Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
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Napalm
Jeu 8 Juin - 19:50
Le silence règne.
Sans le hunting sport, il manque quelque chose.
Une vibration, une agitation.
Ce sentiment fascinant et cette exaltation.
Sans le hunting sport, la vie ne craint rien.
Mais Napalm erre, sans savoir quoi faire.

Parce que sans lui, il ne craint plus rien lui aussi.
Et ne rien craindre, c’est dépérir sans avoir la chance de mourir.

Il lui faut l’adrénaline.
La crainte de voir la vie s’éteindre.
L’espérance d’entendre son coeur s’arrêter.
Il lui faut la violence à Napalm.
Parce que sans elle, il n’existe pas.
Il ne ressent rien.
Il ne ressent pas.
Il ne ressent….
Ah.
Pourquoi il pense à toi.
Pourquoi il pense toujours à toi.
Malgré lui quand il voudrait flamber ce monde.
Ton image revient.
Ton sourire en coin détestable.
Comme un putain de cauchemar sans fin.
Tu erre, Pandore, patiemment muette.
Que le moment soit opportun pour briser ses pensées.

Engendrer la haine.
Attirer ses émotions sombres qui ne savent pas vivre sans toi.
Pandore. Pandore. Pandore.
Tu le hantes.
Tu le ronges.
Comme le putain de cancer que tu es.
Napalm aspire à te blesser.
Sans jamais avoir la force d’y arriver.
Parce que Napalm est faible.

Il n’a pas la carrure.
Ni même le sang froid.
Son âme n’est pas assez vide.
Et ses remords trop grands.
Alors que lui reste-t-il lorsqu’il te voit.
Si ce n’est la désagréable sensation de vouloir hurler.
De vouloir arracher les ecchymoses sur son coeur.
Qui suintent à ta seule vue.
Que lui reste-t-il s’il n’est pas capable de te faire quitter cette Terre.
Sa haine est sans fin.
Et votre immuable destin sans but.

Vous n’avez aucun avenir.
Il n’y a rien au bout de votre chemin.
Ce qui vous lie n’est qu’un amas de plaies béantes.
Des ténèbres impérieuses sans fond.
Au milieu des limbes, vos âmes se cherchent.
Pour se fracasser.
Pour se donner une dernière raison d’exister.

De savoir ce que c’est.
D’être vivant.

Pourquoi est-ce qu’il pense à toi.
Quand ce monde ne tourne plus.
Qu’il a la sensation d’agoniser.
Quand il lui manque quelque chose.
Qu’il a besoin d’extérioriser.
Pourquoi est-ce qu’il pense à toi.

C’est de ta faute, Pandore.
Si ce n’est pas toi, ce n’est personne.
Si ce n’est pas toi, il ne lui reste que le vide.
Le trou béant qui crève tout son être.

Et malgré toute cette haine qu’il te porte.
C’est la dernière chose qui lui permet de tenir.
Encore un jour.
Encore une heure.

Il sait Napalm.
Qu’il n’est pas le plus à plaindre.
Qu’il n’a rien perdu de plus que les autres.
Il sait tout ça, mais la souffrance ça ne se compare pas.
Et il sait qu’il ne s’en relèvera sûrement jamais.
Car peu importe les années passées, il te voit toujours.
Dans ses cauchemars, il t’entends encore parler.
Mettre fin à ses jours.
Derrière ses paupières closes… il te voit, Pandore.

Et au bout de ce couloir aussi, il te voit.
“ Putain… fallait que j’tombe sur ta seule gueule maintenant, fait demi tour Pandore... J’suis pas d’humeur aujourd’hui ! ”
Il n’est jamais d’humeur.

Pour voir venir ce qui est inexplicable.
Endurer cette montagne de sentiments.
Qui le prend à ton unique vue.
Le déferlement du barrage qui cède.
C’est toi qui l’ouvre.


  les idées m'bouffent
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Stella
Jeu 8 Juin - 21:47
on a sauté
dans l'vide

y avait pas d'lumière
la chute est tellement longue qu'mon corps semble flotter au d'ssus d'ma tombe
Prends mes soupirs donne-moi des larmes à trop mourir on pose les armes respire encore mon doux mensonge que sous ton souffle le temps s'allonge
Ses poings la démangent dans cette envie de fracasser. Ne plus pouvoir se battre, ne plus pouvoir entendre ses ennemis implorer lui procure un manque comme une droguée sans sa dose habituelle. Frustrée d’être dans cette incapacité de pouvoir planter sa lame, de voir de la douleur sur un visage, elle erre telle une ombre dans le Q.G à la recherche d’un pauvre passant avec qui passer le temps.

Ce frisson dans le dos face au danger.
Cette sensation enfin de vivre en voyant la mort approcher.

Un soupir, s’arrête alors que ses doigts caressent le manche de son arme, trop longtemps restée dans son fourreau sans avoir un être à déchirer.

« Où es-tu… »

Toi.
Napalm.
Étrange que ses pensées viennent à toi quand elle a envie de renverser le monde dans un but unique de destruction. À croire que tu lui colles à la peau mais pas pour les bonnes raisons. Sourire mauvais sur les lèvres, elle est décidée.

À te trouver.
À te faire mal.
Pourquoi ?

Il n’y a que de la douleur qui vous lie, comme un fil rouge incapable d’être détruit. Stupide que t’es Napalm, à ne pas avoir voulu la croire. Maintenant vous voilà à vous briser l’un sur l’autre jusqu’à ce que la mort vous sépare. Pourquoi chercher les mots quand elle peut juste écraser son poing dans ta figure qui n'a pas assez prit de coups ?

C’est inutile, ça sert à rien avec toi la parlotte.
Il n’y a que l’acte, que ce cœur en miette qui demande à hurler dans son silence le plus absurde jusqu’à ce qu’il devienne poussière. Tu la confortes dans cette idée que ça ne sert à rien de s’échapper, on est tous destiné à perdre. La vie n’est qu’un jeu dont le game over est inéluctable, on sait juste pas quand il va tomber. Elle attend, patiente, que son heure arrive. Que toute cette comédie cesse dans cette existence à la dérive.

Peut-être que toi aussi ?
Ou alors tu veux juste la buter avant d’en finir ?
Seras-tu seulement assez fort pour lui arracher son dernier soupir ?

T’as tellement eu cette occasion de lui planter une lame dans la gorge pour au final faire le lâche et cracher juste tes accusations sans passer à l’acte. Pandore n’hésite pas quand elle te voit, elle veut te cogner toi et tes grands airs, te rappeler que t’as beau la haïr… Au final t’es d’une faiblesse à en vomir.

« Tiens tiens… »

Trouvé.
Au bout de ce couloir, ses prunelles rougeoyantes de moquerie derrière ses lunettes opaques te toisent avec mépris. Le chien aboie sa mauvaise humeur mais elle s’en fout Pandore, parce que maintenant elle va enfin pouvoir se défouler.

