Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Ft. Nothing Le poids des choix Because you're my Valentine
La fête bat son plein. Et Celsius avait fait son choix. Un choix qui, d'ailleurs, n'avait pas été sans conséquence.
Quand elle croise le regard d'acier de Nothing, son coeur bat un manquement. C'est une évidence : elle souhaite passer plus de temps en sa présence. C'est un désir instinctif. Une attirance...étrangement romantique. Mais quand elle repense au visage presqu'impassible mais à la révélation légère et trahie d'Hystéria, elle se sent mal.
Et depuis quelques minutes, cette douleur ne la quitte pas.
Ce n'est pas qu'elle a passé un mauvais moment avec Hystéria. Bien au contraire. La major s'était mise en tête qu'il ne ferait que jouer avec elle, tout comme l'alter se jouait d'eux. Alors elle avait écouté sa raison, et embrasser l'alchimie qui s'était crée avec Nothing. Cependant, cette petite scène venait de révéler une part de lui qu'elle ne connaissait pas encore chez le Vigilante. De la sensibilité.
Parce qu'Hystéria est un être humain comme les autres.
L'aimait-il réellement? Pourquoi sentait-elle à son tour son coeur se tordre pour lui, sitôt son micro à terre ? Là encore, était-ce l'effet de l'alter ?
En silence dans la foule, une larme coule, comme on le ferait pour son âme soeur. Et Celsius ne sait plus. Comme à son habitude, elle tente de faire bonne face, sèche ses larmes et esquisse une mine parfaite. Elle ne regrette pas son choix. Mais n'approuve pas d'être la cause d'une souffrance de coeur pour autant.
Mais ça a toujours été ainsi. Elle est celle qui sème des graines de peur et de tristesse en son sillage.
Celsius devine et contemple au loin la silhouette de son valentin et part le rejoindre.
"Nothing..."
Un sourire, pâle cette fois-ci. Elle cherche à sonder le fond de ses pensées, dans son regard.
A quoi songe-t-il, oui ? Est-il heureux de leur choix mutuel ?
En silence, Celsius éprouve le besoin d'être rassurée.
Tu l’attendais, toujours à cette porte. Tu avais remarqué ce qu’il s’était passé. La réaction - que tu trouvais exagérée - de Hysteria. Tu te doutais que celle-ci, à cause du trouble fête dans le coeur de Celsius, ne serait pas de tout repos pour la jeune femme. Tu prenais alors sur toi, restant inspiré dans ton esprit que ce n’était qu’un moment passager. Si tu commençais déjà à te déchirer avec cette femme sur un tel sujet, le moment serait pire encore pour la suite. Tu étais un homme qui se voulait “adulte”, dans la mentalité. Tu avais un recul sur les choses, surtout ce genre de choses. Tu ne pouvais pas agir aussi impulsivement que Hysteria, tu ne pouvais pas avoir des coups de tête, surtout quand il s’agit d’amour. Tu n’étais pas passion, tu étais un étang calme et dévoué, qui menera toujours à une source d’abondance et non à des cascades torrentielles. La seule fois où ta vie et ton chemin pouvaient être mêlés de turbulences, était quand ta colère submergeait toutes tes autres émotions. Là, oui, tu pouvais être quelqu’un d’extrêmement... impulsif et destructeur.
“Celsius.”
Rassurant dans ta voix, tu passas alors une main dans son dos pour la guider à l’extérieur, vers l’air frais, et surtout, vers la sortie de ce lieu engouffrant de mauvaises ondes pour la soirée. Tu la guidais sur le chemin des Trapper, déterminé silencieusement pour le moment, à l’accompagner malgré la nuit présente et parfois dangereuse. Tu veillerais à sa sécurité. Une évidence.
Tu attendis que le flot de gens s’éloignent et le batiment ne soit plus qu’un souvenir, bien qu’encore dans le fond, pour finalement reprendre la parole. Ton bras n’avait pas quitté son dos, et tu ne cesserais ce contact que si elle le désirait.
“Je ne te jugerais pas, si tu souhaites parler de ce que tu ressens ce soir. Cela peut-être compliqué à vivre pour toi, et je ne souhaites pas que tu te sentes mal en pensant que mon oreille n’est pas capable de t’écouter.”
Encore alcoolisé, certes, mais moins que les heures précédentes. Tu marques une pause pour récupérer ton cheval que tu avais “garé”, attrapant sa longue pour le tenir ainsi et continuer de marcher sagement aux cotés de la jeune femme. Tu ne te voyais pas prendre le cheval sans avoir un brin de conversation avant, et marcher ne te dérangeais pas.
Si les titres ont un prix, elle en est finalement la parfaite incarnation: Une Princesse de la Soirée ; Une Reine des coeurs brisés ; Une personnalité impitoyable malgré elle, et qui ne peut que plaire à l'I.A.
Face à Nothing et à cette porte, la fin d'un quelque chose de trop doux s'impose et étire un sourire pâle, un peu plus froid qu'à son habitude. Elle se souvient. Elle prend conscience que tisser des liens avec ces participants a un prix, et qu'elle ne peut pas rester "juste Celsius" et faire fi des responsabilités qui reposent sur ses épaules. Les siens le lui rappellent chaque matin, chaque jour et chaque heure qu'elle passe avec eux pour les tirer vers le haut. Les hisser jusqu'au sommet de leurs compétences et du Savoir.
Mais si ça ne tenait qu'à elle...Ce système injuste, ce rôle d'aiguiseur de lames et de faiseurs de meurtres fratricides et toutes ces réalités qu'elle déteste n'existeraient pas. C'est ce que lui soupire en tout cas ses rêves, quand ils viennent à prendre le pas sur ses nombreuses nuits agitées.
