Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
A l’instar de l’encre couchée sur le papier, des combats passés, il y a des choses qui ne s’effacent pas. Marque indélébile comme gravée au fer rouge. Une famille, maladroitement recomposée, mais qui ne s’est jamais remise de ses vérités. Un aîné, qui s’est éloigné de tout ; blessé dans son égo et terrifié de porter des maux. Une volonté de protéger l’autre, une cadette, un sourire, Flower. Pourtant, il est inccapable de s’accorder sur une bonne façon de faire, il s’est éloigné pour son bien à lui, à elle. Laisse les autres lui conter comment elle va, comment elle se sent, ce qu’elle fait de ses journées. Il est devenu le fantôme de celle qu’il chérissait par-dessus tout.
La pointe de la plume craque sous la pression exercée sous le rapport du dernier soldat croisé. Il parle d’une escapade hors de la ville, de lettres adressés aux traîtres, prononce un nom qu’il aurait ne jamais entendre à nouveau. Il avait bien des choses sur lesquelles le major pouvait fermer les yeux, mais rarement ceux envers qui jamais il n’a accordé le pardon. Il dispose et le brun se pince l’arrête du nez. Il n’aimait pas se mêler des affaires de sa jeune sœur. Il préférait quand les choses restaient à leur place, lui, loin d’elle. Pourtant, il se rendait également à l’évidence ; c’était un sujet qu’il allait devoir amorcer par ses propres moyens.
Depuis combien de temps ne s'était-il pas retrouvé seul avec sa chère et tendre sœur ? Il ne saurait le dire. Lethal avait perdu le compte des jours, des semaines et des mois. Semblant l’idée d’être intéressé par sa vie ; alors que l’idée lui rongeait l’esprit. Tout ce qu’il fait, toutes ses actions, ses faits et gestes démesurés, c’était pour l'épargner d’une cruauté certaine.
Il toque deux fois à la porte, sans réponse, mais il n’en a pas besoin. Le matin levé, on lui avait confirmé que la petite soldate était dans sa chambre. Il pousse la poignée de la porte, pose son regard sur la silhouette de cette petite qui lui ressemble beaucoup trop. Il soupire, s’approche et pose sur la table une petite bouteille en verre. On m’a dit que tu avais beaucoup bu hier, ça t’aidera un peu. En temps normal, il aurait confié le remède à Jupiter en lui demandant de feindre son implication. Il comptait toujours un peu trop sur elle quand il s’agissait de Flower et abusait de sa gentillesse. Il tire une chaise, s'installe confortablement face à l’accusée du jour ; parce qu’il n’était malheureusement pas là pour lui faire plaisir. Bras croisés, une jambe jetée par-dessus l’autre. Comment s’est passé ta soirée hier ? Un faux bénéfice du doute. Il lui laisse une ouverture, un semblant d'échappatoire pour voir à quel point son honnêteté était portée à ce jour. Il a une idée, mais il veut entendre l’aveu de sa propre bouche. Se confronter à une réalité qu’on lui a présentée ; sans savoir encore comment la condamner.
Surprise, déstabilisée. Son frère qui vient la voir ? C'est certainement une première. Qui n'augure rien de bon.
« Avant-hier, en fait. »
Elle se passe la main dans ses cheveux, gênée. Pas coiffée, toujours en pyjama. Pour une fois que son cher frère vient la voir, elle aurait aimé être en meilleur état. Là, elle meurt d'envie de se cacher dans un coin pour qu'il l'oublie. Elle ne s'était pas regardée dans la glace mais elle se doute qu'elle doit avoir des cernes impressionnantes.
Retournée par la rencontre avec Carbone. Achevée par l'annonce de l'IA.
Elle va peut-être devoir tuer la personne avec qui elle vient de renouer.
« Je n'ai bu que deux verres, tu sais. Mais merci, c'est gentil. »
Sourire en coin, sourire gêné. Elle aurait dû en boire plus pour être incapable d'écrire ne serait-ce qu'un mot sur cette fichue lettre ayant permis de reprendre contact avec l'interdit. La punition était bien trop dure.
« Mais je crois que c'était la première et que ce sera la dernière fois pour moi, haha. »
Assurément.
Que faire ? Il n'était certainement pas là par hasard. Que savait-il ? Que voulait-il entendre ?
« Je m'en doutais déjà, mais l'alcool ce n'est définitivement pas pour moi. Même à faible dose. Promis, ça n'arrivera plus. »
Tenter de plaider pour sa cause, de se faire pardonner des choses qu'il - avec un peu de chance - ignore.
Le temps avait amené de la distance. Il le savait quelque part, il était le premier à l'avoir initié. Après que l'Alter de flower ait déjà tout chamboulé une première fois, il s'était éloigné. Parce que Lethal ne se pardonnerait pas de la blesser, de lui porter préjudice. Pourtant, il savait également qu'il était le seul à pouvoir la protéger. De tout, des autres, sauf de lui-même.
