Il ne comprend pas, il n’y arrive pas. Tout se mélange dans son esprit, rien n’est claire.
Son cœur est sur le point d’exploser, ses sentiments sont enivrés. Peut-être que le stresse de la situation de Carcosa affaiblit sa résistance, qu’il en fait trop pour les autres ? Ou ce n’est qu’une excuse que le soigneur veut se donner.

Essentia n’a jamais aimé la solitude, c’est un mot contraire de sa façon d’être. Peut-être est-ce pour ne pas sombrer avec la situation de votre monde ? C’est un idéaliste, mais qui ne nie pas les fatalités qui vous encombre.
Il sait que chaque pour peut-être le dernier, c’est avec cette philosophie qu’il avance chaque jour en sachant qu’un proche peut mourir du jour au lendemain.

Ce n’est pas un rêve, le trapper est toujours là pour les autres pour que ses jours soient repoussés, qu’il puisse profiter de vous sans qu’il ne soit le dernier.
Essentia a besoin de votre présence pour ne pas sombrer, ne pas être abandonné et se retrouver aussi seul qu’isolé.

Quand il t’entend prononcer son nom, son visage se relève un peu, ses bras se serrent à nouveau contre toi.
Il t’écoute, profite de ton odeur et essayer de revenir sur terre, de se retrouver.

Mais tes mots ne l’aident pas, tes gestes affectifs également et il se perd encore plus. Ta drogue ? Voulait-il l’être ? En a-t-il ne serait-ce que le droit ? Et… Pourquoi est-ce qu’il y pense ? La lavande reprend légèrement le dessus sur ses odeurs.

Quand tes mains se déplacent sur ses cuisses, qu’il se repositionne, ton frère vient s’assoir au-dessus de toi, sur tes genoux et ainsi coller entièrement son corps au tient, profiter de ta présence.
Tu étais là, vivant, présent. Toi qui as toujours su comment le calmer, le récupérer ou le guide. Oui Essentia aimait sa liberté et avec toi, il la ressentait au plus haut qu’avec n’importe qui.

Et tes mots viennent à nouveau résonner, mais cette fois-ci s’écraser. Est-il en train de faire la bêtise qu’il voulait éviter ? Mais… Ce n’est pas possible, non ? Doit-il te trouver quelqu’un d’autre rapidement ? Tu es son pilier, il est le tient, le central. S’il te perd, son monde s’écroule et ne pourra jamais se relever même s’il arrive à te venger.
Doit-il t’en trouver d’autres pour quand le principal disparaitra… Tu es de quoi t’appuyer, te soutenir ?

Ton cou se fait humide, s’est trop pour lui. Il sait qu’il est dans le tort, mais quelque chose en lui refuse de s’éloigner, il veut rester. Est-ce que pour une fois… Essentia était égoïste ? Il ne sait pas, peut-être, mais ce n’était pas pareil… Non ?

« To…Toi non plus… Ne disparais jamais… Je t’en supplie, Edel… » Sa voix est saccadée, son étreinte se fait plus forte et ses larmes envahissent ton cou, le cèdre se mélange à la rose, à la cannelle de tes gestes.

Parce qu’il sait que son monde ne serait plus rien sans toi, qu’il veut continuer de te sentir, d’être dans tes bras, contre toi.

Il entend tes mots et s’y accroche. Tu sais, lui aussi ne partira jamais, il n’y a que la mort qui pourra l’emporter et malheureusement, le soigneur la sent proche, la situation est trop bancale pour que les pertes ne commencent pas. Vous avez échappé à la guerre, mais Carcosa se meurt et le trapper œuvre corps et âme à laisser quelque chose derrière lui, comme un héritage.

« Merci… » Des mots doux, mais bas. Enrhumés par les larmes.

