Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Tension palpable dans n’importe quel endroit de la base. Tous tremblent, attendent, la voix divine et son châtiment pour les jours à venir. L’annonce des jeux résonne dans la tête de chacun d’entre nous. Nous nous préparons au pire pour essayer d’encaisser la perte à venir. Trouver le repos est impossible. Fixer le plafond n’a rien de très intéressant. Bruits de pas dans le silence des couloirs, marchant sans but dans l’espoir d’apaiser les murmures des souvenirs sombres de mon esprit.Pourquoi fermer les paupières me rappelle à autant de douleur ?
Il n’est pas rare de voir des soldats s’entraîner à toute heure du jour et de la nuit. Plus encore dans cette période. Défouloir pour certains, rigueur pour d’autres.Ce soir mon cœur n’est pas à l’affrontement d’égo. J’ai eu ma dose.
Lumière qui attire l’attention, pour y trouver une autre âme nocturne. Est-ce réellement surprenant de voir le voir ici ? Un sourire chaleureux bien que la fatigue se lit sur mon visage. - As-tu fini de faire mu-muse chaton ? Des envies de taquineries lié à mon état mental. Qui est le vrai félin ? Vague observation pour trouver comment l’attaquer. La tâche est plus difficile avec lui. Cela rend la chose plus intéressante.
Réduire la distance entre lui et moi. Les mains dans les poches pour éviter tout contact, bien que cela me démange… - Ne fait pas comme si tu ne m’avais pas entendu. …Et cela me rend plus “créatif”. Briser la zone de confort personnel, jusqu'à atteindre la limite du supportable. Assez proche pour titiller le malaise, mais assez loin pour lui laisser de quoi ne pas paniquer. - Mars.. Nom ronronner dans un souffle sur la nuque.- Vient boire un verre.
by delirium
Mars
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Mars
Mer 3 Mai - 9:32
Balade nocturneavecheaven
Tu soupires alors que pour toi, l’annonce d’IA est un jour comme les autres. A part que ta jeune soeur allait être impliquée contre son gré, et la protéger était ta mission. Pour le reste... Tu allais te battre, tuer et blesser. Un quotidien depuis que tu participais au jeu, et cela ne t’ébranlais pas suffisamment pour perturber ton sommeil.
Cependant, tu sortais de ton entraiment nocturne, et passait par la pièce de vie. A demi-nu, exposant ton torse comme une pièce à conviction d’un musée, parfaitement dessiné. Il pouvait, vu le nombre d’heures par jour que tu passais à soulever, frapper et suer. Par ailleurs, une serviette était aussi sur tes épaules et tu tenais ton haut à la main, jean déjà présent sur tes jambes, lorsqu’Heaven t’accapare l’esprit et l’attention.
Tes oreilles se plaquent sur ton crâne à la mention de “chaton”. Tu grognais, ne pouvant définitivement pas foutre un poing dans la gueule de ton supérieur, encore moins en pleine nuit, mais bon. L’idée était là. Tu décidais cependant de l’ignorer, simplement pour cette mention. Il surenchérit. Il se rapproche, et tu te tends. Ton ventre se tord alors que son souffle s’incruste dans ta chair comme une lame. Ta peau frisonne brutalement.
“Non.”
Réponse claire, nette et précise. Dites sur l’instinct, alors que tu tournes légèrement la tête pour espérer l’apercevoir du coin des yeux. Tu déglutis et cherches à t’avancer pour échapper à cette proximité. Depuis quand tu avais peur de lui ? De qui que ce soit d’ailleurs ? Hors de question. Tu fronces alors les sourcils et croises les bras.
“Sauf si tu as une raison valable.”
Bien. Au moins, même si ton corps t’avais trahit, tu étais toujours maître de ton esprit. Pour le moment.