Alors, Celsius ne lutte pas. Ni contre cette main dans son dos qui lui réchauffe sa peau, mordue par l'air encore glacial d'une fin d'hiver, ni contre l'impulsion de son valentin qui prend la peine de l'accompagner. Pas de jugement, de la part de Nothing, mais seulement un sang froid qu'elle ne peut que remercier en suivant ses pas. Ses deux larmes sont, quant à elles, déjà trop sèches pour défaire son mythe, mais pas suffisamment invisibles pour ne pas révéler à Nothing la mélancolie silencieuse qui habite son cœur et qui se répand comme la peste dans son esprit. En silence, ses yeux se ferment un instant, bercés par le craquement naturel des pierres, de l'herbe grillé et du sol à leur pied mais surtout par la voix pleine de compréhension de Nothing.
Le quiétude l'apaise, et trouve en ce Wild un peu de courage et de force pour y songer à voix haute.
"Ce n'est rien. Je peux encaisser, je ne suis pas faite en sucre. Ce n'est qu'un alter, n'est-ce-pas ?"
Son ton est si travaillé par son mensonge qu'il en devient âpre. Aucune parole ne pourrait décrire sa douleur, cette empathie qu'elle aurait bien mis de côté en pleine possession de ses moyens, si ce ne sont ses ongles qui triturent délicatement son pendentif de jade d'un air songeur...
Soudain, les mots lui échappent.
"Je suis inquiète pour Hysteria. C'est de ma faute, s'il a craqué...""Je ne veux plus y songer, mais son regard, avant qu'il ne parte...Il me hantera au moins pour cette nuit..." Son regard se défile, vers le sol, ailleurs que dans ceux qui l'ont tant marqué pour cette soirée. "Je l'ai trahi après tout, non ? Je serais responsable, s'il lui arrive quelque chose." Ils ne sont pourtant pas de la même faction. Et il n'est pas son soldat. Cette distance ne l'empêche pourtant pas de ressentir la flèche de Cupidon.
"Ne te fais pas d'idées. Je n'ai pas de regret de t'avoir choisi...J'ai sincèrement aimé ce qu'on a partagé et tu es quelqu'un d'intéressant, Nothing. Autant en tant que personne que soldat. J'aimerai...J'aurais aimé passer plus de temps avec toi, sans être préoccupée par...tout ça." Son soupir finit par la gagner et mettre fin à l'incohérence de ses propos, dans un murmure cette fois-ci profondément agacé. Au final, elle se rend compte qu'elle gâche ces instants en s'embourbant dans ses émotions. "...C'est vraiment un bel alter de merde, tiens..."
Elle fait tous les efforts du monde pour ne pas se perdre dans des explications trop détaillées, pour ne pas gêner son nouveau cavalier dans des sentiments à la fois trop complexes et trop personnelles pour qu'ils puissent les décrire. Pour ne pas paniquer, ou paniquer seulement que dans un soupir long.
Pourtant, elle finit par se détacher de son étreinte, physiquement sereine mais mentalement terrifiée.
"Tssss...Tu devrais prendre garde, toi aussi. Tu ne serais pas le premier à être attiré, à te sentir en sécurité ou que sais-je encore à mes côtés, pour finalement le regretter d'une manière ou d'une autre...Et je ne voudrais pas te faire de mal."
De sous ta robe noire et d'une poche sculptée sur une veste plus épaisse et travaillée, ses doigts sortent une cigarette et un petit zippo dont elle ne fait qu'un usage visiblement rare, à en juger la brillance du dispositif.
"C'est toujours comme ça."
Le feu s'allume. Celsius cueille dans son crépitement l'amertume de son souffle pour camoufler la violence de ses émotions.
Tu te demandais si sa question méritait réponse concernant l’alter, ou s’il s’agissait d’un moyen de simplement se rassurer elle-même. Tu hoches cependant la tête, et la laisse quitter ton étreinte éphémère. Tu la laisses prendre les distances dont elle a besoin, tu n’imposes rien, mais ta chaleur reste présente au cas où elle déciderait de revenir sur ses décisions.
“J’irais lui rendre visite après t’avoir raccompagné. Je tiens également à savoir qu’il est en sécurité et qu’il se porte bien.”
Après tout, c’était ton ami. Malgré tout ce qu’il se passait parfois, déjà entre les factions, tu te voyais mal lui tourner le dos pour une histoire de coeur. Quand bien même c’était la première fois depuis longtemps que tu avais loupé un battement pour une femme.
“Tu ne l’as pas trahi. Tu as choisi en ton âme et conscience, c’était un très bel acte. S’il n’est pas capable de comprendre cela, il ne mérite peut-être pas l’attention que tu lui portes, et lui portais.”
Tu observais la route devant toi, et te stoppes doucement. Tu as l’impression d’être un peu plus maitre de tes gestes. Tu la regardes alors doucement fumer, et proposes.
“On peut faire le trajet en cheval, cela sera plus rapide, quand tu auras terminé ton action.”
Est-ce que cela te dérangeait ? Non. Tu n’étais pas un fumeur, ni un buveur. Visiblement, cependant, cela t’avais porté défaut pour un soir comme celui-ci. Tu considérais que la cigarette était simplement un frein à une activité sportive raisonnable. Être époumoné dès les premiers pas de course n’était pas ta vision d’une victoire assurée.
“Nous aurons peut-être d’autres occasions, Celsius. Il ne faut pas trop se morfondre, pas dans cet univers qui est le notre et notre quotidien. Regarder autour de soi est important pour profiter de chaque moment.”
Sans prendre à part ses paroles, et ses conseils ainsi que ses “attentions”, tu tendis doucement la main vers son menton pour lui faire redresser la tête vers le ciel étoilé, pour appuyer tes paroles précédentes.
