Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
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« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »

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(fb : tw self-harm) i hurt myself today to see if i still feel † MIST
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Ven 12 Mai - 3:17

I hurt myself today To see if I still feel
I focus on the pain The only thing that's real
MUSIQUE – Un médic appelé, alors qu’il est encore à genoux sur le sol froid de sa chambre. Une chambre saccagée ; le sang coule abondamment de sa main ; ses paupières s’ouvrent et se ferment à l’endroit exacte ou la silhouette a disparu. Il s’est téléporté, comme ça, en disant simplement trois mots: “je te crois.” De quoi le foutre sur le carreau, le faire se recroqueviller un peu plus sur le sol et hurler sa peine, sa haine, son inconfort face à cette situation. Il est faible, faible à cause de lui, faible parce qu’il est parti. Quel est le putain de sens à sa vie ? Tout ce qu’il touche Carbone, est destiné à finir calciné ; à avoir ce goût ferreux dans la trachée ; un goût dégueux que l’on a surtout envie de recracher plutôt que d’avaler.

Les paupières ne sont plus que robinets dont débordent des larmes ; encore et encore, elles tombent et lui, poings fermés et serrés sur le sol, il hurle, toujours plus fort. Le médic s’approche, mais c’est un regard haineux et une chaise métallique décomposée par un alter en rage, formant une aile dans son dos pour repousser ce qui s’apparente à un assaillant. SORS D’ICI ! Un mouvement qui lui arrache un profond sentiment de malaise, l’homme ne comprend pas et s’acharne à vouloir l’aider ; alors Carbone se fait plus violent, malgré lui. Il pourrait jurer se retrouver en Never’ en cet instant. Le métal se transforme désormais en plusieurs lames, la première fusant à toute vitesse pour se planter au col du médecin et le clouer au mur de la chambre.

La fête bat encore son plein, il sait December, Dolly, Bjorn et Howlite jouer aux cartes dans la grande salle. Et lui, il est là, à subir ce calvaire, ce putain de cauchemar. Le sang gicle sur le mur lorsque qu’il se saisit de son manteau rouge avec véhémence, qu’il l’enfile et attrape la lame d’Hysteria, encore maculée de sang ; du sang de Carbone. S’ouvrir la main pour lui faire comprendre la force de ses sentiments, pour lui faire comprendre le mal que cette haine lui faisait… Il lui avait demandé de mettre fin à sa vie. Une vie qu’il pourtant, chérit. Secouer la tête et sortir, laisser le médic dans cet état, cloué au mur, à beugler des mots que Carbone n’entend pas. Si dans un premier temps, en quittant ce qui s’apparente plus à son tombeau qu'à une chambre, l’homme marche avec nonchalance, en tanguant de gauche à droite ; c’est avec plus de rapidité, en sentant les larmes ruisseler, qu’il se met cette fois-ci à courir comme un dératé.

Pourtant, la mort n’est plus à ses trousses.

Vouloir le retrouver, être prêt à tout pour ça, pour le ramener ici, à eux, à lui. L’esprit n’a pas le temps de comprendre, d'emmagasiner les informations. Ils s’étaient embrassés, ils s’étaient avoués tant de choses… Mais tout ce qu’il souhaitait un jour entendre, il l’avait dit, en partant, en s’évaporant. Et l’amnésique se demande s’il n’a pas tout inventé, si son cerveau n’a juste pas fantasmé cette entrevue inespérée. Le goût de ses lèvres est ancré, marqué au fer rouge… Si tu m’crois, pourquoi tu pars ? Si tu m’crois, qu’est-ce qui t’empêche de me revenir ? Pourquoi tu m’as pas tué ? Pourquoi tu me tourmente ? Pourquoi je t’aime autant ?! Les questions se bousculent, inlassablement, lui percutant le cerveau, lui retournant les tripes et l’alcool ingurgité durant la fête le fait aussitôt gerber ; mais tout ce qu’il régurgite, c’est de la bile. Il n’a rien dans l’estomac, son dernier repas remonte à si loin, mais aucune envie de manger quoi que ce soit ; il ne ressent plus rien Carbone, ni la faim, ni la soif, seulement la douleur. La douleur de la morsure du manque. Qui sera très certainement son linceul ce soir.

