Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Tu n’y arrives plus, Mars. Ca t’obsède. Tu ne sais pas comment ça doit s’arrêter, Tu ne sais pas pourquoi ça doit s’arrêter, Tu ne sais pas comment réagir. Alors, t’as fais de la merde. Oh oui, t’as fais de la merde.
La lune est haute, et le soleil s’est caché, T’as pris un cheval pour te porter à la zone de ralliement, Et au fond, tu sais pas pourquoi t’es là, Parce que tu l’as même pas prévenu que t’étais là. Alors que c’est lui que tu voulais voir. Mais ça sert à quoi de se voir, si tu peux pas le... Tu réalises. Il t’as fait changé. Beaucoup trop. Tu fronces les sourcils, tu n’aimes pas cette sensation de ne plus être maitre de toi-même, de ton corps. De tout ce qui te représente. Tu ne comprends pas comment c’est possible d’être arrivé à te faire ça, à toi.
Alors t’as fais de la merde. T’as fumé des plantes, ouais. Tu sais que c’est pas bien, Tu sais que t’aurais pas du. Mais ça te détend, et en même temps, ça te rend absent. Ca calme tes nerfs, et ça te fait oublier. Oublier ceux que tu blesses, Oublier ton putain de manque.
Tu te poses de ton cheval et tu te laisses tomber, allonger dans l’herbe, observant le ciel à travers les arbres. Ah, bordel, t’es défoncé.
Les heures sombres de l'attente. Bouleversé dans cette absence. Enfouis au fond du manque. L'interminable silence. Rongeant peu à peu. La patience. Jusqu'à heurter les sentiments. Tu lui manques, Mars. Comme personne ne lui a jamais manqué. Comme il n'a jamais ressenti cette noirceur. Il se sent brisé à mesure que le temps se faufile. Qu'il voit les nuits sans toi s'enliser. Se tenant à cette promesse. En espérant être capable de se relever.
En espérant être capable de tenir. Encore un jour. Encore une heure. Alors qu'il ne cesse de relire la missive. Qu'il se sent instable. Prêt à passer ce cap que tu lui refuses. Pour sa sécurité il le sait bien. Mais putain il crève de cette distance.
De cette solitude à laquelle il aspirait pourtant. Qu'aujourd'hui il hait tant. Il hait tant être seul. Sans toi.
Et ivre de cette sensation. De cet inconfort et de ce manque. Il sort tant le sommeil le fuit. Depuis des jours, Napalm s'agace. Tentant de gérer son impulsivité. Tentant de garder pied. Pour calmer ses ardeurs, il vient souvent. À la frontière de ta faction. Regardant cet endroit qu'il ne peut atteindre. Se remémorant tes mots. Pour tenir encore.
Et ce soir ne déroge pas à cette règle. Celle qui régie sa vie maintenant. Sortant de chez lui pour s'approcher de toi. Éphémère et vain, il se rassure brièvement. Tu n'es pas loin, malgré tout.
Et s'il avait su... Qu'il te verrait. S'il avait su qu'il te rencontrerait. Que tu serais dans cet état. Et qu'il se retrouverait interdit. Et que tu ne l'aurais pas prévenu. Il ne l'aurait pas cru.
Et pourtant. Son regard tombe sur ta silhouette. Se demandant qui est ce rôdeur allongé là. Un sans faction ou un exilé. L'un ou l'autre, il est méfiant. Jusqu'à reconnaître vaguement le cheval. Puis ta couleur unique. Tes oreilles.
Et le manque se comble quand il réalise. Se dépêchent d'arriver à ta hauteur.
" Mars ? Qu'est-ce que t'fous là putain ?"
Il sourit. Se penchant sur toi. Avec ce sourire reconnaissable. Qu'il ne te destine qu'à toi.
Tu ne t’attendais pas à lui. Contre toi. A cette énergie qui te touche, t’envahis. Ton regard se pose sur lui, et tu penses halluciner. T’avais trop fumé. Toi qui ne consommait jamais, t’étais persuadé que là, t’avais fais une overdose avec tes conneries. Tu fronces les sourcils, et tu mets bien quelques secondes. De trop. A réagir.
“Nap...?”
T’es pas sûr de toi. Comme pour être sûr, tu le touches; Ca t’envoie une décharge, mais tu mets du temps à réagir.
“Aie, putain. T’es vraiment là.”
