Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
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Récepteurs d'une radio intérieure | Napalm
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Legendary
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Mars
Mer 28 Juin - 9:53
Séparation fataleavecnapalm

Tu le sens, dans tes poumons.
L’air que tu inspires ; ne se remplit qu’à moitié.
Tu n’arrives pas à penser à autre chose.
Autre chose que les récents événements.
Tu n’y arrives juste pas.
Ton palpitant te fait souffrance.

Tu n’envoies aucune nouvelle.
Aucune missive.
Aucune raison.
De continuer, de respirer.

Tu n’aimes pas cette sensation, collée à ta peau.
Cet esprit qui est le tien qui s’embrouille, encore et encore.
Ce corps qui est le tien, qui réclame des sensations que tu détestes.

Alors tu avais quitté ton piédestal.
Tu avais quitté ta terre,
La migraine devenait une raison suffisante de continuer à avancer.
Car ce ne pouvait signifier qu’une seule chose.
Que dans ce village, où tu n’avais pas ta place, caché par une parure sombre, cape et capuche, dissimulé parmi les gens ; il y avait une fréquence qui t’appelait.

Tu n’en avais foutrement aucune idée de pourquoi. Comment, et par quel magie, tu te retrouvais ici.
Guidé par tes pas. Tes souvenirs. Ancrés sur ta peau.

Tu grognes alors que tu sais que certains regards se tournent sur toi et ta silhouette. Inconnue dans cet endroit. Qu’importe. Le danger, ne t’as jamais effrayé. Surtout si c’était pour trouvé ce que tu cherchais enfin.

Les vibrations ne mentent jamais.

Ta main se tend alors qu’il est de dos.
Oh, tu regrettes déjà ce que tu vas lui infliger.
Vous infliger.
Tu ne peux pas reculer, pourtant, et l’impact est présent alors que ta poigne agrippe son bras et que tu encaisses.
La décharge, la brûlure, la douleur, sans faiblir.
Laissant plus aucun doute sur les personnes autour.
Tu n’étais pas d’ici.
Tu n’avais rien à faire ici, Mars.
Pourtant...
Sans prévenir, tu étais là.
Tu relâches ta prise lorsque ta main a suffisamment brûlée, laissant ta capuche tomber sur tes épaules, exposant ta crinière de feu et tes oreilles, plaquées en arrière. Un regard qui se pose sur lui, alors que les gens autour de vous te fuit. Pour ce que tu représentes. L’étranger, l’intrus, la violence, la guerre.

S’ils savaient.
La fréquence du coeur.
bettyleg


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Wild
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Napalm
Mer 28 Juin - 13:58
C'est inévitablement
de l'alchimie

Le manque est un sentiment atroce.
Une démangeaison lente et douloureuse.
Alors que les jours passent et semblent s’allonger.
Laissant le temps devenir un poids.
Un fardeau et un obstacle.
Qu’il aimerait traverser sans savoir comment faire.

Et tu sais Mars, il y a pensé, lui aussi.
A venir sur tes terres pour te trouver.
Partir à ta conquête pour apaiser son coeur.
Il y pense chaque jour et ce n’est pas la migraine qui le freine.
Ce n’est pas la peur qui l’arrête.
C’est le silence qui existe.

Les émotions fortes qui restent de cet instant.
De votre rencontre et de votre union.
Celles qu’il accepté de ressentir.
Il ne regrette rien si ce n’est de t’avoir blessé.
Mais lorsqu’il s’en souvient, il se sent rassuré.
De pouvoir se souvenir de toi, genoux au sol.
Le remerciant de t’aimer.

Et il se demande s’il tourne vraiment rond.
Si la séparation de cet instant n’était pas fatale.
S’il n’a pas simplement perdu tous ses esprits.
Alors qu’il attend une missive de ta part.
Même si ce n’est qu’un mot.
Il attend que tu viennes à lui alors il viendra à toi.

Mais si on lui avait dit que tu poserais pied ici.
Encore une fois pour l u i.
Il aurait souris.
Il se serait senti comme il l’espère dans ton cœur.
Si on lui avait dit.

Alors qu’il flâne avec des camarades.
Dans les rues de Boneless Town.
Si on lui avait dit, oui.
Qu’il sentirait soudainement le choc.
La brûlure et l’interdiction.
Assez stupide pour oublier que ça ne pouvait être qu’un étranger.
Qu’il se serait retourné, prêt à demander ce qu’était ce bordel
Et qu’il serait tombé sur ton regard.

Si on lui avait dit il serait venu en courant.
Pour assister à cet instant.
Alors que son coeur, jusqu’alors seul, se réchauffe soudainement.
Que ses questions et ses doutes disparaissent à tes yeux.
Qu’il se sent apaisé à la simple vue des cheveux de feu.

Qu’il est là, interdit pendant une seconde.
Rêvant de pouvoir te prendre dans ses bras.
Quand il sait qu’il ne peut pas.
Et ça le crève, mais si tu savais Mars, comme il est heureux.
De te voir mettre encore un pied ici, pour lui.
Si tu savais, mais tu le vois à son sourire.
A l’air qu’il te montre sans hésiter.

Peu importe ses camarades, ceux qui te craignent.
Peu importe que tu n’as pas à être là.
Peu importe, tant que tu es avec lui.
Qu’il attrape tes doigts entre les siens.
Accusant le choc qu’il laisse passer.

“ T’es encore venu ici. Tu…”

Ses mots ne veulent pas sortir.
Parce qu’il peut le dire.
Il hésite, Napalm.
Malgré tout, il ne sait toujours pas.
S’il peut tout te dire sans craindre.
Mais il s’est promis.
Qu’il irait en Enfer pour te courir après.
Si tu fuis, il te poursuivra.

“ Tu m’as manqué… Enfin…” il se râcle la gorge parce que finalement il ne sait vraiment pas. comment il doit se comporter. “ T’vas encore avoir mal au crâne… Pourquoi tu m’demandes pas d’te retrouver sur les terres neutres ? Qu’est-ce que tu … Et…”

Qu’est-ce que tu fais là ?
Et tu n’as pas peur de ce qu’ils peuvent te faire ?

Des mots qu’il ne dit pas, mais qui se lisent sur lui.