Il ne pensait pas qu’une simple question pouvait autant bouleverser une situation, remettre en question sa façon de penser, briser ses principes de vie. Avait-il joué avec le feu ? Toucher un de ses interdits qu’il ne devait pas ? Une peine restée depuis des mois ?
Essentia se battait constamment entre l’envie et ses raisons et celles-ci l’emportait constamment. Peut-être que parfois, il doit apprendre le mot égoïste, ne pas penser en premier à autrui. Le trapper n’est pas bête, il sait pertinemment que ça causera sa perte, mais il sait que perdre un proche fera craquer son cœur.

Son pouvoir lui coutera la vie ce jour-là et Essentia y est déjà préparé. Essentia n’hésitera jamais à te donner sa vie, échanger vos vitalités en cas de fatalité. Ce n’est même pas une seconde qu’il hésitera.

Il sent tes lèvres venir embrasser son front, ses yeux se ferment doucement pour profiter de cette sensation.
Une fois le contact terminé, il vient à nouveau se blottir contre toi, poser à nouveau son visage dans ton cou, respirer cette fleur qui l’apaise tant. A-t-il fait une bêtise ? N’aurait-il pas du ? T-a-t-il offensé ? D’autres questions tournent maintenant dans sa tête, l’odeur de la lavande reprend le dessus saupoudré par du cèdre peut-être même… Une touche d’odeur de pluie, il devait se reprendre, un baiser affectif déposé dans ton cou.

Doucement, ton contact le calme, ce n’était que passager, des larmes éphémères, demain il sourira à nouveau comme si tout allait bien, il savait si bien afficher un sourire. Ses mains glissent dans ton dos, légèrement sous ton haut pour que ton contact soit encore plus présent pour lui.

Il n’osera te le dire, mais tout ce qu’il veut… C’est que tu ne le laisses pas, qu’il ne soit pas seul, que son monde ne s’écroule pas, que cette force continuera de croitre en lui. Car si tu pars, Edelweiss, le monde du soigneur s’écroule et j’ai peur de connaître son triste destin…

Il est rare que ce sourire ne soit plus affiché sur son visage, que le mensonge n’arrive pas à rester en place et pourtant… Rare son réellement les vrais d’Essentia. Il en affiche pour ne pas vous faire souffrir, ne pas vous inquiéter et que vous pensiez en premier à votre aimé.
Il juge qu’il n’a pas besoin d’être un poids pour vous, ce monde a déjà assez souffert pour que vous preniez ce qui lui ronge le cœur. Alors, il se tait, meurt en silence jusqu’à que le vase déborde, mais jamais il n’a encore explosé.

Aujourd’hui, ce n’est que quelques larmes qui débordent, mais le soigneur n’est pas du genre à s’écrouler, même à tes côtés… Il ne veut pas que tu le crois faible tant bien mentalement que physiquement. Tu sais, il s’entraîne dur à développer son pouvoir pour vous, ne jamais rater un de ses soins et pouvoir vous relever dès qu’il le faut.

Ses larmes se sont calmées, ton odeur et les battements de ton cœur l’ont apaisé. Sais-tu que chaque cœur possède sa propre mélodie ? Il veut d’apprendre la tienne, ne jamais l’oublier et qu’elle le relève dans les moments les plus difficile…

Puis il t’écoute et le sien se serre, se déchire de savoir que tu risques ta vie uniquement car il s’y trouve aussi.

« Mais, ils… ? » Il a besoin que tu finisses ta phrase, savoir entièrement ce que tu penses, il veut tout comprendre, ne rien manqué pour mieux se b̵̜̯̻̋̀͋̈̇͌r̴͉̰̩̜̠͒̑į̵̀̓̍̕s̷̬̲̜̍̃͒͘e̴̢̲̬̬̠̠̠̮̼̲͖̪̼͂̇̔͌͐̃͊̊̕͜͠͠r̶̡̯͔̬̆̒̏̌̉̀̅̌͑͆̀́͘͝.