Tu cherches à t’asseoir, mais non. Ca vient pas, tu grognes contre toi-même, et restes finalement allongé. Le regardant. Tu souris alors, libéré de ta rage et frustration, Libéré de ton inquiétude et ta colère, Libéré de toutes les choses négatives qui pouvaient trôner en toi. Parce que t’étais complètement défoncé, Mars.
“Putain, qu’t’es beau.”
C’est vraiment la première chose qui te vient en tête. T’as envie de lui sortir beaucoup de choses, à Napalm. Des choses que tu penses, pensais et penseras. Des choses qui restent souvent en toi, car tu n’es pas le genre à faire des compliments. Des choses qui te passent en tête, restent, mais ne sortent jamais par ta bouche. Des choses comme...
Lentement, il te voit réagir. Avec tant de mal qu’il se demande. Ce qui se passe et ce que tu fais. Une seconde, il pense que tu es blessé. Peut-être sur le point de clamser. S’agenouillant pour voir s’il n’y a pas de sang. Mais il ne trouve rien, affichant un air perplexe. Alors peut-être que tu n’es simplement pas bien réveillé. Mais il doute de cela à ta manière de parler. Ne réagissant quasiment pas à la décharge que tu lui donnes.
Fronçant les sourcils d’incompréhension à mesure que les secondes s’écoulent.
Laissant un battement lui manquer. Ce compliment qui tombe subitement. Qui vient réchauffer le manque. Tout son être froid sans toi. Putain Mars.
Clignant légèrement des yeux. Qu’est-ce que tu as fait pour être comme ça ? Napalm commence à trouver des réponses. Regardant la scène alors que tu tentes. Vainement, de te relever. Restant interdit et dubitatif face à cela. Se baissant un peu plus sur toi. Pour t’observer de plus près. Avant de trouver la vérité.
“ Qu’est-ce que t’as pris, Mars ?”
Sa voix se fait calme et tendre. Alors qu’il sourit doucement. Glissant ses doigts dans tes cheveux. Attrapant les pointes pour jouer avec. Tu es plus direct que d’ordinaire. Et cela le bouscule d’entendre ce que tu penses. Ce que tu ne dis jamais. Ce que tu n’oses pas dévoiler.
Il pourrait en profiter. Mais il ne veut pas. Il prendra ce que tu lui offres de toi-même.
“ Qui décide si tu m’mérite ou pas ? Y’a que moi qui peut décider d’ça alors ne pense pas à c’genre de choses, ok ? … Pourquoi t’penses ça de toute façon ? T’vas me dire que c’est parce que t’es un connard, un monstre ou j’sais pas quoi, mais… Pour moi, t’es pas c’mec là. ”
Napalm ne pensait pas te voir comme ça un jour. T’entendre lui avouer cela non plus. Mais il se sent anxieux à cette idée. A ce que tu rumines, seul.
“ Hé… J’te l’ai dit, je t’aime. J’accepte tout de toi. Alors reste pas tout seul, Mars, reste avec moi. Pense pas que j’devrais pas être près d’toi. Pense pas que tu m’blesses alors que j’te dis que j’vais bien. J’vais bien si c’est avec toi. J’sais pas ce que tu rumines, mais arrête de t’faire du mal. ”
Sa voix s’allonge, parlant doucement. Pour être certain que tu suives. Parce qu’il ne sait pas à quel point tu planes. Ni même ce que tu as pris. Alors il reste prudent. Pour que tu puisses l’entendre. Intégrer ce qu’il te raconte. Pour que tu t’en souviennes. Il l’espère.
S’asseyant à tes côtés. Il va rester avec toi. Jusqu’à ce que tu ailles mieux. Il le promet.
Tu le vois, se rapprocher de toi. T’en mord ta lèvre, le regard presque trop intense.
“Ah, bordel, tu me fais du bien. Plus près.”
Encore plus près. T’en veux plus que ça. Bordel, tu crèverais pour l’embrasser là. C’est toi qui dit ça? Oh. Damn. Ton esprit est loin, si loin.
“J’ai pas pris assez d’toi.”
C’est ta réponse. Parce que tu n’as compris la teneur de sa question, en réalité, il n’est pas assez terre à terre avec toi. Car tu ne comprends pas les phrases métaphoriques et pas assez droites au but, là, dans ton état. Tu regardes chacun de ses mouvements. Avec envie, jalousie et possessivité. Tes oreilles se dressent vers l’avant lorsque tu sens son contact dans tes cheveux, électrifiant l’endroit.