Félin prêt à cracher sur le premier être beaucoup trop près de sa personne. Trompant le contact social pour s’échapper d’interaction. À la fois terriblement amusant comme pénible pour celui que je suis. Beaucoup trop tactile pour le commun des mortels. Une main sur le bras, une claque derrière la tête, un coup d’épaule... Un ensemble d’interaction pour capter l’attention de quelqu’un. Un autre langage que celui courant. Celui plus subtile. Sous-entendu. Roulant d'yeux dans une fausse moue boudeur. Tu ne vas pas t’échapper comme ça ‘minou’...
Un non-froid. Direct. Sans aucun détour. Un bunker social qui ne se laisse approcher sous aucun prétexte. Rire grave qui résonne. Tu attises l’envie de dompter cet animal insaisissable. Plus encore à la rencontre de ce regard si particulier. Tête légèrement inclinée, attendant la suite. Insistance, sans lourdeur, sans mots. La patience de quelques instants pour le voir s’ouvrir à l’idée.
- Parce que je te le demande gentillement ? Si ce n’était pas toi mars, tu aurais probablement eut un bras autour du cou pour te forcer à venir. Pourtant, il n’y a rien d’autre qu’une simple demande. - C’est moins formel qu’un entretient pour les jeux dans un bureau. Et puis ce n’est pas mon boulot, Quixote doit follement s’amuser à faire ce genre de chose. Épée de Damoclès au-dessus de ce monde. Nous avons tous cette idée en tête. Nous allons tous devoir aller au front. Mâchoires qui se serrent à l’évocation de cet événement, qui m’a pris et prend encore sans jamais rendre.
Morceau de tissue volé entre les doigts, nouveau sourire joueur sur les lèvres. - Ne me fait pas répéter. Ouvrant la marche vers un lieu calme. Boisson fraiche dans l'autre main pour une invitation à la détente. S'éloigner des oreilles indiscrètes pour atteindre un balcon. L'air est encore doux, aucune odeur de sang. Briquet qui gratte la pierre pour allumer la cigarette coincé entre mes lèvres. - C'est encore calme...
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Mars
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Mars
Ven 19 Mai - 22:54
Balade nocturneavecheaven
Tu frémis à sa question qui n’en est pas une. Tu redresses légèrement la lèvre supérieure pour refréner un grognement au dernier moment. Tu comprends cependant qu’il attend de toi ta présence, et physiquement qui plus est. Tu sembles peser le pour et le contre, mais tu n’y vois pas d’inconvénients... S’il ne s’approche pas de toi à moins de deux mètres.
Tu comprends que la dernière phrase “ne me fais pas répéter”, est un ordre implicite. Il n’oserait peut-être pas en temps normal, mais tu plisses doucement les yeux de la situation. Tu finis par soupirer lourdement et masser ta nuque, pour le suivre jusqu’au fameux balcon. Tu croises alors les bras pour l’observer, cherchant la réelle raison de ta présence ici, de ce dialogue, de cet échange. Y en-a-t’il un ? Ton cerveau carburait à toute allure vers une solution. Tu finis par briser le silence, ou plutôt, répondre à son affirmation.
“Ouais...”
Tu te doutes qu’il parle de la guerre à venir, surement. Celle où tu t’en fiches, à part que tu ne veux pas voir Jupiter sur le terrain. Utilisée comme une vulgaire source de pouvoirs par les tiens. Tu serres la mâchoire, et ton regard se pose sur le dos du brun. Tu finis par t’avancer, et te rapprocher de lui, le frôlant sans le toucher. Toujours tes bras croisés sur le torse.
“Heaven. Tu attends quoi de moi?”
Ce soir, demain, sur le champ de bataille. Tu voulais savoir. Tu avais besoin de savoir pour imaginer l'avenir, et la suite des choses. Cela te rassurait aussi, de ne pas être dans un terrain inconnu. La guerre, tu la connaissais, mais maintenant... Qu'adviendrait-il de vous quand vous allez disparaitre dès la guerre ? Qu'adviendra-t-il de toi quand ta soeur te délaissera, mais aussi que tu commenceras à faiblir ? Que se passera-t-il quand quelqu'un réussira à te toucher pour de bon ? Que tes traumatismes s’enlèveront ? Que se passera-t-il quand... Quand tu pourras sourire dans les bras de quelqu'un d'autre, ou que quelqu'un pourra se poser dans tes bras sans que l'envie de vomir te consume ? Tu ne savais pas et... cela te terrifiait, au fond, cette optique. Tu pensais même qu'elle n'arriverait jamais, car tu savais que personne n'avait la patience pour te comprendre, t'épauler et te guider.
