Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Je crois qu'il y a un truc qui brule en moiavecnapalm
Tu n’aimes pas. Cette réponse. Le fait qu’il tienne à des gens, autre que toi. Le fait que ces gens-là, le retiennent à toi. Tu te renfermes, au niveau du visage, et tes doigts se serrent pour ne plus effleurer les siens. Ton regard se durcit. Tu deviens de plus en plus possessif, Mars. Tu le sais, et tu sais aussi que ce que tu as vécu avec Jupiter est la conséquence, et la cause de ce qu’il se passe. Si une relation fusionnelle de plus d’une dizaine d’années pouvait se terminer ainsi, qu’en était-il de ce que vous étiez entrain de vivre ? Tu avais besoin de preuves. De preuves, d’actes, plus que de paroles.
Et bordel, tu savais aussi que tu n’étais peut-être juste pas prêt. Mais cette option, t’en voulait pas. C’était trop tard, pour ça.
Alors, le mixte des deux, est peut-être ce mélange dégueulasse que tu offres. De possessivité. De doutes, De cage, de noirceur. D’enfermement à venir, d’emprisonnement mental, d’avoir envie d’être l’unique objet de son affection. Sur tout les plans.
L’isolation du monde pour ne l’avoir que dans le tien.
“Si c’est ta vie, et bien restes-y.”
Sans toi.
Tu serres la mâchoire.
“Qu’importe que je veuille devenir Roi ou non ? Si tu n’es pas à mes cotés, tu seras alors contre moi et je devrais t’écraser. Comme j’écraserais tout ceux qui ne sont pas de mon coté. A commencer par celle que je pensais à mes cotés pour toujours.”
Et que tu banniras, si elle ne part pas d’elle-même. Roi Tyrannique en devenir, tu ne le seras que si l’on n’apaise jamais ton coeur de tes craintes.
Craintes qui s’amplifient de plus en plus dans la tension de ce moment et vos échanges.
Tu le sais, n’est-ce pas, que Napalm est stupide ? Un enfant qui va forcément chercher. Encore et encore jusqu’à comprendre. Jusqu’à être capable de TE comprendre. Toi plus que n’importe qui d’autre, Mars. Pour être certain d’avoir le droit de se tenir là. Si près de toi, tellement près qu’il te serait impossible de l’éloigner. De t’en séparer ou même de songer à vivre sans lui. Comme il se sent incapable aujourd’hui, de vivre sans toi.
Tu le sais, n’est-ce pas, qu’il ne va pas abandonner ? Te laisser te détourner et te renfermer. Parce qu’il ne peut pas faire cela, Napalm. Il a besoin de te toucher, de t’atteindre. Même s’il doit te provoquer, t’énerver. Ou bien te tenter s’il le peut, il le fera pour que tu réagisses. Pour que tu le vois. Pour que tu sois là.
Même s’il doit se blesser pour ça.
Alors lorsque tu recules et serre la mâchoire. Lorsque tu lui sous entends vivre sa vie, sans toi. Lorsque tu lui dis que tu l’écrasera s’il n’est pas avec toi. Il fait un mouvement pour rattraper ton toucher. Te délivrer une décharge plus forte avant de reculer à son tour.
“ Pourquoi t’veux tous les écraser ?”
C’est la question qui lui brûle les lèvres. Oh il sait que tu es énervé. Quelqu’un d’agressif et de colérique. Il le sait parfaitement, mais il veut savoir. P o u r q u o i. Pourquoi ça te tient tant à coeur, Mars. Pourquoi tu veux faire tout ça. Ce n’est peut-être pas ce qu’il devrait dire. Ni même ce dont il devrait s’inquiéter. Mais Napalm veut savoir. Parce qu’il veut tout savoir de toi.
“ J’serais là. J’te l’ai dit, non ? J’suis à toi. Seulement dis moi tout d’toi, Mars. C’comme ça que ça marche il paraît. Sinon comment t’veux que j’puisse v’nir à toi. ”
Il ne sait pas bien de quoi il parle. Mais la communication c’est quelque chose de vital. Il l’a comprit à ses dépens avec toi, tu sais. Quand plus rien n’allait, quand il a cru crever. Et il refuse de revivre encore cet instant.
Celui où il te perd. Parce qu’il n’est pas capable de comprendre. De voir et d’entendre. Alors dis-lui Mars, dis-lui tout.
“ J’serais là putain, j’arrête pas d’te le dire et … t’sais bien que si on s’parle pas, ça finira mal. J’sais bien que t’veux pas ou que t’as pas confiance en moi ou j’sais pas, mais … Alors explique-moi, maintenant ou plus tard, mais dis-le moi pour que j'puisse venir à toi quand j'le pourrais. ”
Est-ce que tu le feras, Mars. Napalm en doute en vérité. Mais petit à petit, tu laisses des morceaux de toi. Petit à petit, il sait que tu le fais. Alors il essaye, il tente.
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Tu soupires doucement, et la décharge te ramène à la réalité. A sa présence. Tu es perturbé, mais tu essayes de ne pas le montrer. Tu essayes de garder ce qui te maintient à flot depuis toujours, Tes émotions de colère et de haine. Changer des habitudes est dure, mais pourtant, tu fais quelques efforts. Minimes. Mais tu essayes. Un peu. Bordel.
“Te dire tout?”