“Ha...”
Un soupir, un gémissement presque, alors que tu tournes la tête pour le regarder et l’écouter, avant de ricaner.
“N’importe quoi. J’te mérite pas, mais est-ce que j’ai dis que j’allais partir pour ça? C’est toi qui perd au change, et tant pis pour toi. Tu te retrouves avec un connard, qui pensera qu’à sa gueule avant la tienne. C’est ton problème, pas le mien.”
Tu souris, amusé, un brin sarcastique. Avant de finalement soupirer, le regard devenant moins pétillant.
“J’ai brisé un coeur, je crois.”
C’était sûr même. Pourtant, là, tout de suite, t’aimais pas le dire à voix haute. T’avais la sensation de trop en faire, ou pas assez. Tu sais pas sur quel pied danser. Tu sais même pas si c’était une bonne idée de le confier à Napalm, en fait.
“Oublie, c’est pas grave.”
Tu le regardes alors, et tu te redresses assez pour te retrouver à quatre pattes et venir frôler son visage du tien, te mettant en face de lui, les bras de chaque coté sans le toucher. Tension éléctrique entre vous, regard lubrique.
“Redis-moi encore que tu m’aimes, que je puisse m’en souvenir le soir seul dans mon lit sans toi.”
Prédateur, amusé de sa proie, tu te lèches les lèvres avant de sourire, le regard toujours autant perdu loin. Très loin d'ici. Dans un monde... où Napalm n'est peut-être pas. Un monde où tu ne ressens plus rien, A part le vide d'émotions et la plénitude. Le bien-être d'être... vivant.
Un sourire s’affiche sur ses lèvres. A chacune de tes réponses, il sourit. Il sent la chaleur de tes mots. Il sent ses sentiments résonner. Il sent le désir grimper. Enseveli sous ton affection soudaine. Sous tes aveux et ton amour pour lui. Bordel, il a envie de s’extasier. Il a envie de déverser ce bonheur. Alors qu’il lui semble déborder.
“ Merde… qu’est-ce que t’racontes. ”
Il pourrait rire de ton erreur. Mais il ne s’y attendait pas. Tellement qu’il peine à se tenir. Tant tu t’insinues en lui. Calmant ses doutes et ses peurs. Il te suffit d’un rien, Mars. Pour arriver jusqu’à lui. Encore une fois.
“ T’inquiète, ça m’va parfaitement. ”
Qu’il laisse échapper avant de t’entendre. Parler d’un coeur brisé. Penchant légèrement la tête sur le côté. Est-ce que tu as brisé un coeur ? Vraiment ? Napalm ne sait pas tu sais. S’il est soulagé ou bien jaloux. Anxieux ou bien heureux. Il hésite parce qu’il n’y avait jamais songé. Mais ça lui saute aux yeux.
Evidemment qu’il n’est pas le seul. Alors il laisse un rire lui échapper. Ne disant rien parce qu’il ne sait pas. Quoi dire, ni quoi répondre. Il y réfléchit, mais…
Est-ce qu’il s’en rend compte. De la situation dans laquelle il est. Alors qu’il se retrouve là, sous toi. En l’espace d’une seconde de battement. Frissonnant de tout son être. Comme la proie prise au piège. Ressentant subitement la distance. Revoyant cet unique instant de vous. Si proche qu’il voudrait l’être encore. Plus, toujours plus pour qu’il sache. Qu’il est le seul pour toi. Et… Il te maudit, Mars. Comme vous l’êtes maintenant.
De ne jamais pouvoir vous toucher.
Se mordant la lèvre. Posant les yeux sur toi. Parcourant ce corps dont il se souvient. Déglutissant en inspirant profondément. Serrant l’herbe sous ses doigts. Pour retenir ses gestes, ses élans. Putain t’abuses vraiment.
“ … Je t’aime. Putain, je t’aime tellement. Hé, t’fais exprès ou quoi ? T’essaye d’me rendre cinglé ? … Ah bordel j’ai l’impression d’être un ado en manque. J’vais être frustré avec tes conneries. ”
Pourtant il ne détourne pas les yeux. Pour fuir ou se calmer. Au contraire, il reste sur toi. Sans jamais te lâcher.