« Que je fasse demi-tour ? … T’es marrant, depuis quand je t’obéis alors que je suis ta supérieure ? »

Elle s’approche, ses bottes claquent le sol sur son passage quand ses mains se préparent aux coups qui vont pleuvoir.

« Ça tombe bien, je suis pas d’humeur non plus. »

Cette danse va recommencer. Celle apportant douleur au corps et souffrance aux pensées. Ça sert à rien de lutter, il suffit de suivre ses pulsions et de se laisser aller. Ça fait longtemps qu'elle a arrêté de se poser des questions avec toi Napalm, c'est qu'une perte de temps qu'elle veut éviter. Non, la seule chose qui l'anime quand t'es dans son champ de vision c'est ce désir puissant de te faire regretter de t'être un jour présenté dans sa vie pour ne plus jamais t'y échapper.

« Essaye seulement de me faire dégager, on va voir si tu t’es amélioré depuis la dernière fois. »

Narquois sourire.
Cachant à peine le sous-entendus.
Trop faible que t’es, inutile au point de ne pas pouvoir me tuer.
ft. Napalm
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Napalm
Ven 9 Juin - 0:49
Napalm te voit.
Plus clairement que jamais.
Aussi limpide que sa souffrance.
A laquelle tu fais écho.
Avec tant de violence.
Avec tant de force.
Qu’il crève de t’égorger.
Sans avoir la force d’y arriver.

Parce que tu le sais.
Plus que quiconque.
Tu le sais, Pandore.
Que vous êtes liés.

Sans but. Sans raison.
Sans frein. Sans barrière.
Sans amour. Seulement sanglante.
Ce poison qui vous tue peu à peu.
Qui vous permet d’entendre un battement.
Son coeur est vivant.
Mais le sentiment qui le prend.
Napalm te hait.
Du plus profond de son âme.

Ne disparaît jamais, Pandore.
Tu n’as pas le droit de t’échapper.
Jusqu’à ce que je puisse crever, enfin.

Qu’est-ce qu’il ferait sans toi.
Dans cet ouragan qui le bousille.
Qu’est-ce qu’il ferait sans cette haine.
Dans laquelle il vit.
Cette haine qui lui permet de le voir, lui.
De l’entendre sans avoir envie de se flinguer.
Parce qu’ici, quand sa voix résonne, il a le droit.
De t’en vouloir.
De laisser ses poings parler avant sa voix.

Napalm te voit, Pandore.
Et ses poings se serrent.
Jusqu’à faire blanchir ses jointures.
Jusqu’à faire suer sa paume.
“ Plutôt crever que d’te considérer comme ma supérieur. ”
Il te crache aux pieds, Napalm.
Parce que rien ne changera jamais ça.
Ce dégoût.
Qui dégueule avec mépris.

“ Alors c’est ça ? Tu t’fais chier dans ta vie d’merde alors t’viens me briser les couilles, c’est ça ? Quoi ? C’parce que tu peux pas tabasser des gens que t’viens m’chercher ? J’te plais donc tant que ça ? … ça m’donne envie de gerber. ”

Et les mots ne seront jamais tendres.
Et il n'aura jamais de forme.
Ni de sentiments.
Uniquement le plus bas instincts de l’être humain.
Uniquement les émotions les plus primaires.
L’instinct de prédation.
Face à sa proie.
Napalm le sait.
Tu le provoques si aisément.
Parce que tu es la seule à pouvoir le briser.
A pouvoir l’achever.
Toi qui lui a tout pris.

Si ce n’est pas toi, putain.
Non.
Si ce n’est pas toi, c’est lui.

“ T'as des burnes pour une poufiasse. ”

Il manque de vomir.
S’avançant jusqu’à toi.
Tu le sais.
Il va te frapper.
ça ne sert à rien de le nier.
Ses intentions sont lisibles.
Comme un livre ouvert.
Tu seras toujours capable de le voir.

A quel point tu le touches.
Dans ses plus profondes blessures.

Tu le vois, Pandore.
La force qu’il y met.
Il donnerait presque l’impression de le vouloir.
Pour une fois, Napalm donnerait l’impression.
De vouloir te tuer.
Mais malgré lui.
Sa force faiblit.
A mesure qu’il s’approche de toi.

Putain.
Pourquoi il n’y arrive jamais.

Fracasse-moi, Pandore.
Eclate-moi, Pandore.
Brise-moi, Pandore.
Putain achève-moi, moi aussi.



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Ven 9 Juin - 13:45
on a sauté
dans l'vide

y avait pas d'lumière
la chute est tellement longue qu'mon corps semble flotter au d'ssus d'ma tombe
Prends mes soupirs donne-moi des larmes à trop mourir on pose les armes respire encore mon doux mensonge que sous ton souffle le temps s'allonge
Il est facile de te provoquer.
Si facile de te faire la détester.
Un sourire en coin, une remarque bien placée pour que ton air se remplit d'un intense dégoût, que ton mépris transpire sur ta peau alors que tu réponds sans cacher ta colère à son égard.

Pandore ne s'énerve pas, au contraire cela l'amuse d'autant plus de voir que t'es si aisément manipulable. Quand est-ce que tu te rendras compte qu'elle en profite ? Qu'elle ne veut que ça, que tu vois qu'elle existe ? Afin d'avoir un peu de piment dans sa vie, celui qui brûle ses veines d'adrénaline. Tes insultes glissent sur elle comme un gamin qui se mange la gueule dans de la glace, elle s'en fiche royale parce que les mots n'ont pas de sens. Toujours les mêmes choses répétées, toujours les mêmes menaces, la même envie de te défoncer. L'exprimer est devenu inutile, il suffit de faire attention à l'atmosphère qui devient lourde quand vous êtes dans la même pièce pour comprendre que quelque chose ne va pas. Et n'ira jamais.

« La seule chose de plaisante chez toi c'est quand t'es au sol en crachant ton sang, au moins tu fais autre chose que bavasser des menaces que tu feras jamais . »

Ta place est par terre avec ta connerie, piétiné par sa force qu'elle ne cesse de te rappeler. T'es rien Napalm, rien sans ta haine envers elle. T'es rien sans ta grande gueule qui ne fait que la couvrir d'injures. T'es rien, juste un chiot qui veut montrer des crocs sans être capable de mordre.

« Quoi... T'as pas mieux que ça ? »

Rire moqueur.
Et le premier coup part quand t'es un peu trop proche, un coup de poing bien placé dans l'estomac. Elle ne ménage rien Pandore, elle va pas t'épargner parce que t'es de la même faction. Non, t'aurais été n'importe où qu'elle t'aurait traitée de la même façon.

« Aller tu peux être plus créatif non ? ... »

Un murmure soufflé dans ton oreille alors que ses prunelles te dévisagent, ricanement qui s'échappe de ses lippes. T'es clairement une merde à ses yeux mais une merde qu'elle considère tout de même.

Malheureusement pour toi.
Si t'étais pas là, elle sait pas vraiment ce qu'elle ferait de ses journées hormis s'emmerder un peu plus.
C'est triste, vraiment.