Chaton sauvage. Haineux contre le monde. Probablement contre lui-même, ne sait s’offrir un moment de répit avant les tambours de guerre. Ai-je trop vieilli pour ne plus avoir cette adrénaline que de vouloir me battre à corps perdu dans cette bataille ? Avant-bras sur la bordure, silhouette s’inclinant un peu dans une posture moins titanesque.
Le poids de la vie ?
Longue inspiration et brouillard de fumée. Le regard porté sur un horizon à peine visible. J'aurais peut-être dû choisir une autre proie pour une compagnie nocturne. Pourtant, sa présence à quelque chose d’attachant. Le challenge d’apprivoiser le félin ? Bien qu’il soit très bruyant, le soldat vient à s’approcher. - Savoir comment tu te sens à l’approche de ce moment.
Voix calme et posé. On forme des hommes, on forme des soldats. Qu'en est-il du moral ? de leurs cœurs. Les Legs portent haut et fier leurs couleurs et leurs égos. Alors pourquoi chaque jeune qui a ton âge me force à baisser un peu la garde ? - La question n’est pas ce que j’attends de toi, mais ce que tu veux bien offrir. Double tranchant. Question existentielle l’air de rien et pourtant qui dit tout.
On ne peut forcer les gens à donner. Offrir est bien plus intéressant. Vrai. Ne pas juste faire plaisir. C’est un don de soi. Sais-tu le faire Mars ? Verre servit dans un doux bruit appelant à la détente, glisser sur le marbre du balcon. - Tu ne sais que griffé Mars ? Sourire et regard en coin. - Je suis intimement convaincue que tu sais ronronner…. Des fois. Gloussement léger et nouvelle inspiration.
- Prend un peu de temps pour toi. T’entrainer jusqu’à l’aube ne te donnera pas plus de force que maintenant. Je ne dis pas qu’il est trop tard pour devenir meilleur. Mais un temps pour chaque chose. - As tu pu voir tes proches ?
Comme j’aurais aimé te voir. En ce monde, je n’ai ni attache ni regret. En partant il y a bien des années, tu as laissé le vide. Coureur de jupons aux émotions absents, erre sans but dans les bras et draps réconfortant sans jamais trouver comment exorciser ton fantôme. Malédiction des mots scellés dans mes souvenirs laisse mon âme égarer dans l’obscurité de ce mal.
Martyr qui en reconnait un autre, cet étrange aura qui nous poursuit. Comme une envie de passer une main réconfortante dans ses cheveux. - c’est important de les voir, de le sentir. Tant qu’ils sont encore en vie. Frôlement calculer sans jamais atteindre sa cible.
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Mars
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Mars
Sam 10 Juin - 19:11
Balade nocturneavecheaven
Tu grognes, fronces les sourcils. Tu n’aimes pas l’idée de réfléchir à l’avenir, malgré qu’il pèse sur ton présent. Tu soupires, pas trop enclin à répondre et pourtant, il le faut. Cela fera une conversation où il n’essaye pas de te toucher, en vain. Tes oreilles se calent sur ta tête malgré toi, montrant ta contrariété.
“J’suis content de me battre, mais pas que les gens qui n’veulent pas se battre soient impliqués.”
Tu aimais le concept d’être volontaires, ou encore “choisis”. L’idée que tout le monde y aille, ça te refroidissait clairement à l’idée de couper des têtes. Puis, il y en avait, que tu ne voulais pas voir tomber. A commencer par celle de ta soeur. Tu regrettais maintenant de ne pas avoir une bouteille que tu pourrais vider d’un coup sec.
Bien offrir? Ton regard se pose sur lui, comme une proie enclin à faire face à un prédateur. Les yeux sombres, les sourcils froncés. Le regard dur.