“ Hé… j’suis là, Mars. Si t’veux me parler… si t’veux dire quelque chose. ”
Alors qu’il tente de détourner la situation. Pour ne pas devenir fou.
Tu grondes, de ses réponses. Qui tantôt te vont, tantôt t’enflammes. Tantôt t’énerves. Bordel, il peut pas avoir une seule ligne de conduite, ce gamin? Tu as un regard qui oscille entre lubricité et rage, bouillante. Il te maintient sur terre. Il te maintient vivant. C’est pas la drogue, c’est pas les plantes, Mais t’essayes de t’en persuader.
Tu continues de le regarder, Avec ses putains de mots d’amour que tu lui as demandé. Et il te les donnes, ce con. Encore et encore. Ha.
“Je suis frustré aussi. J’aimerais bien te sentir sur moi encore une fois.”
Parce qu’une fois, c’était pas suffisant. Pas suffisant pour que tu te souviennes de tout, que ses courbes façonnent ton propre corps aussi. C’était pas suffisant pour tout, tu voulais toujours retenir et tenir. Tu voulais encore cette sensation pour l’apprendre, un peu plus. Tu approches ton visage de sa nuque pour le respirer, animal.
“Te parler?”
Que tu murmures contre lui, un sourire amusé aux lèvres, respirant contre sa nuque, encore, montant et descendant, mimant des baisers qui ne viennent jamais.
“Te parler...”
C’était pas lui parler que tu voulais, Tu remontes cependant jusqu’à son oreille et murmure d’une voix plus profonde, plus intense, endormi par les plantes mais aussi, par ton esprit qui a a arrêté de réfléchir.
Car, tes réflexions se sont arrêtées à :
1. Il doit venir chez les Legendarys 2. Tout les soirs. 3. Comment. 4. Comment, putain, pour pas qu'on vous fasse chier. 5. T'as ruminé, longtemps. 6. Encore, maintenant, tu rumines, et puis... 7. C'est venu, comme un éclair de génie, 8. Mais avant ce soir, t'étais trop lucide pour le dire.
Putain. Putain. P u t a i n. Tu le rends fou. Qu'il en tremble. Tétanisé sur place. Brûlé par ce désir immense. Qui le consume et le dévore. Alors que tu continues. Sans relâche. Ne lui laissant aucune chance. Comment veux-tu qu'il soit calme. Quand tu ne cesses de venir à lui.
Quand c'est toi qui risque d'oublier. Au moment où le jour se lèvera. Est-ce que tu te souviendras ? Il a envie de te renverser. De répondre à ta demande. Alors qu'il frémit en se souvenant. Pour lui aussi, ce n'est pas assez. Parce qu'il n'a jamais assez de toi. Le gamin insolent se retient. Avec tant de force que cela lui fait mal. Mars... Est-ce que c'est une forme de torture. Se retenant de te mordre lorsque tu t'approches. Plus près, il se retient de le dire. Se mordant la lèvre à ton souffle.
Bordel Mars.
Il va finir par imploser.
Il va finir par...
S'arrêter totalement. Sentant son cœur s'arrêter. Est-ce qu'il a bien entendu... Napalm manque de respirer. Oubliant comment on fait. Écarquillant les yeux. Son souffle devenant faible. Irrégulier et silencieux. Tes mots bouclent... Encore.... Encore.... Il déglutit, inspire. Et sent la chaleur brûlé son visage. Se laissant tomber au sol. Cachant ses traits en te fixant.
Vraiment.
" Toi.... Va tfaire foutre, merde! J'vais... Devenir fou... "
Les mots s'étouffent dans sa trachée. N'entendant rien de plus que ses battements. Si bruyants et si vivants. Est-ce que tu plaisantes, Mars. Est-ce que... Tu te souviendras.
Alors que lui croit mourir ici. Noyé par les émotions.
Et il se demande à quel point tu peux encore le rendre heureux, putain.
Tu le regardes s’allonger presque brutalement et tu souris, le regard hagard.
“Me faire foutre...”
Tu t’avances pour être au dessus de lui.
“Voilà une idée plaisante.”
Tu l’observes, comme une toile que tu peignais de tes mots. Tu aimes l’idée de le chambouler ainsi. Tu aimes l’idée de le faire vibrer ainsi. Tu aimes l’idée de l’avoir sous ton emprise, sous ta coupe. Tu aimes l’idée de le protéger. Tu aimes. Tu aimes, bordel. Sauvagement, passionnément. Tu en oublies ce que tu viens de demander, mais cela te revient en tête, alors que tu rapproches ton visage du sien.