Il relâche tes doigts parce que la douleur.
Il ne veut pas te l’infliger si longtemps.
Alors qu’il rêve de te garder.
Encore une fois.

Si tu savais comme ça lui coûte.
Même s’il sait que tu n’es pas à l’aise.
Alors peut-être que ce n’est pas une mauvaise chose.
Qu’il soit obligé de se restreindre, mais ça le démange.
Comme si ça le brûlait de l’intérieur.
Qu’est-ce que tu lui as fait, Mars.

Il laisse son regard se porter à ses camarades.
Autour le monde vous observe toujours.
Incapable de vous lâcher des yeux.
Parce que tu n’es pas chez toi.
Parce que tu représentes des souvenirs pour certains.
Des rancœurs pour beaucoup d’autres.
Des envies sombres pour le reste de l’humanité.
Et il fronce les sourcils.
Alors qu’on lui demande s’il va bien.

“ Cassez-vous… Cassez-vous d’là. J’ai pas b’soin d’vous, cassez-vous. J’vais parfaitement bien, putain. J’rentrerais plus tard, barrez-vous. ”

Il garde ses yeux sur toi.
Incapable de s’en détacher.
Ils peuvent dire ce qu’ils veulent.
Ils peuvent aller voir le Roi s’ils veulent.
Napalm n’en a rien à cirer, tant que tu es là.

Et il finit par rire en y songeant.
A quel point il a besoin de toi.
Pour que Comet ne compte pas.
Pour que son Roi qu’il idolâtre, ne soit pas sa priorité.
Pour qu’il soit prêt à l’affronter s’il devait s’y opposer.

Mars bg Napalm.
bettyleg

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Mer 28 Juin - 19:04
Séparation fataleavecnapalm

Ce mot.
Le manque.
Et bordel, qu’il est incroyablement tactile.
Tu te prends à imaginer ce que ce sera sans la douleur vous parcourant, et t’as pas envie d’imaginer, non. T’es pas prêt pour ça. Pour être autant... tactile. Non, vraiment, il va falloir que tu abordes ce sujet aussi. Plus tard. Tu comprends, il est content, il est... content de te voir ?
Ca te fait toujours aussi étrange, et malgré que la douleur palpe ton esprit, tu tentes de te concentrer.

Comme lui dire que t’avais pas les couilles de lui envoyer une missive.
Ni la colère, ni la haine pour.
T’es dans un état nouveau, là, donc faut pas qu’il t’en demande trop, non ?
Tu fronces d’ailleurs les sourcils en guise de réponse.
Tu faisais ce que tu pouvais, clairement.
T’avais l’impression d’être limité.
Depuis...
Depuis.

Tu hausses un sourcil en le regardant dégager les autres, puis revenir te vouer une attention divine.
C’était pas pour te déplaire, t’allait pas mentir.
Le voir ainsi... si accroché, encore. Malgré tout.
Bon, toujours autant tactile, c’était clair, mais.
Mais.
Tu pourrais peut-être.
Peut-être faire une exception.
Après tout, t’en avais plus, depuis Jupiter.
Repenser à ta soeur te faisait mal au coeur encore.
Tu ne savais toujours pas comment elle allait.
Surement bien, puisque vous vous croisiez à peine.
Ah.
Comme tu regrettais de penser à elle maintenant.
Tu inspires, et te concentres à nouveau sur ce qu’il se passe.

Tu l’observes, et finalement, t’arrives à articuler trois mots avec ta gorge sèche et ton crâne douloureux.

“Suis-moi.”

Et tu remets ta capuche, pour marcher calmement.
A ses cotés.
T’étais vraiment juste venu pour marcher à coté de lui ?
Sans parler ?
T’as un grain, Mars.
Tu le sais pas, mais t’as un grain. Quelque part coincé là.
Il va falloir à un moment que tu songes à consulter ton toi-même intérieur pour reéllement mettre des mots sur tes émotions.
Avant qu’elles ne brulent.
Que tout, ne brule.

Ton regard glisse sur lui, et tu soupires.
Tu ne sais pas quoi dire, quoi faire de plus.
T’es bloqué, mais..
T’as juste envie d’être là.
Et étrangement, ça te suffit.
bettyleg


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Napalm
Mer 28 Juin - 19:58
C'est inévitablement
de l'alchimie

Il y a des aspects qui ne changent jamais.
L’air que tu prends légèrement, il le voit.
A vrai dire, lui-même se demande pourquoi.
Pourquoi il a envie d’être tactile avec toi.
Comme pour se prouver que t’es bien là.

Peut-être parce qu’il est avide aussi.
Comme toujours, Napalm est avide.
De ce qu’il ressent.
De ce qu’il doit ressentir.
Pour surpasser ce qui se terre.
Au fond de lui, il est nerveux.

Les questions s’entassent à ton sujet.
Au pourquoi tu es encore là.
Mais il peine à parler.
Lui aussi.
Il ne sait pas quoi dire.
Alors il écoute simplement.
Te suivant sans un bruit.

Qu’est-ce qu’il pourrait dire.
Alors qu’il se souvient.
D’avoir trop parlé.
D’en avoir trop fait.
Mué par ses émotions nouvelles.
Il n’a pas réussi à se maîtriser.
Et bien qu’il peine, il essaye.

Parce qu’il ne veut pas revivre ce moment.
Il ne veut pas revoir cet instant.
Ce regard, il ne veut pas le voir.
Alors il se tait.
Suivant tes pas.

Il pourrait se sentir mal à l’aise.
Réfléchir à ce qu’il devrait dire.
Mais il n’en fait rien.
Parce qu’il l’a dit.
Tout ce dont il a besoin, c’est toi.

Et bien que ses sentiments se soient éclairci.
Bien qu’il ait réussi à faire le tri.
A apaiser ses douleurs.
Il n’en reste pas moins qu’il ne sait pas.
Parce qu’il a hésité loin de toi.

Il y a pensé tu sais.
A ses peurs.
A ses doutes.
A ses craintes.
A ses phobies dont celle de la perte.
De l’abandon et de la trahison.

Et peut-être qu’il le craint.
Sur cet équilibre instable.
Il craint de te revoir de dos.
Partir.
Alors il hésite.

Se contentant, lui aussi.
De profiter de ta présence.
Marchant sans un mot.