“Je..”
Tu es pris de court, tu ne souhaites pas répondre. Regard en biais qui cherche des réponses dans le jardin, comme si elles allaient sauter dans ta gorge pour te délivrer de cette torture mentale.
Le bruit du verre appelle à nouveau ton regard. Ta main s’empare du breuvage comme d’un sauvetage et tes lèvres, s’y emprisonnent. Tu es déstabilisé.
Ronronner ?! Gorge qui s’étouffe. Toux qui ne peut se retenir et regard interrogatif, presque outré.
“N’importe quoi.”
Ton sec. Tu es sur la défensive, car tu ne t’attendais pas à cela. Tu racles ta gorge brûlée. Tu tentes de reprendre contenance, accroche la conversation sur les entraînements.
“Clairement, si. Devenir plus fort, voir toutes les opportunités pour réussir, me rendra plus fort.”
Tu es en désaccord, mais bougre. Il t’a touché. Fourberies.
“J’pas de proches à part ma soeur.”
Deuxième gorgée du breuvage. Elle passe mieux que la première, étrangement. Et puis, ses paroles te percutent. Tu fronces les sourcils, à nouveau, mais cette fois dans ton regard, nulle haine. Seulement une curiosité naissante.
“T’as perdu quelqu’un.”
Constatation. Libre à lui d’en parler, ou non. Tu force pas mais... Il a capté ton attention.
Il n’existe aucun monde, Aucune raison, Où se battre, Ne devrait être légitime.
Il n’y a que les animaux qui aiment se bagarrer. Pour le plaisir. Ou certains hommes d’ont la testostérone doit être un peu trop élevé. Problème d’égo ou de taille. Devoir se prouver quelque chose, à quelqu’un d’autre. Se battre pour sa faction, pour sa reine, pour des convictions. Bien que cela me dépasse un peu plus à chaque année qui passent.
Il lui en faut du temps au petit félin sauvage avant d’enfin accepter une conversation. Enfin, accepter est un grand mot. Prêt à mordre et à griffer. Tu peux gonfler tes muscles, ton aura, t’entrainer pour être le meilleur d’entre nous. Mon chaton, tu as cette aura fragile qui t’enveloppe. Ce parfum troublant d’insécurité au moindre contact, qui touche à ta personne.
On ne connait les gens réellement que lorsqu’ils ont vidé leurs verres. Rassure-toi kitty, je ne souhaite pas te rendre ivre. Ce n’est pas comme cela que j’aime mes partenaires. En savoir un peu plus sur toi. Quelque part, tu me fais penser à ce que j’aurai pu être après son départ.
Question qui m’arrête dans mon geste. Je ne suis pas le seul à recevoir des questions qui poignardent entre les cotes, là où ça fait mal. Moment suspendu, regard sur lui. Je n’ai pas besoin de mentir. Ni de me cacher. - On perd tous quelqu’un dans ces jeux. Mélancolie qui s’invite sans avoir eu de billet pour cette entrevue. - j’ai perdu quelqu’un de très précieux pour moi, il y a bien trop d’années. Ne pas lui avoir dit au revoir comme je le voulais, m’a été fatal. Un jeune esprit, qui était prêt à dévorer la vie. Piétiner le monde. C'était si évident qu’on allait se retrouver après, que nous n’avions pas pensé à l’idée qu’un de nous deux ne reviennent pas. C’est ce qu’il s’est passé...
Pourquoi l’esprit sélectionne les souvenirs qu’il veut faire disparaitre et, au contraire, garde dans les détails les plus précis, ceux que l’on voudrait absolument arracher de son crâne.