Tu ne sais pas ce qu’il veut par là. Tu ne sais pas si tu dois lui raconter toute ta vie, bien qu’il en sait quelques bribes. Tu ne sais pas ce qu’il veut entendre de “tout”, et tu restes interrogatif. Tu sembles légèrement calmer cependant, bien que tes distances soient prises, et tu le regardes prendre les siennes.
Tu grognes. La situation te rend inconfortable. Tu préfères quand vous vous tapez et que vous ne parlez pas.
“Y’a rien à dire.”
Y’a trop à dire.
“Je sais pas.”
Par où commencer.
“... T’veux savoir quoi?”
Tu déglutis, et plantes ton regard dans le sien. Toujours avec ce froncement de sourcils, Toujours avec cette première façade où l’on ne sait jamais si tu vas le frapper ou rester calme. Toujours avec ta première muraille. Mais cela fait parti de qui tu es maintenant, et tu n’as pas l’habitude de faire autrement. Le temps devra faire ses preuves. Peut-être un jour, tu arriveras à être détendu quand on touche aux sujets sensibles, mais ce n’est pas le cas pour l’instant. Même avec lui. Tu croises les bras.
"Attends. On va faire ça autrement. Tu me poses une question, et j'y réponds, mais l'inverse aussi. Sérieusement, sans mentir, sans passer par 4 chemins."
Parce que toi aussi, tu veux savoir des choses. Un tas de choses.
Apprendre de l'autre. Prendre le temps de sortir. De s'intéresser et de voir. C'est une chose qu'il ne faisait pas. Bloqué dans son monde et son refus de l'autre. Quelque part vous vous ressemblez. Les blessures vous ont renfermés. Vous avez mis des barrières. Pour vous protéger et ne pas vous détruire.
Pour continuer de vivre. Désespérément. Vous vous ressemblez.
Même si tu lui sembles être encore plus bloqué. Même si tu lui sembles presque inatteignable. Mais Napalm ne veut pas. Encore et encore il se le dit. Comme pour continuer de s'encourager. À ne pas abandonner, à ne pas se restreindre. À ne pas plier face à ton regard qu'il sait en colère. Toujours avec cette étrange sensation que tu lui laisses.
Que ce n'est pas ce qu'il croit.
" D'accord, j'te pose une question puis t'en feras de même. J'te promet d'y répondre sincèrement."
S'il suivait son impulsivité. Il commencerait par te poser des questions directes. Sûrement trop indiscrètes pour toi. Ce qui est arrivé exactement avec Jupiter. Ce qui est arrivé à tes parents. À quel point tu l'aimais....
Quand il sait très bien qu'il ne veut pas le savoir. Comprendre que si elle revenait, il ne pourrait plus être là. Parce qu'il n'est pas stupide, Napalm. Il ne sera jamais plus important que celle qui était là. Qui a grandi à tes côtés. Que tu as protégés. Aimé...
Mais il réfléchit pour ne pas t'égarer si rapidement. Parce qu'il sait que tu pourrais fuir. Comme lui.
"... Pourquoi tu m'as gardé en vie ? T'aurais pu me tuer plein d'fois, pourquoi tu l'as jamais fait ?..."
Il est curieux de savoir. Pourquoi vous vous êtes gardés en vie. Si précieusement.
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Tu ne mentirais pas. Tu essayerais de lui faire aussi totalement confiance dans ses réponses. Tu sais que tu ne pouvais faire autrement, mais tu avais envie de faire l’effort pour ; toi qui était si peu confiant. Tu inspires alors, te préparant mentalement pour ce que tu venais de lancer toi-même. Comme une sentence. Mais aussi, parce que tu voulais être ce pas pour lui. Prouver tu ne sais quoi d’ailleurs, mais passons. Tu n’avais pas encore assez la remise en question pour ça, et ce n’était pas le moment.
La première question est assez facile, tout en étant difficile. Car elle te remet dans tes retranchements. Tu ne sais pas. Du moins, à l’époque, tu ne te posais pas la question. Finalement, tu as dis répondre avec franchise, et la première chose qui te vient, est la vérité. Alors autant la dire.
“Tu flattais mon égo de me désirer autant, même dans la violence.”
Tu inspires, te demandant si cette réponse était suffisante ou complète. Tu essayes de réfléchir un peu plus, pousser les choses. Ce n’est pas évident pour toi.
“J’ai déjà pensé à te tuer. Plusieurs fois. Juste que ça s’est jamais fait. Au départ surtout, et après, au fil du temps, t’étais plus le gamin insupportable qui me faisait du bien au moral que réellement un mec que j’avais envie de tuer.”
Il ne sait pas si ça allait lui convenir, ou juste le blesser, de se dire qu’au fil du temps, Napalm n’avait jamais été un ennemi pour toi. Tu hausses les épaules en guise de stress de ses réactions, puis tombe ta question à toi, le regard planté dans le sien.
“Qui sont tes exs, les gens que t’as aimé.”
Et là, tu veux des noms. Des factions. Que tu les détruisent tous. Ah Mars... Si tu savais, tu n’aurais jamais posé la question.
Il y a un temps de battement. Et le regard qui se fixe. Dans cet échange dont les promesses résonnent. La sincérité et la vérité. C’est la seule chose qui a le droit d’être.
Et il attend patiemment. Que tu répondes à sa question. Elle semble simple sur le papier. Mais il sait parfaitement qu’il te demande de te livrer. Quelques sentiments et quelques ressentis. Pour se rassurer sur ce qui est arrivé. Que quelque part, tu ne lui voulais pas de mal. Qu’il y avait plus que la haine.