Sûrement que c’est un gamin, Mars.
Il a l’air d’être complètement ravagé.
Et peut-être qu’il l’est.
Mais à tes côtés, il est fragile.
Parce qu’il a mis des mots sur ce qu’il ressent.
Maintenant, il ne sait plus comment agir.

Parce qu’il sait que tu fais des efforts.
Mais lui, jusqu’où il peut aller.
Sans t’effrayer.
Sans s’effrayer lui-même.
Le simple souvenir de ce qu’il a fait plus tôt.
Le laisse déjà perplexe parce qu’il agit.
Comme si c’était naturel, mais c’est la première fois.
C’est la première fois qu’il peut atteindre quelqu’un.

C’est la première fois.
Qu’il espère.
Alors il est avide de ta chaleur.
Pour savoir qu’elle est encore là.

Ah.
Il va devenir cinglé.
Râclant sa gorge une nouvelle fois.
Regardant devant lui.
Il vient enfoncer ses mains dans ses poches.
Pour éviter de prendre le risque de toucher les tiennes.

“ Alors… Est-ce que t’voulais m’dire quelque chose ?”

Sinon tu ne serais pas là.
Mais il ne dit rien de plus.
Relevant ses yeux néon sur toi.
Laissant une seconde passer.
Avant de détourner les yeux à nouveau.

“ T’es pas obligé d’parler. ”

Qu’il laisse glisser.
Comme pour te faire savoir qu’il n’insistera pas.
Si tu ne veux rien lui dire, il attendra.
Il l’a promis.
Il va s’y tenir.


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Mer 28 Juin - 20:48
Séparation fataleavecnapalm

Tu apprécies ce moment.
Même si tu ne le diras pas à voix haute.
Malgré la migraine.
Tu pourrais marcher en silence comme ça pendant longtemps.
Tu sais, cependant, que lui, non.
C’est un gamin qui n’a pas sa langue dans sa poche.
Pourtant, tu le trouves incroyablement silencieux et docile.
Aurait-il finalement décidé d’être ce que tu attendais de lui ?
Cela t’étonne. Tu sais que ce n’est pas le cas.
Vous devez juste continuer de vous apprendre, au delà des corps.
Avec des mots.
D’ailleurs, il ouvre la bouche et la question tombe.

Et bordel, tu sais pas y répondre.
Parce que tu sais pas quoi lui dire.
Que non, tu voulais juste le voir.
Parce que ça te prenait la tête.
Que non, t’as rien à lui dire en fait,
Que tu pourrais repartir là comme ça, comme une visite de routine.
Que tu  voulais peut-être lui demander comment il allait. Si d’autres gens l’avaient marqués. Autre que toi.
En fait, plus t’y pensais, et plus t’avais des questions.

Seulement...
T’as pas encore ouvert la bouche, que tu les sens.
Les vautours.
Tu n’étais pas chez toi, Mars.
Tu allais te le rappeler.

La rue commençait à se vider peu à peu.
Pas par naturel, non.
Les gens.
Tu avais remarqué qu’ils fuyaient quelque chose. Au delà de toi.
Ils fuyaient les problèmes.

Et visiblement, les problèmes étaient trois.
Trois soldats chasseurs, qui se postaient en face de vous, à quelques mètres. Attendant que vos pas les mènent à eux. Barrant la route comme des chevaliers servants, ayant un gout amer dans la bouche de te savoir ici, toi, Mars. Le connard des Legendary, Ego surdimensionné qui prend un malin plaisir à torturer et amuser du sort de ceux que tu tues sans remords. Dont certains Wilds, oui. La vérité est vraie, pour une fois.

Ton regard brille d’une lueur étrange.
Normalement, tu aurais ris. Les auraient accueillis avec les bras ouverts, leur sang aurait refait le sol sans problèmes.
Mais maintenant,
Là,
Il y avait quelqu’un d’autre dans l’équation.
Quelqu’un qui respirait assez pour que tu souhaites qu’il respire encore.
C’est lorsque tu te stoppes à une cinquantaine de mètres des problèmes, que ta voix sonne.
Pour lui.
Parce que tu sais.

“Ne t’en mêle pas.”

Car tu sais ce que ça fait.
D’être banni.
Tu l’as vu.
Tu l’as compris dans les regards, les yeux, les attitudes.
Tu ne lui souhaites pas ça.
Car si un jour il doit être banni, ce sera de ton royaume et par toi.

Ton ordre est sans appel.
Ta voix est franche, coupante.
Il n’interviendra pas.
Sinon, c’est aussi toi qu’il brisera.
bettyleg


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Napalm
Mer 28 Juin - 21:39
C'est inévitablement
de l'alchimie

Sa voix se laisse tomber.
Dans le silence qui revient.
Et il ne dit rien.
Rien de plus parce qu’il ne peut pas.
Qu’il tremble à l’idée de faire un faux pas.

Il croit déjà l’avoir fait alors que tu ne dis rien.
Que le silence s’allonge encore.
Avant qu’il ne se rende compte de la vérité.
Observant les lieux changer.
Les mouvements être anormaux, presque programmés.
Il est stupide, oui, mais il le sent.
Comme le chien qu’il est et il fronce les sourcils.
Pourquoi.
Pourquoi sa propre faction ne peut pas lui foutre la paix.
Il sait bien, Napalm que c’est pour toi.
Mais s’ils se mettent entre vous, c’est contre lui également.

Il ne veut pas se rendre compte de la réalité.
Ne veut pas croire qu’il ne pourra jamais.
S’attacher à eux non plus.
S’ils n’acceptent pas.
Il refuse de les voir parce qu’il finira par se demander.
Si Nevermore, Drake, Comet lui-même allaient faire comme eux.

Et ça le brise d’y penser.
Il est ici chez lui, mais chez lui c’est aussi chez toi.
A ses yeux, c’est ainsi mais il sait au fond que c’est naïf.
Que c’est une pensée bien trop belle.
Pour une vie aussi sale que la vôtre.
Là où le sang règne en maître.

Est-ce qu’il est légitime d’être en colère de les voir apparaître ?
Alors que lui-même tient en haine à celle qui a tué son père ?
Naturellement, il lève les yeux sur toi.
Pose son regard sur ton attitude.
Entend le son de ta voix.
Ne peut s’empêcher de s’énerver.
De s’enrager et de démarrer au quart de tour.

