Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Absent. Tu l’étais ce dernier mois. Mentalement, physiquement aussi. Changé. Peut-être. En surface. En profondeur ? Tu ne sais pas. Tu avais changé, oui. Tu avais arrêté d’essayer de changé. C’était un changement, en soi. Accepté qui tu étais. Le connard esseulé, qui n’écoute que sa volonté propre. Et pourtant, Tu avais aidé à ouvrir cette putain de porte bloquée. Tu avais observé les changements. Tu avais compris certaines choses, mais tu laissais les gros cerveaux faire leurs actions. Mieux que les tiennes. Car tu n’étais pas un cerveau. Tu pouvais, mais tu préférais mettre au repos cette partie là de toi. Car quand tu te posais trop de questions, Mars, ça finissait mal.
Car ça finit toujours mal avec toi.
L’absence. Comment tu vis, ça, l’absence? Tu ronges ton frein. Mais tu es trop obnubilé par ton nombril pour te rendre compte de ce qui t’entoures. Encore une fois. Et il faut que ça te fracasse en plein fouet pour que tu comprennes. Souvent.
Comme maintenant. Où tu lui rentre littéralement dedans. Car tu n’as pas vu, Pas fais attention. Peut-être était-il devenu un fantôme, lui aussi. Pour toi. Pour cet endroit. Comme toi et tes absences, Peut-être juste que.
C’était ainsi que les choses devaient se faire. Et tu ne trouves rien de mieux à faire que de froncer les sourcils, Et stopper ta course alors que ton regard croise le sien. Pour la première fois depuis si longtemps.
Un mois, c’est sacrément long, n’est ce pas, Heaven.
Qu'est ce qui définit "être vivant?" Le sang dans les veines, Ou Ce qui fait battre le cœur.
Être là. Sans avoir la conscience d'y être. Un corps qui bouge, de son propre chef, alors que mon esprit, lui, s'évade. Encore une fois.
Dans un autre monde. Dans un autre espace temps. Dans des souvenirs. Dans des regrets.
S'occuper de la prochaine génération, laisser un héritage macabre de la survie. En espérant, que les erreurs du passé ne touchent pas ces jeunes soldats. Les crocs encore agressifs face au reste de la vie. Sans savoir...
Comme si le temps avait usé l'énergie qui m'habitais. Désabusé d'une situation qui n'avance pas. Qui ne change pas. Dans l'attente d'un changement inattendu. Désespérer? Non. Je n'attends plus rien maintenant. Ou plus rien ne m'attend…
La réalité percute. Comme un air de déjà vu. Reprise de conscience de cette apnée sociale. Combien de temps s'est écoulé depuis la dernière fois ?Un visage d'insolence semblant avoir mûrit. Plissement d'yeux et claquement de langue. Un léger pas en arrière stoppant ma course vers…
- Mars.
Ce n'est pas le coupable de mes maux. Pourtant tu troubles ma course.
Tu as l'air en forme. Bien qu'égaré. Comme nous tous.
Nul besoin de question. Ce silence prenant place quelques secondes. Le temps d'une observation. Qu'est ce qu'on pourrait bien se dire? Coup d'épaule pour dégager mon chemin. Je n'ai plus la patience pour le dressage.
Bruit de métal qui tombe au sol. Précieux objet forçant de nouveau l'arrêt au long soupire d'agacement.
by delirium
Mars
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Mars
Mar 8 Aoû - 17:55
'Cause you and I, we were born to dieavecheaven
Tu ne réagis pas à ce contact. Qui t’envoie aucune décharge. Te ramenant à la réalité encore. Il est des tiens. Ton regard glisse avec lassitude sur ce qui vient de percuter le sol. Tu te tournes alors pour observer son dos. Ses épaules. Ses mèches d’ébène. Écouter son agacement dans son soupir. Tu inspires alors, Respire à nouveau.
- Heaven.
Tu te retournes alors complètement. Quelque chose te dit, que tu devais le faire. Quelque part. Tu glisses alors un genou à terre pour ramasser le precieux objet. Glissant tes doigts abimés, brulés, mortifiés par tes combats et ta vie, avant de le tendre vers lui. Regard remontant, sans pour autant que ton corps ne suive le mouvement.