“Je ne regretterais pas de marcher sous ce ciel étoilé avec toi quelques instants. Les douleurs à venir n’effaceront pas les moments agréables passés. Ils resteront scellés.”
Tu cesses alors de la toucher, oubliant d’avoir demander son consentement et te ravises, remettant ta main contre toi. C’était étrange, de faire des choses avec aussi peu de recul parfois. Sans trop de questionnements sur les choses à faire. Tu inspires alors et reprend ta marche, le temps que sa cigarette se termine pour pouvoir chevaucher ton cheval, ou bien, continuer la conversation à pieds.
“Peut-être que les toujours ne sont pas les mêmes. Mon toujours à moi, c’était de ne plus ressentir quoi que ce soit qui me dévie de mes fonctions premières.”
Autant dire, que pour une nuit, cela avait échoué.
Ft. Nothing Le poids des choix Sous la nuit d'un ciel étoilé
La cigarette a un goût d'asphalte. Elle est comme une punition qu'elle s'afflige à elle-même pour oublier le reste. Et puis, qui lui dit que Nothing ne va pas la dégager, pour ce qu'elle vient de dire ?
Vraiment, cet alter est une malédiction...Tant pour elle que pour Hysteria. Et peut-être même pour Nothing aussi; tout compte fait : gérer mentalement deux idiots émotifs ne devaient pas être une mince affaire. Ca ne lui frôle l'esprit qu'à moitié ; l'amour ne rend pas lucide.
Mais il suffit de porter son regard sur son cavalier et l'inquiétude qu'il éprouve pour son ami pour s'en faire une meilleure idée : une valeur de coeur qui brise la glace et qui fige ses lèvres loin, bien loin du batonnet qui fume et crépite tout seul.
"...Hysteria a beaucoup de chance de t'avoir pour ami."
Les questions n'en finissent pas dans sa tête. Quand a-t-il rencontré Hysteria ? Quel lien les unissait?
Elle n'a pas le temps d'y penser que le bon fond de Nothing lui arrache un soupir. Elle jette son poison au sol. Elle s'attendait à recevoir des brimades, à tout laisser tomber après avoir assister au désespoir d'Hysteria. Mais il n'y eut aucune insulte, aucun reproche de la part de Nothing. A la place, une invitation plus tendre, qui la désarme dans ses remords. Soudain, elle sent de nouveau la chaleur lui gagner le coeur tandis qu'il s'approche d'elle, l'inspire à profiter de l'instant présent.
Il ne mérite pas sa froideur d'âme.
"...Je crois qu'on ne m'a jamais adressé de tels mots. Je...suis flattée d'avoir brisé ton "toujours."
Et peut-être peut-elle s'attendre à ce qu'il brise le sien également, de "toujours" ? La gêne est présente mais bienvenue. Une main sur son visage, pour lui adresser sa compassion. Pour Celsius, il aurait mérité cette sensation bien avant son arrivée. L'émotion dérobe une expression douce et contemplative sur son visage.
"Va pour le retour en cheval. Mais je voudrais encore marcher un peu tes côtés, juste quelques minutes, si ça ne te dérange pas."
Un clin d'œil mutin lui échappe de nouveau plus naturellement, non sans reprendre un léger sourire qu'elle ne destine qu'au soldat.
"Le temps passe trop vite...J'aurai aimé que tu puisses me raconter des choses sur toi, ce que t'aimes, ce que t'aimes moins, aussi...Je ne saurais pas t'expliquer, mais pour moi aussi, c'est aussi différent avec toi." Un instant de flottement. Elle pourrait se perdre dans ces mots et dans ces aveux à tout moment... "...C'est peut-être naïf, mais je veux croire que les "politiques" ne resteront pas toujours ainsi, ou qu'elles ne seront pas toujours froides. Les vôtres m'intéressent beaucoup, et ça rendrait aussi les choses moins compliquées qu'elle ne le sont."
Un contact appuyé, sur cette manche et ce bras qu'elle saisit dans sa marche. Il n'y a plus de tempête, pour cette nuit. Alors elle prend le temps de faire ce qu'il dit : chaque seconde et chaque instant sont à eux. Celsius ne veut plus briser ni nier cette alchimie. Et quand il prend son menton pour porter son attention sur les étoiles, elle se laisse prendre dans la douceur. Reste coi un bref instant.
"Elles sont magnifiques, n'est-ce-pas ?", souffle-t-elle dans un murmure, audible que d'eux. "Quand on se rend au marécage boisé, elles nous permettent de retrouver sans mal le chemin, de se raconter des histoires...parfois un tantinet exagérées."
Un léger rire lui échappe.
"Il y en a une en particulier qui te fascine, peut-être ?"
Par curiosité, Celsius attend patiemment la réponse -ou l'histoire !- de Nothing...
Avoir de la chance de l’avoir en ami, ça Tu ne savais pas. Tu n’étais pas sûr en réalité. L’amitié ne valait rien sans loyauté, Alors étais-tu plus fidèle à ta faction, à ton chef, ou à ton ami ? Tu connaissais déjà la réponse, et ceux qui pensaient qu’amitié allait forcément de pair avec loyauté, n’était pas dans ta situation quotidienne. Tu soupirais doucement de cette reflexion mentale.
“Tu peux l’être, peu de personnes ont l’occasion de s’en vanter actuellement...”
Tu ne ressasserais pas tes expériences passées, De bien une dizaine d’années maintenant. Elles t’avaient brisées plus que tu ne les avaient abimées. Tu ne voulais pas retrouver cela, mais saurais-tu simplement mettre un mot sur un sentiment naissant ? Reconnaitrais-tu l’amour s’il s’insinuait en toi ? Tu allais avoir, contre toute attente, besoin de l’aide de December pour éclaircir ce sujet.