Verre qui se remplit de nouveau. L’alcool aide un peu à offrir cette partie de moi que je tais. J’ai comme le sentiment qu’il est important de protéger ce gamin de ce fardeau. - Le syndrome du survivant est le plus dur à supporter après l’absence.
by delirium
Mars
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Mars
Dim 11 Juin - 18:57
Balade nocturneavecheaven
Tu écoutes. Etrangement, son regard te fait frissonner. Tu ne sais pas ce qu’il s’y trouve, mais c’est intense. Tu sens alors qu’il ne te ment pas, pire encore, qu’il se livre. Mouvement de recul. Quand les gens offraient trop d’eux entre tes mains, tu ne savais quoi en faire. Les sentiments. C’est ce qui t’effraient le plus, dans le fond. Qu’on puisse t’aimer, toi. Avec tes travers, ton esprit brisé, ton passé chaotique, tes penchants, tes envies, toi. Toi, tout entier. Alors, quand on t’offre un coeur, tu sais que tu l’ouvriras en deux. Le brisera. Volontairement, ou malgré toi. Alors, pour éviter cela... Tu recules, tu pars, tu ignores, tu fuis. Tu n’affrontes pas, car tu n’es pas digne. De confiance, d’amour, d’amants. Tu n’es digne de rien, et de tout à la fois. Tu veux le pouvoir, la puissance, la gloire. Tu veux la protéger elle, de ce monde de brutes, en devenir le monstre que les monstres craignent. Car ainsi... Ainsi, tu n’as ni à aimer, ni à choyer.
Tu serres les dents, et observes l’horizon.
“Attachement inutile.”
Mots violents.
“Ce syndrome n’a pas lieu d’être. Si tu as survécu, c’est que tu le méritais.”
Tu te gardes bien de dire que l’autre personne, non. Les faibles meurent dans ce monde. Une réalité que tu es étonnée de ne pas voir dans ses yeux. L’espoir.
Quelque chose qu’il a visiblement encore, et que tu as perdu depuis longtemps.
“Ma soeur mourra aussi, si je disparais. Je n’ai aucun espoir dessus. Il faut reconnaitre quelqu’un de faible, et quelqu’un de fort.”
Ton regard dévie sur lui. Dévie à nouveau dans la nature.
“Tu es fort. Tu survivras.”
Tes mots sont maladroits. Pourtant, tu essayes. Tu essayes vraiment d’y mettre de la... volonté douce. Tes oreilles s’étaient même redressées sur ton crâne.
Comme la douce envie de défenestré quelqu’un. Je préfèrerai qu’on rejette mes avances de façon absolument dégoutée, Que d’entendre ce gamin piétiner mes confidences. Sale gosse.
Un instant interdit, le regard perplexe sur mars. Il est vraiment sérieux ? Puis ce rire vient me faire tousser à plein poumon. Une main accrochée à la rambarde pour me tenir pour ne pas m’effondrer de tremblement hilare.
Qui, essaies-tu de convaincre avec ton pseudo masque de l’indifférence ? Qui essaies-tu de berner avec ton attitude de mâle Alpha ? Qui, essaies-tu de rassurés avec tes piètres encouragements
J’ai dix putain d’année de plus que toi, j’ai traversé l’enfer en rampant, j’ai vécu une douleur telle que j’aurai préférée qu’on m’ouvre la poitrine avec un bout de roche écaillé à vif. Que ça. La douleur physique, elle, est sur l’instant. Piquante, brulante. Hurle de toute ton âme, après quelque temps ça passera. Les cauchemars dans lesquels je me suis plongé, eux, me poursuivent depuis trop longtemps pour connaitre la moindre image.
Et toi, quels sont tes cauchemars pour que tu parles comme si tu avais vendu tes sentiments à l’éternel ?
Tu réagis comme tout bête, blessé, battu, traumatisé. Feulant, les crocs à découvert. As-tu donc si peur d’avoir quelqu’un qui s’accroche à toi ? ou que tu n’arrives pas à t’accrocher à quelqu’un, à quelque chose. As quel point, as-tu réussis à convaincre ton âme de tes histoires pour t’oublier.