Ainsi agenouillé devant lui, tes oreilles se plaquent en arrière, Force des choses, Mais ton regard est plus calme. Alors que tu attends qu’il récupère son dû, en silence, Les mots inutiles. Scène surréaliste, pourtant présente. Ton torse bouge au rythme de ton battant qui s’installe, régulier, parfois accélérant, alors que ta raison le ramène. Regard planté dans le sien, tu attends. Sage. Patient. Méconnaissable, peut-être. Et pourtant, c’est bien toi. Agenouillé ; écoutant. Peut-être parce que tu n’as jamais su l’écouter.
Je n’ai pas envie de me retourner. Ni encore moins de démarrer une conversation. Mon but était simple : Vider mon esprit. Pas me poser des questions existentielles.
Surtout pas sur toi.
Je ne peux pas me détacher du passé. Cette relique d’un autre moment de ma vie me retient. M’emprisonne. Je n'avais pas besoin de ça, vraiment…
Pas maintenant.
Obligation de lui faire face. De rencontrer de nouveau son regard. Ce nouveau lui ? Où est passé le félin sauvage ? agressif ? Prêt à mordre ? Fuir un contact qui dégoute, révulse.
Tu aurais donc changé, toi ?
Une main sortant de ma poche pour venir saisir avec une grande délicatesse, le sceau de mes tourments. L’image semble surréaliste…
Le grand Mars, Le puissant Mars, Le Narcissique Mars.
Mars.
À genoux. Silencieux. Calme.
J’ai beaucoup de mal à croire ce moment. Bien assez pour piquer une curiosité mal placée. Il n’y a pas 36 solutions pour que tu te sois calmé sale Gosse.
Quelqu’un qui t’as tabassé. Quelqu’un qui t’as soulagé. Quelqu’un qui t’as rassuré.
Je ne sais pas si j’ai réellement envie d’entendre. Je ne sais pas si je dois être soulagé de ne plus avoir à maitriser cette énergie. Je n’ai pas la pointe d’humour qui décrisperait la situation. Je n’ai pas l’envie.
- Merci.
Jauger, cette personne qui semble si différente. Je n'ai pas les mots pour aborder un être qui ne sait pas répondre. Du moins celui que je connaissais. Haussement de sourcil.
- ... Qu'est ce qu'il t'arrive ?
by delirium
Mars
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Mars
Mar 8 Aoû - 20:28
'Cause you and I, we were born to dieavecheaven
Tu attends sa deuxième phase, sa question, pour te redresser et lui faire face de ta hauteur. Car il a engagé quelque chose que tu n’osais pas faire, Parler. Pourtant, c’était quelque chose de simple, avant. A base de piques, de grognements de ta part, d’insistance de sa part.
Mais si l’un ne joue plus son rôle, comment la deuxième partie peut-elle continuer à être. Une relation, c’est donnant-donnant. Pourquoi t’as alors l’impression que ce n’est plus le cas. Qu’il a lâché le fil de ton existence, ce jour-là.
Tu inspires. Hésites. Tu ne sais pas quelle est la réponse qu’il souhaite, qu’il ne veut pas, qu’il attend, qu’il espère. Peut-être aucune de ces quatre options.
- J’ai reculé pour mieux sauter.
Tes bras se croisent sur ton torse, et ta distance reste raisonnable avec lui. S’il y a bien des choses qui n’ont pas changées, c’est que tu n’oses pas le toucher. Comme si ça pourrait te brûler. Ce qui te fait froncer les sourcils. Peut-être juste que tu n’avais pas changé, peut-être juste que tu étais resté le même, bercé d’illusions, envers un seul être. Peut-être juste... Que tu n’évoluerais jamais maintenant que quelqu’un appréciait le connard que tu es. étais. seras ?
- Et toi, qu’est ce qu’il t’arrive?
Parce que ça t’intéresse. Cela se voit dans ton regard. Tu veux cette réponse.