C’était de trop ; c’était le coup de trop.

La course est arrêtée, sa respiration saccadée, les mains posées sur ses genoux, c’est avec stupeur qu’il constate où ses foulées l’ont mené. L’écurie… Prendre un cheval, aller chez les Vigilantes. L’idée le frappe de plein fouet ; c’est donc avec précipitation qu’il scelle son destrier, qu’il tire sur les rennes et le sors de son box. C’est en le grimpant avec rapidité que Carbone amorce son galop. Il ne sait pas qu’on est parti à sa recherche ; il n’en a pas conscience ; il ne se pose aucune question ; seule une chose demeure, son envie de le retrouver ; de lui dire tout ce qu’il doit lui dire ; tout ce qu’il n’a pas pu lâcher. Sa plaie à la main ne lui permet pas de maintenir les rênes ; alors c’est sa main de métal qui prend en main la direction ; mais voilà, il fallait que ça arrive. La fatigue, les larmes, les sentiments ; une chute quand le cheval se cambre. La nuit noire, les bruits environnants ; la peur d’un animal qui n’est pas habitué à être ainsi manipulé.

Le corps heurte le sol avec violence, son crâne sur une roche ; un hoquet de surprise lui arrache un nouveau râle de douleur. Incapacité à se redresser tout de suite. Les yeux vont et viennent sur la voûte stellaire, les yeux s’humidifiant de plus belles ; jamais plus il n’arrivera Carbone, à retrouver son calme. POURQUOOOOOI ?! La douleur à la tête lui rappelle ce jour fatidique où il a tout perdu ; Ivar, Hysteria, sa confiance en lui, sa putain de mémoire. Le choc contre le sol lui retourne le cerveau, des flash de lumières, la migraine. Tout se mélange, tout se glitch dans son esprit. s̸̛͕̪̀̊̂́͐t̶̡̛̠̫͍̫̋͒̍͗̍̇͝ȍ̴̗͓̠͍̲̤̫̈́̆̄́͝ṕ̵̰̤̪̱̆̈́s̷̞̳͙̩̀̈̈̓̀̂̃̓̿͘t̷͕͈̦̣̍̿͐̓̐̾̒̈̀͝ó̴͕͕̥̳́́́͛̓̚͘ͅp̶̢̫̬̝̤͓͗̀͌̀͘s̷͔͕̻͈̠̟̾t̶̛̼͗̿̀͆̒͑̾͑̏̏ö̴̡̧͍̬̗̹͎̻̥̤̺́͝p̴̜̺̹̃̅ş̴̛̠̯͖̝̹̋̀t̵̡͚̖̰͔̣̟̹̓͝ơ̵͍̭̖̠̫̼̟̩̺̻͗̇̇͛͛̇̇p̴̙͕̐̈́͆s̸̬̯̜̹̣̊̆̕͝ţ̶̪̩̹̜̝̆̊͌̾͘ö̶̹́͑̍p̷͕̮̺͇̜̟̬̜͕͚̅̔͂̕͜s̶̛̫͙̮͖̠̻̻̘̎͒͗̉͐̽̓̎͘͜t̶̬̃o̶̼͈̻͚̖̺̝̦̮̳̽̎̏̓͛̀͐́̐͝͝ͅp̷̢͙̫͚̫̜͍͘͜ṡ̴̻̠̥͙͇̤͕͚͑̀̽̄̾̋͗͛ţ̸̨͇̹̯̜̯͍͈̂̈́̅̈́̀̎̎̋̊͠o̴̢̨̬͉͈͇̟̜̼̅̍͜p̷̘̽s̷̢̪͍̃̔́́t̷̡̲̩̬̙̝̤͎͗ǫ̵͇̃̊̓p̵͚̰͍͎̜̥̝̔̉̄͌͂̎̕͜͠s̵̢̡͍͉̭̫̪̦̊̋̍͝͝ͅt̸̡̩͆̔̇̚o̴͈̩̼̺͇̮͌͐̄̓̓͊͐̋̕p̴̢͗̌͂͒͑̾̎͠

Il veut que ça s’arrête, il veut que tout s’arrête. STOP… PUTAIN STOP ?!