Et lorsque tu réponds, Mars, il sourit. Peu à peu, tes mots lui arrachent un sourire. De plus en plus évident. Alors qu’il baisse le regard au sol un instant. Comme s’il tentait de se cacher. Pour voiler le sentiment de joie qui le prend. Parce que cela lui va, tu sais. Si tu as fini par te dire que tu ne lui voulais pas de mal. C’est parce qu’il y avait quelque chose. C’est comme ça qu’il le voit, Napalm.
Mais ce qui suit. Pourquoi il s’en doutait. Sûrement parce que tu avais demandé. A cet instant précis, cela a failli vous séparer. Il se souvient et tu l’obliges à revenir à ce moment précis. Où il comprenait alors que son passé dérangeait. Mais il ne peut pas changer ça, Mars.
Même s’il le voulait. Il ne pourrait pas. Il ne peut pas changer ce qui est arrivé avant toi. Peu importe ses efforts, il ne pourra jamais. Alors oui ta question lui fait peur. Oui, il recule d’un pas.
Mais en vérité… la réponse lui semble tellement évidente. Qu’il relève les yeux sur toi, déterminé.
“ J’ai aimé personne. J’voulais pas être seul, j’voulais m’accrocher à quelqu’un, j’voulais… J’voulais vivre alors j’suis devenu dépendant de Carbone. J’croyais vraiment que je l’aimais et jusqu’à récemment, j’le croyais encore, mais t’sais quoi Mars ? C’pas vrai. Il était là quand j’voulais crever et j’étais là quand il voulait oublier, c’tout. J’peux dire c’que j’veux… on était des pansements l’un pour l’autre. C’est l’seul ex que j’ai. Les autres c’est… histoire d’un soir. Est-ce que t’veux savoir ? Ah. Et il y a Pandore, mais… c’ni une ex, ni quelqu’un que j’veux dans ma vie, mais on est lié. J’peux faire c’que j’veux, ça changera jamais parce que… c’est elle qui a tué mon père. ”
Il inspire finalement alors que ses derniers mots tombent. Maintenant il se rend vraiment compte de sa vie. De ce qu’il a fait et de ce qu’il a vécu. Jusqu’à arriver à toi.
“ J’suis juste faible, Mars… J’arrivais pas à gérer c’que j’ressentais et j’savais pas comment faire alors j’ai choisi la facilité, comme beaucoup d’gens. Mais c’était pas d’l’amour, ça l’sera jamais, mais... j'sais que ça t'pose problème.... ”
Et de ça, tu peux en être certain, Mars. Parce qu’aucun d’eux n’a pu le relever. Aucun d’eux ne se trouve là aujourd’hui. Aucun d’eux. Sauf toi. Et il n’a couru après personne, tu sais. Même Carbone, il l’a laissé partir sans rien dire. Sans se battre et sans essayer. Parce que ça ne comptait pas assez à ses yeux.
Alors oui, il l’aime. Mais cet amour ne sera jamais le vôtre. Ce qu’il ressent pour toi. Et il lui a fallu tomber dans tes yeux pour le comprendre.
“ A ton tour… Est-ce que tu la détestes vraiment tant qu’ça ? J’veux pas t’entendre parler par colère, dis moi vraiment c’que tu penses. ”
Derrière le sentiment de trahison. D’égo et de colère. Qu’est-ce qu’il y a vraiment, Mars.
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Tu l’observes. Tu remarques, ses changements de mimiques. Tu sais, oh oui tu sais, que ça doit bien lui faire plaisir. Donc, tu calmes tes doutes et inspires doucement.
Pour ta question, tu espères une réponse simple. Une ou deux personnes, des randoms qui disparaitraient de ce monde, rien de bien méchant. Et qui ne manqueront à personne.
Aimé personne.
Tu hausses un sourcil, du mal à y croire.
Et le couperet tombe.
Dépendant de Carbone. Dépendant de Carbone. Dépendant de Carbone. Dépendant de Carbone. Dépendant de Carbone. Dépendant de Carbone.
T’as envie de rire Mars, tellement t’as été con. Tellement t’y a cru. Que tu étais étais stupide. De penser qu’on pouvait s’intéresser à toi. De penser que c’était sincère.
Car à partir de ce moment, Napalm, tout ce qu'il pourra te dire, sonnera faux à ton coeur. Sonnera faux à ton esprit. Car l’homme dont il est dépendant, te déteste. Au point de ruiner ta vie. Au point d’avoir marqué ton visage. Au point de l’envoyer, lui, Napalm, dans tes bras. Pour mieux te briser.
Tes sourcils se froncent. Tu luttes, peut-être encore un peu, contre la paranoïa qui t’envahit. Avant de sourire légèrement. Oh ce n’est pas un sourire de joie.
Et bordel, que t’aurais aimé être empathique. Envers la mort de son père. T’aurais aimé, au fond, pouvoir avaler cette information. Mais elle passe. Comme toutes les autres, Napalm, elles ne restent pas. Car elle n’a plus d’importance.
Car plus rien n’a d’importance. Car tout est faux.
Tu passes une main sur ton visage et soupires doucement, remettant les mains dans tes poches et regardant le ciel. Tu es brutalement silencieux. Tu es silencieux, car tu ne pensais pas qu’on puisse t’atteindre autant.
Bravo, Carbone. T’as bien joué, sur ce coup-là. T’as bien joué, connard...