“C’est un oui?”
Tu plânes si fort, Si loin. Bordel, Mars reviens. Pourtant t’as pas l’air de vouloir revenir de ton nuage, t’es bien là. A juste le regarder, profitez de ce moment, de l’herbe, et tu sais pas jusqu’ou il peut aller pour toi. Jusqu’où il peut rougir pour toi, t’as envie d’entendre son coeur plus fort. Tu pourrais lui arracher de la poitrine pour l’enlacer, et continuer de l’entendre battre jusqu’à ce qu’il s’étouffe entre tes doigts.
“Ah... Merde. Je crois que c’est toi qui me rend fou.”
Possédé d’une passion immuable. Tu inspires, retrouves du souffle, presque. Tu t’avances encore vers son oreille.
Tes muscles se tendent, tu te retiens de pas l’emprisonner. Qu’adviendra-t-il quand les éclairs ne seront plus. Qu’adviendra-t-il quand vous pourriez vous toucher. Passerez vous votre temps à vous violenter passionnément, autant physiquement que verbalement ? Qu’est ce qui changera ? Car c’est votre quotidien, cette tension. Trouverez vous un autre équilibre? Tu te délectes de cette bestialité, toi. De cette course, de ce petit quelque chose qui brille en toi, en lui.
Ça bourdonne. Ça tourne. Il se sent planer. Lui aussi. Il se sent partir. Enfouis dans son avant-bras. Il cherche l'air. Il cherche la terre ferme. Dévoré par le son de ta voix. Au fond de lui il sait bien.
Que ce sont les produits qui te font dire tout ça. Peu importe ce que tu dis, ce qu'il en pense. Il sait mais il ne peut pas s'en empêcher. D'être tellement submergé qu'il manque de s'étouffer. Sous cette émotion si forte qui lui manquait tant. Ce bonheur incommensurable.
Il ne l'avait jamais ressenti. Aussi fort, aussi puissant. Parce qu'on ne lui avait jamais rendu. Ses sentiments.
Pendant une brève seconde il ne t'écoute plus. Il ne t'entends plus, Mars. Parce que son cœur bat à tout rompre. Dans une renaissance brute et vivante. Il ne t'entends plus jusqu'à te voir. Et cette sensation, cette position lui arrache un frémissement. Putain qu'il rêve de pouvoir te sentir. Tant qu'il en aurait mal.
Il te veut. Il te veut. Que tu sois à lui. Que tu ne puisses plus vivre sans lui. Que tu étouffe loin de lui. Comme il se sent seul sans toi.
Il se voudrait plus fort. Mais tu continues. Alors que ses yeux s'ancrent dans les tiens. Accrochant tout ton être à toi. Sentant son cœur se soulever.
" Oui. J'te dis oui. On est fous tous les deux d'jà je crois... Tu m'demandes en mariage j'te signal et moi j'le veux. Alors on est fous."
Fous amoureux. Ensemble. Et sa main esquisse un mouvement. Se dressant jusqu'à ta joue. Qu'il ne touche jamais.
Oui. Oui. Il t’as dit oui. Alors tu souris, comme un putain de niais.
“T’as dis oui.”
Que tu réitères, Pour le convaincre et te convaincre toi-même, quelque part. Il serait capable de passer le reste de sa vie à tes cotés, avec une bague au doigt? C’était quand même fou. Vous étiez fous. Autant lui que toi. Tu brûles de l’intérêt qu’il te porte. Tu brûles des sentiments que tu as pour lui, mais bordel, que tu pourrais imploser. Tu inspires alors, et ricane de sa remarque.
“T’aimes pas quand j’te grimpe dessus?”
Tu t’écartes alors pour tomber sur le dos à ton tour, pour regarder le ciel à travers les arbres. Les étoiles sont si belles, putain. Tu fermes les yeux, et ton sourire te quitte pas.
“Mon fiancé, donc.”
Tu souris, toujours et encore, avant de sentir que tu pourrais t’endormir et partir encore plus loin. Tu rouvres alors les yeux, sans savoir combien de temps à passer. Tu tournes la tête vers Napalm.