“Cela ne me dérange pas. J’aimerais parler avec toi de divers sujets, notamment... De quand remonte ta dernière idylle, sans compter ce soir?”
Parce que sinon, cela fait moins d’un heure. Tu étais curieux de savoir si elle était dans le même cas que toi, ou si elle comptait fleurette tout les quatre lever de soleil.
“Une histoire, ou une étoile?”
Tu souris légèrement, rapidement, avant que ton sourire ne retombe encore. Dur à tenir celui-là, il n’en faisait qu’à sa tête. Tu inspires alors, te perdant dans une histoire qu’on te racontait plus jeune.
“Il paraitrait qu’au delà de la limite des factions, existe un renard. Un renard magique. On raconte qu’il nous guide alors vers un point d’eau, une source de chaleur ou encore, nous permettra de retrouver notre chemin si on est perdu... Tu y crois, toi ?”
Tu la regardes, un air de malice dans les yeux. Il semblerait que le tutoiement est été réellement acquis avec elle.
Ft. Nothing Le poids des choix Sous la nuit d'un ciel étoilé
"En toute honnêteté, j'imaginais..." Celsius cherche ses mots. Elle ne tient pas à être indiscrète, mais souhaite dissimuler sa stupeur. "Si tu n'as pas réussi à faire craquer le coeur de ces madames, c'est qu'elles n'ont probablement pas beaucoup de goût..."
Au moins ! Mais Celsius ne sait pas. Elle l'a sûrement vu sous un autre jour. Tout comme il l'a vu sous un autre jour. Serait-ce étonnant alors, si elle venait à lui avouer la vérité sur sa vie sentimentale? La question lui est posée, et...la réponse est toujours assez épineuse. Entre devoir et passion.
"Rien de sérieux. Ca et depuis mon ascension, ils ne restent qu'une petite poignée d'hommes ou de femmes suffisamment téméraires pour tenter de se rapprocher de moi." Un ricanement. Elle est de celle qui ne prend pas à coeur ses relations, habituellement. "Et ça n'est jamais très innocent...Mais je ne suis pas connue pour baisser ma garde facilement non plus. Pourquoi, ça t'intéresse ?"
Et Celsius sait jouer, avec les taquineries. Avec le silence aussi, pour désarçonner son cavalier. Elle reprend des couleurs et peu de son tempérament de feu, depuis qu'elle s'est exprimée à haute voix face à Nothing. Son oreille attend aussi impatiemment de savoir s'il est aussi sensible à l'astronomie et aux sciences qu'elle ne l'est; un rare trait de caractère qui ne peut que révéler son allégeance au clan des Trappers.
Pourtant...La réponse est ici inattendue. Ou finement calculée.
"Le renard polaire, hm ?" Un canidé. Elégant, expansif et fourbe. Ca lui parle. Un choix étrange mais qui a le mérite de donner à Nothing un peu plus de dimensions que le soldat parfait des Wild. "Les étoiles ont chacune leur mythe et leur histoire d'après les bouquins de notre bibliothèque. Elles ont un nom, une significations et sont de nature et de couleur différentes. Un peu comme nous..."
Tout bas, son esprit songe que Nothing serait sûrement une très belle étoile. Mais alors, une étoile fortement téméraire. Et une expression qu'elle lui découvre soudainement. Ce n'est pas tous les jours qu'on lui proposait de se perdre, à la recherche d'une source.
Cela, et la promesse d'un quelque chose de plus.
"Pourquoi pas...Si tu aimes prendre des risques...J'espère que tu es bon cavalier."
A son tour, Celsius lui dérobe un clin d'oeil à son passage, et part à la recherche de son cheval non sans l'inviter à en faire de même ; sa main sur son poignée en atteste. Après tout, même s'ils se perdent... Et même si ce n'est qu'une dernière option, son alter n'étant pas une chose qu'elle souhaite révéler devant tout le monde...
Ce ne serait pas si grave de se retrouver au beau milieu de nul part en si charmante compagnie, non ?
Tu prends le compliment, Ce n’est pas souvent que tu en reçois. Il faut avouer que les choses ne sont pas toujours comme elles semblent l’être. Les femmes préfèrent les hommes plus fougueux, les hommes qui sont passionnels, comme Hysteria par exemple. Les tempêtes calmes ne les intéressent pas.
“Oui”
Tu pensais la question sérieuse, et puis, après tout, pourquoi ne pas y répondre avec sérieux aussi malgré la taquinerie de la femme à tes cotés ?
“Puisque tu me plais, oui cela m’intéresse. J’aimerais connaitre comment tu as été blessé pour ne pas faire les mêmes erreurs que ceux et celles avant moi, tout simplement. Connaître les blessures des personnes, c’est donner le risque de les refaire, mais aussi de les guérir.”
Tu la suis du regard, sur le cheval. Tu la laisses virevolter, tel l’être libre qu’elle semblait être et accorder de l’importance à ce fait. Tu n’étais pas de ceux qui étouffe, cela tombait bien. Tu inspires alors et grimpe sur ton propre cheval.
Se perdre avec une aussi jolie femme, et dans une soirée qui s’éternisait sur une douce si romantique. C’était dangereux. Pourtant, tu n’hésitas pas longtemps avant de faire partir au galop la créature, dans une euphorie qui ne te ressemblait guère.
Aaah, nothing... Cesse de perdre la tête par amour. Le passé t’as déjà montré un nombre incalculable de fois que ce n’était pas fait pour toi. Tu sembles l’oublier dans ces moments, par un regard et une main tendue, un sourire et des moments qui semblaient hors du temps.