J’ai l’impression de prendre 10 ans de plus. Ce sale Gosse qui ne savait pas contrôler ses émotions. Débordait de ce trop-plein de chaos. Trouve les mots. L’attitude à avoir. Comme le voir grandir. Murir. S’épanouir ?
Un pas en arrière pour mettre de la distance. Tourner comme sur un départ. Une rencontre au hasard. De plusieurs jours. Si on avait vraiment à discuter, on aurait pris le temps de se voir plus tôt non ?
- Parce que maintenant, tu réfléchis toi ?
Pique gratuite. Mots aux notes acides. Ce n’est pas comme si tu m’avais montré que tu savais faire ce genre de chose. Pourtant, je dois le reconnaitre. Ce que tu as traversé. T’as fait murir. Ce que tu as embrassé pour te rendre meilleur te vas bien. Cela me rendrait presque nostalgique de cette fougue certes destructrice. Qui t’appartenait. Te définissait.
Une question. Transperçant. Le silence.
- C’est ce qui arrive quand on murit Mars. Les gens sont ennuyeux à mourir une fois adulte.
Léger sourire en coin, au brillant du chrome sur les incisives.
- Je n’ai pas changé, c’est toi qui as ouvert les yeux. Ce qui est assez surprenant... J’avoue que là…
Je suis très curieux de savoir. Je ne prends plus vraiment de nouvelles de personne. Le temps a comme ralentie. Pas comme s'il passait déjà à une lenteur insupportable. Une main tapotant la poche à la recherche de ce qui n’a pas encore réussi à me mettre à bout.
- Alors ? qu’est-ce qui t’as bousculé ? te prendre une raclée ?
Cigarette qui se coince entre les lévres. Je ne devrais pas posé de question.
- Un nouveau grade, non...Une reine morte en général, on est vite au courant. Ferme ta gueule Heaven.
Longue expiration dans un brouillard de fumée.
Il y a bien des choses qui changent le cœur d’un Homme… La haine. La colère. La tristesse…
- L’amour ?
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Mars
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Mars
Mar 8 Aoû - 22:10
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Tu l’observes. Tu espères, quelque part. Qu’il continuera, de poser des questions. Car son silence, tu ne l’apprécies pas. Tu ne l’as jamais apprécié, gamin que tu es. Un rictus sur les lèvres quand il t’envoie sa pique, mais tu ne peux t’empêcher d’y afficher un léger sourire en coin. Avouer que ça t’avais manqué serait trop te demander, puis, t’as pas besoin de le dire, au final.
Et puis, finalement, Il continue ses questions à ton égard. Au départ, même si ça a rassuré plusieurs parties de toi, une plus forte que les autres s’est mise à se défendre.
Une bagarre? Non. Un grade? Non.
... et encore, ça tombe. Et tu fronces les sourcils, tes muscles se contractant malgré toi, et ta ride du lion encore plus présente. Il a touché juste, et, étrangement, ça te tape. Tu n’as pas envie d’en parler. Tu n’as pas envie de lui dire; Pas à lui. Tu as cette impression étrange qui te trotte dans l’esprit, et dans l’être. Ta machoire se contracte alors que tu allais parlé, mais tu es incapable de sortir aucun son. T’es incapable d’assumer, Mars. T’es incapable d’assumer être l’adulte qu’il attend de toi. Pas sur ce sujet.
“N’importe quoi.”
Tu détournes le regard pour fixer le mur, quelques secondes, suffisantes, pour ensuite le regarder lui à nouveau. Ta mâchoire qui se contracte encore, tes dents vont se briser à force. Tu essayes d’inspirer, mais tu en es incapable. Ca se coupe. Ton regard le toise, comme pour le juger, lui et sa question, mais au fond, c’est toi que tu juges.
T’arrives pas à faire autre chose que te juger, toi.
De pas pouvoir le dire. De pas pouvoir en parler. De pas pouvoir t’en foutre.
Vivre dans la peur, c’est être dans la future. Vivre dans la nostalgie, c'est être dans la passée. Vivre heureux. C’est vivre le présent.