Mais rien ne s’arrête.
Les souvenirs affluent.
Et avec eux des sentiments contraires.

Il l’a toujours aimé. C’est une évidence, ça tape dans ses veines. Et ça le fait vriller. La lame est dégainée et dans un hurlement à s’en décrocher les cordes vocales, la plante dans sa jambe avec véhémence. Vouloir bouger, mais ne pas y arriver ; vouloir se relever, mais être contraint à rester au sol. S’il se plantait cette lame, dans le cœur, est-ce que tout s’arrêterait enfin ? Un sourire, fugace, sortant la dague de sa jambe dans un mouvement rapide et net, bien trop net pour ne pas être celui d’un expert ; dirigé désormais contre son cœur.

Et il appui, encore, un peu plus fort ; avant d’entendre ce hennissement implorant. Son regard entre en contact avec celui de l’animal à ses côtés qui lui donne un coup de museau… Putain, putain, mais qu’est-ce que je fous…?  C’est de sa main ensanglantée qu’il rapproche Carbone, la tête de la bête, l'enserrent dans une étreinte. J’veux… J’veux le revoir… L’écho de pas, l’écho d’un galop qui se rapproche ; on est parti à sa poursuite ; il en est certain… Alors l’homme se recroqueville, encapuchonne son propre visage et abaisse la tête. Avoir peur, peur de qui le retrouvera dans cet état… Et ne pas oser redresser la tête, quand il comprend alors… Que t’es devant lui. Il reconnaît tes chaussures. M…Mist…

Putain.
Putain.
Putain.

Je voulais pas qu’on m’voit, j’voulais pas qu’on m’voit dans cet état… La langue est mordue, les membres tremblent comme une feuille ; que dire… Il n’y a rien à dire… Tout à constater.

// le drama bonjour au revoir j'suis désolé c'est le bordel j'espère que ça te conviendra ;w; ♡
@AZRIA
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Ven 12 Mai - 4:17


i hurt myself today to see if I still feel


On est venu te chercher, un peu en panique. Et peut-être que ce n’est pas toi que le médic espérait trouver, mais c’est sur toi qu’il tombe. À toi qu’il vide son sac. Et si tu le dévisages confuse dans un premier temps, c’est rapidement l’inquiétude qui vient se dessiner sur tes traits. Carbone. Blessé. Fuite. Les mots perdent leur sens alors que tu entends ce bourdonnement à tes oreilles, assourdissant quelconque parole qu’aurait pu avoir ton interlocuteur. Mais tu comprends l’essentiel et, finalement, c’est à peu près tout ce qui compte pour toi.

Carbone est en danger.
Et pire, il est parti.

Tu t’empresses donc de te rendre jusqu’à l’écurie, ta course rapide tandis que tes lourdes bottes en cuir s’enfoncent dans le sol. Tu ne prends pas la peine d’aviser personne, pas certaine du temps qu’il te reste avant qu’il n’en vienne à faire une connerie. T’as aucune idée d’où est-ce qu’il est allé et tu peux déjà sentir la panique te monter à la tête tandis que ton coeur bat un peu plus fort dans tes oreilles. - Bordel, tu fais chier. Que tu marmonnes entre tes dents, la mâchoire serrée, attrapant un cheval que tu ne prends même pas le temps d'atteler. Tant pis, tu auras mal. Tout ce que tu t’assures, c’est de lui passer une bride avant de monter sur son dos, dévalant à toute vitesse.