Mais la vie est ainsi faite.
Et rien ne changera jamais.
Vos échanges resteront des coups entre deux pauses hargneuses dans des draps.
Il n'y a rien d'autre que la violence.

Car c'est ainsi que vous exprimiez votre douleur.
ft. Napalm
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Napalm
Ven 9 Juin - 19:01

Pandore est-ce le destin.
Si nos chemins se croisent.
Pandore est-ce le hasard.
Si nos yeux se toisent.

Est-ce le malheur qui nous a choisi.
Ou bien notre propre faiblesse qui nous empoisonne.

***********

Les mots n’ont pas d’espoir.
Ils n’ont aucune force.
Depuis longtemps, ils sont vides.
Ne servant qu’à entendre le son de ta voix.
Pour ne jamais l’oublier.
Parce que Napalm ne peut pas.
T’oublier.
Peu importe combien il essaie.
Tu résonnes toujours en lui.
Comme la cloche finale.
Celle qui sonne le glas.

Peu importe combien il essaie.
Il revient toujours vers toi.
Pris au piège de sa propre absurdité.
De ce ballet sans fin.
Tu as besoin de lui pour te sentir vivre.
Pandore.
Il a besoin de toi pour s’en sortir.
Napalm.

Parce que sans toi, que lui reste-t-il.
Aujourd’hui, sans la haine qu’il te porte.
Il plierait sous le poids de sa culpabilité.
Parce qu’il sait, Napalm.
Quand il reçoit ton poing en plein dans l’estomac.
Ne réagissant pas assez rapidement.
Il sait.

Lorsqu’il crache ses tripes au sol.
Il sait.
Il sait, Napalm.
“ Putain, ta gueule un peu ! Tu continues d'faire la fière alors que t'es qu'une salope qui n'a rien d'autre à foutre que d'me faire chier. T'crois supérieure à qui ici ? ”
Parce que ta voix.
Elle finit par l’énerver.
L’enivrer dans le passé.
Lui rappeler ce qui est arrivé.
Tout n’est qu’une contradiction.

Celle à laquelle il s’accroche.
Pour se relever.

Il ne peut pas t’oublier.
Il ne veut pas.
Mais lorsqu’il te voit.
Il aimerait t’éclipser.
Et rien ne va.
Putain rien ne va.

Et il enrage.
Comme un animal en cage.
Crachant son mal être à ta gueule.
Sans cesse.
Parce qu’il sait ça aussi, Napalm.
Quand tu n’en as rien à foutre.
Alors quelque part il se sent en droit.
De le faire.
Justement parce que tu ne l’écoutes pas.
Tu ne le vois pas vraiment, Pandore.
Comme il ne peut jamais te distinguer vraiment.
Entre les mailles épaisses de la noirceur de son âme.

Mais il enrage.
Aujourd’hui, il est ivre.
De ce qui le bouffe.
Alors il se relève.
Qu’est-ce que c’est après tout.
Il a vu pire.
Il en verra encore, Napalm.
Parce que la douleur le tient debout.
Elle lui permet de justifier sa peine.
Il l’a garde précieusement, comme son joyau.
Et maintenant il vient te la cracher à la gueule, Pandore.

“ T’veux vraiment qu’on en arrive là ? Parfait… Ramène toi, connasse.”

Napalm ne te provoque pas.
Parce qu’il sait cela aussi.
Il ne gagnera pas.
Mais il n’en a pas besoin.
Parce que le jour où il gagne.
C’est fini.
Le jour où il gagne.
Il devrait t’ôter la vie.
Et Napalm.

Ne veux pas.

Donne lui du temps, Pandore.
Remet lui du sable dans le sablier.

Pour qu’il puisse repousser cet instant.
Mais pas le poing qu’il t’envoie dans les côtes.
Avec toute sa force cette fois.


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Ven 9 Juin - 20:05
on a sauté
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Prends mes soupirs donne-moi des larmes à trop mourir on pose les armes respire encore mon doux mensonge que sous ton souffle le temps s'allonge
Elle aimerait pouvoir oublier tu sais.
Sa peine, sa détresse, ce désespoir qui lui purge les veines de tout sentiments apportant un peu de lumière dans sa vie. Elle la fuit, préférant les ombres qui ne l’ont jamais trahi que ce soleil qui l’a trop éblouie. Elle voudrait tellement se dire que sa souffrance n’existe plus, qu’elle s’est réduite en cendre s’envolant au loin en laissant de nouveau de la place à ce cœur qu’elle emmure au silence à chaque fois qu’il tente de battre un peu trop fort.

Peut-être que vous en seriez pas là, à vous débecter mutuellement.

Qui sait ?
Personne.
C’est qu’une théorie, une supposition que parfois elle se fait quand elle se perd dans ses pensées. Si elle n’avait pas été dans ta vie, est-ce que t’aurais haïs quelqu’un d’autre Napalm ? Est-ce que t’aurais rejeté tout ça sur une autre personne parce qu’incapable de voir la réalité en face ? Franchement elle se le demande. Mais à quoi bon se poser des questions qui resteront sans réponse ?

Réfléchir sur ton cas est une perte de temps.
Parce que t’es trop con pour comprendre.
Enfermé comme elle dans cette prison que t’as toi-même construit, rempart fait de douleur pour ne plus laisser le bonheur l’épaissir.

« Faire la fière ? Tu es tellement loin de la réalité, faut croire que tu es décidément bien aveuglé par ta connerie. »

Ça ne suffira pas pour te foutre ko, elle le sait.
Elle te connait bien depuis le temps que vous échangez vos coups de poings.  
Pandore ne fait pas la fière, oh non.
Elle se débarrasse simplement d’une douleur temporairement avant qu’elle ne l’emporte de nouveau dans ses nuits sans rêves où seules ses larmes se feront entendre dans l’écho de ses murs. Elle n’enrage pas, elle explose à plein temps dans son esprit qui ne sait rien faire d’autre que hurler depuis maintenant deux ans. Agonie lancinante qui lui rappelle de vivre par les coups qu’elle donne et reçoit, si tu n’existais pas Napalm.

Peut-être qu’elle non plus.
Si elle doit mourir un jour, ça sera par ta main.
Elle le sait.
Alors elle te pousse, encore et encore.
Jusqu’à ce que tu craques.
Que t’oses enfin mettre tes menaces à exécutions.
Que t’emportes son trépas avec le tiens dans une lame qui lui transpercera ce qui lui reste dans la poitrine.

« Je t’attends, Napalm. »

Fais presque rouler ton prénom entre ses lèvres, se demandant si elle allait esquiver avant finalement d’encaisser ton coup de plein fouet. Les nerfs lui hurlent dessus, son souffle est coupé l’espace d’une seconde mais elle ne recule pas. Non, t’es exactement là où elle voulait que tu sois.

Son sourire revient, elle te toise avant que son deuxième alter ne se dévoile.