Alors ? Tu te dégonfles maintenant ? Le masque de ta maturité se décompose au fur et à mesure que mes questions viennent piquer là où ça fait mal. Là où ça réagit. Parce que je suis passé par là avant toi.
Un rire toussé. Je n’ai pas réussi à rester de marbre à cette mine boudeuse de gamin qui ne veut pas avouer. C’est ridicule Presque mignon. Une quinte de toux qui brule mes poumons, comprime mon cœur. Je crois que tout n’est pas totalement lié.
Sérieusement Mars ?
C’est vrai. Je devrais complètement m’en foutre. Redoutable. Redouter. De devoir se confronter à quelqu’un qui aime. Qui s’apaise. Être heureux qu’il trouve la paix. L’équilibre. Alors pourquoi j’ai un poids de plus dans la poitrine ?
La jalousie de vouloir ce que je n’arrive plus à atteindre. Ce qui m’échappe malgré moi. La douleur du souvenir qui ne veut pas me quitter. Ce qui me ramène à mes chaines.
Allons boire un verre, ça va te décrisper. On peut parler entre adulte maintenant. Je n’ai plus à craindre que tu m’arraches la jugulaire… Normalement.
Une dernière discussion ?...
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Mars
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Mars
Mar 8 Aoû - 22:50
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Tu fais grincer tes dents sans ouvrir la bouche. Tu hésites, à sa proposition. Mais, ça te revient. Il t’avait proposé de boire, aussi. Avant. Tu baisses le regard sur le sol, comme pour te rappeler. Ce serait peut-être pas une mauvaise idée. Que tu t’accroches à la nostalgie, de l’homme que tu étais. Tu redresses le regard et hoches la tête.
Tu le devances alors pour aller ouvrir l’un des placards de cette pièce. Attrapant une bouteille d’alcool fort qui trainait par là. A croire que les legendarys sont réellement plus des alcooliques que des combattants. Peut-être que les deux allaient ensemble.
Tes pas se dirigent alors vers ce balcon. Ce même balcon qui t’avais vu chuter, quelques temps plus tôt. Ce n’est pas drôle si on fait les choses à moitié, n’est-ce pas. Ta main ouvre la bouteille, alors que tes lèvres touchent et effleurent la bague du contenant, pour en verser le liquide entre tes lèvres. Un cul sec bien mérité avant que tu ne poses la bouteille sur la rambarde à coté de toi, ton regard se posant sur lui.
“Me décrisper, hm ? Pourquoi faire ?”
Tu te demandes réellement pourquoi vous sembliez répéter un cycle sans fin. Aussi pourquoi le destin te ramène à nouveau à cette scène surréaliste. Comme un “meurt et recommence”, jusqu’à ce que tu fasses des choix différents qui t’empêcheront de mourir. Mais la vie n’est pas ainsi, car il n’y en a qu’une.
Les histoires sont-elles, faites pour se répéter ? Jusqu’à ce qu’elles trouvent la bonne fin ?
J’ai l’impression de tourner en rond dans le labyrinthe de ma propre vie. Un flash back de la dernière fois. Les rôles sont inverses : Cette fois, c'est toi qui ne traines pas les pieds. À croire que tu as changé sur certain point.
La vue du balcon me laisse pensif. Un reflex, venant à passé la main sur ma peau l’air de rien. Je n’oublie pas.
Moins sauvage que ce félin, je me prends un verre pour apprécier l’alcool et ne pas boire cela comme un assoiffé du désert. Les idées ne sont jamais claires une fois imbibé. Et je n’ai pas la moindre envie d’exposer cette part de moi.
Reprendre la bouteille de ses mains dans un claquement de langue de réprimande.
- C’est dégueulasse.
La cigarette coincée entre les lèvres, un morceau de son T shirt pendouillant venant à essuyer la zone ou ses lèvres se sont posée. Je fais toujours attention à ce qu’aucun contact n’est lieu. Hors de question que j’ai sa bave sur mes fringues. Le regard de jugement. Qui lui apprend à grandir à ce sale gosse sérieusement…
- Péte un câble comme la dernière fois et j’explose la bouteille contre ton crâne.