“... J’te mérite toujours pas. T’es un con, une tête brulée, t’es peut-être le pire pour te protéger et prendre soin de toi, mais... Toi t’essayes au moins. D’pas être qu’un connard. Toi, t’essayes...”
Et tu savais que toi, t’avais arrêté d’essayer depuis le jour où Jupiter à lâcher ta main. Et ça te marquait plus que tu le pensais. Tu arrêtais pas de faire de la merde, depuis gamin. Persécuter les autres. Brûler tout ce qui pouvait être bien pour toi. Chaque fois... Chaque, putain, de fois. Tu brûlais tout. En pensant te protéger. Mais au fond... C’était peut-être ça, ton problème. Ne pas t’autoriser à être heureux.
Comme l'évidence d'une vie. De la sienne. Avec toi.
Oui. Il le dira encore. Peu importe combien de fois. Si tu lui demandes chaque jour. Napalm se tournera encore vers toi. Pour trouver l'air dont il a besoin. Cet oxygène que tu représentes. Tu sais Mars il ne l'explique pas. De ressentir ce qui le traverse. À chaque fois qu'il te voit. Et plus il y pense et plus il croit. Qu'il était perdu le jour même où il t'a vu.
Le jour où il a posé les yeux sur toi.
De cela aussi il en est convaincu. De cela aussi il y voit une évidence. Il t'aimait. Il t'aimera. Il t'aime. Plus que sa propre vie. Plus que sa propre sécurité. Plus que son propre monde.
" J'adore ça putain..."
Qu'il répond instinctivement à ta question. La franchise dévorant sa raison. Il adore ça, oui, te voir sur lui. Te voir le désirer, jouer, chercher. Il adore ça, se rendre compte que tu l'aimes. Que ça ne peut être que lui. Putain il aime tellement ça, mais ça le tue. Qu'il n'y ait jamais rien de plus que le jeu. Qu'il ne puisse jamais s'enivrer de toi. Il pourrait te dire de le suivre sur la lune. Pour retrouver tes bras, mais il ne le fera pas. Parce qu'il sait.
Il se souvient. Alors jusqu'au jour où il sera certain. Il ne te le demandera pas. De le tenir dans tes bras.
Sa respiration revient lorsque tu t'éloignes. Tournant le regard sur toi sans jamais te lâcher. Il te voit. Il te regarde. Il ne voit que toi. Te laissant t'endormir. Rien qu'un bref instant. Se confortant dans cette image de vous. Allongés ensemble comme promis. Dormant l'un avec l'autre. Rien qu'un moment. Rien qu'une seconde. Pour ressentir ta présence.
Jusqu'à ce que ta voix résonne. Qu'il rouvre les yeux.
" T'es pas un connard là maintenant... t'étais pas un connard quand tu m'as pris dans tes bras. T'étais pas un connard quand tu m'as sauvé la vie. T'étais pas un connard quand tu m'as dit que tu m'aimais... T'es pas qu'un connard, Mars. Et même si tu l'es, je t'aime toujours. Je t'aime quand même. Et j'vais t'épouser. "
Un sourire s'étire. Et il voudrait que le temps s'arrête.
Tu l’écoutes sans l’entendre. Tu n’arriveras pas à te faire changer d’avis. Et lui non plus. Cependant, tu l’observes toujours, essayer de te convaincre. Que tu n’es pas le connard que tu racontes. Pourtant, ce n’est pas ce que diraient les autres. Pourtant, ce n’est pas ce que diraient ceux que tu as blessés. Déchirés. Traumatisés. Tu étais le bourreau de beaucoup, le rire machiavélique qui s’ancre dans leur coeur. Malgré ça... Ses paroles te réchauffent malgré toi. T’enflamment à nouveau. Tu grondes, et fronces les sourcils. Le surplombant à nouveau. Tu souris alors, le regardant avec autant de passion que de défonce. C’est à dire, beaucoup, à l’heure actuelle.
“T’sais... T’sais que...”
T’inspires, t’as l’impression que tu vas dire une dinguerie. Une de plus. T’as l’impression que tu dis n’importe quoi. Peut-être que tu commences à décuver, au fond, des plantes dans ton système. Petit à petit. Mais pas suffisamment, visiblement, vu ce que tes lèvres vont sortir. Vu ce que ton coeur va sortir.