Tu prends la direction qui te fait le plus de sens. Celle qui mène chez les Vigilantes. Tu penses avoir une petite idée d’où est-ce qu’il aurait pu aller. Où, tout du moins, où est-ce qu’il aurait pu vouloir aller, si animé par le désespoir. Et à croire que ton instinct t’a amené au bon endroit car rapidement tu peux voir un cheval sur ta route. Et, à ses pieds, la silhouette d’un homme se recroquevillant sur lui-même. Tu descends alors de ta monture une fois que tu es arrivée à proximité, invitant l’autre cheval à s’éloigner à son tour, pour finalement t’agenouiller près de celui que tu reconnais au sol.

- Tu fais chier Carbone, tu sais ça ? Tu lui répètes à lui, ces quelques mots qui se sont échappés de tes lèvres un peu plus tôt. Et malgré les paroles prononcées, il y a une certaine douceur dans ta voix. Une douceur qui se reflète aussi dans tes gestes tandis que tu glisses ta main sous sa capuche, venant caresser sa joue du bout de tes doigts. - Qu’est-ce que tu pensais faire ici, hm ? Crever seul ? Le reproche est teinté d’inquiétude alors que tu te laisses tomber au sol, assise à côté de lui.

- Ça arrivera pas tant que je suis encore vivante.
Une promesse que tu as bien l’intention de tenir.
la terre rouge milieu de la nuit


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Ven 12 Mai - 6:54

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MUSIQUE – Une phrase, qui lui coupe la chique, le faisant se recroqueviller un peu plus ; déglutir devient encore plus difficile. Être pris en faute, comme un enfant chopé la main dans le sac en train de commettre un méfait… Il se sent ainsi Carbone, quand tu le réprimandes ; mais il tente de garder la face, malgré les douleurs lui brûlant la peau. La main, la jambe, le cœur… Un idiot. Qui faisait chier. Tu avais raison Mist, Carbone était un chieur et il en était conscient. Un rire sans joie éclate, un souffle court qui transperce ses narines alors que son regard se fait fuyant ; malgré ce geste bienveillant. Tes doigts, sur sa joue inondée ; ta présence en soutien infaillible quand il n’a qu’une envie ; laisser son âme passer de l’autre côté. Tremblant comme une feuille à l’écoute de tes sentences, ça lui fait réaliser encore une fois son égoïsme et ses actes inconsidérés ; il n’a pas pensé un seul instant à toi Mist, ni à Howlite, ni à Never, ni à December, pas même à Dolly. Perdu dans la torpeur, dans les méandres de son désarroi, de son besoin de le voir, encore, encore.

L’organe vital se contracte, comme empoigné par la main invisible du diable qui se joue de lui ; peut-être est-ce l’I.A qui se joue de lui, de ses sentiments ; et qui maintenant, en un resserrement, pourrait faire arrêter de fonctionner son cœur dysfonctionnel. Crever seul… Crever seul, dans la peur, dans l’ignorance, sans un linceul, mais non pas dans l’indifférence. Réaliser abruptement, que sa mort aurait des conséquences ; con comme pas permis de le capter en cet instant, quand vous lui montrez à longueur de journée, qu’il est important pour vous. Te sentir tombé à ses côtés à le don de lui retourner le cœur et encore plus les glandes lacrymales qui sont de nouveaux misent à mal. Pleurer, c’est censé être salvateur, alors pourquoi la peine ne s’évapore pas ? Et il y a cette promesse Mist, silencieuse, mais qui transparait dans tes mots, toi l’intangible, toi l'inaccessible. Tant que tu seras vivante, il survivra.

Présomptueux, et pourtant si vrai. C’est lui le plus âgé de vous deux, mais c’est toi qui joue le rôle de la grande sœur. Combien de fois l’avais-tu vu dans un état déplorable ? Bien trop souvent, à n’en point douter ; c’est con qu’il n’ait plus le réel chiffre en tête à force d’oublier. Un reniflement, une envie d’expulser la bile provenant des sucs gastrique qui lui défonce le ventre ; sentir le sang s'agglutiner et se repaître sur sa jambe… La lame toujours dans la main ; retrouvant la force de décontracter son corps grâce à tes mots, ta présence. J’suis qu’un connard égoïste, pas vrai Mist…? Encore un rire teinté de désespoir, marqué par le chagrin ; et encore vouloir sauver la face, tromper les apparences, caché derrière un masque de faux semblant qui dans l’immédiat, ne peut plus duper qui que ce soit.