Avertissement clair. Je n’ai plus les nerfs solides pour ces conneries. Je n’ai plus la force de le faire. Verre qui se remplit
- Alors ça fait quoi d’aimer ?....
Bras se posant sur la rambarde à regarder l’horizon. PLus facile de parler sans avoir le regard fixe de quelqu'un sur soi.
Je me mens à moi-même quand je dis ne plus savoir ce que cela fait. Plus de mal que de bien. Je me souviens….
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Mars
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Mars
Mar 8 Aoû - 23:29
'Cause you and I, we were born to dieavecheaven
Tu n’as peur. Tu es solide. Tu peux soulever des montagnes, Mars. Tu peux endurer toutes les missions les plus pénibles, Toutes les tortures les plus douloureuses...
Mais, sous les apparences...
Ton regard dévie sur le sien, et ses actions. Tu ne grognes même pas pour le tee-shirt. Tu grognes, pourtant. Ses manières te dérangent. A ton égard, ça te dérange. Car tu avais donné l’autorisation qu’il s’interdit. Qu’importe. Ton regard dévie à nouveau sur l’horizon.
“C’est angoissant.”
Demi-aveu. Et puis, tu lâches ce que tous pensaient tout bas.
“Ce n’est pas la première fois.”
Tu ricanes alors, déviant le regard encore, le baissant vers la verdure en contrebas.
“Je suis, après tout, l’homme dérangé qui faisait une fixette sur sa soeur il y a encore quelques mois.”
Les rumeurs, Engendrent souvent le chaos. Tes sourcils se froncent.
“A croire que mon chaos, soit Wild maintenant.”
Tu serres les dents. Tu attrapes à la bouteille et la dirige vers tes lèvres. Te stoppes. La surélève légèrement pour que le liquide glisse dans ta bouche sans toucher tes lèvres, une précision peut-être trop digne d’un homme qui boit trop souvent récemment. Tu reposes la bouteille, presque trop brusquement, fissurant presque le verre.
Monte, Alcool, Monte. Plus vite; Qu’il puisse te donner une excuse de vivre.
“Mais j’ai aussi autre chose.”
Oh putain. Qu’est ce que tu te fatigues Mars. Et tu t’appuies maintenant sur cette rampe, comme si c’était elle qui te faisait tenir. Face à la pression qui résonne dans tes oreilles, vibrant dans ton être. De tout ce que tu venais de dire, trop vite, trop d’infos. Tu sens que tout t'échappe encore. Qu'on t'enlèves cette putain de pression.
Les hommes tombent amoureux de leurs rêves. Moi, je n’ose plus rêver.
Différent d’avant. Tu es moins sur ses gardes. À l’époque, tu m’aurais probablement repoussé. Vriller. Eut de hauts cœurs. T'énerver pour si peu. À croire que tu as vraiment changé. Que cette personne a réussi à apaiser ton aura de violence.
Des mots sur des ressentis. Pas des gestes impulsifs traduisant le chaos, qui régnait dans ta tête. Tu pourras essayer de me convaincre que c’est faux. Tu as changé. Cette personne, tu as changé. Pour devenir une meilleure version de toi.
Aucun commentaire. Le laissé parler. Écouter simplement. Savourant le goût de l’alcool, brulant la gorge au passage.
De l’angoisse. La peur de quoi ? Du lâcher prise ?
Long soupire et nouvelle gorgée plus généreuse. Les commentaires. Qu’est-ce qui n’est pas plus horrible que d’être dans un groupe et d’être rejeté. Jugé.
- Tu n’as pas sauté ta sœur, alors on s’en tape. Les gens parlent et parleront. Que tu sois un homme irréprochable ou le dernier de fils de pute. Tu ne seras jamais à la hauteur de leurs exigences. Les réputations collent à la peau comme de la crasse, se laver de leurs saloperies est l’enfer sur terre. Alors suis ton chemin, tu ne dois rien à personne sauf à ta reine. Je vous emmerde, vous, et vos commentaires. Vous ne savez rien de nous, de moi. Miner le chemin que nous essayons de prendre. Vous ne savez pas pousser les gens vers le bien ?