« T’as toujours rien retenu… »

Elle a mal mais c’est pas un problème.
T’es trop proche pour pouvoir lui échapper à elle et ses murmures qui maintenant doivent te prendre tes oreilles.

« Tu sais pourtant qu’il faut pas que tu t’approches de moi »

Pandore te toise, tu peux y voir tout le mépris que tu lui inspires.

Essaye, Napalm.
Deviens son bourreau.
Tu ne la hais pas assez, tu ne veux pas sa perte suffisamment fort.
Alors elle va te motiver.
Te marteler de coups jusqu’à ce que tu sois capable de le faire.

ft. Napalm
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Napalm
Ven 9 Juin - 21:21

Dans une autre vie.
Nous aurions pu être.
Toi et moi.
Nous aurions pu être quelque chose.
Quelque chose d’autre.
J’y crois.
Dans une autre vie.
Peut être que j’aurai pu compter sur toi.

Pandore, regarde-moi.
Parce que tu es la seule qui puisse voir.
A quel point il ne reste rien de moi.
A quel point il me manque des bouts.
Dans chacune de mes larmes.
C’est des morceaux de moi qui partent.

***********

Il est stupide, Napalm.
Oui et il le sera toujours.
Parce qu’il a perdu son monde entier.
Il ne reste personne.
Il règne dans un monde où il n’y a que lui.
Regardant dans l'abîme qui regarde en lui.
Le corps brûlant, mais le coeur froid.

Un jour.
Un jour, il s’en ira, Napalm.
Un jour.
Un jour, ce sera différent.
Un jour.
Un j o u r …
Vos mains se perdront.
Et vos yeux ne se trouveront plus.
Un jour, vous ne serez plus.

Que tu vives encore ou non.
Il se le promet, Napalm.
Un jour, ce sera fini.
Il aura trouvé la réponse.
Celle dont il a tant besoin.
Qui lui manque tant.
Au point que vous soyez là.
Encore une fois.

Il encaisse, Napalm.
Et toi aussi.
Votre douleur qui s’entrechoque.
Sans parvenir à se comprendre.
Elles s’entendent, mais ne se captent pas.
Elles se ressemblent, mais se refusent.

Elles se blessent avec violence.
Dans le choc des poings.
Dans le sien qui s’enfonce dans tes côtes.

Ce sentiment de satisfaction qui s’enlise.
Alors que ton souffle se coupe sous l’impact.
Sous la violence qu’il laisse échapper.
Parce qu’il sait que tu vas l’endurer.
Mais Napalm n'apprend jamais, c’est vrai.
Tu as raison de le rabaisser, Pandore.

Parce qu’il est toujours trop buté.
Chaque fois qu’il te voit.
Ses pensées se perdent.
S'effritent et il ne sait plus ce qu’il fait.

Il ne sait plus.
Mais tu le rappelles immédiatement à l’ordre.
Alors que tu le vois dans son regard.
L’appréhension qui le prend.
Encore une fois.

Ce supplice.

Napalm sait où il est.
Se tient les oreilles en prévision.
Pensant qu’il parviendra un jour à y échapper.
Mais Napalm sait, oui.
Que c’est trop tard.
Que tu le surpasses encore une fois.

Napalm le sait parfaitement
Il n’est pas à la hauteur.
Et peut-être qu’il regrette maintenant.
D’avoir refusé d’apprendre quand il le pouvait.
De n’avoir jamais tailladé sa chair encore et encore.
Pour avoir la chance de s’épargner ça.
Parce que Napalm le sait, le réalise à chaque fois.
Il ne fait pas le poids face à toi.
Et peut être que c’est pour cela qu’il revient…
Napalm est incapable de te tuer.
Mais la violence dans laquelle il plonge.
Avec toi…

Tue moi

“ Putain Pandore, où est-ce que t’es ?! Arrête ça bordel !! T’es qu’une putain d’lâche, ramène toi au lieu d’fuir !! ” qu’il hurle.
Mais c’est trop tard.
Il s’agite dans cet endroit.
Frappe dans tous les sens.
Sans te voir.
Sans te trouver.
Il s’acharne comme à chaque fois.
Sans réfléchir.
Comme un clébard enfermé dans une cage.
Mordant ses barreaux sans parvenir à les briser.
“ T’es vraiment la pire des salopes, reviens là, j’vais te crever !”
Qu’il dit toujours.
Sans jamais agir.

Ici, cela ressemble aux ténèbres.
Napalm en tremble parce qu’il sait.
Ce qu’il va finir par voir.
Il est agité, tu le sais.
Parce que déjà…
Les voix aiguisent son esprit.
Les rires attirent son attention.
Les souffles provoquent sa haine.

Et cette silhouette.
Cette silhouette lui fait l’effet d’une balle.
“ Hé t’en va pas. ”
Si ses mots pouvaient l’atteindre.
Cette silhouette éphémère.
Il a beau se le répéter, Napalm.
Qu’il sait où il est.
Que tout cela n’est pas vrai.
Il n’est jamais assez fort pour le surmonter.
Cette silhouette sans visage.
Qui lui ressemble pourtant.
“ Papa… ”

Et il t’en voudra.
Encore plus que la veille.
Et il se jurera.
Qu’il te tuera.
Mais qui sait.
Quand il le fera.

Napalm halète.
Napalm manque d'air.
Napalm ne veut pas voir.
Napalm perd pied.
Napalm sort son couteau.
Et Napalm hésite.

Recule.
Comme le lâche qu'il est.

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Ven 9 Juin - 23:35
on a sauté
dans l'vide

y avait pas d'lumière
la chute est tellement longue qu'mon corps semble flotter au d'ssus d'ma tombe
Prends mes soupirs donne-moi des larmes à trop mourir on pose les armes respire encore mon doux mensonge que sous ton souffle le temps s'allonge
Un regard qu’elle t’accorde, à peine voilé d’une émotion indéchiffrable qui ne reste pourtant qu’une seconde à peine. Tu te perds quand les hallucinations commencent, ne voyant même pas qu’elle est passée derrière toi alors que tu hurles.

Que tu l’insultes encore alors qu’elle n’a pas fuis.
Tu l’as juste pas vue.
Concentré sur ta peine qui se reflète dans ce que tu peux entendre ou voir, peut-être sentir dans sa zone qui perturbe tes sens. Elle sait Pandore, qu’elle a juste l’activer pour te perdre.

Pour que ton cœur brisé se dévoile dans tes paroles, dans ton regard qui cherche.
Dans ce deuil que t’as jamais fait.
Est-ce qu’elle le verrait si jamais elle était victime de son propre pouvoir ? Reverrait-elle cette crinière d’or et ses yeux clairs qui l’ont tant fait rêvé il y a quelques années encore ? Son fantôme lui colle à la peau, ombre de ses souvenirs qui lui prend chaque souffle où elle se perd dans ses pensées. Des fois elle aimerait aussi que son pouvoir lui fasse effet juste pour pouvoir l’entendre une dernière fois.

