des wilds.
Pourquoi est-ce qu’il se croyait important. Quand c’est lui qui a tout rejeté.
La vérité, Mars, c’est qu’il se rend compte de ce qu’il est. Petit à petit, il met des mots sur ce qu’il est vraiment. Depuis que tu es ici, autour de lui. Qu’il se sent différent.
Et il se donne envie de vomir.
Lentement, les maux de tête cessent. Retrouvant une certaine forme de lucidité. Ta voix lui parvient claire et nette. Lui offrant un havre de paix. Alors que tu ne sembles plus en colère.
Jusqu’à chavirer. Ah Mars, tu ne cesses de le rendre différent. Alors qu’il te suffit de lui dire qu’il peut être là. Avec toi, qu’il peut venir à tes côtés. Pour qu’il se sente subitement serein.
Pour qu’il se sente tomber encore. Par deux fois cette fois-ci.
“ … Ah putain, j’étais prêt à péter un câble, déballer toutes ces conneries qui me bouffent depuis que t’es v’nu et… tu m’sors ça ? Merde. ”
Il laisse passer un rire. Léger et discret. Posant ses yeux sur toi.
“ Même si j’le voulais, c’pas comme si c’était possible. Et peut-être que c’le sera jamais t’sais ? D’jà qu’on peut pas s’toucher alors dis-moi comment j’pourrais faire ça ? Et puis merde… j’veux pas crever chez toi.”
Sa confiance est limitée. Si elle semble infinie pour toi. Aujourd’hui, il te fait confiance, oui. Même s’il garde au fond de lui cette idée. Que peut-être tu pourrais le tuer un jour, toi aussi. Il n’en reste pas moins qu’il n’est pas naïf et stupide. Bien qu’il semble sensible dernièrement. A cause de toi, Mars. Napalm est un chasseur aussi. Il sait, il sait comment est la réalité. Bien différente de ce que vous vivez ici, tous les deux.
Mais si tu savais comme ça lui fait plaisir. Si tu savais comme tu le touches. Encore malgré toi. Tu as beau être ce qu’ils disent de toi. Ce dont il se souvient également. Il n’en reste pas moins surpris. Un peu plus à chaque fois.
De voir l’homme derrière la violence.
Et pourtant, ça ne suffit pas à calmer ce qu’il voulait dire. Ce qu’il a besoin d’extérioriser à mesure qu’il te regarde. Vraiment, ses mots lui brûlent les lèvres. De ce qu’il aurait voulu lâcher, si tu ne l’avais pas caressé. Alors il finit par abandonner l’idée. Déverser ce qu’il a besoin de dire. Alors peut être qu’il se sentira capable de trouver une solution.
“ Alors dis-moi c’que j’suis censé faire ? Est-ce que j’dois arrêter d’être là ? Est-ce que j’aurais pas dû v’nir non plus ? Est-ce que j’devrais t’ignorer ? Putain ils ont pas mieux à faire que d’me casser les couilles ? Qu’est-ce que ça peut bien leur foutre si j’veux m’taper le caporal des Leg ? J’vais pas voir ce qu’ils branlent la nuit. Putain. Et c’sûrement pas glorieux pour certains avec ces connards fous. Et c’pas comme si t’avais tué ces connards non plus. Pourtant j’aurais bien aimé leur casser la tête, bordel.”
Il inspire. Alors qu’il a débité tout ça. Reprenant son souffle.
“ Peut-être qu’il est clément, ouais… mais t’façon j’fais bien c’que je veux. On est d’jà pas libre avec cette connasse au-dessus d’nous, pourquoi j’devrais m’faire bouffer la vie par les autres…”
Est-ce là que l’on reconnaît le wild ? Dans son désir ardent d’être libre. Des autres.
Je crois qu'il y a un truc qui brule en moiavecnapalm
Tu l’écoutes, l’observes. Il semble avoir oublié que fut un temps, les choses étaient différentes. C’était pourtant, il ya quelques semaines à peine.
“Ce ne sera pas éternel. Nous trouverons une solution contre ça.”
Car vous avez les meilleurs scientifiques. Car vous avez la possibilité de voir plus loin et de trouver des solutions à tout.
Tu finis par descendre du cheval, l’observant, lui laissant la possibilité de mettre pied à terre ou non, mais il semble déterminé à laisser sa rage exploser. Tu le laisses faire, presque touché par sa confiance de balancer autant d’informations et de rage envers sa faction.