Tu murmures cette phrase, Comme si t’avais envie que personne l’entende. Personne d’autre que vous. Pourtant, même toi, tu te disais que t’étais peut-être aller un peu loin en déclaration et tu te renfrognes, te redressant.
“’Fin, t’en es pas une donc. Donc ça marche pas. Hm.”
Tu t’es redressé trop vite. Ta tête tourne, tu te la tiens. Tu grognes. Bordel. Tu grimaces, et tu soupires. Les rechutes sont souvent pas les plus agréables, Quand on descend du nuage.
Il suffit d'une seconde. Pour que ce moment de calme. S'enflamme soudainement. Encore une fois. Alors que tu reviens le dominer. Le surplomber de ta présence. Le laissant une nouvelle fois ivre. Ivre de toi, de ta chaleur, de ton amour.
Au fond il le savait, Napalm. Que tu allais dire quelque chose. Quelque chose pour le rendre fébrile. Assez fort pour qu'il affiche cet air. Encore une fois lui aussi. Peignant ses traits de ses sentiments. Son cœur se remettant en folie. Il ne s'attendait cependant pas à cela. Frissonnant étrangement pourtant. Touché comme il ne devrait pas l'être. Mais ce n'était pas tant ce que tu disais en soit. Mais plus ce que cela représentait.
Créer ensemble un être à part entière.
Il ne dit rien d'abord. Restant silencieux en t'observant. Sentant le mal qui te prend. Et sa main se redresse. Sans te toucher. Attrapant seulement une mèche encore. Rien qu'une seconde.
" T'peux toujours essayé... Qui sait, peut être qu'à force t'y arriveras."
Un sourire se peint alors. Au milieu de ses couleurs. De son cœur battant.
" Est-ce que ça va ?... Hé Mars, parle moi encore, tout c'que tu veux dire... Tout c'que t'as besoin d'sortir. "
Il se redresse légèrement. Continuant à te regarder. Dans cet état, il est plus simple de te comprendre. Alors il en profite pour apprendre. Plus, toujours plus de toi. Pour t'aimer plus qu'il ne le fait déjà. Sans te forcer pour autant. Sans s'insinuer honteusement. Seulement en te disant que tu peux parler. Parce qu'il ne jugera jamais.
" Pour moi... C'tout ce qui compte encore. C'tout ce que j'veux et j'pensais pas sortir c'genre de trucs un jour... "
D'être ici. Avec toi. Peu importe ton état. Tes sentiments. Même si tu es colère. Défoncé ou triste. Peu importe, oui. Tant que tu es là. Près de lui. Il acceptera tout.
Tu l’écoutes et tu grognes. Ses paroles te rendent fou, Autant que ce mal de crâne.
“Non j’crois pas.”
Après tout, tu n’allais pas bien. Des nausées, des envies d’être allongé, puis debout. Froid, chaud. Tu soupires et te laisses finalement t’asseoir contre l’arbre, et soupires lourdement. Ta respiration se fait plus saccadée. Les descentes sont jamais bonnes, et chaque personne les appréhendent différemment. Toi, t’avais envie de rendre tes tripes.
“Je te parle.”
Pas trop, depuis quelques minutes. Mais t’essayes. De mettre de l’ordre dans tes pensées, d’arriver à réfléchir avec le corps retourné. Tu glisses ton regard rougit vers lui. De fatigue, et d’autres substances qui commencent à manquer à ton système. Et tu réalises, petit à petit, ce que tu as dis. Si ce n’est que tu penses avoir rêvé de plus en plus.
“Napalm, t’es vraiment là.”
Et puis, finalement, c’est les sourcils qui se froncent à nouveau. Parce que le doute s’installe. Que t’auras toujours le doute, malgré toi, même dans une totale confiance. Que tu ne pourras jamais l’enlever, et qu’au fond, t’as juste besoin d’être rassurer. Que ça pourrait devenir un jeu sur fond d’insécurité. Que ça pourrait devenir quelque chose de doux, si seulement t’arrivais à ne pas blesser les gens par tes paroles et juste t’exprimer sans impulsivité.
“Pourquoi t’es là? Tu rejoignais quelqu’un d’autre?” Dis-moi que non. Dis-moi que c’est faux. Que cette personne imaginaire ne te rendra jamais autant bien que moi. Ne te marquera pas autant que moi. Parce que sinon, je m’en remettrais pas.
Dernières images
S'enregistrer