Parce que tu le mets dans un choix, une réalité qui risque bien de le diviser… Parce qu’Essentia est né pour aider les autres, réparer les vies qu’il a volé en naissant. Mais il ne veut pas te voir disparaître, il se perdrait complètement.
L’odeur de lavande revient, celle de la pluie se fait dangereusement plus présente.

Il te sent te redresser, sa main s’est légèrement accrochée à ton tissu avant de te laisser t’en aller. (C’était peut-être le pire moment pour ne plus te sentir…).

Tu ne sais pas à quel point c’est compliqué dans sa tête, ce qu’Essentia se refuse, mais voudrait inconsciemment connaître. Lui aussi ne partage que son corps, mais personne ne peut atteindre son cœur, il est scellé par la clé de sa raison, l’envie de ne voir personne sombrer avec lui.
Et tu reprends la parole, cette fois-ci pour répondre à cette interrogation où il ne t’avait pas forcé. Ses yeux se relèvent vers toi, toujours assis contre cet arbre et il t’écoute.

Une odeur de rose, celle de la lavande, puis un peu de cèdre et de la rose à nouveau.

Essentia ne s’attendait pas à de tel mot et à nouveau son cœur se serre, son poing se ferme. Est-ce que tout ça va trop loin ?
Oui
O̵̢̦͚̮̳̰̘͂̅̃͛̐͋̀̚ ̷̧̱̮̰̺̥̟͇̞̼̥̾͆̓̈̈́̎̀̿̚͠ͅͅͅŮ̵̙̹͓͖̌̓ ̷̧̳̹̘͇͎̥̲̟̞̟̝̓̉͌̈́͒̍̕͜Į̵͓̑̐ Il se relève d’un coup, titube avant d’attraper ton poignet, le tirer légèrement pour que tu le fixe droit dans les yeux.

« Je t’interdis de mourir pour moi, Edelweiss… Ne fais jamais ça… » L’odeur de pluie l’entoure, étouffe les autres et pour une fois… La peur peut se lire dans ses yeux.
« Tu m’as dit que tu ne partirais pas, promets-le-moi. » Sa prise se fait plus forte.

Son cœur allait exploser, pourtant il avait réussi à se calmer… Mais imaginer un monde sans toi, ce n’était… Pas possible. Son esprit le savait, il cherchera à te venger et c’est le gouffre qui viendra finalement le consumer.

Peut-être qu’il ne réalise pas encore l’intensité de tes paroles, il a été… trop choqué par ce que tu venais de lui dire. Il aura le temps d’y repenser, de comprendre et surtout : De réaliser.
Pourtant… Essentia savait mieux que personne cacher sa douleur, mais… Il le savait. Tu étais autant sa force… que sa faiblesse…

« Je…. » Sa voix se brise à nouveau, l’odeur ne disparait pas.
« Je ne pourrais pas vivre sans toi, Edel… » Et les larmes refont surface, lui qui ne les laisse pourtant pas s’échapper, tu es en train de briser le vase déjà en train de déborder.

Il n’arrive pas à formuler ses pensées et pourtant…
Pourtant…

Ne me laisse pas, ne m’abandonne pas…
Je t’en supplie, ne te sacrifice pas pour moi, c’est mon devoir et pas le tiens.
Même si je suis entouré, sans toi… C’est la solitude qui viendra me dévorer.
Je ne veux pas voir mon pire cauchemar se réaliser…
Tu es la seule personne capable de me faire autant briller…