“Ne le fais pas dans ce cas. Te laisse pas bouffer. Fais ce que tu veux, et rejoins-moi. Ici, chez les Legendary. Je sais que tu colles pas à notre tempérament, je l’ai compris, mais. Peut-être que tu pourrais te faire de nouveaux amis ici. Et peut-être juste, que tu pourrais dormir avec moi tout les soirs.”
Tu le regardes intensément.
La seule personne à qui tu avais autorisé ça, depuis toujours, c’était Jupiter. Mais maintenant qu’il la remplaçait dans ton ciel, dans ton univers, tu pourrais tuer quiconque s’approche de lui, tout comme ne plus vouloir le quitter non plus. Tu accuses, que ce soit sa propre volonté et semblais faire cela rien que pour le soulager lui. Mais s’il savait. Oh, s’il savait ô combien ta demande était égoïste. Car ainsi, tu aurais un oeil sur ses fréquentations. Ses faits et gestes. Tu l’aurais encore plus sous ton contrôle. Il n’aurait plus d’air que tu n’as pas respiré avant. Il n’aurait plus de libre arbitre que celui que tu lui offriras. Et bordel, ça te fait frissonner et sourire à l’idée.
D’entièrement le posséder. Le priver de sa liberté, Lui offrir au compte goutte. Devenir celui de qui il dépend. Toujours plus. Tu as envie de le dévorer. Encore. Et ça se voit dans ton regard avide de lui.
Lentement vous avancez. L'un comme l'autre. Apprenant à contempler. Voir et s'émerveiller de celui qui se trouve. Juste là sous vos yeux. Et parfois Napalm se demande. Si tout ceci est bien vrai. S'il est devenu ce qu'il est. Parce qu'il a tant changé. Il a tant crains de te perdre sans savoir. Sans savoir ce qu'il ressentait réellement. Et jusqu'à quel point. Il a tant crains de te voir mourir. Alors qu'il crevait de ta violence. Mais étrangement il s'est rendu compte. À quel point il ne voulait pas te voir partir. Il s'est rendu compte de son attachement sordide. De cette relation précaire et pourtant si forte.
Tu étais un pilier, mais surtout un repère. Malgré lui et malgré toi, il t'avait choisi, Mars. Pour être un phare dans ses nuits noires
.
Et peu lui importait comment tu étais. Peu lui importait qui tu étais. Peu lui importait si ta violence faisait tout de toi. Il te voulait dans sa vie. Parce qu'il pouvait vivre grâce à toi.
Puis il a erré. Après cette rencontre forte. La peur de te voir mourir par deux fois. Tes aveux quant à ta vie, quant à ce que tu voulais de lui. Tu l'as retourné, Mars, comme il t'as retourné l'esprit. Et il ne savait plus qui il devait être. Comment il devait se comporter. Il ne savait plus comment appréhender. Cette sensation qu'il n'avait jamais eu. De toucher quelqu'un, enfin.
Et le voilà aujourd'hui. Assis sur ce cheval. Explosant ses doutes. Ses craintes aussi. Ses colères. Et son désarroi.
Et tu es là. L'écoutant simplement. Avant de t'imposer encore plus dans son monde. Et lui chavire si aisément. Il pourrait rougir s'il n'était pas insolent. Il pourrait se cacher s'il était timide. Mais il n'en fait rien, frissonnant à son tour à ton regard. Manquant un battement alors qu'il sait. Il le sent et il commence à voir cette possession évidente. Évidemment que cela pourrait lui déplaire, lui qui est un wild. Évidemment qu'il pourrait vouloir fuir pour sa liberté. Mais qu'est-ce qu'il ferait sans toi ?
Lui qui ne peut respirer que ton air.
Il finit par descendre de cheval. Admirant la différence entre vous. Légère en taille selon lui, mais il se sent écrasé. Par ta carrure et ton statut. Et il se demande ce qu'il aurait fait s'il n'avait pas été bordélique. Mué par ses instincts et ses envies. S'il n'avait pas été qui il est. Pour être capable d'être à tes côtés.
" Tu veux vivre avec moi, Mars ? C'est ça que tu me dis ?..."
Est-ce qu'il est prêt ? Est-ce qu'il s'en sentirait capable ? Tout plaquer pour vivre avec toi, chez les legendary. Napalm ne se sent pas à sa place à cette idée. Mais il sait sa place à tes côtés. Malgré tout, Comet reste son roi. Son idol. Les Wilds restent sa patrie. Son lieu de naissance.