C'est alors que le temps passe, que tes yeux ne la quittent, et que le paysage défile autant que le cheval se fatigue. Une bonne vingtaine de minutes passent, et pourtant, le paysage ne semble plus autant familier qu'avant. Tu finis par t'avouer vaincu, peut-être qu'après tout, tu t'étais perdu...
Le vent qui fouette les joues... Le cheval au galop... Un sourire presque niais mais plein de promesses aux lèvres...
C'était peut-être ça, l'insouciance. "La joie". Ou en tout cas, un début de quelque chose.
Ici, il n'y a pas d'ordre, pas de faction, pas de major ni de rôle. Il est juste Nothing et elle est juste Celsius. Et c'est tout ce qui importe.
Mais lui, il cherche plus. Il cherche à creuser dans ses paroles, dans son masque plein d'assurance. A trouver une faille dans son paraître, et connaître les blessures que son cœur avait pu supporter. A la place, un léger silence, un regard soutenu et pensif, pesant le pour et le contre, puis une caresse tendre sur sa joue.
Ca ne pouvait avoir qu'une signification. Ses lèvres ne tardent pas à les prononcer. Proche de lui. Loin de lui, aussi.
"Un jour, je te les confierai."
Ce n'est pas le moment ; ce serait briser le charme et le calme qu'ils viennent à peine de retrouver. Et Celsius n'a pas envie de parler de Fahrenheit, de ses recherches, de sa confiance et de son futur volé. Elle n'avait pas plus envie de lui raconter le fardeau que lui avait confié son major avant elle. Son "cadeau", elle n'avait pas eu le coeur à refuser. Son fantôme ne l'avait tout simplement jamais quitté.
Mais surtout, le Roi a besoin d'elle. Tout comme ses soldats ont besoin d'elle.
Chaque jour, pourtant, elle se demande si elle est toujours à la hauteur de ses attentes. Alors oui, elle n'attend rien de Nothing. Ses problèmes ne sont pas un choix ou un état d'âme mais une nécessité.
"Suivons plutôt ta fameuse constellation, elles sont plus intéressantes. Je veux voir ces sources de plus près."
N'avait-il pas dit de vivre le moment présent, après tout ? Ses secrets lui sont précieux.
*********************
Vingt minutes au galop. Elle file à grande vitesse sur son dos, ainsi détendue dans l'immensité d'une plaine pourtant inconnue. C'est dangereux. Mais captivant... Et...un peu désarçonnant. Ce n'est pas la patience qui lui manque habituellement, mais à en juger la tête que faisait son cavalier...
Ils étaient perdus. Ou plutôt, supposément perdu. Le dépit du Wild est aussi perceptible, malgré ton ton posé et ses traits calmes. Un quelque chose qui ne manque pas d'amuser Celsius.
"Pourquoi fais-tu donc cette tête ? On n'est pas allé jusqu'au bout de la constellation..."
Parce qu'elle a une idée en tête, et que la malice la gagne à mesure qu'elle ralentie, stoppe la cadence de son cheval et se place côte à côte de sa monture.
"Ferme les yeux. Juste un petit moment."
Avec un peu de chance, il s'exécuterait. Et s'il le fait, alors il entendrait un sifflement léger et féminin percé le silence et le chant des grillons. Il entendrait le froissement des ombres, un quelque chose de spécial dans les airs. Les chevaux, quant à eux, se tendent quelques instants mais ne fuient pas. Et lorsqu'ils les rouvriraient.
Et s'il ne le fait pas ? Il aurait pu voir l'ombre de sa valentine se déformer sous ses pieds. Un quelque chose de noir, de sauvage mais à la truffe amicale, sortir de là où son cheval et sa personne se dresse.
Qu'importe ce qu'il ait fait : Celsius a désormais la réponse, d'une manière ou d'une autre. Son regard perçant est comme celui d'un éclaireur ; avisé.
"Par là, juste un peu plus à gauche. On n'est plus très loin."
Ca n'aurait tenu qu'à elle, sans doute aurait-elle pris pour monture l'un de ses chiens ; plus pratique.
Mais la balade se veut...avec plus de charme, sur une simple monture. Sans aucune démonstration d'alter visible...
Mais déjà, le paysage change. Et à quelques pas, frissonne les feuilles entre elles. Et éclate le ruissellement de l'eau.
Une promesse dite, que tu n’oublierais pas. La douceur qui émanait de cette femme forte, à n’en pas douter, pour le moment, était un plaisir pour ton moral et tes yeux. Tu appréciais vos échanges, quoi que le monde autour puisse en penser.
Tu n’oserais avouer que tu t’es perdu. Tu possèdes quelque part, une fierté encore présente de ne pas emmener dans les griffes de l’inquiétude cette charmante femme. Tu ronges alors ton être de ta maladresse en orientation, mais un silence se pèse. Cependant, elle le rompt bien vite, encline à prendre les choses en main. Ce qui te soulage, il faut bien l’avouer.
Pourquoi demande-t-elle de fermer les yeux? Pourquoi obéis-tu si sagement, sans l’once d’un inquiétude?
Le léger sifflement te fait froncer les sourcils, tu te doutes bien qu’elle appelle quelqu’un, ou quelque chose. Le doute t’envahit. N’était ce qu’un plan pour te massacrer sur la route ? Une raison de plus de créer et continuer une guerre qui n’a pas lieu d’être dans ton fort intérieur pour tout les gens que tu avais perdu jusqu’à lors ?
Lorsqu’elle prit la parole à nouveau, tes yeux s’ouvrent, pour se diriger vers la gauche. Il obéit, se demandant bien quel mystère entourait cette femme à présent.