Toujours comme ce gamin qu’il est.

Mais il ne dit rien.
Ne réagit pas.
Parce qu’il pense à toi.
Maintenant il a compris, tu sais.
Que souvent tes phrases ne sont pas complètes.
Qu’elles ne disent que la moitié.
Et c’est dans ces moments-là qu’il se perd.
Qu’il finit par dépasser les bornes.

Il y a réfléchi, tu sais.
Il a refait votre conversation en boucle.
Pour savoir où il avait fauté.
Pour comprendre où il a failli te perdre.
Avant même de t’avoir vraiment eu.

Alors il tente.
De voir à travers toi.
Mais putain c’est si dur.

“ Qu’est-ce que j’suis censé faire alors ? Te regarder d’te battre contre des gars d’chez moi ? Et rester là sans bouger ?”

Son poing se serre.
Il n’est pas en colère contre toi.
Sa voix elle-même le dit dans son timbre.
Quelque part, il est presque attristé.
Pourquoi.

“ Pourquoi on peut nous foutre la paix, putain. ”

Il soupire, tente de se contenir.
Putain c’est difficile alors qu’il a toujours été.
T r o p.
Et surtout trop bruyant, trop provoquant.
Le chien fou peine de se tenir en laisse.
Mais tu lui demande sûrement pour une bonne raison.

Seulement voilà Mars, ne lui en veut pas.
Alors qu’il fait un pas pour se mettre devant toi.

“ Qu’est-ce que vous foutez ? Si vous faites le premier pas, v’nez pas chialer après… Cassez-vous, il vient pas s'battre alors cherchez pas la merde, putain. ”

Il essaye mais il sait.
Il n’a sûrement pas le charisme.
Ni même la stature pour ordonner.
Napalm a vraiment juste la tête du petit emmerdeur.
Celui qu’on a envie de frapper.
Mais jamais d’écouter.

Mais tu sais, Mars, s’il ne le fait pas.
Il va se sentir mal.
Non pas parce que tu vas les tuer.
Mais parce qu’il voudrait te l’éviter.
Toi qui est venu ici sans cette idée.

Tu sais, il se sent presque désolé.
Mais tu le vois à son attitude qu’il ne fera rien.
Sinon il serait déjà parti en courant dessus.
Alors qu’il reste planté là.
En espérant vainement.
Finissant par murmurer.

“ J’dis pas que t’vas pas t’en sortir, j’crois même du contraire… Mais si j’vois que t’as b’soin d’aide, j’t’écouterais pas, c’clair ? Parce que j’te l’ai dit, t’peux pas crever d’vant moi. ”

Finalement il recule.
Pour se remettre à ta hauteur.
Acceptant que tu passes devant.

Parce qu’il ne va pas te retenir.
Il sait que c’est inutile.
Que c’est vain.

Mars bg Napalm.
bettyleg

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Legendary
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Mer 28 Juin - 22:16
Séparation fataleavecnapalm

Tu ne lui en veux pas.
Car tu t’y attendais, qu’il ouvre sa gueule.
T’attendais même pire, en réalité.
Tu es fier de lui, quelque part, de t’écouter un minimum.
Même si tu ne le dis pas.
Tu aurais pu poser ta main sur sa tête.
Si le courant vous le permettait.
Cependant, ce qui t’agaces le plus, ce n’est pas lui.
Mais les rires presque moqueurs des trois autres pintades face à la tirade de Napalm.
Tu vois rouge, Mars.
Et tu t’avances, sortant deux dagues de ta veste, comme si on venait d’insulter ta mère.

“Pourquoi tu ris, en fait ?”

Et tu souris, dément.
Démon.
Tu es devenu celui des guerres, celui que tout le monde craint.
Tu es venu pour le voir,
Et tu repartiras comme l’ange de la mort.
Encore et toujours.
Ta cape se détache, et tombe au sol.
Et alors qu’ils prennent ton accueil de lame comme une provocation, tu sens leurs alters.
L’un qui claque l’air d’un fouet électrique qui vient te prendre à la gorge lorsque la distance était assez réduite.
Un autre qui en profite pour utiliser l’air autour de lui pour te bloquer dans tes mouvements, te faisant lâcher tes dagues.
Et le troisième, qui ne prend pas la peine de dévoiler son alter, pour venir frapper tes genoux assez fort pour te faire mettre l’un à terre. Il ricane alors, malgré le coup de jus mutuel prit.

On fait moins le malin,
Que t’entends.
T’es pas si grand par terre, en fait,
Que t’entends.

Mais tu t’en fous, toi, d’être ainsi acculé.
Car tu voulais juste qu’ils se rapprochent.
Ce qu’ils font, se pensant en sécurité.
Ce qu’ils font, comme les ignorant qu’ils sont.
Oubliant qui est en face d’eux.
Que tu n’étais pas devenu Caporal par chance.
Ton sourire s’agrandit alors que ton regard se fait fauve.

Et, de loin, il peut discerner Napalm, que quelque chose change.
Quelque chose qu’il a connu avec toi, un jour.
Quelque chose qui l’avait fait fuir.
Mais si tu l’as écouté, tu es assez loin.
Si tu l’as écouté, tu ne sentiras pas.

Cette douce lueur... de désir.
Le fouet te lâche, l’air redevient respirable,
et leurs regards se font... désirants, désireux, alors que tu te redresses, et qu’ils semblent lutter contre leurs envies mortelles. De te posséder, de te toucher. De t’aduler.

“Assis.”

Et ils s’assoient.
Sages.
Des images.
Car ils mourraient pour pouvoir te mordre, te lécher, une parcelle de ton corps, une envie irrépressible de t’appartenir charnellement.
Cela se voit, dans leur regard. Dans leur passion dévorante, dans leurs mains tendues que tu évites en reculant légèrement. De leur langue qui lèche leur lèvre, des couinements adorateurs.

C’est la vision que tu devrais aimé, pourtant.
Mais qu’est ce que tu aimerais vivre ça...
Sans avoir à utiliser ce qui fait parti de toi.
Te voilà perdu dans tes pensées en les contemplant.
Ces êtres qui ne méritent plus rien que ton dégout.
Ces êtres qui ne seront jamais.. dignes de ta confiance.