Bouteille reprise et posée de mon côté. Ne commence pas à jouer à ce jeu-là…
- Ce n’est pas un biberon sale gosse.
Je sais ce que tu essaies de faire. Ce n’est pas la solution, ni une bonne solution.
- Il est wild ?
Simple déduction.
- Qu’est-ce que tu as comme “autre chose ?”
Le regard de nouveau vers lui. Pourquoi tu te mets dans cet état… C'est aussi dur que ça pour toi de vider ton sac ? Mégot qui vient s’écraser sur le marbre avant de venir s’asseoir contre le dos contre la rambarde. A même le sol.
Mars.
Un ordre en tapotant les carrés froid. Pour le faire redescendre sur terre. Pas la moindre envie que cela tourne comme la dernière fois.
by delirium
Mars
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Mars
Mer 9 Aoû - 0:34
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S’ils savaient. S’il savait. Tu fermes les yeux quelques secondes, alors que tu exécutes; Trop docilement; Encore. Tu grinces les dents, puis rouvres les yeux.
“Rends-moi la bouteille.”
Parce que t’y arrives pas, sans. T’arrives pas à t’ouvrir, sans. T’arrives pas.
Une envie d’hurler et de pleurer en même temps. Tu te demandes, c’est quoi ton problème. C’est quoi votre problème. Tu te demandes, si tout va bien.
“Ouais...”
Pour le wild, Pour le autre chose. Pour tout le reste. Tu soupires et passes une main sur ton visage.
“Arrête de me voir comme un gamin.”
Pourquoi ce sujet soudainement. Pourquoi ressasser ça. Tu sais que ça t’emmerdes, qu’il te traite toujours ainsi. Qu’il te voit toujours ainsi; mais tu sais que c’est ainsi. Peut-être un jour, tu arriveras à être un homme à ses yeux. Un vrai, un roi, un...
“J’ai pas oublié.”
Être digne. Quelle belle blague maintenant. Victime de ton battant pour un ennemi. Victime de l’alcool pour tes pensées noyées. Victime de l’alchimie des tiens, trop présente. Victime... ou bourreau? La frontière est si mince.
Mais. Pouvais-tu dire toujours sereinement que tu serais Roi un jour, Quand t’as dis tout un tas de promesses infernales à ce gosse à l’autre bout du monde, Comme... Comme le fait d’abandonner tes rêves. Que c’était possible, que lui n’abandonne pas les siens. Comme si. Comme si c’était possible.
Alors que t’y avais jamais songé. Et pour la première fois, le doute t’assailles de façon beaucoup trop sérieuse.
“J’ai peut-être pas les épaules.”
Oh Mars, que s’est-il passé. Pourquoi diable, Pourquoi... Faut-il que tu sois si
Mettre les gens dans des cases. Leur donner une étiquette. Pour ne pas laisser l'inconnue. Trouver une place libre.
Trop docile. Trop déstabilisant. Comme la sensation d'être avec un étranger. Comme la sensation que tu t'es toujours caché.
Verre qui roule entre mes doigts pour le tourner vers un bord libre des marques de ma propre consommation. Proposition à partager de façon civilisée.
Ta fragilité ébranle mes convictions. Mes pensées. Pourquoi tu te montres sous ses couleurs une nouvelle fois ? Tu m'as déjà … rejeté? Punit? Blessé à sang d'avoir voulu te comprendre. Tu ne peux pas m'en vouloir d'être sur mes gardes et distant.
Te voir autrement. Vous avez tous un visage flou dans ma tête. Ne pas vous faire sortir du lot. Un brouillard constant pour ne pas subir plus de perte, plus de dégât. Que vous soyez tous remplaçable. Ne pas chérir un unique trésor. Jusqu'à en perdre la raison. Embrasser la folie une fois perdu. Se sentir vide de toute énergie. De tout désir…Comme aujourd'hui.
Tu n'es qu'un sale gosse Mars…À fouiller la cendre de mes ressentis. De ce qui doit rester perdu.