Tu baisses le regard, puis le pose sur lui.
Et il aura beau chercher, Napalm, d’y voir quelque chose. Il n’y a plus rien pour lui dans ce regard. Pire encore, tu lui offres ton silence. Sans explications. Sans rien. Tu fermes juste ta grande gueule et le regarde comme s’il n’était juste pas là.
Car il n’est plus là, pour toi. Il a disparu en devenant le pantin de celui qui te hait.
Le silence. Le silence. Le silence. Pesant et ton regard. Ce sourire aussi. Pourquoi est-ce qu’il se sent mal à l’aise ? Pourquoi est-ce qu’il croit avoir dit quelque chose ? Encore une fois. Pourquoi est-ce qu’il se sent en détresse. Alors qu’il a répondu sincèrement. Alors que tu as demandé.
Pourquoi est-ce qu’il tremble. Alors qu’il a la sensation de ne plus être. Rien de plus qu’une partie de vide.
Tu ne dis rien et lui. Et lui ne sait pas. Ce qui se passe. Pourquoi tu ne dis rien. Subitement ta voix se meurt. Elle ne résonne plus et… Il reste là. Interdit et immobile.
“ Mars ?...”
Ton nom passe ses lèvres. Il t’interpelle. Parce qu’il ne comprend pas. Et cela se peint sur ses traits. Mais tu ne lui offres que ton silence. Alors il fronce les sourcils soudainement. Parce que ce qu’il croit, Napalm, c’est que tu recommences.
Comme cette fois-là. Remontant cette peur irrépressible de te perdre. De te voir lui tourner le dos pour fuir. Et il ne veut pas. Il ne veut pas. Il ne veut pas. Provoquant chez lui autant de peur. Que de colère, tu sais. Qu’est-ce qu’il devrait faire ? Il ne sait pas et il est persuadé que c’est à cause de ça.
Comment pourrait-il se douter de la vérité. Alors qu’il ne sait rien.
“ C’quoi ton problème putain ? C’toi qui a demandé non ? C’toi qui voulait savoir, alors t’renferme pas putain ! J’t’ai juste dis c’qui est arrivé, c’est du passé ok ? Rien d’tout ça compte pour moi. C’pas comme si on s’voyait ou j’sais pas quelle connerie. C’pas comme si j’étais avec eux tous les jours ou j’sais pas alors putain… C’pas comme si j’leur parlais en plus. T’voudrais que j’fasse quoi ? J’peux pas effacer tout ça ! Même s’tu l’voulais, j’pourrais pas, mais j’te l’ai dit… J’ai pas menti. J’mens pas, Mars. Ils comptent pas pour moi, putain. ”
Et sa voix porte parce qu’il a peur. Napalm a toujours peur de te perdre. Parce qu’il se souvient. Il se souvient si bien. De ton dos.
“ T’aurais préféré que j’dise rien ? Que j’garde tout ça pour moi ? Que j’te fasse croire des trucs ? T’aurais préféré que j’me taise peut être comme tu l’fais là ? J’te l’ai dit, si tu m’dis rien j’peux pas savoir. S’tu veux me frapper, alors fait le, mais putain reste pas silencieux comme ça ! Arrête d’fuir, Mars ! S’tu veux dire quelque chose, fais le. C’toi qui voulait qu’on s’dise les choses honnêtement. T’voulais m’poser des questions alors continue, mais m’laisse pas comme ça. J’peux pas être à toi si tu m’dis rien !”
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Tu le regardes se démener comme le pantin qu’il est. Il est en colère et s’agite, parce qu’il comprend. Qu’il va décevoir Carbone. Parce que tu t’es rendu compte du pot aux roses. Parce que t’es plus influençable. Parce qu’il a failli capturer ton coeur. Parce qu’il a... prit ta première fois. Ah... C’est douloureux. D’avoir surpassé ses peurs et ses démons, Pour... finir comme ça. Sur ça. Sur cette note là. Sur... Tu te redresses, et tu t’avances, sans rien montrer de tes intentions.
Puis, brutalement, tout change. Ton regard. Meurtrier. Vraiment. Une lueur qu’il n’avait entraperçu qu’au début de vos bagarres dans les HS. Plus violente. Plus virulente. Tu ne plaisantes plus. Tu ne plaisantes pas. Ta main empoigne sa gorge avec toute sa force, prête à briser en deux sa nuque d’une pression.
“Je vais te tuer, et ce sera le message que j’aurais pour lui.”
Et comme le méchant d’une série, tu dévoiles tout, avant de te mettre à exécution.
“Tu vois cette cicatrice sur mon visage ? C’est Carbone. Tu vois ma rage dans mes yeux ? C’est ce qu’il a vécu de moi. Tout les jours de son adolescence. Tout les jours. Je le torturais, mentalement, physiquement, ça m’amusait, et ça m’amuse toujours. Et ça m’amusera toujours. Carbone et moi, c’est une longue histoire de haine. Durable. Ancrée, puissante. Plus puissante que ta dépendance pour lui. Plus puissante que la mort.”
Que t'aurait aimé qu'il soit plus puissant que ça. Que t'aurais aimé qu'il soit autre chose que son pantin. Que t'aurais aimé qu'il surpasse cette haine. Que t'aurais aimé...