C̶̨̢̬̭̦̜̲̗͓̱̘̊̈́́̃̌͜e̷̢̨̛͈͙͚̙̳̻͔̺̜̓̀͌̐͆̏͂́͐̃͊ ̶̩̙̍̽̃͒͂͌́͝ṁ̸͓̣̤̍̐̾̉̀͝ǫ̸̜̪͚̙͚͕̩͇̫̹̬́͐͗͛́̈̚ͅn̷̢̡͖͓̠͍̺͎̹͇̯̳̈́̊́̽̿̃́̃͐̂̀͊̾̀̚͜d̸̨̧̨̛̟̮͎̰̰̬̲̭̟̓̀̉̏̾̀͂̕ę̴̪̜̗̬̜̞̩̜̪̽̆̑͒͘̕ ̷̡̢̢̛̛͕͍͔̫̱̰̦̖͓̱͌͗̈̎̐͛̾̈́́͝͝ͅn̸͉̱͆̌̎̃̏͠ē̸̡̠͈̘̻̩̱̊̉̐̍͑̀͆͝ ̴̬̣͕̫̝͈͉̜̑͂̃̔̐̓̄͗̌͠ṡ̸̨̱̠̻̲̥̰͕͈͓̯͓͌̋̾̍͒͊̂̌̓e̷̡͉̠͔̘̻̗̮̗̻͊͘r̵̠͍̤̭̠̻̜̹̪̦̠̞̓͒̐̅͂͌͗̇̂̇ä̵̳̦̞́͐̓̏͌̉̽͌̂̀̂̕̚͠ ̸̟̖̪͉́̔̂͑̾̓̓͜͠ͅp̶͎͖̪͕͓̪͍̘̦̾̈͂̔̈́̇̆͊ͅl̶̨̢̢͚̭͍͖̳̙̫̥̰͉̒̑̃̃͑̋͆̆̉̿͛̾͘͘̚ͅȗ̴̢̙̳̙̰̜̭̺̭͍͖̦̺̀̿͜ş̷̨̭͔͍͔̰̮̪̖̙̤͙͊́̄̑́͒̈́͛͊̀̎̕̕͘ͅ ̴̧̹̠̳̮̆͝r̴͔͖̋̚i̷͈̠͎͙̞̪̱̊͛̿͑é̶̩̙̻̩͙ņ̵̢̥̺͔̭̪͙̹͚̬̩̭̞̊̇̆̉̆͠ͅ ̵̧̯͕͙̝̲̺̉̂̔́̅̽͗̅͆̚͠s̶̛̟̟̙̙͔̱̟̽̊̽̅̏͒̍͂̋͂͝ą̷͎̯͎͉̹̠̙̹̩̿̔͜ǹ̴̡͓̼̳̠͙͓̬͖̝̝̰͖͌̇̉̈̌̓̿͘͝͝͠ͅs̷̨̡̡͓̠̘̲̙̭͈̾̋̈́ͅ ̷̙̘̟̮̦̱̀̈͌̈̈́̔̽̈̽̈́̚̚t̷̨̨̧̨̘̩̻̥͉̯̺͒̓͌͐̇̒͒̆̀̂̊͘͝͠ͅͅǒ̸̪͚̪̈́͗̌̓̌̀̀̚͜͝î̷͉͉͇̜̮͕̖̤̯̬̫̰̜̜̒̍͗͂̇̔̽͗̚…̸̧̛̮͚͕̝͓̤̣̘͕͔͕̣̎̀̔̈́̽̈́̄̅̅͘̕̕͜ ̸̘̙͚̺̿̉̍̑̇̇̋̓̈́͘

Tu n’as pas répondu à sa promesse et son cœur ne sait plus où donner de la tête tellement il se serre, tellement tu es en train de le déchirer, Edelweiss.
Tu lui poses un dilemme si cruel, il a la destinée de vos vies entre ses mains. Essentia connait sa destinée, il sait que sa vie sera arrachée lors d’un de ses jeux. C’était un soigneur, la première cible à abattre pour affaiblir l’ennemi.
Mais au grand jamais il ne veut entraîner quelqu’un avec lui et surtout pas toi et il l’a compris… Si l’un d’entre vous meurs, l’autre suivra peu après. Vous êtes tels les inséparables à ne pouvoir vivre sans sa moitié.