Et ce doute.
Qui revient.
Napalm, est-il influencé ...?
Est-il toujours sous l’emprise de ton alter ?
Est-il sincère ?
Merde.
Ca tourne, si fort.
bettyleg


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Napalm
Mer 28 Juin - 22:46
C'est inévitablement
de l'alchimie

C’était évident qu’il n’allait pas faire reculer.
Il le savait parfaitement.
Toi aussi sûrement.
Mais il se sentait presque obligé de le faire.
Pour être certain d’être capable d’attendre.
De t’attendre, toi.
Sans bouger et sans rien dire.
Il était obligé alors il peut entendre les rires.
Les encaisser et relever les yeux sur toi.
Tes mots viennent le toucher.
Le faisant sourire.

Se reculant encore.
Comme pour te laisser la place.
Lorsque tu sors tes dagues.
Il t'observe sans relâche.
Manque de faire un pas.
Alors que tu poses genou au sol.
Mais se retient parce qu’il sait.
Mieux que quiconque il sait.
Ce que tu es capable de faire.

Il se souvient de toi.
Au-dessus de lui.
Il se souvient de toi.
Un coeur à la main.
Et il frémit en y repensant.
Comme le fou qu’il est.

Il s’attendait à bien des choses, tu sais.
Mais sûrement pas de voir ça.
Et c’est incroyable comme ce spectacle…
Lui laisse un arrière goût amer.
Entre ses lèvres, il jure.
Ses yeux qu’ils te portent.
Les gestes qu’ils pensent faire.
Ils cherchent à t’atteindre.
De la manière dont ils n’ont pas le droit.

Et il serre sa poitrine.
Putain depuis quand.
Depuis quand il se sait possessif, lui aussi.
Depuis quand bordel.

Depuis cette seconde présente.
Depuis cet instant où ils s’assoient.
Fronçant les sourcils.
C’est lui qui veut les tuer maintenant.
Ils ne peuvent pas, Mars.

Mais il est qui pour dire ça.

“ Qu’est-ce que t’vas faire d’eux maintenant ?...”

Alors il serre les dents.
Reste en arrière.
Accuse le choc de sa révélation.
Encore une fois, il apprend de lui.
A travers toi, il s’apprivoise.
Sans savoir comment faire pour se dompter.

Et il finit par se demander si lui aussi…
Si lui aussi ressemblait à cela.
Et si tu le regardais comme tu le fais là.
S’il avait l’air aussi désespéré.

Il se demande, mais il ne dira rien.
Ne fait aucun mouvement.
Il n’est pas atteint et il ne connait pas la distance.
Refusant que tu le vois comme ça.
Il sait comment il a vécu ensuite.
Parce que tu n’avais rien dit.
Qu’il a cru que c’était lui.
Mais quelque part, tu sais, c’était lui.

Parce que ce désir il l’a retrouvé dans tes bras.
Ce désir incontrôlable pour toi…

“ Est-ce que c’est à cause de lui ?”

De ton alter.
Il se demande finalement.
Maintenant il ose te poser la question.
Parce qu’il le voit de ses propres yeux.
Sans en être affecté.
Il ose, Napalm.

Parce qu’il veut apprendre à te connaître.
Petit à petit alors un jour, il saura.
Il saura tout de toi.

Mars bg Napalm.
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Mer 28 Juin - 23:54
Séparation fataleavecnapalm

Ce que tu vas faire d’eux.
Bonne question.
Guerre ou pas.
Problème, ou pas.
Tu pourrais, en créer.
Mais tu ne veux pas.
Pour une raison... criarde qui pose encore les mauvaises questions.

“Trouve-moi une corde.”

Ou c’lui que t’attache.
Tu essayes de te calmer, pour chercher à savoir comment lui répondre.
Parce que t’as compris sa question.
Et tu sais pas si t’es prêt.
Pourtant, tu l’as déjà dit.
C’est juste que...
Là, ça prenait une tournure plus sérieuse.

T’attends la corde, et t’enroules avec les problèmes, en faisant gaffe à ne pas trop approcher Napalm.
Les trois, ensemble, et t’essayes d’éviter leurs mains qui te touchent, mais tu ne peux pas réellement le faire. Et tu te prends des coups de jus. Et t’as envie de les tuer, putain, qu’ils te touchent.

Tu ramasses alors ta cape, et arrête ton alter alors que tu te rapproches de Napalm.

“Rentrons, à la frontière.”

Ton mal de crâne est trop intense, maintenant, mais.
T’as pas envie de le laisser sans réponses, encore une fois.
Cape remise, tu observes devant toi, entendant les idiots derrière se gueuler dessus d’incompétences et de honte.

“... Oui.”

Tu inspires alors, et c’est ton tour de mettre les mains dans tes poches, d’avoir l’air absent.
Presque malade, ou dépressif.
Pourtant tu ne l’es pas. Plus. Presque.

“J’avais cinq ans.”

Et c’était déjà trop.
Tu te tais.
T’as pas envie d’en dire plus, pas encore.
Chaque fois que tu le fais, ton esprit s’embrouille et t’as envie de tout foutre en l’air.
Mais tu veux pas le foutre en l’air, lui.
Alors tu tentes de te canaliser, si fort.
En marchant, en te taisant.
Tes muscles sont pourtant tendus.
Trahissant tes émotions, encore une fois.

Tes brûlures, d'ailleurs, commencent à se voir. Cela ne te plait pas, d'être marqué des mains des autres.
Et une folie te prend.
Une folie, qui n'a de reflet que son regard à lui.
Semblant te répondre, mais peut-être, est-ce juste ton imagination.
Tu te sens mal, et tu dois régler ça.

"Touche-moi où ils m'ont touché."

Parce que tu préfères être brulé par lui, que par eux.
bettyleg


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Napalm
Jeu 29 Juin - 0:52
C'est inévitablement
de l'alchimie

Il le sent au fond de lui.
Ce sentiment de rage.
Qui ne fait que grandir.
Encore et encore.
ça le torture, Mars.
Alors qu’il n’y peut rien.