“Il me déteste, et c’est pour ça qu’il t’a envoyé à moi. Mais dommage pour lui, maintenant, j’ai compris. J’ai compris, tu vois ? Le con de Mars a enfin comprit combien tu te foutais de ma gueule. Combien tu voulais juste remuer la queue devant lui. Combien tu voulais juste lui faire plaisir à lui, hein, c’est tellement fun de briser en deux celui qui nous a brisé en deux ? Ah je dois bien avouer que sur ce coup-là, il m’a bien eu. Mais il perdra toi, son pantin, si encore ça l’affecte parce que, devine quoi, ce mec que tout le monde kiffe et adule, est un véritable enculé égoiste qui ne se souvient même pas d’un prénom et qui se cache derrière une putain d’amnésie pour se faire pardonner !”
Tu brûles sa nuque sous les chocs électriques, et ta main avec.
“Alors maintenant, si tu ne veux pas mourir Napalm. Il va falloir me tuer. C’est toi ou moi, Napalm.”
Et pour la première fois depuis des mois et des années, Tu étais sérieux. Aveuglé par ton passé.
Incapable de voir le présent.
Bloqué sur une vision noire de l’avenir.
Tu te noyais. Et peut-être qu’au fond, tu espérais.
Qu’il sorte sa lame sanguine, et te plantes, pour assouvir tes souffrances. Tes remords. Tes traumatismes, tes peines et tes douleurs. Qu’il mette fin à ce nouveau cauchemar qu’il venait de créer... Plutôt que de vivre avec la douleur que sa romance nouvelle était factice.
Il n'y a que le manque d'informations. Les silences et les non dits qui peuvent ainsi finir. Dans un geste désespéré et une colère noire. Depuis quand il ne l'avait pas vu, Napalm. Cette haine viscérale que tu lui portes. Depuis quand il n'avait pas ressenti la pression. La peur et l'adrénaline de craindre pour sa vie. Avec tant de forces et de puissances. Merde Mars qu'est-ce que tu fais.
Cette question lui traverse l'esprit. Alors que ta main saisit sa gorge et serre. Le laissant manquer d'air, afficher cet air de souffrance. Et d'incompréhension jusqu'à ce que tu parles.
Encore et encore. Et tes mots, s'il ne comprend pas d'abord. Troublé par sa douleur et le manque. Il écoute et remet les pièces en place. Donnant sens à ce que tu fais. À ce qu'il subit alors.
À la blessure que tu lui laisses. Indélébile et infernale.
" Alors... T'crois vraiment... Que j'suis ce mec.... Là ?... Après tout.... Tout ça ?.... T'crois que j'aurai... Couché avec... Toi pour lui ?.... C'est c'que... J'suis pour toi ? "
Il peine à articuler sous la pression. Ses mains tentant de te faire lâcher prise. Dans un instinct qu'il ne contrôle pas. Il se débat pendant un instant. Mais il finit par laisser ses mains retomber.
Alors qu'il comprend. Comment tu le vois. Ce qu'il est pour toi.
Serrant la mâchoire, il se retient. Mais ses traits le trahissent. Il ne ment pas, Mars.
Et putain. On ne l'avait jamais blessé à ce point. Ça suinte avec horreur et douleur. Le poignard que tu lui plantes dans le cœur.
" Tue moi... J'vivrais pas.... Sans toi... "
Si c'est comme ça que tu le vois. Si c'est ce que tu crois. Si c'est ce qu'il est à tes yeux. Alors tue le, Mars.
" J'savais pas... Pour toi et lui... J'savais... J'ai. J'ai pas... Menti."
Sur ses sentiments. Sur ses efforts. Sur ses mots. Sur tout ce qu'il a fait. Il n'a pas menti. Quand il voulait désespérément rester près de toi. Te sauver.
Et tu le vois Mars, alors qu'il pleure encore. Encore une fois. Une nouvelle fois. Parce que putain ça fait si mal.
Ça fait si mal. Qu'il ne va pas se justifier. Parce que tu n'as jamais eu confiance en lui. Maintenant il le sait.
Alors tue le. Termine cette torture. Qui vient écraser son cœur.
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Tu souffres. Tu souffres Mars. Tu souffres comme t’as jamais souffert. Tu souffres de la situation, Tu souffres de le voir pleurer, Tu souffres d’être ce monstre dans ses yeux, Tu souffres de vivre ça, Tu souffres de ce que tu vous infliges, Tu souffres. Et tu veux que ça s’arrête.
“Arrête... Arrête...”
De t’embrouiller. Ta poigne se desserre et tu le lâches avec brutalité avant le point de non retour, tenant le poignet de la main qui le touchait quelques secondes plus tôt avec ton autre main, la regardant comme si tu ne comprenait pas comment t’as pu faire ça. Regardant ta peau rougit et marquée par la brûlure, encore. Ta main déjà marqué par Thanatos par le passé.
Tu as la mâchoire tellement serrée que tu pourrais te briser les dents.
“ARRETE CA !”
Tu lui gueules dessus. Parce que t’as mal. T’as si mal. Tu sens un gouffre qui s’agrandit.
“... Tu veux savoir si je la déteste hein...”
Tu ris alors, un rire presque dément.
“Je ne la détestes pas comme tu le penses, je la déteste parce que je l’ai aimé. Je l’ai aimé au delà de ce que j’étais censé l’aimer. Je l’ai aimé comme on aime une femme.”
Ton regard se plante sur lui, toujours avec cette colère et cette haine que tu n’arrives pas à calmer. Tu te détestes. Tu te détestes pour ça. Tu te détestes pour être qui tu es, Pour avoir aimé, Pour l’avoir blessé, Pour ne pas réussir à te calmer.