Cigarette qui s’écrase pour venir saisir le verre et boire une gorgée. - Mars… Tu me fais rire. Un regard sur lui, fauve, animal, prédateur. Alpha à Alpha. Nous allons parler. Et tu ne pourras pas fuir à moins que…
Corps de géant qui se déplace de quelque pas seulement. Tu voudras probablement fuir, probablement paniquer. Parce que je serais trop proche. Frôlant ce fameux contact qui te rend si agressif. Si apeuré, comme si ton monde allait s’effondrer au moindre souffle contre ta peau.
Un face à face dangereux. Inévitable. Main de par et d’autre de cette bordure en marbre pour empêcher toute fuite. - Tu penses que l’attachement est inutile ? tu sais ce que c’est d’avoir le cœur qui s’emballe pour absolument rien venant de cette personne ? Visage trop proche du sien. Et je sais, que tu détestes cette proximité. - Tu penses que je mérite de vivre ? vivre avec la sensation qu’on m’a arraché tout ce qui m’apportai le plaisir de vivre. Une partie de colère se mélange à de la tristesse. - Je suis fort, bien assez fort pour sauver tout un tas de gens. Je ne l’ai pas sauvé lui. Regard qui se perd dans le sien, sonder son âme. - À qui crois-tu raconter tes conneries Mars ? Il n’y a que les gens qui se sont fait tabasser par la vie qui parle comme s'ils étaient vides, pour se protéger.
Murmure à la limite du raisonnable. De ses propres limites. De mes limites. - je n'avais jamais remarqué les nuances d'orange dans tes yeux…
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Mars
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Mars
Dim 11 Juin - 22:55
Balade nocturneavecheaven
Tu fronces les sourcils à sa remarque. Le faire rire, pourquoi ? Tu ne comprends pas ce que tu dis de drôle, c’est la vérité. Avant que tu ne puisses comprendre pourquoi tes propres étaient drôles, tes lèvres attrapent le verre et en glisse une partie du contenu dans ta gorge, t’empêchant de capter les mouvements trop rapides et trop... proches de Heaven. Tu reposes alors avec une trop grande brutalité le verre, si bien qu’il se fend sans pour autant se briser. Comme toi.
Il y avait toujours la possibilité que tu te hisses et que tu te laisses tomber par delà la rambarde. Cette opportunité était trop présente, mais tu étais happé. Happé par le regard, le souffle, la voix. Ton coeur qui étouffait tes membres. Tes poils qui se hérissaient. Tes hurlements de gosse qui résonnaient si fort dans ton esprit que tu captes à peine les paroles du grand brun.
Sait-il seulement pourquoi les contacts t’exècrent ? A-t-il seulement cherché à comprendre pourquoi ? Se joue-t-il simplement de toi, en ce moment-même ?
Des perles de sueur se posent sur ton front, tes membres se tendent. Tu es en état d’auto défense et la seule raison pour laquelle sa tête tient encore sur ses épaules, et que tu n’es pas craché à son visage, c’est son statut. Ca niquerait tes chances de prendre sa place un jour. Quoi que le poste serait libre... s’il mourrait. Il est trop proche.
Trop proche. Il reste, en plus. Les hurlements cessent brutalement, alors que tu entends sa dernière phrase nettement, que vos souffles se melent.
Quelque chose se déconnecte alors dans ton cerveau.
Tu décales ta tête pour venir lui mordre avec fureur l’épaule, et glisser tes bras avec puissance autour de son torse pour le serrer contre toi. Un rapport de force, pour que tu ne perdes pas la tête. Un rapport de force, pour que cela ressemble à un combat, et pas à un rapprochement autre. Un rapport de force pour sauver ce qu’il reste de ton esprit noyé de blessures passées. Tu mords alors, fort, jusqu’à sentir le gout métallique. Un gémissement rauque, alors que tes bras le serrent dans une etreinte trop forte et pas assez douce pour être un moment intime. Parce que tu ne sais pas comment faire, Mars. Tu ne sais pas t’exprimer. On ne t’as jamais appris, depuis tes treize ans. Tu t’es élevé tout seul, tu as élevé ta soeur seul. Seul. Tu es toujours... Seul.
En quelques instants, tout avait dérapé. Égoïste, envie de pousser cet homme au-delà de l’acceptable. De voir le visage qu’il cache. Qu’il ne maitrise pas.