Il attend que le moment passe.
Sortant de sa transe au son de ta voix.
Tu lui demandes une corde et il regarde.
Cherche autour de lui avant d’en trouver une.
Dans le merdier de la ruelle, il l’enroule.
Avançant d’un pas vers toi.
S’arrêtant avant qu’il n’aille trop loin.
Il ne sait pas, mais il finit par la jeter.
Le plus loin possible.

Reculant ensuite gentiment.
Et c’est incroyable comme il semble sage.
Simplement parce qu’il pense à toi.

Assez pour ne pas franchir la distance.
Pour tuer ces enfoirés qui posent les mains.
Ils te touchent, Mars, et ça le rend fou.
Mais il ne dira rien parce qu’il sait.
Il le voit au regard que tu as lorsque tu reviens.
Il le voit à la tension de ton corps.
Celui qu’il connaît au moins un peu.
Alors il ne dira rien.
Parce que c’est toi qui souffre le plus.

Sans rien dire, il te suit pour retourner à la frontière.
Probablement un peu soulagé.
Là-bas, vous craignez moins.
Même si vous ne serez jamais seuls.

Et alors que vous marchez, tu lui réponds.
Il n’avait pas oublié que c’était le cas.
Mais cette fois ça lui a sauté aux yeux.
De les voir faire, d’être spectateur.
ça lui a sauté aux yeux et l’âge que tu lui donnes…
Napalm ne dit rien.
Comment pourrait-il comprendre.
Ou même se l’imaginer.

Et il se sent mal tu sais.
De tout ce qu’il a pu faire.
De tout ce qu’il a pu dire un jour.

“ J’suis dés…”

Sa voix n’est pas assez forte pour surpasser la tienne.
S’arrêtant net en relevant le regard sur toi.
Sérieusement, Mars ?
Tu lui demandes ça de but en blanc.
Alors qu’il comptait s’excuser.
De t’avoir touché trop souvent.
De t’avoir provoqué là-dessus.
De t’avoir approché si frontalement.

Il comptait s’excuser, mais tu lui demandes de te toucher.
Et il déglutit.
S’arrête en tendant la main, baissant les yeux.

“ T’es sûr ?...”

Il sait que tu l’es, mais il se doit de te demander.
Inspirant longuement avant de poser sa main.
Il sait parfaitement où ils t’ont touchés.
Parce qu’il a vu.
Parce qu’il a enragé.
Rongé par cette jalousie immonde.
Qu’il ne se connaissait pas.
Pas à ce point.
Commençant par tes avant-bras.
Le courant lui passe les doigts.

Il tient bon jusqu’à être sûr que ce soit lui.
Parce que ça ne peut être que lui.

“ J’suis désolé… J’t’ai touché trop souvent, même avant tout ça. J’veux dire, j’arrêtais pas… J’sais bien que ça sert à rien d’dire ça maintenant. ”

Il te touchera moins, Mars.
Il se le promet, ça aussi.
Remontant ses mains.
Ressentant la chaleur.
Au-delà du courant.
Ou bien il est seulement fou.
Peut-être bien.

Il se sent divaguer, retirant ses mains.

“ On d’vrait sortir maintenant… J’imagine que c’bon comme ça ? ”

Sa voix est incertaine.
Il ne sait pas.
Présumant que par-dessus tes vêtements, ce n’est pas nécessaire.
Il cherche à te préserver du toucher.
Mais il ne sait pas si c’est ce que tu veux.
Alors il reprend le chemin.
Sans trop s'avancer.
Comme s'il t'attendait.

Et surtout, il cherche à ne pas dépasser la ligne.
Peut-être que ça l’obsède.

Mars bg Napalm.
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Jeu 29 Juin - 9:42
Séparation fataleavecnapalm

Tu la sens, sa main.
Qui t’offre une décharge.
Qui te brûle, mais qui est salvatrice, quelque part.

Mais ses paroles...
T’enrages.
Tu fronces les sourcils.

“Non.”

Un mot, un seul, vindicatif.

“Je suis pas faible.”

Tu n’en voulais pas, de sa pitié.
Tu n’étais pas de ce genre.
Tu ne voulais pas qu’il se rabaisse ou devienne quelqu’un d’autre pour te satisfaire.
En réalité, ce n’était pas pour rien que tu l’avais choisi lui.
C’était bien parce qu’il ne cessait jamais d’en faire qu’à sa tête, malgré tout.
Parce qu’il était pur.
Vrai.
Qu’il répondait à ta propre crasse par la sienne.
Mais comment lui faire comprendre ? T’en as aucune idée.
T’es pas encore assez doué pour parler.

Tu retiens tes grognements, tes douleurs.
Tu retiens ta peau qui brûle ainsi.
Et finalement, cela cesse.
Tu te redresses et l’observes. Avec intensité.
Tu t’avances et le regarde.

“T’es un sale con. Tu resteras un sale con. J’en suis un aussi. Et ça m’va.”

Tu t’éloignes et recommences à marcher.
Tu ne sais pas comment le dire autrement.
Tu ne sais pas comment faire preuve de plus de jugement, ou discernement.
Tu es légèrement perdu, c’est vrai.
Enfin, pas légèrement.
Totalement.
Tu inspires, grognes.
Ton mal de corps, de crâne, bordel, tout cumulé. Tu peines à rester debout.
Mais tu ne veux pas arrêter ça.
Ce moment.
Tu ne veux pas parce que tu sais, que ce ne sera pas terminé demain.
Que les choses changeront.
Un jour;
Rapidement.
Peut-être.
Tu ne sais pas.
Tu restes dans le flou.
Sur l’avenir, le votre aussi.
Est-ce que vous tiendrez au dela, dans le temps ?
T’en as foutrement aucune idée.
Et t’aimes pas cette sensation, ça te ronge, te prend les tripes.
Tu te stoppes alors, sans raisons, la machoire serrée.

T’as tellement envie de sortir les dingueries qui te passent dans l’esprit.
Au moins une.
Tu veux être rassuré, et tu ne sais pas comment.
Tu es crispé, les muscles tendus. Ton regard dévie sur lui.
Oh, on le sent.
Que ça te ronge la langue de parler.
Que ça te ronge de sortir tes conneries.
Comme si tu ne savais pas faire autrement.
Mais c’est trop tard.
Ca t’obsède, te consume, tu dois le dire, le faire.
Tu dois, pour aller mieux.
Tu te baisses pour prendre la dernière lame qu’il te restait dans ta botte et l’agite entre tes doigts, avant de pencher la tête.