Et surtout pas toi.

J’crois qu’il se passe pas un jour, depuis l’accident, où j’ai pas envie d’m’ouvrir les veines. Voir la haine d’Hysteria, la rancœur de Dolly, les doutes d’Howlite… Comment faire pour supporter tout ça, tous les jours, sans sentir un moment, que les épaules se font trop lourdes ? J’ai compris, qu’à force de vouloir préserver tout le monde, c’est moi que j’condamne… Encore un rire, plus jaune, plus meurtri, plus aigri ; avec une teinte de rage. Mais j’suis qu’un bon à rien, à quoi j’sers bordel ? Avec mes putains d’amnésies, avec ses relations ou ses détails importants de ma vie que j’oublie ? A QUOI JE SERS ?! Les dents s'entrechoquent, la mâchoire est serrée, la prise sur la garde de la dague d’Hysteria lui détruit les phalanges, les doigts, l’intérieur de la paume. Et le sang coule encore plus à flot.

J’suis… Fatigué de tout ça Mist… J’suis fatigué de qui j’suis… J’en peux plus d’être un poids, d’être ce boulet que l’on trimballe à son pied… C’est ce qu’il est, très certainement ; pour Dolly ; et surtout pour Hysteria. Le cœur est en miettes, le sang perdu commence à le faire tourner de l'œil ; tanguant sur place de gauche à droite, avant de laisser sa tête heurté ton épaule. Qu’est-ce que… J’peux faire ? Dis-moi… ? Il est parti, comme ça… Sans se retourner. “Je te crois” qu’il a dit… Mais moi j’dois croire en quoi ? Il se sent divaguer Carbone, il se sent si mal et dans un état léthargique ; la lame lui glisse des doigts, alors c’est avec lenteur qu’il se dirige vers ta main pour la serrer ; un pacte de sang dans cette étreinte ancré dans le temps. Et je t’ai fui Mist… J’te mérite pas. J’mérite pas une amie comme toi.

Ses cheveux se mélangent aux tiens, sa joue sur ton épaule ; les yeux mi-clos ; la fatigue dans le cœur, la tristesse dans le regard, la mort dans l’âme.

// mist est une queen ;w; ♡
@AZRIA
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Sam 13 Mai - 3:40


i hurt myself today to see if I still feel


Il n’a pas le droit de mourir. C’est ce que tu lui dis alors que tu t’installes à ses côtés, t’asseyant à même le sol sans te soucier de salir tes pantalons. Tu ne te soucies pas de grand chose, à vrai dire, en cet instant présent, si ce n’est que lui. Lui que tu accuses, avec une touche d’affection dans la voix. Lui en qui tu en voudrais presque de t’avoir fait une peur comme celle-ci, ayant craint de le retrouver mort au bout de cette route.

Et tu ne sais pas trop ce que tu aurais fait, si tu l’avais retrouvé mort.
Tu préfères ne pas y penser.

Tu secoues doucement la tête, lorsqu’il reprend la parole. - Dis pas ça. Toi, tu peux l’insulter. Parce que tes reproches sont teintés d’inquiétude. Alors que lui, lorsqu’il le dit, ce n’est que pour se faire plus de mal encore. Doucement, tu reviens sur sa joue, essuyant ses larmes de ton pouce tout en posant tes prunelles verdoyantes contre lui. - Je sais. Tu sais qu’il s’en veut. Tu sais qu’il a mal. Et ça te serre le coeur que de le voir dans un tel état. Alors tout ce que tu peux faire, c’est de garder ta main tendue vers lui. C’est de lui laisser l’espace tout en t’offrant comme ancre à son esprit à la dérive. - Tu n’as pas besoin de servir à quoi que ce soit, tu sais.

Doucement, alors que tu revers de la main tu essuies à nouveau ses larmes.
- T’as juste besoin d’être toi.