".... Putain Mars...." tu le vois à son sourire. qu'il est heureux. " Tu voudrais vraiment que je sois là tous les jours ? T'sais bien qui j'suis non ? J'pourrais te créer des problèmes tous les jours et te faire chier h24.... est-ce que t'serais vraiment capable de m'supporter ? "
Son sourire s'élargi et tu sais il se demande vraiment. Toi qui était seul comme lui. Est-ce que tu es vraiment prêt à l'avoir prêt de toi. Tous les jours. Jusqu'à la fin.
Je crois qu'il y a un truc qui brule en moiavecnapalm
Qu’il le dise ouvertement, C’est pas pareil que de le sous-entendre. Tu frémis, tu retiens un haut-le-cœur. Bordel. Ca devenait trop sérieux dans ses paroles. Tu fronces les sourcils, malgré son sourire qui te réchauffe, peut-être trop aussi.
“Je te propose une alternative.”
Tu le fixes alors toujours, avec sérieux. Une intensité encore trop présente, alors que tu réduis la distance entre vous, émanant une aura que tu souhaites de puissance et de pouvoir sur lui. Car ça te fait encore plus vibrer.
“N’est-ce pas toi qui a dit que tu étais à moi, entièrement? Dans ce cas, je veux disposer de toi, en tout temps.”
Certains diront que ce n’est pas sain. Que ce n’est pas ainsi que tu devais voir les choses. Que tu devais le laisser libre et que la confiance devait suffire à vous rejoindre dans l’adversité. Mais toi, ce n’était pas une question de confiance. C’était une question de ressentis. Dans tes tripes, dans ton être, et par ce que tu avais vécu. Tu ne pouvais le voir autrement. Tu étais un être passionnel, et fusionnel. Tu n’envisageais les relations autrement. Surtout celles qui dépassaient tes barrières et tes murs, qui touchaient ton coeur. Car elles étaient rares, uniques. Une personne à la fois.
Et cette personne, c’était lui. Là, tout de suite, maintenant, en ce jour, c’était lui. Il allait devoir en assumer les conséquences, car ce n’était presque plus une option que tu lui offrais, mais un ordre.
“Et toi, serais-tu capable de m’endurer autant?”
Avec tout ce que cela impliquait, Toi et ta rage, ta jalousie, ta colère, ta pression, ta domination, ta violence, ton enferment. Etait-il vraiment prêt à rentrer dans ta cage advita eternam, ou bien le fait d’y être temporairement était déjà suffisant. Car au fond, ce n’était pas toi qui allait souffrir de cette situation, mais bien lui de quitter tout ce qu’il connaissait.
Les mots encore et encore. Tes mots qui viennent accrocher son cœur. Son âme. Tes mots qu'il sait pesés et mesurés pour te protéger. Il sait également que tu tentes de lui faire comprendre. À quel point tu es. Possessif et exclusif. Il a comprit cela depuis longtemps, Napalm. Depuis qu'il est entré dans ton monde. C'est ta possession qui lui a permis de t'écorcher. Il le savait.
Peut être avait-il oublié l'espace d'un instant. Mais il se souvient bien à présent.
Alors que tu te rapproches de lui. Pour le dominer et le surplomber. Lui faisant comprendre que c'est toi. Qui préside, qui guide et qui mène. Mais tu lui as dit de rester qui il est. Ce petit con insolent et révolté. Qui refuse parfois de se plier.
Et il y réflechit, tu sais. Il y réflechit à cette option. À ce que tu dis quand bien même cela le touche. Oh oui si tu savais comme il est touché, encore. Parce que c'est ta manière de lui dire que tu le désire. Encore plus dans ta vie. Dans ta cage. Celle dans laquelle tu dois l'enfermer pour le posséder.
C'est presque comme une déclaration d'amour, Mars.
Et il sourit, malgré le silence qu'il laisse. Pendant un bref instant, il réfléchit. Avant de laisser son impulsivité parler.
" J'l'ai dit et j'reviendrais pas dessus, j'sais bien que t'es fou, tu m'apprends rien. J'sais peut-être pas à quel point, mais mec t'oublie comment j't'ai approché ?..."
Lui aussi fait un pas. Frôlant tout ton être alors qu'il penche la tête. T'observant de plus bas. Avec cet air joueur sur les traits.
" J'crois que toi et moi.... On s'connait déjà bien et pas pour l'meilleur d'base alors... J'sais qu't'es un connard violent et possessif, mais j'l'ai dit, j'accepte. Parce que ça s'contrôle pas, même si on sait bien comment ça peut finir parce que tu me l'as dit, que j'étais qu'un con. "
C'est ça votre vérité et votre réalité. Un homme fier et dominateur. Un gamin insolent et avec des tendances louches. Un mélange qui risque d'exploser, qui sait. Il en a conscience, Mars.