“J’veux graver mon nom sur ta peau.”

Bordel,
T’es ravagé.
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Jeu 29 Juin - 14:23
C'est inévitablement
de l'alchimie

Peut-être qu’il y a longtemps maintenant.
Que plus rien ne va dans ses songes.
Dans les tiens aussi.
Peut-être qu’ensemble, vous ne faites qu’aggraver les choses.
Sûrement et sans aucun doute.
Ensemble, vous êtes fous.

Mais alors quoi ?

Tu finis par le lui dire.
Qu’il peut être.
Comme il fut toujours.
Mais tu sais, il hésite encore.
La peur est un paralysant puissant.
Et elle le dévore à présent.
En se souvenant.
Ses souvenirs le hantent.
Ses souvenirs de toi.
Chaque jour.
Chaque seconde.
Chaque instant.
Tu le hantes, Mars.

Une putain de drogue.
D’adrénaline et d’envie.
D’émotions fortes.
Si tu savais, Mars, comme il tremble.
Quand il te voit, ça le ravage.
Ce n’est même plus un torrent.
C’est une tempête.

Bousillé par tout ce qu’il ressent.
Par tout ce qu’il pense.
Par tout ce qu’il ressasse.
Encore et encore.
Il ne cesse jamais.
Oubliant qui il est.

Mais tu lui tends la main.
Encore une fois.
Il hésite tu sais, mais il sourit.

“ J’ai compris. ”

Qu’il échappe avant de reprendre ton chemin.
Parce qu’il te suivra peu importe où tu vas.
Il a promis de te chercher même en Enfer.
Et plus tu viens à lui, plus il s’enfonce.
Plus tu le vois, plus il respire.
Se délecte de cette sensation.
Qui ne dure que le temps que tu es là.
Il devient fou, Napalm, tu le savais.
Est-ce que tu es content, Mars ?
De savoir qu’il ne pense qu’à toi.

Assez pour ne pas fuir.
Alors que ton regard se pose sur lui.
Qu’il frémit comme à son habitude.
Il le voit dans tes yeux.
Que tu vas dire quelque chose.
Quelque chose d’incroyable sans aucun doute.
Il tente vainement de se préparer.
Avant d’écarquiller ses neon.
Manquant de s’étouffer.

Observant la dague avec un intérêt qu’il ne devrait pas avoir.
Tu sais très bien, Mars, qu’il aime ça.
La promesse de la douleur.
Surtout si c’est de toi.

“ … Où ? ” qu’il laisse échapper dans un sérieux implacable. “ Où est-ce que t’veux le graver ? J’fais une exception pour toi. J’te laisse te graver sur moi, alors choisi où. ”

Plus que la douleur, c’est son coeur qui s’impatiente.
Et il se le dit, Mars, qu’il a fini par disjoncter.
Quelque chose ne tourne pas rond.
Alors que tes mots le laissent dans l’attente.
Cette attente que tu marques ta possession.
Pour donner raison à ce monde de le voir.
De savoir qu’il t’appartient.
Qu’il est à toi.
Qu’il le sera.

Impatient de la promesse que tu lui fais.
Parce que lui aussi, il veut être rassuré.
Il a besoin que tu lui montres.
Que tu le veux.

Est-ce qu’il le regrettera un jour ?
Votre vie est trop courte pour qu’il y songe.
Elle est bien trop éphémère pour qu’il s’en cache.
Là, maintenant, c’est ce qu’il désire.
Plus que tout, c’est ce qu’il souhaite, Mars.
Alors fait le, laisse un morceau de toi sur lui.

Et c’est amusant comme il est intenable.
Retirant son sweet, puis finalement son t-shirt.
Il te l’offre sans même se réfréner.
Tu voulais qu’il soit ce petit con qu’il est.

“ Change pas d’avis maintenant, j’t’attends alors viens là ! J'te l'ai dit, j'irais nulle part, t'peux me blesser ou n'importe quoi, alors viens. ”

Tu pourrais penser à une provocation.
Dans sa manière d’agir.
Dans le timbre de sa voix.
Mais en vérité, il est à bout face à ta déclaration.
Alors ne recule pas.

Mars bg Napalm.
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Jeu 29 Juin - 20:50
Séparation fataleavecnapalm

TW : Self-harm

Où.
C’est la seule réponse que tu lui donnes, et putain, que ça te fait frissonner.
Ca pourrait même t’exciter.
Putain.
Une langue se passe sur tes lèvres, avide.
Tu sens son impatience, et tu t’avances.
Volontairement lent.
Tu veux le faire languir.
Putain, que t’aimes ça.
Le voir comme ça.
Tu le regardes avec ce regard qui veut beaucoup trop dire.
Ce regard que tu ne donnes que rarement.
Sadique, contenté.
Rassuré, peut-être même.
Qu’il n’est pas hésité.

Et, comme si tu allais changer d’avis,
il se met presque à nu devant toi.
T’arrachant un grognement rauque.
Te rappelant beaucoup de choses à la simple vue de son torse,
Te faisant te rapprocher jusqu’à au plus près.
Tu le frôle presque, assez pour que l’air vienne légèrement éléctrifié vos corps sans pour autant les abimer.

Et tu t’agenouille, Mars.
Tu t’agenouille devant lui, sans cesser de le regarder.
Ta lame s’avance alors sur son bas ventre, et tu contemples la toile qu’il est devenu pour toi.

“Bouge pas.”

Parce que tu peux pas le tenir.
Parce qu’il va devoir être un grand garçon.
Parce que s’il bouge, tu vas rater ton oeuvre.
Et il ratera l’occasion de t’avoir sur sa peau.

La lame s’enfonce doucement, en surface, mais assez pour le faire saigner.
Ah, comme cela doit tirer. Désagréable sensation, et pourtant, moment très grisant pour toi.
Presque.... Oui, presque.
Tu t’appliques sur chaque lettre.
Peut-être doit-il remercier IA que tu ne possèdes pas un nom composé.
Quatre lettres.
En majuscule.
D’au moins 5 cm chacune.
Là, gravée, au fur et à mesure, sur sa peau.
Par ta lame.