Mais ça n’arrivera plus.
Il a emporté sa lumière dans sa tombe,
La laissant dans le noir depuis qu’il s’est écroulé pour ne plus jamais se relever.

« Il n’est plus là. »

Est-ce qu’elle parle pour toi qui court après ton père ou derrière elle qui s’ancre dans cette dure réalité ? Sourcils qui se froncent légèrement quand tu prends ton couteau, un instant où elle se pose cette réelle question.

Vas-tu vraiment tenter…

Mais tu recules.
Tu hésites.
Tu ne feras rien.
E n c o r e.

Grimace, t’es décidément trop lâche pour oser Napalm, ça l’agace.
D’un geste rapide, elle te donne un coup de pied pour te faucher les jambes afin que tu te ramasses la gueule par terre parce que bordel, c’est bien ta place d’être au sol.

« À quoi ça sert d’avoir cette arme si tu sais pas t’en servir ? »

Un autre coup de pied pour la balancer plus loin, laisse ses deux genoux s’écraser sur ton dos avant que tu te relèves. T’as pas le temps de gémir Napalm, que t’as déjà sa lame sur ta nuque. Sa tignasse blonde tombe comme un voile alors qu’elle s’approche pour te glisser un murmure à l’oreille.

« Combien de fois t’as tenté sans y arriver ? … Qu’est-ce qui fais que tu t’accroches encore ? »

Pourquoi tu ne veux pas le rejoindre ?
Pourquoi tu persistes à vouloir vivre ?
Pourquoi Napalm ? C’est quoi ta raison ?

Elle se pose vraiment la question.
Même si elle se doute que t’as certainement pas envie de lui donner la réponse.
Mais qui sait… Peut-être qu’elle pourrait…

Non. Non.
Pas d’espoir Pandore.
Pas de lumière.
Juste… Son ombre qui l’engloutit.
Tombe pour ne s’accrocher à rien.

ft. Napalm
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Sam 10 Juin - 1:41

Hé, Pandore dis-moi.
Est-ce que tout ça a du sens ?
Est-ce que notre violence nous sauvera.
Des limbes dans lesquels on erre.
Toi et moi, les âmes en peines.

Hé, Pandore dis-moi.
Est-ce qu’un jour on ne ressentira plus rien ?
Au point que le vide sera notre seule réponse.
Qu’on aura enfin trouvé notre place.
Toi et moi…
Ou juste moi.

***********

Il n’est plus là.
Il n’est plus là.
Il n’est plus là.
Il le sent, Napalm.
Comme un poignard.
Enfoncé avec violence.
Il n’est plus là.
Putain non, il n’est plus là.
Et c’est à cause de cette voix.
Et c’est à cause de toi, Pandore.

Il n’est plus là.
Seul son souvenir reste.
Ce cancer lent et douloureux.
Voilant peu à peu les rires et sa voix.
La sienne.
A lui.
Parce que c’est la tienne qui recouvre tout.
Napalm ne voit plus.
Il est aveugle.
Comme dans ta zone.
Il est aveugle au monde.

Parce qu’il n’arrive pas à guérir.
Sa blessure suinte.
Il a tant de bleus sur le coeur.
Qu’est-ce qu’il est censé faire.
Il ne sait pas, Napalm.
Comment on devient un homme.
Comment on devient quelqu’un de bien.

Il ne sait pas.
Sans lui, il ne sait pas.
Il n’était pas prêt.
Et toi, tu lui as arraché.

Avant de le balancer ici.
Dans cet autre monde.
Où il erre.
Encore.
Son coeur à l’agonie.
Il a envie de vomir, Napalm.
De dégueuler ce qui le bouffe.
ça fait mal.
Putain ça fait si mal de vivre.
Et il ne sait pas.
Pourquoi il continue de s’accrocher.
Pourquoi il tient bon.

Parce qu’il croit.
Un jour.
Un jour, ça ira mieux.
C’est la seule chose qu’il entend encore.
Derrière ses paupières closes.
En plus de toi, parfois…
Il l’entend encore lui dire ça.
Un jour, ça ira mieux Napalm. Je serais là.

Putain de menteur.
Mais il ne l’aurait pas abandonné.
Il le croit.
C’est toi.
C’est toi qui lui a pris.
Aussi simplement que tu le fauche à présent.

Et il te voit, Napalm.
T’écraser sur lui.
Le surplomber.
Et il te voit, Napalm.
Ta longue chevelure.
Sa texture qu’il connaît.
Et il te voit, Napalm.
Encore une fois si près de lui.
Ton odeur qui remémore le passé.
Et il te voit, Napalm.
Alors que son coeur cri à l'aide.
Qu'il devient las à mesure que le temps passe.
Et il te voit, Napalm.
Dans sa haine, il te désire.
Sans comprendre pourquoi.

Sans aucun doute pour mettre fin à cela encore une fois.
Jusqu'à la prochaine.
Comme le disque rayé que vous représentez.
Sans aucun doute parce que c'est la seule chose qu'il puisse faire.
Incapable d'aller au bout des choses.
Parce qu'il ne fait jamais rien comme il le faudrait.

Et il te voit, ouais.
La froideur de la lame sur la nuque.

“ Et toi… Qu’est-ce qui fait que tu t’accroches encore à ces conneries ? T’as pas les couilles de m’planter cette lame dans la nuque pour m’achever, alors viens pas m’faire chier avec tes remarques. T’crois que j’allais me suicider ? Ah, j’crèverais pas avant de t’voir rendre ton dernier souffle, j’te rassure. ”

Il a pas le cran d’y mettre un terme.
A cette vie de merde.
Parce qu’il se sent encore vivant.
Quelquefois, il se sent presque entier.
Même si c’est une chimère.
Quand il souffre, il existe.
Quand vous êtes ici, il a le droit.
D’être le pire enculé.

“ T’prends ton pied ? Bouge de là !! ”

Napalm se cherche tant d’excuses.
Pour voiler ses plaies.

Et toi, t’en fais partie.
Parce qu’au fond, il sait.
Que c’est lui.

Alors tue le, Pandore.
Mets fin à cette mascarade.
Dans laquelle il ne trouve plus la sortie.

“ T’as tellement peur de t’battre que t’utilises cet endroit de merde… jusqu’à quel point t’es pathétique, Pandore ? ”

Et ton prénom sonne.
Tombe et résonne.
Entre sa haine et ce qu’il n’explique pas.
Alors que tu te tiens là.
Si près de lui encore une fois.
Les nerfs à vifs.
Putain.


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Sam 10 Juin - 12:06
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Prends mes soupirs donne-moi des larmes à trop mourir on pose les armes respire encore mon doux mensonge que sous ton souffle le temps s'allonge
Ne rien ressentir, une utopie où sa vie serait plus simple. Ce qui rend l’humain si fragile et si fort à la fois, c’est bien sa capacité à avoir ces émotions qui bousillent le cœur et l’esprit. S’il n’y avait rien, tout ne serait pas plus facile ? S’il n’y avait pas cet amour fou, cette haine viscérale, cette tristesse déchirante… La vie serait moins compliquée non ? C’est ce qu’elle pense Pandore. Parce que ses émotions l’ont trahi et pas qu’une fois. Entraînée à être un monstre en combat dès son enfance à cause de ses deux alters, son existence semblait être privilégiée par ce don qu’elle a eu dès sa naissance.