Tu recules, encore et encore. Tenant toujours ta main.
“Mais je l’aimais pas COMME JE T’AIME TOI!”
Tu lui reproches, encore. De t’avoir brisé. D’avoir joué avec toi. T’arrives pas, Mars. T’arrives pas à voir la lumière. T’arrives pas, c’est trop dur. Ca brûle à l’intérieur, Ta main te fait mal, ton coeur, ton corps. T’as envie de crever si fort. ... ... ...
Et ce n’est plus la colère sur tes traits, Ce n’est plus la colère et la haine qui t’habite encore. Tu laisses tes mains tombées. Ah, comme il devait rire de toi. Ah, comme il devait être content... De briser tout ce en quoi tu croyais. ... ... ...
Tu n’arrives plus à penser. Tu n’arrives plus à réfléchir. Tu fixes le sol, car tu n’oses pas le regarder. Tu n’oses pas regarder ce que tu as fais, Tu n’oses pas regarder le monstre que tu es, Sur lui. Comment tu vas pouvoir réparer ça? Comment tu vas pouvoir vous réparer? Comment tu vas pouvoir... continuer comme ça, Mars? Mais tu te retiens de lui tourner le dos. Parce que tu sais. Qu’il n’aime pas ça. Mais tu te retiens de mettre fin à tes jours, Parce que tu sais. Qu’il n’aime pas ça. Et tu te demandes encore pourquoi, tu fais tout ça. Comme si ça comptait.
“Comme si je comptais...”
Tu es maintenant conscient que tu venais de créer une fissure. Une fissure que tu n’arrives pas à combler pour toi-même. Une fissure que tu aimerais surmonter, mais t’as si peur, Mars. T’as si peur qu’il mente, t’as si peur qu’il ne soit que son pantin, T’as si peur, putain. Comment pouvais-tu aller au delà? Comment pouvais-tu... juste... faire confiance à quelqu’un qui était dépendant de celui que tu as brisé? Alors qu’il n’est même pas dépendant de toi. Alors qu’il n’est pas encore dans ta cage, alors qu’il n’est même pas à toi. Parce que tu dois lui prouver encore beaucoup de choses. Et c’est comme ça que tu prouves tout ça ? C’est comme ça que tu fais les choses ? Tu es peut-être juste le connard qu’on a décrit de toi. Non. C’est pas peut-être. Tu le sais.
Ton regard se lève vers Napalm. Est-il mort ? Te déteste-t-il ? Est-il parti en courant ? La fissure est-elle trop grande ? Tu as peur de ce que tu vas voir, mais tu veux le voir. Tu veux voir ce que tu es Mars, dans son regard. Tu veux voir ce que tu as brisé, par peur. Par mérite, selon toi, surement aussi.
Et pourtant, Mars, tu ne cesses pas. Tu ne cesses pas de parler. Parce que ce silence face à lui, Tu ne veux plus lui offrir. Tu ne veux plus le laisser dans le silence. Parce qu’il aime pas.
“Pourquoi...”
Tu ris alors que tes yeux brillent. Brillent d’une peine que tu ne veux plus voir. Brillent d’une lueur que tu ne veux plus ressentir. La douleur, la peine de coeur.
“Pourquoi je continue d’agir en me souciant de toi... Qu’est ce que tu m’as fais...”
T’avais envie de disparaitre. Tu poses ta main meurtri contre ta poitrine, serrant ton haut, voulant t’arracher ce qui bats et te fais mal.
“Napalm... J’y croyais. J’y crois encore.”
Et c’est ce qui te fait le plus mal. Ta faiblesse. Tu es faible, Mars. Faible, si faible. D’aimer quelqu’un qui n’a fait que se jouer de toi.
Tu te laisses tomber pour t’asseoir, remontant un genou pour y poser ta tête, cherchant à calmer ce qui t’animes. Ta rage, ton essence, tout ce qui te compose. Tu essayes, Mars. Pour lui, tu essayes. D’aller contre toi-même. Encore une fois.
C'est le vide. Il y a une forme de néant. Dans ses yeux alors qu'il ressent le manque. D'air et de vie. Alors qu'il ressent ce fossé se créer entre vous. Petit à petit encore une fois. Il croit te perdre, te voir t'égarer. Là où il ne peut pas aller. Bouffé par ce désir ardent de te garder. Et la blessure infâme que tu es entrain d'ouvrir.
Mais tu sais Mars, il ne suffit d'un rien. Pour qu'il se sente capable de se relever. Pour revenir te frôler. Parce que c'est la force que tu as sur lui.
Lorsque tu le relâches, il tousse. Retrouvant le plein air dans ses poumons. L'impression de brûler sous elle. De retrouver pied et peut-être qu'il aurait pu oui. Fuir et se retourner sans rien dire. Peut-être qu'il aurait pu se détourner de toi. Abandonner maintenant qu'il savait. Comment tu le vois. Ce que tu penses de lui. La façon dont tu le jauges et le juges. Il aurait pu et il aurait voulu.
Alors que son cœur se serre. Que tes paroles viennent l'achever. Il le savait, Napalm. Que ce n'était pas lui. Malgré tout, il espérait tu sais. Que tu l'aimes.
Comme il t'aime. Mais il le savait. Que ça n'arrive jamais.
Il le savait.