Les mots sont prononcés avec une tendresse qu’on te reconnaîtrait peu. De même que tes gestes, tandis que tu le ramènes vers toi, constatant à quel point il peine à se tenir droit. - T’es pas un poids. Lui répète l’inverse de ce qu’il dit de lui-même. Il continue de parler et tu n’es pas certaine de comprendre tout ce qu’il te dit. De faire du sens dans ses paroles. Tu passes alors une main dans son dos, l’autre tenant la sienne, dans une étreinte qui se veut rassurant, bien qu’essayant de ne pas lui faire de mal. - Ne parle pas de ça, c’est rien. Qu’il t’ait fuit. - Je décide qui est-ce qui mérite mon amitié pour pas.

Dans la plus grande des délicatesses, tu te lèvres, de sorte à le traîner un peu avec toi. Pas très loin, seulement que son dos puisse reposer sur un tronc ou un rocher. - Ne bouge pas trop, t’es pas en état. Tu reviens à ses côtés, cette fois-ci sur les genoux au niveau de sa jambe. Tu en as profité aussi pour donner un coup de pied au couteau, histoire de l’envoyer valser plus loin. - Explique-moi ce qu’il s’est passé, d’accord ? Je suis là. Et tu ne pars pas. Tu dis ça tout en attrapant ta propre dague, ouvrant ainsi son pantalon au niveau de sa cuisse.

Tu grimaces légèrement, à la vue de sa blessure.
Puis tu fais glisser ta veste de tes épaules.

Pour le moment, tu ne dis rien concernant sa blessure. Ses blessures. Tu lui diras plus tard d’aller se faire soigner. Pour le moment, tu te contentes de l’aider. Tu déchires une partie de ton t-shirt, te sert du morceau de tissu pour l’appuyer sur la plaie, avant d’y amener ta veste pour mieux contrôler le saignement encore.

Le tout toujours aussi doucement.
Toujours à tentative à chacune de ses paroles.
la terre rouge milieu de la nuit


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Sam 13 Mai - 5:37

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MUSIQUE – Carbone s’était rarement senti dépendant des autres ; en tout cas, c’était le cas à son arrivée chez vous, en territoire Wild. Tellement maltraité chez les Legendary qu’il était prêt à parier à l’époque qu’ici, avec vous, ça ne serait pas différent ; mais il se trompait amèrement. C’est con qu’il soit trop amnésique pour le calquer, pour s’en rappeler. Sa tête contre ton épaule, ton odeur lui évoquant un sentiment, celui de la libération ; du calme. T’avais ce talent d’apposer tes mots avec parcimonie, avec une gentillesse que peu pouvait égaler ; surtout chez les Wild.. Sur ce point, Dolly et toi, vous étiez similaires ; mais ce qu’il a vécu ce soir ; comment le partager à sa “famille” ? Dolly n’accepterait jamais, elle ne comprendrait jamais ; elle lui en voudrait très certainement de ne pas l’avoir appelé, pour qu’elle tue elle-même son jumeau. Rien n’allait plus dans leur relation, rien ne tournerait plus rond.

Et avec les actes de Carbone ce soir, c’était devenu pire.

T’es toujours là Mist, à l’écouter, à accepter ses état d’âmes, ses interrogations, ses crises d’humeur et de pallier à son putain de syndrome de l’imposteur. T’as toujours été là pour écouter ses complaintes, pour lui donner des conseils, pour juste le soutenir quand il en avait besoin. Mais jusqu’à aujourd’hui, qu’avait-il accompli pour toi en retour ? Concrètement Mist, qui était-il si ce n’est un égoïste se plongeant tête la première dans ses malheurs ? Que faisait-il réellement pour s’en sortir ? La réponse est évidente et le décapite d’un geste net ; rien. Il cherche ses souvenirs sans réellement vouloir aller trop loin, de peur de ce qu’il pourrait trouver. De peur que la haine d’Hysteria à son encontre ne soit justifiée ; que le peut qu’il puisse envisager ne soit qu’un grain de sable dans l’immensité d’une plage où jonchent des carcasses.

Il ne peut accepter de vivre dans un monde où il est autant haït.
Et surtout pas par l’être aimé.