Et la voilà, à te piétiner.
À extérioriser cette colère immuable qui brûle son être.
Elle ne l’accepte pas non plus tu sais.
La mort.

Elle la refuse, elle la rejette de tout son être tout en acceptant l’idée qu’elle est présente.
Acceptant l’idée sans pour autant la vouloir.
Pas pour lui malgré le fait qu’il lui a été arrachée.

Alors elle comprend.
Tu sais pas à quel point elle sait ce que tu ressens Pandore.
Cette détresse, cette hargne. Ce cœur rongé par un poison qu’il refuse de guérir. Jusqu’à ce qu’il rende son dernier battement. Mais contrairement à Pandore, t’as pas l’air d’avoir totalement abandonné. T’as pas dépassé encore le gouffre où tu te refuses l’espoir d’aller mieux. C’est peut-être pour ça que t’es pas encore capable de la tuer d’ailleurs. Parce que t’as pas touché le vrai fond et que t’as pas été aspiré par ce dernier afin de couler pour le reste de l’éternité.

« Pourquoi te tuer ? Tu souffres plus en étant en vie que si je te la prenais. »

Elle relève la tête, sa crinière claire lui cache un instant le visage pendant qu’un sourire étrange naît sur ses lèvres.

« Ah… J’ai bien hâte de voir ce jour. »

Celui où tu lui prendras sa vie. Où elle sera enfin libre, quitte à errer en enfer par la suite. Elle n’aura pas de repos même après, elle en a bien conscience. Mais au moins, elle ne ressentira plus rien. Son cœur ne battra plus inutilement, ses désirs ne seront plus incompréhensibles, il n’y aura qu’elle et son esprit pour une damnation éternelle. Se redresse légèrement pour te remettre sur le dos, que tu lui fasses face avant qu’elle ne t’écrase encore de tout son poids. À califourchon, elle pose ses mains sur ton cou en te toisant, l’expression soudainement vide mais le regard brillant d’une lueur étrange.

« Je m’en fous d’être pathétique. Regarde toi… Encore à ma merci. »

D’un coup, ses doigts font pression.
Ils appuient sur ta peau, ses pouces eux pressent ta gorge pour te couper le souffle.

« Je ne vais pas te tuer Napalm… Mais je vais te donner un aperçu de ce qui t’attends. »

Tu dois la détester.
La haïr encore plus.
Tu dois nourrir ce sentiment envers elle.
Toujours, toujours, toujours plus.
Comme ça tu seras capable de vraiment la détruire.


« Parce que le jour où tu prendras ma vie… Je prendrais la tienne. »

Une promesse soufflée comme l’écho d’un secret à ton oreille.
Votre fin sera signée en ce jour fatidique où vos cœurs remplis de détresse cesseront de battre.
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Sam 10 Juin - 15:51

J’ai mal.
Quand t’es là.
J’ai si mal.
Quand t’es plus là.
Quand il ne reste que le silence.
Où la haine n’a personne à écorcher.
Tout s’embrouille.
Depuis que nos chemins se sont croisés.

Les problèmes s’entassent.
Et la vie se taille.
Y aura pas de lendemain.
Pour toi et moi.

**********

Parfois il rêve de la mort, Napalm.
Dans les nuits noires qui déraillent.
Où ta voix se balade.
Inlassablement.
Où le sang se répand.
Inévitablement.

Parfois il rêve de la mort, Napalm.
Et de la tienne.
Un jour, il croit que ce sera fini.
Qu’il aura fait le tour de la question.
De son âme en morceaux.

Parfois il ferme les yeux, Napalm.
Espère que la nuit lui apportera conseil.
Mais t’es toujours là, Pandore.
Et il se demande combien de nuit il faudra.
Pour que le temps s’arrête.

Pour que tout éclate.
Pour que tout disparaisse.
Pour que tout explose.

Il se demande Napalm.
Combien de temps il doit encore attendre.
Pour rejoindre la lumière.
Alors qu’il est au fond de l’Enfer.
Pour te tenir la main.

Il se demande Napalm.
Si un jour.

“ J’savais que t’étais une psychopathe, mais j’te savais pas sadique en prime. T’veux pas aller te pendre quelque part pour faire une fleur à l’humanité ?”

Il se demande Napalm.
Si un jour, il aura fini.
D’aboyer sans jamais agir.
Si un jour, il te tranchera la trachée.

Il se demande Napalm.
Si un jour, son coeur assez mort.
Pour te regarder crever droit dans les yeux.

Il se demande Napalm.
S’il deviendra comme toi.
Un jour.

S’il posera ses mains sur ton cou.
Pour t’empêcher de vivre.
Comme tu le fais à chaque instant.
S’il te dominera comme tu le fais.
Pour que tu ne puisses plus avancer.
Comme les chaînes que tu lui mets.

Il se demande, oui.
Alors qu’il manque d’air sous tes doigts.
Attrape tes mains par réflexe.
Celui-là même qui vous tient encore en vie.
Cet instinct de survie misérable qui vous empêche d’y mettre fin.

“ Au final… t’as juste peur d’crever seule, mais putain va t’faire enculer !”

Il essaye d’articuler sous la pression.
Sous l’expression de haine qu’il te porte.
Ses jambes cherchent le moyen de te retourner.
Il focalise pourtant sa force sur tes mains.
Pour te faire lâcher.

“ Ah... si ça d'vait arriver... putain... J’me foutrais en l’air avant d’crever d’ta main ! Si t’crois que j’vais te laisser m’buter comme tu l’as tué…”

Il ne finit pas sa phrase, Napalm.
A quoi bon.
La violence de ses mots ne suffira jamais.
A te prouver à quel point tu le rebutes.

La patience se perd.
Ferme la Pandore.
Peu à peu elle s'effrite.
Ne tiens plus.
Laissant le gamin exploser.
Il se laisse emporter, Napalm.
Comme tu l’espérais.
Alors qu’il trouve le moyen de te renverser.
Prendre ta place pour t’enfoncer son poing là où il t’as frappé avant.
Ta souffrance, ta douleur ne sera jamais assez forte.
Pour qu’il puisse te pardonner.

Posant la seconde sur ta trachée.
Si tu veux l’étouffer, il te le rendra.
Serrant de toutes ses forces.

Dévoré par la haine.
Qui lui voile la réalité.
Tue la, Napalm.
Tue la.
T U E L A
La voix sonne. Résonne.
Vibre et s'enfonce.
Il serre plus fort, Napalm.
Mué par sa partie la plus sombre.
Jusqu'à ce que tu crève enfin.
Comme le souvenir qu'il lui reste de lui.
Comme lorsqu'il le revois rendre son dernier souffle.
C'est son droit.
C'est lui qui doit te tuer ;
Pandore.
Oui c'est lui.
C'est...
Et pourtant...
Sa prise vacille, encore.