Pourquoi faut-il pousser les gens dans leurs retranchements pour voir ce qu’ils sont réellement. Toi qui ne montres que cette coquille vide d’émotion est soudainement plus ouvert. Comme la sensation d’avoir fissuré ce mur de glace que tu essaies de faire tenir autour de toi.
Je te vois Mars.
Chat effrayé ne trouve d’autre solution que la violence en réponse. Bordel. Il m’a surpris cet idiot à me sauter dessus comme ça!!! Je t’aurais bien cogné dans les cotes jusqu’à ce que tu lâches. J’aurais même mis des piques en métal pour que tes mâchoires lâchent prise…
Pourtant, je ressens quelque chose de bien plus sombre. Comme une sorte d’appel à l’aide. Un cri muet, de désespoir. Comme si c’était l’unique voie possible. - Sale con… Craché entre les dents. Déstabilisé par cet assaut soudain, vient à presque me faire perdre l’équilibre une nouvelle fois. Corps qui vient plaquer le sien contre cette rambarde froide. Pour qu'il ne tombe pas. Pour ne pas le lâcher…
Dans d’autre circonstance, cela aurait été délicieux. Pourtant, là. J’ai l’impression que tu vas te briser. J'en viens à avoir peur de te lâcher. Alors, je prendrai sur moi. - Mords autant que tu veux, je ne vais pas te laisser partir. Pas maintenant, pas après cette sorte de confidence ?
Morsure devenant plus profonde, plus hargneuse me fait grincer des dents, grogner. Plus, tu vas enfoncer tes crocs, plus je vais te serrer contre moi. Parce que j’ai beau être un sacré fils de pute, je reconnais là une détresse inexplicable. Culpabilité de ne pas avoir vu plus tôt.
Main dans son dos, provoque encore du contact, caressant ce dos cristallisé dans la violence. Est-ce que cela va attiser le feu qui le consume ? Peu importe. Comme un gamin, cela finira par lui passer. Ou bien, je vais devoir le cogner jusqu’à ce qu’il se fatigue…
Retiens-moi.Garde-moi près de toi.Sain et sauf. Tais-toi, je ne veux pas avoir ta voix dans ma tête. Pas maintenant. Je ne veux pas ouvrir la boite que j’ai eue tant de mal à fermer.
-…Mars… Pourquoi le contact te rend fou ? pourquoi vrilles-tu avec autant de violence ? Main qui remonte pour atterrir à la naissance de ses cheveux. - Reviens mars… Tu n’as pas besoin de te battre.
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Mars
Lun 12 Juin - 9:12
Balade nocturneavecheaven
Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas pourquoi il ne te frappe pas. Pourquoi il ne faiblis pas. Pourquoi il ne pleure pas. Pourquoi il ne rit pas. Pourquoi il continue d’être si doux avec toi.
Sa douceur, tu n’en veux pas. Parce qu’elle résonne si fort en toi que tu ne sais pas quoi en faire. Tu ne sais pas comment faire, autrement que cette violence. Tes doigts s’accrochent, s’enfoncent dans son dos. Tu voudrais pouvoir le briser en deux pour qu’il comprenne à quel point tu souffres. Tu ne peux pas lui en vouloir d’ignorer, mais ce n’est pas juste un caprice, si tu ne laisses personne te toucher.
Brutalement, tes crocs lâchent prise, et ton regard se fait... effrayé, malgré tes sourcils froncés. Tu cherches à reculer, mais tu ne le peux. Ton corps est prisonnier entre le sien, et la rambarde froide. Gelée. Elle a l’effet d’une prison de glace. Ton regard se baisse alors sur la blessure que tu venais de faire. Tu venais de le blesser, volontairement, pour ne pas avoir à accuser des caresses, des compliments ou encore, un rapprochement quelconque.