Tu suis, sagement. Enfin, les feuilles s’entendent et l’eau est présente. Tu soupires d’aise alors, et ralentit l’allure, bien soulagé de voir quelque chose de familier pour te repérer dans l’espace de Carcosa. Tu pourras rentrer plus facilement par la suite, mais surtout, retourner vers Hysteria et son caprice qui te mettait une pierre dans le coeur. L’amitié était importante, et plus encore lorsque les factions divisaient.
Descendant de ta monture, tu t’approches alors de l’eau avec calme.
“Elles semblent calmes et sans danger.”
Comme un éclaireur qui vérifiait l’état des lieux avant une quelconque baignade, tu te redresses alors pour regarder dans la direction de la jeune femme.
“Une baignade?”
Un regard presque amusé et un sourire caché, tu déboutonnes alors ta chemise avec un calme mesuré. Celle-ci est habilement pliée sur le coté, comme un homme qui était habitué à le faire chaque matin. Ce qui était le cas. Ton pantalon rejoint vite celle-ci, et tes jambes sont déjà glissées dans l’eau. Un soupire d’aise te parcours alors que la chaleur de l’endroit réchauffe ton corps meurtri de la balade en cheval. Une main passée dans tes cheveux les mouillent légèrement, alors que ton dos cherche appuie sur le bord, et que tes yeux, bien malgré toi, se veulent baladeur sur la jeune femme.
Ft. Nothing Le poids des choix Sous la nuit d'un ciel étoilé
Son coeur bat encore la chamade ;
peut-être en raison de leur folle course à dos de cheval... Peut-être encore car la simple présence de Nothing à ses côtés lui fait de l'effet; Ou peut-être encore parce que leur danse et les événements lui reviennent en mémoire.
Celsius ne sait pas.
Elle ne sait pas pourquoi elle s'entête à vouloir exaucer ce genre de fantaisies sans lendemain. Plus elle y réfléchit, et plus elle se dit que tous ces prétextes, toutes ces règles imposées entre factions n'ont ici aucune importance. Et alors qu'elle commande et stoppe son cheval à quelques pas de la source, bien loin se manifestent les larmes d'Hysteria dans son esprit ; elle a besoin d'oublier l'écho de cette tristesse, ce lien aussi éphémère qu'un papillon dont elle aurait délibérément arraché les ailes...
Elle a toujours été ainsi, Celsius.
Un coup d'oeil en direction de son cavalier. Il ne partage pas la même blessure. Elle devine que sa manière d'aimer, piquante et ardente, est loin d'être aussi forte, patiente et douce que celle du Wild. Quelque part, elle admire et envie la force d'âme et la tranquilité qui se dégagent de Nothing. Elle ne sait comment, mais son ton de voix lui donne la sensation de goûter à une éternité de douceur, la berce et la rend peut-être bien un peu songeuse dans ses expressions. Ce n'est que lorsqu'il lui propose enfin une baignade que son cerveau réétablit...Quelques connexions logiques.
"Hm ? Ici ? " Avec lui. Comment peut-elle seulement ne pas faire le lien ? Bientôt, elle le voit déboutonner sa chemise. Elle peine à ne pas porter trop d'attention à son torse nu, à ces quelques cicatrices qui nimbent sa peau et content des aventures, à ses mouvements...Et y échoue lamentablement. "Oh...Evidemment."
Sa main glisse à son tour. D'abord sur ces boutons qui enserrent de moins en moins sa taille, puis sur les bretelles de sa robe noire qui finit par glisser le long de sa peau mâte, révélant un soutien gorge et une culotte noire. Sans innocence, Celsius prend son temps pour entrer dans l'eau et profiter des baisers de l'eau chaude ; elle sent le regard gourmand de Nothing, mais s'en accomode le temps d'un bref instant...
"Si j'avais connu ces sources, je serai venue plus tôt..." D'un mouvement de pas, amusée, Celsius part le rejoindre, d'abord à côté de lui, puis face à lui. "Enfin, ça rendrait l'instant moins unique, et ça perdrait tout son charme..."
Un silence. Le poids de sa présence, l'écume et le ressac des sources font planer une étrange, confuse tension qui la plonge dans un entre-deux ;
Une envie de le connaître. De le découvrir, aussi.
Une pointe de gêne sur le visage, Celsius n'a plus l'air de porter autant d'assurance en elle.
"Je ne saurais dire pourquoi tu m'attires tant, mais...j'aimerai juste profiter de cet instant." Et oublier tout le reste. "J'aimerai apprendre à te connaitre. Et goûter à ces lèvres."
Elle n'est maîtresse de rien mais elle ne peut le nier : les lèvres de Nothing en appellent à des désirs inavoués.
Tu n’as pas honte de l’observer comme tu le fais. Elle est belle, possède un corps agréable et savoureux. Il n’y a rien de mal, pourtant, une certaine pudeur s’empare de toi et te fais détourner le regard. La proximité qu’elle instaure ensuite entre vos deux corps, ne te rends que d’avantage intrigué par la jeune femme.
Qui est-elle réellement ? Pense-t-elle réellement se sentir ici, en sécurité, auprès de toi ? Tu n’étais pas de ceux qui trahissent, mais tu pourrais évidemment lui faire regretter la moindre trahison de sa part.
“Je ne connaissais pas ces sources non plus”
Continues-tu pour lui répondre, dans un échange qui se veut presque trop courtois. Dans un moment passager, tu ne sais pas si elle parle de la source, du moment, ou de toi. Elle se pose en face de toi et tu retiens un bras de venir la protéger, de peur qu’elle glisse trop loin dans les profondeurs. Votre manque de proximité te l’interdit, et tu as toujours cette petite gêne en toi qui n’attend qu’un moment décisif pour s’en aller à son tour.