Et son regard s'assombrit. À mesure que les secondes passent. Que la réalité le frappe. Qu'il sait qu'il ne reste plus rien. Il s'assombrit jusqu'à manquer de s'éteindre.
Jusqu'à ce que ta voix le ramène à toi. Relevant son attention.
Comme je t'aime toi.
Et il le sent. Ce battement. Malgré la blessure.
Et son silence qui s'ensuit parce qu'il t'écoute. Attentivement, il t'écoute et te voit. Encore une fois, il ne voit que toi, Mars. Il y a l'hésitation d'abord. Est-ce qu'il a mal comprit. Est-ce qu'il a mal entendu. Est-ce que c'est ce qu'il croit.
Est-ce qu'il a le droit.
À mesure que le temps se passe. Que ta voix s'évertue à briser le silence. Il se demande et il sait. Que tu fais des efforts encore. Parce que tu n'aurais jamais dit tout ça. Si tu n'avais pas essayé. Il le sait. Il le sait.
Et si tu savais. Comme il a envie de te frapper. Pour te faire regretter d'abord. Mais surtout, si tu savais Mars, comme il rêve de te prendre dans ses bras.
Si tu savais comme tu finis toujours par franchir ses barrières.
Lorsque tu tombes au sol, il s'avance. Une main contre sa gorge, il se demande. S'il va parler normalement. S'il va être compréhensible. Alors que ça lui brûle. Mais il ne peut pas laisser les choses comme ça.
Il le sait, s'il ne fait rien, s'il ne dit rien... C'est terminé et Napalm ne peut pas. Il ne pourra jamais s'y résoudre. Parce qu'il a accepté tout de toi. Il l'a décidé, il l'a promis. Même si tu ne crois pas en lui. Il sait que s'il abandonne, vous allez vous détruire.
Alors il vient à toi. S'accroupissant face à toi. Sa main frôle tes cheveux.
" Je t'aime."
Il se demandait ce qu'il allait dire. Ce qui allait passer ses lèvres en premier. Il aurait parié sur ses ressentiments. Sur sa colère et sa douleur. Mais ce qu'il retient, ce qui est plus fort que les plaies. C'est l'amour qu'il te porte.
" Si t'y croyais et si t'y crois.... Alors continue... Continue d'le faire. J'serais pas en vie sans toi... C'que j'ressens... c'est la première fois que j'veux me battre pour quelqu'un... C'est la première fois que j'veux pas abandonner... Que j'veux pas être seul... C'est la première fois d'puis si longtemps putain... Que j'veux vivre et j'peux le faire qu'avec toi. Parce que t'es l'seul pour moi. "
Sa voix résonne étrangement douce. Calme et tendre. Il ne veut pas se faire entendre. Il veut que tu comprennes. Il ne veut pas s'imposer. Il veut que tu le crois.
" J'savais pas pour... Ça fait longtemps qu'il est plus là pour moi. Ça fait longtemps que c'est terminé. J'sais bien... Que tu m'crois pas et putain ça fait mal. J'ai envie d'te tuer, mais... J'te le dis. J'aurais jamais fait tout ça si c'était pas pour toi. "
Il ne sait pas, Napalm. Si tu l'entends. Si tu l'écoutes. Mais s'il ne le dit pas. Il va partir et il le regrettera.
Mais si tu savais comme il t'en veux autant qu'il t'aime.
Je crois qu'il y a un truc qui brule en moiavecnapalm
Tu ne pensais jamais les entendre, ces mots. Tu ne les avaient pas entendus depuis longtemps. Et jamais de cette manière là. Aussi con et fou que ça puisse paraitre. On ne t’avait jamais dis “Je t’aime”, amoureusement. De vive voix, en face de toi. Et ça te fait trembler légèrement.
Parce que t’as peur que ce soit des aveux d’adieu. Des aveux avant qu’il se relève et parte. Qu’on l’éloigne de toi, par n’importe quel coup du sort. Qu’on te l’arrache. Qu’il disparaisse. Et t’en viens à silencieusement, dans ton esprit, prier les dieux, n’importe lesquels, qu’on ne t’arrache pas cet être vivant. Tu trembles tellement que t’en serres les poings pour calmer les émotions qui risquent de déborder de tout ton être.
“... Quand... Quand tout ça s’ra fini... Qu’on pourra se toucher...”
Parce que tu croyais en tous pour trouver une solution, même hypothétique pour le moment. T’as du mal à articuler, et tu es toujours la tête contre ton genou, regardant le sol. Tes mots se brisent dans ta gorge, la boule dans celle-ci trop présente pour parler normalement.
“Dors avec moi... Toutes les nuits.”
Une manière de dire que tu veux le croire, Que ça demandera peut-être du temps, Que tu es une grosse merde qui l’a presque tué, Mais que toi non plus, tu ne veux pas t’en passer. De sa présence. Au moins la nuit. Toi, qui n’aime pas dormir avec quelqu’un. Car tu n’aimes pas être touché.
Tu voulais partager tes nuits avec lui. Tu redresses la tête, le visage fatigué et meurtri, les yeux qui tressaillent, et qui ont toujours aussi peur de ce qu’ils peuvent voir sur lui.
“J’y crois. Et je veux croire à ce que tu me dis. Je veux y croire, t’entends...? Je... Je suis fatigué. Mais, tu es celui pour qui j’ai pas envie d’être fatigué.”