Il n’est pas assez fort, Napalm.
Il sent les vertiges.
De ses remords qui l'assaillent.
De cette humanité qui luit.
Et cette haine, il la transforme toujours.
En ce qu’il regrettera le plus.
Alors que ses lèvres rencontrent les tiennes.
Violemment, il te mords.

Parce que c’est sa façon de fuir.
De laisser le temps s’allonger.
C’est sa façon de ne pas devenir ce monstre.
Que tu tiens tant à voir vivre.
Pandore.
C'est lui qui le rend humain.
Tant qu'il se souviendra de lui.
Il hésitera toujours,
Napalm.


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Sam 10 Juin - 17:01
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Quand est-ce que tu vas comprendre Napalm ?
Pourquoi elle fait ça ? T’as l’air perdu, t’as pas l’air de vraiment saisir le sens de ses attentes. Pandore reste un être humain malgré tout ce qu’elle peut dire et faire, elle reste un tas de chair qui se balade dans ce monde en laissant des trainées de sang sur son passage parce qu’elle sait rien faire de mieux. Elle s’en fout pourtant de ce qu’elle sème, elle est déjà tombée trop bas pour qu’on puisse la remonter.

Et même si une main se tendait pour l’aider, elle la trancherait.

Elle ne veut plus voir de lumière.
Elle ne veut plus sentir l’espoir lui étreindre le cœur.

« J’ai pas peur de mourir seule Napalm. »

Son ton est si détaché qu’on se doute qu’elle ne ment pas.
Pandore ne craint rien et encore moins de mourir. Non si jamais la faucheuse vient à sa rencontrer, elle sait qu’elle lui en voudra juste d’avoir pris trop de temps. Pourquoi craindre l’inéluctable ?

Elle ne desserre pas ses mains, elle sent que tu te débats.
T’as beau lui demander pourquoi elle te tue pas, au final le réflexe humain veut qu’on se batte jusqu’au bout. Comme tu le fais. Alors elle lâche un peu sa prise, parce qu’elle a dit qu’elle ne te prendrait pas ta vie aujourd’hui.

« Parce que tu crois que t’auras le choix de crever ou non de ma main ? »

Ricanement.
Et tu te débats pour prendre le dessus, pour la foutre au sol pour la frapper en plein estomac. Souffle de nouveau coupé, elle te fixe alors que c’est toi maintenant qui lui agrippe le cou.

Et tu serres.
Encore.
Elle la voit dans tes yeux, cette rage qui prend le dessus.
C’est exactement ça qu’elle veut voir.
Cette colère qui ravage tout.

Alors vas-y.
TUE-LA.

Son souffle se fait rare.
Ses poumons hurlent.
Elle lutte contre son corps, ne voulant pas bouger.
Pas une seule fois.
Voyant si t’étais capable de lui prendre sa vie.
De voir si t’allais y arriver cette fois.

Et pourtant.
Elle la sent, ta main qui lâche prise.
Laissant de nouveau l’air remplir son corps dans une inspiration salvatrice.

Ton humanité a repris le dessus, il suffit de voir la façon dont tes yeux se mettent de nouveau à briller. Elle sait ce qui va suivre avant même que tu n’écrases tes lèvres aux siennes, lui mordant ces dernières avec force au point qu’elle a le goût métallique du sang sur sa langue.

Cela ne l’empêche pas d’en faire de même.
Hargneuse, ce baiser animé d’une passion colérique a un gout amer de déception qui pourtant se fait ignorer par la violence du geste.
Ses doigts agrippent tes cheveux avec force, son autre main prenant la tienne avant de te basculer de nouveau afin de se retrouver au-dessus.

C’est elle qui écrase, Napalm.
Ça sera toujours elle.

« Encore une fois… T’es pas allé jusqu’au bout. »

Son visage face au tien, elle te fixe alors que ses lèvres sont encore tachées de sang.

« Ça va te manquer tant que ça de m’embrasser ? »

Sourire narquois, lueur moqueuse dans les yeux.
Tu la hais, elle n’en doute pas.
Elle aussi tu sais, elle te déteste.

Parce que t’es bien le seul qu’elle souhaite avoir en vie.
Dans cet espoir qu’un jour tu lui arraches la vie.
Comme tu peux lui arracher son souffle dans cette étreinte toxique.
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Sam 10 Juin - 17:51

« J’ai pas peur de mourir seule Napalm. »
C’est là que vous êtes si différents, Pandore.
Tu n’as pas peur.
Mais tu refuses de le faire de ta main.
Tu attends que quelqu’un te fauche au sommet.

Alors que lui.
Ah.
Napalm a peur.
Il a si peur d’être seul.
De crever la gueule ouverte.
Dans un caniveau où personne ne viendra le chercher.
Mais ce qu’il craint le plus.
C’est l’infâme trahison.
Qui ronge l’âme jusqu’au sang.

Et parce qu’il ne trouve pas d’équilibre.
Napalm erre.
Indécis et fragile.
Il ne te tuera jamais.
Parce qu’il ne tiendra jamais droit.
Sans plier au moindre coup de poing.

Pardonne le, Pandore.
D’être si faible.
Un jour, quand il sera grand.
Peut être que ce sera différent.
Un jour. Un jour. Un jour.
Il ne cesse d’espérer ce jour.
Qui n’arrivera sûrement jamais.

Mais tu sais.
Il vous déteste jusqu’à la mort.
Même lorsqu’il te laisse vous retourner.
Même lorsque vos lèvres se rencontrent.
Pour faire taire vos blessures.
Les rendre muettes rien qu’une seconde.
Il vous déteste au-delà des mots.
Même lorsqu’il te désire.
Plus encore quand il le fait.
Il se déteste, Pandore.

Alors rend le plus fort.

“ Ouais encore une fois ta sale gueule m’donne pas assez envie d’me salir les mains d’ton sang. Mais visiblement… la mienne te donne toujours pas envie d’me fracasser jusqu’à m’empêcher d’parler…”

Un jour, il sera lassé.
Qui sait.
Et peut être même qu’il l’est.
Qui sait, oui.

Ses mains remontent tes cuisses.
Dans un frôlement fébrile.
L’adrénaline de la violence.
De perdre le souffle.
Il se sent vivant.
Putain ça lui arrache la gueule de l’avouer.
Que te haïr le tient éveillé.

“ J’te remplacerai… J’pas b’soin d’toi pour ça.”

Mais ce ne sera jamais comme toi.
Parce qu’il n’y a pas de tendresse.
Seulement un instinct primaire.
Il croit te dominer lorsqu’il te tient dans ses bras.
Il a l’illusion de gagner.
Rien qu’une fois.
Sans se salir les mains.

Napalm ne pense qu’à lui.
Se comporte comme le gamin qu’il est.
Napalm est mauvais.
Ne deviendra jamais ce qu’il espérait.