En voyant le liquide rougeâtre coulé,
Tu aimerais le lécher.
foutue décharge.
Mais cela se voit dans ton regard qui fixe l’action avec avidité.
Désir. Folie. Intensité.
Et lorsque tu finis, c’est toi qui te redresse, et ta lame qui vient trouver ta langue pour qu’elle y glisse, alors que ton regard se porte à nouveau sur cet homme.
Qui porte maintenant ton nom.
Ce qui te rassurera... pour quelques temps.
Peut-être.
bettyleg


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Jeu 29 Juin - 21:27
C'est inévitablement
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TW : Self-harm
Son regard se perd.
Il caresse la lame.
Avec l’envie ignoble de la sentir.
S’enfoncer dans sa peau diaphane.
Pour la recouvrir de son propre sang.
Au travers des lettres de ton n o m.
Rien que cette idée le laisse déjà impatient.

Faisant naître des émotions.
Des idées et des envies.
Qu’il ne se connaissait pas.
Les ressentant réellement pour la première fois.

Il a envie de franchir cette distance qui se fait.
Alors qu’il te voit t’approcher.
Lentement, trop lentement.
Qu’il finit par l’enlever pour s’y préparer.
Frissonnant en te voyant si proche de lui subitement.
Il manque un battement à tes yeux.
Toujours et il finit par se dire qu’il les aime bien trop.
Ton regard, ton aura, ton charisme.
Q u i t u e s.
C e q u e t u r e p r é s e n t e.

Tu le fascines, mais tu le sais sûrement.
Alors que son regard a toujours été posé sur toi.

Il ne cesse jamais, Napalm.
Il veut te voir, plus, encore.

Alors il suit tes mouvements.
Ressentant une chaleur le remonter.
A cette seule vue de toi.
Qui t’agenouille devant lui.
Ta dague en main et ton sadisme.
Laissant l’empressement le gagner.
Il pourrait dire quelque chose.
Mais il t’écoute, ne te quittant pas des yeux.

Il sent la froideur le transpercer.
Tirer ses chairs alors que tu ne peux le toucher.
Accusant la lame qui rentre.
Retenant un mouvement.
Un réflexe et un conditionnement de survie.
Se mordant la lèvre en serrant les poings.
Son corps se tend malgré lui sous l’intrusion.
Il retient son souffle alors que ça le prend.

ça lui remonte la colonne.
Putain, il est excité.
S’interdisant de rire de sa folie.
Tant que tu n’as pas fini, il ne bouge pas.
Gagné par ce plaisir étrange qu’il a pour elle.
Pour la douleur qui lui a permis d’être vivant.
Qui le rend encore plus entier lorsque c’est toi.

Il souffle bruyamment.
Relâchant la pression.
Alors que tu te relèves.
Que tu oses lui montrer ce spectacle.
Qu’il se retient de t’embrasser, là de suite.
Putain de décharge.

L’une de ses mains vient trouver le sang.
Légèrement noirâtre et plus épais que la normale.
Lui aussi il le goûte même s’il le connaît parfaitement.
Tentant de calmer ses ardeurs comme il peut.
Alors que c’est manifestement évident.
Et qu’il se met d’ailleurs à rire.

“ Comment t’peux m’exciter en te mettant à genoux d’vant moi pour m’planter, on peut m’expliquer au juste. ”

Mais il baisse les yeux pour le voir.
Ton nom à même sa peau.
Et peut-être qu’il disjoncte vraiment.
Pour qu’il se sente bien avec ça.
Qu’au contraire, il en soit même heureux.

“ … ça partira trop vite, t’devras revenir pour l’écrire encore. ”

Finalement c’est un peu comme une promesse.
La promesse que tu reviendras.
Et il sourit avec cet air insolent qui lui sied.
Se penchant pour ramasser son t-shirt.
Son sweet pour qu’il puisse les remettre.
Maintenant que tu as laissé ta marque sur lui.

“ On d’vrait continuer, t’vas finir par crever d’avoir autant d’migraines à venir ici !”

Bien entendu qu’il se sent sous tension.
Alors que ce sentiment reste au fond de lui.
ça le démange mais bordel, Mars.
Pourquoi il fallait que tu demandes ça.
Napalm te dépasse comme s’il était pressé.
Il ne doit plus te voir pour l’instant.
Pour être capable de se calmer.
De ne pas flancher alors qu’il ne peut pas.
Inspirant profondément.


Mars bg Napalm.
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Jeu 29 Juin - 21:37
Séparation fataleavecnapalm

Tu le regardes t’imiter.
Et bordel, que ça te rend fou.
Fou de cette sensation.
Pourtant...
Alors que t’aurais pu observer des heures cette marque, son regard.
Il rattrape ses vêtements et se casse.
Comme une fusée sur le point de décoller.

Et malgré ta migraine, tu finis de lécher tes lèvres de son sang noirâtre.
Tu ne bouges pas, Mars.
Tu le regardes fuir.
Mais que fuit-il ?
Ce n’est pas toi, alors quoi?
Ton regard se fait intense, presque interrogatif, sans pour autant que les mots sortent de ta bouche.

Tu finis par faire de grandes enjambées pour le rattraper,
Après que tu es rangée ta lame,
Tu glisses derrière lui sans le toucher,
Venant murmuré à son oreille.

“Je la sens.”

Son excitation.
Dans l’air.
Dans la tension.
Dans sa fuite.
Tu souris alors, carnassier.
Tu le dépasses à nouveau, et tu tournes pour marcher en arrière et le regarder, mains dans les poches, avec ce sourire...
Eclatant, et satisfait.
Comme un homme fier.
T’es putain de fier, Mars.
Tu fais le paon. Totalement.
Tu exposes ta fierté de le mettre dans cet état.
Nullement moqueur, juste bourré d’une fierté sans nom.
Ton égo.
Toujours, celui-là.
Tu ricanes alors et te mets alors à te retourner pour courir.
Sortant les mains de tes poches, tu te mets à courir.
Une course improvisée.
Qui te rend presque trop euphorique du moment.
A défaut, de baiser comme des sauvages,
Vous pouvez toujours courir.
Courir après la vie,
Savourer l’instant.
Juste ce moment.

Pour le temps qu’il dure.
bettyleg


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