Tu te demandais si ça avait du sens, tu étais épuisé. Tu inspires alors et tend la main vers son visage. Tu as peur qu’il recule. Qu’il est peur que tu le touches, à son tour. Tu as peur qu’il t’évite, et ne souhaite plus que tu l’approches.
Alors que tu veux juste effleurer sa joue, assez pour sentir les vibrations d’électricité, mimant de lui caresser la joue, avant de ramener ta main vers toi.
“... Je crois que je veux me réveiller à tes cotés.”
Je t'aime. Ces mots qui se faufilent. Il n'aurait jamais cru les dires. Avoir la chance de les prononcer. De pouvoir les faire entendre. Il n'aurait jamais cru avoir le courage de le faire. Tant il craint d'être rejeté. Tant il craint que tu ne l'aimes jamais. Qu'il ait mal compris depuis le départ. Tant il craint que cela puisse te faire reculer.
Mais c'était maintenant. Il le sait Napalm. C'était maintenant ou jamais. Et il ne regrette pas.
Attendant patiemment une sentence. Un jugement ou une salvation. Avec une impatience apeuré. Bien qu'il se persuade encore que non. Ce n'est pas lui. Ce n'est pas lui. Ce n'est...
Lorsque ta voix vivre, il se tend. Tu sais Mars il n'est jamais aussi confiant. Que la témérité de son impulsivité. Se rongeant mentalement les sangs. Ruminant jusqu'à se dire qu'il n'aurait pas dû.
Pas dû jusqu'à aujourd'hui.
Quelque part, il est tant surpris. Par tes mots, par tes aveux. Par tes efforts, par tes vérités. Par tes sentiments à son égard. Qu'il ne réagit pas. Ne disant mot et affichant un air bien étrange
.
Et cela dure jusqu'à voir ta main. Ce toucher fictif dans lequel tu te loves. Sans hésiter et sans le réclamer. Tu profites de ce qu'il t'offre. Alors que ton cœur bat si fort. Qu'il bourdonne dans tes oreilles. Le palpitant si rapide que tu crois mourir. Une crise cardiaque d'un bonheur. Que tu ne croyais jamais pour toi.
Que quelqu'un te désir à ce point. Que quelqu'un t'aime en retour. Il n'y croyait pas, Napalm.
" Mec... À quoi est-ce que j'ressemble... Maintenant parce que... J'dois avoir l'air de... J'suis tellement... Comment t'fais pour m'rendre comme ça ?... Pour m'rendre heureux."
Il ne sait pas comment le dire. Pour une fois les mots lui manque. Alors qu'il se sent euphorique. Endormis dans un cocoon de bien-être. L'endorphine à son maximum.
Il pense d'abord que c'est un rêve tu sais. Qu'il s'imagine tout ce qui arrive. Persuadé que ça ne pourrait se produire sans cela. Mais il est bien obligé de se rendre à l'évidence. Lorsque sa main frôle à nouveau la tienne. Brièvement, ressentant le courant encore. Tu es bien là et lui aussi.
Et lorsqu'il le réalise, son cœur s'emballe. Détournant le regard, les yeux. Pour voiler cet air qu'il se pense stupide. Probablement niais et rougit. C'est si fort ce qu'il discerne à l'intérieur. Qu'il ne sait pas comment le gérer.
Les sentiments qui entrent en résonance avec les tiens. Il ne sait pas comment les gérer pour ne pas se jeter sur toi.
" Putain j'vais devenir fou j'crois. J'veux tellement te toucher mais... Quand ce sera terminé si t'veux toujours d'moi, si t'as pas changé d'avis alors... J'viendrai dormir avec toi chaque jour, sans faute. J'serais dans ton lit."
Acté les mots et cet instant. Lui arrache un sourire. Celui qu'il t'adresse à nouveau. Cette douceur et cette évidence. De son amour pour toi.
Je crois qu'il y a un truc qui brule en moiavecnapalm
Tu vibres. A ses paroles, tu vibres, déglutis, intensément. Ton regard se perd dans le sien. Tu ne sais pas comment tu fais pour le rendre heureux, tout comme tu ne sais pas ce qu’il te fait. Ton regard glisse cependant sur la marque sur sa nuque, et t’as envie de te maudire pour ça. Tu serres la machoire et détournes le regard, le baissant légèrement. Les mots te manquent. Combien d’êtres tu finiras par blesser, au détriment de ton amour pour eux ? Combien de marques devra-t-il avoir sur le corps, par ta faute ? Entre les cicatrices infligées et les brûlures que tu viens de lui offrir ? Combien de temps, et de maux, faudra-t-il guérir pour vous rendre heureux continuellement ?
Lorsqu’il confirme vouloir venir dans tes draps chaque soir, tu esquisses un sourire en l’observant à nouveau. Mais pour combien de blessures encore... Tu es torturé, et tu as l’impression de l’emprisonner avec toi. De l’empêcher de vivre. Ca t’étouffe, là, si fort. Pourtant... Tu le vois, qu’il a l’air heureux, bien.
“... T’es vraiment bien ? Malgré... ce que je suis et ce que je te fais?”
Tu sembles réellement t’en soucier. T’as pas souvent des remords, c’est peut-être même la première fois, mais ça te ronge plus que ce que tu aurais penser. Ton visage est triste, presque trop. Tu es rongé de l’inquiétude de tes faits et gestes. C’est nouveau pour toi, et tu ne sais pas encore comment faire pour ne pas comprendre cela comme de la faiblesse.