Mais c’est pas grave, Pandore.
Parce que toi… tu acceptes de le voir si misérable.
D’entretenir son coeur meurtri pour qu’il pulse.

“ Bouge d’là… on en a terminé j’crois. Pour cette fois…. Jusqu’à la prochaine. Parce que t’vas jamais m’lâcher, j’me trompe ? T’as raison… j’te pardonnerais jamais. ”

Il se sent vide, Napalm.
Parce qu'il sait que c'est vain.
Ce que vous faites.
Mais vous refusez de vous séparer.
Pour vous donnez l'impression d'être entier.
Rien qu'un instant.


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Sam 10 Juin - 19:06
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Mettre fin à sa vie, est-ce vraiment un acte de force ? Est-ce que c’est vraiment quelque chose qui montre une volonté ou une puissance ? N’est-ce pas, au contraire, un acte de lâche que de mettre un terme à sa propre existence ? D’abandonner en cours de route ? N’est-ce pas de la faiblesse que de s’ôter son propre temps pour en finir une bonne fois pour toute ? C’est ainsi que beaucoup le voit. Mais Pandore le voit différemment.

Pour elle, s’arracher sa propre vie est un acte de désespoir.
Et quelque part, elle n’a pas touchée ce point.
Vu qu’elle vit encore.

Tu l’amuses Napalm, parce que quelque part, t’es faible.
Mais pas désespéré.
T’es pas au fond.
C’est risqué de t’y pousser, parce que peut-être que tu voudras crever avant de la tuer.

« Tu salis pas tes mains de mon sang mais t’hésites pas à me mordre quitte à avoir mon goût dans ta bouche. Quand est-ce que tu vas arrêter avec tes excuses de merde, Napalm ? »

C’est toi qui a commencé ce manège.
C’est toi qui a fait que ce jeu dérangeant et malsain soit établi.
Pandore aurait pu t’arrêter à chaque fois mais il faut croire que de ce côté-là elle est comme toi.
C’est comme un rendez-vous où votre souffrance arrête de hurler pour ne laisser qu’une peine immense au besoin d’être soulagée un instant avant de recommencer. Une pause entre deux chutes, où vos cœurs essaient de ramasser les miettes pour mieux les briser par la suite.

« T’as besoin de moi Napalm. Si je suis pas là, tu vas haïr qui ? »

Qui va prendre toute ta haine ?
Qui va prendre tes coups ?
Qui va prendre ta hargne, ton envie de tout fracasser ?
Qui va supporter cette rage qui fait que grandir ?

Elle te toise Pandore, parce que tu te voiles encore la face. Combien de mensonges tu t’es raconté ? T’as pas encore compris que ce sont pas tes remarques qui vont la blesser ? Au fond, qu’est-ce qui pourrait vraiment l’atteindre maintenant Pandore ? Elle en sait trop rien, elle a l’impression d’être déjà morte au fond.

Des fois elle a des envies.
Des fois elle a son cœur qui bat un peu vite.
Mais cette humanité, elle la détruit dès qu’elle se manifeste.

Jusque la prochaine fois.

« Je veux pas de ton pardon. J’en ai pas besoin pour exister. Tes mots ne changeront rien à ce qu’il s’est passé. »

Elle se redresse, passe sa langue sur ses lèvres pour retirer le sang qui en coule.

« Je te lâcherais pas. Jusqu’à ce que tu me tues. »

Et qu’elle t’emporte avec elle.
ft. Napalm
— Quartier général des Wilds
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[violence] On a sauté dans l'vide, y avait pas d'lumière. + Pandore 89ab2f1113668036bb494afa346b483dc584edb3
Napalm
Sam 10 Juin - 20:05

“ Le goût d’ton sang entre mes lèvres et ton sang sur mes mains, n’est-ce pas différent ? ”

Pourquoi Napalm semble si calme.
Malgré la lueur qui erre.
Au fond de ses prunelles néon.
Il t’observe toujours avec cette même haine.
Mais elle ne tremble plus.
Alors que la situation semble s’être désamorcée.
Celle-ci, jusqu’à la prochaine.
Encore une fois, vous le savez.

Mais à cet instant, Pandore.
Il se demande plein de choses.

“ Hé… quand est-ce qu’on arrêtera d’se chercher des excuses tous les deux, c’est surtout c’que je me demande… Toi et moi…”

Toi et moi.
Toi et moi.
Toi et moi.
Les mots vibrent à ses oreilles;
Sonnent putain de faux.
Pourquoi.
Pourquoi est-ce qu’il dit tout ça.
Napalm ne sait pas.
C’est la première fois qu’il te parle.

En dehors de sa haine.
De vos actes vides de sens.
Il ne connaît pas cet instant.
Parce que normalement il te mettrait dans ses draps.
Pour passer à autre chose.
Que vos corps se réchauffent.
A défaut de vos coeurs.

Que vous vous désiriez.
A défaut de vous aimer.

Que vous vous touchiez.
A défaut de vous tuer.

C’est peut être maintenant qu’il se rend compte.
Qu’il ne te parle jamais.
Mais est-ce qu’il en a envie, Napalm.
Te parler c’est te donner de l’importance, Pandore.
Et en dehors de sa haine profonde.
Il ne peut pas.

Il ne peut pas te considérer.
Parce qu’il aurait l’impression de le bafouer.
LUI.
Et lui est tout ce qui compte.

Finalement.
Ce chemin tortueux.
N’est qu’une boucle absurde.
De vos non-dits.
De vos refus de vous écouter.

Mais Napalm n’a pas le temps de t’accorder son temps.
Il n’a pas le temps de t’écouter.
Parce que ta voix, encore une fois, il l’entend assez.

“ Peut-être… peut-être que j’ai b’soin d’toi. Est-ce que t’es contente ? T’vas me lâcher maintenant pour aujourd’hui ? ”

Il veut fuir, Napalm.
Comme toujours.
Comme à chaque fois.
Il veut fuir parce qu’il ne veut pas entendre.
La vérité.
Ce qu’il refuse d’accepter.
Uniquement pour ne pas s’effondrer.
Parce que Napalm est égoïste.

Et que tu le supportes, Pandore.
Tu fais avec parce que cela t’arrange.
Finalement…
Vous vous êtes trouvés.
Dans votre chaos.
Dans votre vie brisée.
Vous vous êtes trouvés.
Attirés comme des aimants.

Il fallait que vous vous détestiez.
Que vous puissiez crier sous les draps.
Il fallait que vous vous subissiez.
Parce que l’amour n’est plus Roi.

“ C'est vrai... rien n'changera jamais ce qui est arrivé. Ni pour moi. Ni pour toi. Rien. ”

Il n’y a que votre passé.
Celui que vous souhaiteriez pourtant oublier.
Qui vous rend heureux.
Mais vous savez….
Que vous n’allez plus jamais le retrouver.

Vous savez.
Que c’est fini.


  les idées m'bouffent
comme un cancer pv. Pandore


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