« Tu me demandes… De laisser tomber la faction… ? Pour… Nous… ? » Ses yeux plongés dans les tiens, cette voix saccadée par les larmes.

Odeur de pluie qui ne le quitte plus, qui ne fait qu’un avec son corps dans un chemin dangereux, son esprit et brouillé, son cœur n’a qu’une envie : s’arrête tellement il lui fait mal. Pourquoi dois-tu à nouveau parler de vos fatalités, juste après que tu te sois éloigné… ? N’as-tu que leur mort dans tes pensées ?

C’en est trop.

« ARRÊTE ! TAIS-TOI ! Je veux que tu arrêtes de parler de ta mort aussi facilement !! Que tu dois absolument mourir, qu’on a aucune chance… » Tu dois savoir à quel point c’est rare de l’entendre crier, mais il est en train de se perdre, il ne sait plus où donner de la tête. Il ne sait pas si son cœur va tenir encore longtemps le trop plein d’émotions que tu es en train de lui faire vivre. Tu lui dis ironiquement de profiter de sa journée, mais ses larmes ne vont pas s’arrêter même une fois celles-ci disparues de son visage.

Peut-être qu’il continuera à sourire, mais ils ne seront qu’affichés. Parce qu’Essentia ne sait plus comment penser, ne sait plus ce qui est en train de se passer. C’est... Compliqué. Aurait-il dû te mettre une barrière à toi aussi ? Pour que tu tentes de te défaire de lui avant qu’il ne meure ? Doit-il te trouver quelqu’un avant qu’une fatalité vienne l’écraser ?
Doit-il faire en sorte que tu commences à le détester ? Le haïr ? Pour qu’il puisse ainsi autrement protéger ta vie ?

Il ne sait pas, il ne sait plus. Ses jambes lui disent juste de courir pour que tu ne vois pas dans quel état il est en train de sombrer, parce qu’il ne sait plus quoi faire, sa raison est en train de se s’effriter, mais Essentia est trop entêté pour encore la briser.

Alors… Il ne te répond pas, parce que rien ne veut sortir, il ne sait pas quoi dire. Il est.. Perdu quelque part dans ce torrent de larmes, cette odeur de pluie, lui-même ne sait pas exactement où…

Aucune réponse ne lui avait été donnée et cette question dans sa tête allait tourner. Essentia est du genre à trop penser, se donner des choix qu’il ne préférait pas imaginer, mais que cette question venait de révéler. S’il devait choisir entre les trappers et toi, qui serait sa priorité ? La réponse était déjà trouvée.

Non

Il ne veut pas l’entendre, il refuse une telle réalité, il n’a jamais été aussi heureux d’entendre une phrase se couper ou serait-ce son esprit qui l’a éradiqué ?

Son esprit est toujours confus appuyé contre cet arbre qui lui sert de soutien.

C’est étrange, depuis quand il fait si froid… ?

Il n’a pas l’habitude d’être dans cet état, oh non ça doit se compter sur les doigts d’une main d’ainsi se révéler dans un sourire qui n’est plus.

Ses yeux ne quittent pas le sol. Qu’est-ce qu’il fait froid…

Froid….

Quand tes bras viennent à nouveau l’entourer. Oh si tu savais à quel point il s’en veut de se montrer ainsi, de ne pas réussir à calmer ses larmes.
Sans hésiter, ses bras viennent s’accrocher à ton dos, passent même légèrement sous ton haut pour réchauffer ce corps devenu si froid par son humeur. Son visage vient se perdre dans ton cou, y pose un nouveau bisou.

Il avait pensé te faire le détester pour que tu l’oublies, que tu refasses ta vie, mais Essentia l’avait maintenant compris que si tu disparaissais, il s’effacerait.


Ses larmes se calment, ses yeux s’épuisent et l’odeur de pluie vient se mélanger à celle de la rose qui se fait de plus en plus intense… Autant que le rythme de son cœur qui contrastait avec la fatigue qui accablait son regard.