C’est ça le plus terrible dans cette histoire finalement, d’être tombé éperdument amoureux à l’âge de dix huit ans, pour oublier ses sentiments des années plus tard et se les manger de nouveaux en pleine poire comme un bon uppercut qui lui en décrocherait la mâchoire. T’entendre lui dire qu’il a pas besoin de servir à quoi que ce soit, ça lui fait baisser les épaules un peu plus ; il en a besoin, c’est vital. Sinon, la vie n’aurait aucun sens ; il y a bien une raison pour que ce soit lui qui soit là, lui “Carbone” et pas un autre… ? Non ? Syndrome d’imposteur qui a malgré lui, sans s’en apercevoir, un égo un peu surdimensionné, à l’échelle de son mètre quatre vingt dix atteint. Mais voilà, Carbone sait, que tes phrases vont toujours quelque part. Juste besoin d’être toi.

Être lui, c’est se battre pour ceux qu’il aime
C’est lutter corps et âme contre les problèmes
Le sourire en coin devant ceux qui le malmène
Qui envoie valser d’un revers de main le mépris et la haine

Mais Carbone s’est si souvent oublié en chemin, il s’est souvent perdu ; qu’il en vient à se demander aujourd’hui, qui est le véritable lui ? Juste besoin d’être moi… Des larmes, qui roulent. Être moi, c’est être amoureux d’Hysteria. C’est être l’épaule et le soutien inébranlable de Dolly. C’est être le pote de beuverie de December, c’est être un calmant pour Never, c’est écouter les récits d’Howlite… La joue s’encastre un peu plus dans ton épaule, le souffle court à force de pleurer, de parler et de renifler en même temps. Et c’est…. C’est… Un enfant de l’âge de six ans saurait peut-être mieux s’exprimer que lui à l’heure actuelle ; les tremblements de son corps vont de paires avec ceux des trémolos de sa gorge. C’est être présent quand toi, t’en a besoin. Votre amitié, elle est importante, elle l’a toujours été ; quand il l’a oubliée après son accident, la reconstruire a été longue, éprouvante… La culpabilité n’a jamais cessé de le ronger.

Il est doué pour ça Carbone ; pour culpabiliser.

Bien sûr que si j’suis un poids. Regarde notre situation. On est là à cause de qui ? De moi. On est là pourquoi ? Encore à cause de moi et de mes problèmes. Qui est dans un état déplorable ? Moi. Toujours moi. Tout ça parce que… Parce qu’il est faible, qu’il ne sait pas s’exprimer ou qu’il ne sait pas se faire comprendre. Qu’il pensait dur comme fer qu’Hysteria resterait, qu’il lui parlerait réellement. Mais non. Tout ça parce que j’sais pas assumer c’que je suis, c’que je cache à tout le monde. Une putain de victime d’amnésie chronique. C’est ce qu’il est ; et les gens à savoir son secret… Pouvait se compter sur trois doigts. Mist, Dolly et maintenant Hysteria. Vouloir parler, encore et encore, pour éviter de songer encore une fois à ramper jusqu’à cette lame, pour éviter d’avoir à te supplier de l’achever ; bien conscient que mort, il ne souffrirait plus ; il serait libéré de ses tourments, de tous ses désagréments. Les yeux guettent la lame, sa trajectoire ; t’as beau avoir shooté dedans, Carbone la récupèrera… Car c’est lui qui lui a laissé et certainement pas pour qu’il l’utilise de cette manière.

Pas envers lui-même.