Mais malgré tout. C'est toi qu'il a choisi.
" Du coup... c'est qu'tu me laisserais pas l'choix ? C'moi qui d'vrait venir à toi ?"
Plus que d'accepter d'être avec toi. Tant cela lui semble être une évidence aujourd'hui. Changer sa faction le retient et le terrifie plus. Que de vivre à tes côtés.
Je crois qu'il y a un truc qui brule en moiavecnapalm
Tu l’écoutes, et tu es satisfait. Satisfait d’entendre ça. Satisfait de savoir qu’il t’es encore totalement dévoué. Jusqu’à ce que ça tombe, la question. Que tu ne voulais pas, que tu ne savais pas comment le dire autrement que tu avais d’autres projets. Plus important que lui. Plus important que vous. Pour le moment. Et ça, t’arrivais pas à le sortir.
Peut-être par peur de le décevoir, De revoir ce visage triste, Brisé. T’en sais rien. T’as juste pas envie de le sortir, donc. Tu fais la pire chose possible. Tu ne dis rien, détourne le regard et fais un pas en arrière pour t’adosser au cheval.
Tu hausses les épaules.
“Ouais.”
Un simple Ouais. Sans dire pourquoi, Sans expliquer. Comme si c’était évident que toi, tu ne changerais rien. Comme si tu n’avais juste pas envie, par flemme. Comme si tes ambitions, il ne les auraient pas comprises de toute façon. En voulant le préserver, tu faisais peut-être pire, Mars. Mais tu ne savais pas. Tu ne savais pas, car tu n’avais juste pas conscience de comment les choses pouvaient être interprétées, et peut-être, différemment de toi. Ton regard le fuit à présent, tes mains retrouvent tes poches. Tu as la posture du type qui est embarrassé, gêné et dérangé par la conversation. Ce n’est plus ta posture habituelle, et tu es en pleine réflexion.
Ouais. C'est le seul mot. L'unique qui passe tes lèvres. Alors qu'il te fixe, haussant un sourcil. Observant tes mouvements et ton air. Il te trouve étrange subitement. À vrai dire, il commence d'abord par manquer de s'emporter. Comme s'il se sentait soudainement ignoré. Comme si tu refusais de l'écouter. D'en discuter ou même d'y réfléchir. Comme si tu n'allais pas faire de sacrifices. Comme si ce n'était pas envisageable pour toi.
De faire quelque chose pour lui.
Mais Napalm sait où cela le mène. La colère, la confrontation, le risque. Et il n'a pas envie d'en arriver là encore une fois. Alors il inspire, te regarde faire pour apprendre. Parce qu'il sait aussi que tu ne dis pas tout, Mars. Il a comprit qu'il y a beaucoup derrière tes mots. Tes silences et même tes accès de violences. Et il essaye, tu sais.
De prendre le temps d'essayer. De faire des pas vers toi. Jusqu'à ce qu'il soit capable de tout voir. Sans même à être obligé de t'analyser.
Mais ce n'est jamais évident. Alors il ne sait pas bien ce que traduis ton comportement. Ton attitude lorsque tu détourne le regard. Lorsque tu te poses contre ton cheval. Tes mains dans les poches et tes yeux fuyant. Mais c'est sûrement eux qui l'aident le plus.
"... Pourquoi toi tu l'ferais pas ?"
Il cherche à comprendre. Peut être à pousser le dialogue. Comme il peut et à son échelle. Lui qui n'est pas si doué non plus. Qui galère comme un imbécile.
" T'aimes ta faction tant que ça ? Y'a tellement d'gens que tu veux pas quitter ?... "
C'est amusant comme il en doute. Mais il pourrait être surprit, il l'admet. Alors il attend, bien qu'il pourrait se sentir blessé. Jaloux ou pire encore, mais c'est la seule chose qui lui vient.
Je crois qu'il y a un truc qui brule en moiavecnapalm
Les questions tombent. Tu ne sais comment les prendre, Mais tu sais comment y répondre. Bien que tu essayes de les éviter.
Des gens que tu ne veux pas quitter. .. En fait, pas vraiment. Tu n’as plus d’attaches, maintenant. Ce qui est terrible, quand tu te dis que c’est eux, que tu veux diriger. Pourquoi faire, si tu ne les portes pas dans ton coeur ? Tu baisses le regard. Cela remet en cause tes ambitions, mais tu ne peux pas laisser quelqu’un semer le doute dans ton esprit. Pas même Napalm. Ton regard dévie sur lui et tu fronces les sourcils.