Après tout, tu as toujours l’ivresse qui s’efface mais qui est toujours présente en surface, l’instant qui se veut magique dans ces sources, et une incroyable femme - bien que d’une faction ennemie - qui s’amuse à jouer avec ton corps et tes émotions de la soirée.
La gêne sur son visage n’est qu’à peine perceptible par ton regard, car la semi-obscurité t’en empêche, mais ses propres mots te rendent silencieux.
Un silence qui s’éternise. Comme un souffle qui venait de balayer toute ta gêne, toute ta confusion, et qui venait de te donner une raison de lâcher prise. Un silence qui dure, dans les secondes, et maintenant passant la minute.
Une gêne qui s’installa, mais dont ton bras quitte son poste pour venir se glisser avec délicatesse sur la hanche de la jeune femme.
“Désolé, de mon silence. Je réfléchissais au fait de goûter tes lèvres également...”
Oui, peut-être que tu t’autorises à laisser un mur tomber pour elle ce soir.
Ft. Nothing Le poids des choix Elle aime les idiots
L'hésitation est de mise.
Celsius voit l'intérêt et le désir qu'elle réveille en Nothing. Elle voit son regard, ses hésitations, sa maladresse...Qu'elle trouve ô combien craquante, sans réellement savoir pour quelles raisons sa respiration pourrait s'emballer en sa présence.
Pourtant, elle s'en mordrait les doigts, à l'avenir.
Proche du Wild, ce n'est pas la rougeur aux joues qui lui manquent ; par chance, sa tignasse comme sa peau mate ne contrastent pas de trop avec la couleur. Ils sont alors là : un peu benêts, attirés l'un et l'autre, mais presque certains de vouloir la même chose.
Pas ces sources, non. Autre chose.
Bientôt le bras enlace ses hanches, rapprochant son corps du sien et par la même occasion, ces lèvres tant convoitées des siennes. Si durant leur danse, cette proximité n'avait pas choqué Celsius, leur contact lui soutire un soupir. Son souffle contre sa peau et son regard plus bleu que l'acier réveillent en elle autant de frissons qu'une furieuse envie de s'emparer de ses lèvres...
Mais ne doit-elle pas faire bonne figure ? C'est sûre, Celsius y met du sien ; aussi passe-t-elle une main sur son épaule, dont ses doigts caressent délicatement cette peau blanche.
Elle attend sa réponse. Réponse qui vient. Plusieurs fois, Celsius bat des cils. D'incompréhension. Presque de panique, à en juger la surprise dans ses yeux.
"Q-Quoi ?"
Que vient-il de dire à l'instant ? Dans son sursaut, sa caresse est restée en suspens et si habituellement, elle voile sa rougeur sans mal, mais elle ne sait que dire.
Parce qu'au fond, y-a-t-il vraiment quelques choses à dire ?
Au final, un rire échappe ses lèvres. Celsius a l'habitude, des soldats chasseurs bourrus dans ses rangs.
"T'es mignon, mais pour le coup, ou c'est l'alcool, ou t'es...T'es p'tet un peu idiot !" Amusée, la tête penchée, Celsius peine à retenir son hilarité...C'est sûrement la première fois qu'on lui fait ce genre d'affirmation...En revanche, ll'innocence l'a quitté depuis bien longtemps. "Mais c'est pas grave, je crois avoir un faible pour les idiots..."
Sans hésitation mais avec tendresse, sa main cueille cette machoire et elle s'empare de son dû. Le baiser est doux, presque songeur, ses cheveux flattant son cou et son corps, souhaitant plus que jamais se consumer dans ses bras...
Non vraiment...Venait-il de lui proposer... ?
Celsius n'arrive plus à agir comme elle le souhaiterait.
Difficile, de se concentrer et de garder la face...
La gêne est palpable dans le son de la jeune femme, Et pendant quelques secondes, tu hésites. Es-tu allé trop loin? Tu sais que tu peux être brute, de temps en temps. Dans ta manière de parler, tu n’es pas toujours un grand romantique. Disons que les coups d’un soir, ce n’était pas ce qui pouvait t’attirer, ni te manquer. Tu n’étais cependant pas porter vers la chose. Il faut avouer que cela faisait bien une dizaine d’années que tu n’avais ni draguer, ni coucher avec qui que ce soit. Tu étais surement rouillé en la matière alors sa réaction te laissait étonnamment dans le doute quant à la marche à suivre.
Tu t’abstiens alors de commentaire pour le moment.
“Idiot?”
Tu t’en serais presque offusqué avant que ton regard ne se pose sur le corps à tes cotés, mais avant tout, sur la magnifique personnalité et femme qui le possédait. Tu n’en doutais pas : Celsius possédait bien le caractère et les qualités qu’une femme pourraient posséder pour te combler et te charmer. Ton pouce caressait la peau nue de la jeune femme, calme, aussi calme que ton regard qui l’écoutait et qui se posait sur son visage. Ses paroles suivantes t’amusent légèrement, et alors que tes lèvres pourraient s’étirer en un fin sourire, le contact des siennes te fait frissonner.
Ta main libre vient alors attraper sa nuque avec fermeté mais douceur, accentuant ce baiser qui se voulait chaste. L’autre main posée sur ses hanches, vient alors raffermir cette pression, l’avançant toujours plus à toi. Tu voulais sentir ton corps contre le sien, un besoin égoiste et passager.
Alors que tes lèvres quittent les siennes, ta tête se penche légèrement pour venir embrasser son cou, le parsemer d’un toucher chaud et délicat, avant que tes dents ne viennent mordiller la zone sensible, remontant jusqu’à son oreille pour en mordiller le lobe. Des murmures s’échappent.