- Parce que j'ai dix piges de plus que toi ?
Ricanement. Le verre posé contre son front pour attirer son attention, à saisir mon offre.
-Je te vois Mars.
Regard qui cherche le sien.Au milieu du pentagramme de tes émotions. Je vois. Je vois tout.
- Je t'ai toujours vu.
Sourire d'acier pointant. On dirait que tu cherches d'une façon ou d'une autre d'attirer mon attention. Me prouver quelque chose. Une approbation ? Qu'est ce que tu veux de moi Mars?
- Une étape après l'autre. Le monde ne s'est pas fait en un jour. Tu as déjà changé en quelques semaines. Tu ne peux pas porter le poids d'une couronne et chaque joyaux de responsabilité en claquant des doigts.
Occuper mes mains avec une nouvelle cigarette. Ne pas se laisser l'occasion de toucher. De ressentir,de vivre le moment. D'être en contact. Et malgré ces régles strictes, min épaule pousse la sienne en taquinerie.
- Toi qui disais ne pouvoir t'accrocher à personne. Tu l'es maintenant. Tu as réussi quelque chose que je n'ai pas réussi à faire. Je suis admiratif… je dirai même jaloux.
Je reste l'ombre de moi-même. Je perds, perdrai et probablement a déjà perdu ,les occasions de trouver ma lumière. Est ce que j'ai besoin de sauver pour me sauver et voir que le bonheur existe ailleurs? Vivre par procuration ne donne pas autant de cette energie. Rayonnante. Une maigre satisfaction.
Est ce que je suis capable d'accepter qu'on me sauve?...
by delirium
Mars
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Mars
Mer 9 Aoû - 22:21
'Cause you and I, we were born to dieavecheaven
Tu grognes à la mention de vos âges respectifs. L’âge ne fait pas la maturité, même si tu ne peux le prouver ici. Puis, ces paroles.
On ne te les as pas dit depuis lui. Déstabilisé, tu le regardes, déridant ton front quelques secondes. Stupeur.
“...”
Tu ne sais quoi dire. Car tu ne sais pas si c’est réellement le cas. S’il ne dit pas ça, seulement parce qu’il t’a tourné le dos ce jour-là. Qu’il sait les brides qu’il a laissé, les cendres qu’il a laissé en fumée. Et son contact sur toi, te fais crisper tes muscles, sans que tu ne réagisses aussi vivement qu’avant. Pourtant, tu es toujours ce chat sauvage, car tes oreilles se plaquent en arrière.
“M’accrocher? J’suis pas...”
Tu serres la machoire, et tends la main vers la bouteille, presque brutal, même si tu dois faire un mouvement pour ça, pour l’enfoncer entre tes lèvres sans la moindre délicatesse. Tu veux pas accepter cette réalité. Tu veux pas accepter que t’as sombré. Pour quelqu’un d’autre qu’elle. Qu’eux. Pour ... tout ceux en quoi tu crois. T’acceptes pas, et t’accepteras peut-être jamais.
Et c’est surement pour ça que ça va foirer. Tu le sais, peut-être, au fond.
Personne, n’irait jusqu’à se déchirer pour toi. Personne ne le fera comme toi tu fais. Tu reposes la bouteille, et tu le regardes, venin prêt à sortir.
“Qu’est ce que tu sais de moi, hein ? Qu’est ce que t’en sais que je m’attache ? Que j’en suis capable ? Qu’est ce que t’en sais que je l’ai pas juste baisé comme une façon cathartique de rédemption hein ?! T’en sais rien Heaven, tu le fais bien toi, à écarter des cuisses pour éviter de t’attacher parce que t’es flippé, ça se voit, tu me l’as fais comprendre. Alors... qui te dit que j’ai pas pris exemple sur toi, hein ?! QUI ?!”
Sans t’en rendre compte, ton poing avait agrippé le col de son haut et tu le tenais avec trop de fermeté. Le tambourinant dans ton torse, la respiration courte, tu es au bord de l’explosion. Encore.
Comme quoi, les démons ne sont jamais des anges. Même avec toute la volonté du monde.
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