Putain… Et ça tangue encore plus, alors que tu le redresses, que tu lui confirme ses craintes ; ouais, Carbone n’était pas en état ; trop de sang perdu, trop d’alcool dans le sang, de quoi le fluidifier comme jamais. Quand tu coupes à l’aide de ta dague son pantalon d’un geste vif, son regard est détourné par instinct. Une nouvelle cicatrice, sur son corps déjà bien abîmé et marqué par la vie. Tête basse, dos contre le tronc, l’envie d’une cigarette lui prend étrangement - lui qui était censé avoir arrêté… Beaucoup trop en piteux état pour une cigarette doc… ? Faire une blague et la regretter directement. Les larmes restent là, à déferler, les sanglots eux s'apaisent, mais les larmes jamais ne s’arrêtent ; elles sont diluviennes. Que je te raconte… Par où commencer ? Par quoi ? Par cette soirée en réunion wild qui s’est terminé par lui qui a embrassé chaque personne autour de la table ? Du premier baiser pour Thanatos, à embrasser Dolly, puis December, Howlite, même le chef Hadès y était passé…

Réputation de queutard qui lui suivra où qu’il aille. J’ai fais que de la merde ce soir ; encore. Et quand je m’en suis rendu compte, c’était trop tard ; alors je suis rentré jusqu’à ma chambre. Les paupières se ferment, sa main ensanglantée trifouille dans ses poches avec difficulté, chaque mouvement est un supplice. Et c’est là… Un arrêt dans le temps, suspendu, le temps de glisser la cigarette entre ses lèvres et de l’allumer. Reprenant après avoir expulser la première bouffée. Que je l’ai vu. Allongé sur mon lit. Hysteria. Pourquoi mentir ? A quoi cela servirait ? Hysteria est un ancien Wild, il connaît le QG comme sa poche, pouvait y débarquer quand bon lui semblait. Il s’est téléporter ; il est venu avec le même but que d’habitude quand il me cherche ; me tuer.

Et tu sais très bien Mist, que depuis toujours, Carbone fuyait le combat, fuyait Hysteria pour ne pas qu’il arrive à atteindre cet objectif ; car il le regretterait très certainement amèrement. Mais quand il a vu que j’lui donnais ma vie sans hésiter, y’a quelque chose qui a changé… Une nouvelle bouffée de nicotine qui le fait tousser, tanguer un peu plus, la douleur qui le saisit à la jambe se diffuse jusqu’à celle de sa main, pour ensuite véhiculer jusqu’à celle de son coeur qu’il n’a pas terminé de planter. Une caresse par-dessus le tissu, constatant encore du rouge. Une couleur qui lui collait autant à la gueule qu'à la peau. Je lui ai dis ce que je pensais, je lui ai dis que je l’aimais, j’ai pas pu m’empêcher de tout lui déballer cette fois, d’être véritablement honnête. De pas me cacher derrière mes incertitudes et mes doutes comme j’avais l’habitude de le faire. Je lui ai tout dit ; et il a dit m’avoir aimé aussi.

Un rire sarcastique, comprimant son corps, accentuant des spasmes de douleur. S’il m’aimait pourquoi il est parti ?! Pourquoi il n'a pas cru en moi dès le départ ?! Pourquoi putain ?! Comment en est-on arrivé là ?! C’est avec hargne qu’il s’empoigne les cheveux, les paumes plaquées contre ses yeux, tâchant le gauche de son sang hideux et visqueux. Une senteur qu’il exècre de tout son être. Je suis… Perdu. Je sais pas quoi faire… Et j’voulais aller le chercher, je voulais… J’voulais juste le ramener Mist… Repartir de plus belle, dans les méandres de son chagrin, qu’il tente d’enfumer à coup de bouffer toxique. Sa jambe valide est recroquevillée vers lui, son front se pose sur le genou, les bras tombant. J’suis pathétiquement amoureux d’un gars qui a voulu ma mort pendant deux ans… Que je connais depuis que j’suis arrivé ici à seize ans ; et qui me prend pour le meurtrier de son frère… C’est pire que pathétique, y’a pas de terme pour décrire tout ça…

C'est la malchance qui vous sourit, qui vous unis. Mais il ne désespère pas malgré lui Carbone, il sait qu'il te reverra Hysteria ; s'il ne passe pas l'arme à gauche ce soir. Verdict Mist... ? L'état se dégrade, sa vision n'est plus ce qu'elle était ; lui qui a toujours eu une vue perçante, pouvait à peine discerner tes traits.

// j'ai mis toute mon âme  ♡
@AZRIA
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