“Parce que je le ferais pas. J’ai un poste haut gradé.”
Et lui, n’a rien de ça. Tu ne veux pas le dire, malgré que ça brûle tes lèvres. Ce n’était pas la question, cependant, et tu tapes dans un caillou, comme le gamin insolant en face de toi.
“Un jour, je les dirigerais tous.”
Pour la première fois, tu le dis avec beaucoup moins de conviction que sous la haine ou l’ambition. Merde. Pourquoi il a réussit à poser les questions qu’il ne fallait pas ? Des gens que tu ne voulais pas quitter... Depuis que tu es petit, tu veux devenir Roi. C’est ce qui t’as toujours motivé. D’abord, pour prendre soin de ta soeur et la protéger. Maintenant, pour la châtier et gouverner les autres. Le pouvoir, l’ambition, ça fait partie de toi. Alors pourquoi il ébranle ça. Pourquoi il prend une place qui pourrait pousser tout ça. Pourquoi il pourrait devenir plus important que ça ? ... Et ça te fait peur. Et toi, tu recommences à t’énerver quand quelque chose t’effraie, te prends les tripes. Tu te rapproches alors et tu serres les poings.
“Parce que quoi ?! Tu vas me faire croire que toi t’as des gens qui t’apprécient et te prennes pas tous pour un con et un imbécile ?!”
T’avais envie de le frapper, bordel. Pour évacuer ce qu’il venait de toucher. Tu n’arrives cependant pas à continuer d’être mauvais. Pas avec lui. Tu soupires lourdement et tes poings se desserrent.
“Tu mérites mieux qu’être traiter comme ça.”
Et bordel, que ça fait mal à ton égo de dire des choses comme ça.
Le silence comme seule réponse. Chacun de tes gestes, de tes airs et de tes attitudes. Napalm regarde sans rien dire. Il tente de comprendre encore une fois. Passer outre son impulsivité pour discuter. Peu à peu, il grandi qui sait. Il évolue parce qu'il veut se rapprocher de toi. Te comprendre encore une fois. Et avoir la chance de pouvoir t'aimer encore.
D'être capable de te garder, pour lui. Comme tu rêves de l'emprisonner, pour toi.
Lorsque tu finis de parler. Qu'il te voit t'énerver, te rapprocher comme si tu allais le frapper. Puis te détendre finalement. Comme si tu étais résigné. Presque troublé. Il ne juge pas, au contraire. C'est amusant comme il te trouve mignon. Sans jamais te le dire.
Sans jamais oublier que tu le fascines. Qu'il respecte ta place et ton charisme. Mais tu ne peux pas y échapper alors que tu agis comme ça.
Un souris arme ses lèvres. Frôlant ses doigts à ta main. Rien qu'une seconde pour sentir le courant. La chaleur vague et éphémère.
" Ouais sûrement qu'ils m'prenne pour un imbécile et un con.... Mais j'ai des potes, même si j'sais pas c'qu'ils penseraient d'toi. Mon roi sait d'jà, mais j'le respecte. Y a des gens à qui j'tiens même si j'voulais pas..."
Il pense à Drake et Nevermore. Avec qui il passe le temps. Il pense à Carbone. Qui erre dehors mais qui reviendra. Il pense à Comet. Son roi même s'il se sent presque trahis. Il pense à Icarus. Son ami d'enfance et son médecin. Il pense à... Pandore. Et il y songe alors, à partir de là.
Finalement, Napalm se rend compte. Qu'il y a plus de gens autour qu'il ne le pensait. Qu'il n'a jamais réussi à être seul avec lui-même. À se faire détester d'eux. Et c'est pour tout ça, qu'il y pense vraiment. Là maintenant, il y réfléchit tu sais. Parce qu'il a à perdre.
" J'suis rien chez les Wilds, mais c'ma vie."
De ça aussi il le prend en compte. Il te revoit lui dire avec fierté ton grade. Il t'entend encore, ce souvenir reste. Et il ne veut pas te l'enlever.
Lui n'a envie d'aucune gloire. D'aucun statut si ce n'est celui d'être libre. Libre de lui-même. Avant toi, il ne rêvait que de mourir. D'une main qui ne serait pas la sienne. Il n'a jamais vu au-delà de cela. Alors aujourd'hui il ne sait pas.
Il fait le tour de son monde. De la question également. Mais il t'a entendu.
" T'veux devenir roi, Mars ?"
Et cela lui semble être une évidence. Mais dis lui.
" J'sais qui tu es. En partie. J'mérite ce que j'ai choisi."