“Souhaites-tu continuer plus loin dans nos échanges?”
Le consentement est important pour toi, et tu n’iras pas plus loin dans tes actions si elle ne le désire pas. Ta main sur sa hanche avait déjà glisser sur le haut de cuisse, mais s’était stoppée dans l’attente, tout comme ton autre main qui avait longé son corps pour tenir son dos. Ton souffle était contre le sien, mais tu te savais patient.
Ft. Nothing Le poids des choix Let me be your everything
Ses lèvres sur les siennes, le temps s'arrête.
Des secondes d'angoisse suivent son action.
Même si ses doutes sont infondés, Celsius s'attend à tout, même l'invraisemblable ;
Un rejet, Un ricanement, Peut-être même une alchimie brisée....
Qui peut bien savoir ce que les minutes suivantes prévoient à son sujet ?
Ce lac et ces étoiles qui semblent briller rien que pour eux... Cet homme si beau et si inébranlable, qui parvient à museler ses méfiances et à refroidir ses coups de chaud... Et puis cette main qui épouse ses hanches comme s’il tenait vraiment à elle...
C'est trop beau pour être vrai. Et de notoriété, Carcosa n'est pas une île où l'on peut vivre de miel et d'amour.
Alors Celsius connait la chanson ; et s’attend à tout. N'importe quoi, qui aurait pu la blesser une ultime fois… Après tout, ce monde ne se moquait-il pas de ceux qui prenait le risque d'être vulnérable, même pour une fraction de seconde?
S’il y a de l’audace dans son geste, l’anxiété vibre également au plus profond de son cœur. En un geste inconscient mais plein de confidences, son bras glisse autour de son cou, l'autorise à presser son corps et sa poitrine contre lui et lui appartenir, dans l'espoir de ne perdre ni ce cavalier rencontré au hasard, ni cette étrange attraction qu'elle ressent pour Nothing...
Et puis, que sait-elle de Nothing ? Peu de choses. Que sait-elle de ses véritables sentiments ? Presque rien.
Et pourtant, le lien qui l'unit au Wild lui semble d'un naturel évident depuis le début.
Alors Celsius agit avant de douter. Se permet un baiser, une caresse le long de sa mâchoire. Plus que jamais, la belle sait qu'elle répond à quelque chose d'indéfinissable. De la...compréhension ? Une confiance partagée, ou plutôt une sorte de...coup de foudre ? Quelle ironie. Quelle bêtise. Mais n'est-elle pas en âge de s'adonner à quelques folies et à penser qu'elle peut embrasser ses passions comme si l'avenir lui appartenait ?
On oublie qu'il demeure encore beaucoup d'innocence dans ses émotions, alors la jeune femme ne songe plus aux risques, se laisse porter par le courant et tente une approche plus douce, presque chétive pour ne pas voir s'éloigner l'homme de ses désirs à tout jamais…
Ce n'est pas un geste inconsidéré, expérimentalement froid et provocant comme avec Hysteria. C'est...Un aveu. Sa chaleureuse manière à elle d'exprimer ce qu'elle refoule depuis plusieurs années. Un aveu que, contre toute attente, Nothing lui rend avec plus de passion encore.
Un sourire et un soulagement, dans ces bras plus forts et mieux bâtis qu'elle ne le sera jamais et contre qui elle ne pourrait pas véritablement rivaliser. Malgré tout, la sensation est plaisante et surprenante, tout autant que cette bouche qui remonte le long de son cou et lui arrache plusieurs soupirs de plaisir.
Les rôles se sont inversés si vites ; il lui semble désormais si imprévisible qu’elle ne sait pas dans quoi elle s’est embarquée… Oh ! Sûrement quelque chose de plaisant. Nul besoin d’en douter…En particulier, quand son cavalier mord déjà à l’hameçon et lui propose d’aller « plus loin » et lui provoque des frissons si sublimes que Celsius en vient à oublier la négation... Et peut-être oui. Peut-être que malgré leur apparence inatteignable au quotidien, ils sont à cette heure-ci les seuls à oser franchir cette fine étape en aussi peu de temps…
L’I.A. fait sûrement bien les choses.
Ses doigts disparaissent dans sa chevelure, tandis que son murmure et sa réponse font écho au ruissellement de l’eau. Celsius ne met pas longtemps à répondre.
"Je suis à toi, Nothing. Je te veux, moi aussi. Je suis déjà sous ton charme, depuis le premier rendez-vous, et tu le sais..."
Sa confession dite, quelques secondes de flottement la laisse pantoise. Elle ouvre pourtant la danse et presse l’une de ses cuisses le long de sa jambe, près des hanches...Et caresse, taquine puis laisse couler ses doigts experts sur son torse, ses côtes, son ventre...Plus bas. Se stoppant seulement dans une attente douloureuse au niveau de cet élastique avec lequel elle joue un bref instant, dans la promesse d’autre chose, à défaut d’avoir l’ascendant, toujours subjuguer par la beauté de ces yeux bleu aciers et ce souffle, qui s’entremêle au sien et qui lui fait perdre la raison.
"Je pourrais me perdre dans tes yeux à tout jamais...."
On dit qu'ils sont le miroir de l'âme ; Et c'est peut-être cela, chez Nothing, qui explique le rythme saccadé de sa respiration et qui fait lever sa peau mâte... Cela, oui, et puis le plaisir et l'attente des minutes à suivre..
"Ils ont tant d'éclat..."
Celsius veut croire que leur relation n’aura aucune incidence. Qu’elle n’a rien d’interdit. Que seuls comptent les sentiments bouillonnants qui résonnent dans son cœur et sous sa peau.