Elle corrige, avant-hier. Et pourtant, elle avait l'air encore bien chamboulé par les évènements. Deux verres, deux jours. Je doute que l'alcool soit réellement le problème ici dans ce cas. Cruellement cartésien. Il n'ira pas tout de suite donner toutes les informations qu'on lui a rapporté. Il voulait l'entendre venant de sa soeur elle-même et ce, même s'il se devait être insistant. Il sort un paquet de cigarette de l'intérieur de sa poche, glisse l'une d'entre-elle entre ses lippes. Ca n'arrivera plus dit-elle ; pourtant, elle s'excuse pour le moindre mal ; et surtout pas celui qu'il souhaite. Je vais te raconter une histoire Flower. Peut-être t'aidera t-elle dans ton récent et visiblement nouveau problème d'alcoolisme. Il allume sa clope de son zippo.
J'avais un ami, un frère parmi les nôtres. Au combat, dans la gestion, la vie de tous les jours. Les Legendary ne sont pas que des brutes qui souhaitent rayonner au prix d'écraser leurs pairs. Cependant, déçu par ce que la faction lui a apporté, rêvant d'une vie meilleure, il nous a quitté. Bjorn. Carbone. Sekhmet. Les noms pouvaient défilé dans l'esprit du major. Et, un fait ne change pas lorsque quelqu'un s'en va : il abandonne ses proches, ses amis, sa famille. Il n'était pas du genre à faire dans les sentiments, à broder autour des émotions, mais pour Flower, il pouvait faire un exception. Dès lors, il est également l'ennemi. Parce que vous n'avez pas d'autres alliés que vous-même sur Carcosa. Demain aux Hunting Sport, c'est également un adversaire, prêt à t'abattre. Affection ou non, à la guerre ; les sentiments ne priment pas sur le devoir, la pression, les attentes. Une faction prête à écraser le moindre moucheron qui se mettra au travers de leur chemin. Alors, tu dois être capable de même, sans regarder en arrière. Dur réalité à laquelle il fallait être prêt à se confronter.
« Je vais te raconter une histoire Flower. Peut-être t'aidera t-elle dans ton récent et visiblement nouveau problème d'alcoolisme. »
Une cigarette, une étincelle. Au milieu des plantes, de sa chambre, de son antre, Flower apprécie guère. Parce que c'est son frère, il y a quelques années, elle n'aurait pas hésité à lui dire de ne pas le faire. Parce que c'est son frère, aujourd'hui, pour une fois qu'il est là, elle n'ose prononcer la moindre remarque. Même losque l'accusation injuste d'alcoolisme tombe, elle se froisse en silence.
« J'avais un ami, un frère parmi les nôtres. Cependant, déçu par ce que la faction lui a apporté, rêvant d'une vie meilleure, il nous a quitté. Et, un fait ne change pas lorsque quelqu'un s'en va : il abandonne ses proches, ses amis, sa famille. »
Inutile de se demander qui il avait en tête. Tant de gens pourraient tomber dans cette description...
Le coeur de Flower se serre. Oui, abandon. C'est un mot qui a grandement tourné dans sa tête. Dernièrement, l'année précédente, l'année avant ça. Tout le temps. Les gens vous abandonnent, disparaissent. De votre vie et parfois de votre monde.
Les mots de Lethal continuent de frapper. Impitoyables, comme lui.
« Dès lors, il est également l'ennemi. Demain aux Hunting Sport, c'est également un adversaire, prêt à t'abattre. »
Sans relâche. Coup après coup.
« Affection ou non, à la guerre ; les sentiments ne priment pas sur le devoir, la pression, les attentes. Alors, tu dois être capable de même, sans regarder en arrière. »
Elle a mal, Flower. Parce qu'elle connaît ce discours. C'est ce qu'elle pense, a pensé, aurait dû penser. Un ennemi sans visage l'épargne et voilà que le masque s'effondre. Carbone apparaît dessous. Pourquoi avait-elle été si fragile, bon sang ?!
Mais d'abord... Pourquoi parlait-il de ça ?
« Je sais, Lethal. Ce discours, je l'entends depuis ma naissance et me le répète sans cesse lors des jeux. Et ça a bien marché jusqu'à maintenant. »
Il sait, pas vrai ?
« Mais tu l'as entendue comme moi, non ? L'annonce. »
Il sait, c'est certain. Elle ne veut pas en parler.
« On va devoir affronter tout le monde. Des personnes qui ne sont jamais allées aux Hunting Sports. Tu trouves ça juste ? »
Parler de justice est inutile avec son frère, elle s'en doute. Mais elle refuse de l'évoquer, lui, Carbone. Aborder le sujet sans vraiment le faire, c'est tout ce qu'elle trouve.
Elle sent qu'elle commence à s'emporter. Sa voix s'élève un peu.
« Et la prochaine fois, ce sera quoi ? Affronter la faction ennemie restante ? Puis affronter notre propre sang ? Pardonne-moi d'être déboussolée. »
Mot bien faible pour décrire tes tourments intérieurs Flower. Et qu'elle avait honte. Honte, honte. Pourquoi venait-il la voir seulement lorsqu'elle était au plus bas ?