“Heaven.” Voix rauque, avertissement. Tu es essoufflé comme si tu venais de courir dix kilomètres; tu es essoufflé comme si on venait de te retirer toutes tes forces. Tu ne comprends pas comment, ni pourquoi, ni encore quelle est la raison qui te pousses à vouloir le mordre encore et encore, qu’il finisse par te frapper, et te rejeter.
Comme tout le monde avant lui.
“Recule...”
Un supplice, une demande, mais ta voix est toujours autant murmuré, rauque, sans vie. Elle ne tremble pas, mais tel un lion prit entre deux feux, tu paniques alors que tu cherches un moyen mental de t’échapper de ces flammes qui te consument, et comme tu n’en vois aucun, tu grognes, feules, mords le feu qui t’assailles. Comme si cela changerait quelque chose. Comme si le lion pouvait gagner contre la morsure des flammes.
Tu prends feu, Mars. Tu prends feu, mais tu ne veux pas fuir. Tu préfères agoniser lentement.
Le souffle te manque, tes doigts se crispent toujours contre son dos qu’ils n’ont pas lachés. Ton souffle qui était court, se fait saccader. Une crise de panique qui pointe le bout de son nez.
Ainsi le géant musclé des batailles pouvait aussi souffrir, et avoir une faiblesse. Heaven venait juste de taper en plein dedans, comme on pourrait s’amuser d’y voir un lion en cage plier sous les coups de fouets.
Tu redresses la tête et croises à nouveau son regard, le tien a calmé de sa frayeur, mais elle toujours tapis dans l’ombre. Tu te consumes. Ton coeur bats à tout rompre et fait vibrer ton torse. Tes oreilles bourdonnent tellement que tu n’entends plus rien.
Je suis un colonel, Mais je suis aussi un homme. Dois-je canaliser ce soldat parce que mon rôle me l'ordonne? Ou je suis touché en tant qu'être humain de la détresse d'un semblable ?
Tu veux fuir pourtant tu t'aggripes à moi comme pour ne pas te noyer. Ne pas sombrer un peu plus. Est-ce la première fois que tu peux t'accrocher à quelque chose ? À quelqu'un ? Voix qui tremble, qui réclame la fuite. Pourtant tu ne bouges pas.
Tu n'iras nulle part. Pas tant que je suis encore debout. Il te faudra m'achever pour que tu aies le mince espoir de courir loin de cette réalité. Loin des sentiments que tu ne supportes pas. Que tu ne comprends pas.
Épaule qui brûle, marquer dans ma chair de sa folie, de sa douleur, de sa colère. je prends ce que tu veux bien m'offrir. Et même si c'est confus. Violent. Je suis capable de te tenir. Je suis capable d'encaisser ta fureur.
Nuque qui s'étire dans un ralement à peine dissimulé. - t'es teigneux comme bête… Instinc primaire guidant les gestes. Peut on en vouloir à un animal qui réagit pour sa survie ? On a peur de l'inconnue. De ce qui est nouveau. De ce que l'on ne comprends pas. Et je t'accepte comme tu es, sans vouloir te changer.
Longue inspiration. Le calme. Malgré la douleur qui lance dans mon épaule,aucun signe d'agressivité. Une présence. Simple.Protectrice. Ne demandant rien autre en échange. Juste être là, attentif, à l'écoute.Enveloppante aura protectrice cherche à atteindre l'être égaré dans ses propres ténébres. Doigts qui caresse ses cheveux dans un rythme doux, en vague apaisante. Pour tenter de retrouver, un semblant de calme dans ce chaos. - tu n'as plus à t'enfuir, Mars. À peine chuchoté. Des mots pour la ramener à notre réalité. - Pas ici. Je t'offre toute la place que tu souhaites. Il ne tient qu'à toi, d'accepter ta course folle vers ton enfer.
J'ai le ventre qui se tord, prit d'angoisse, qu'une fois hors de ma portée tu disparaisses. Consummé par tes propres flammes. Ce brasier que tu attises sans comprendre que cela te mène à ta perte.Doucement. Un peu plus chaque jour. - Je suis là. Tu peux t'accrocher à moi. Promesse indirect, une main tendue dans l'océan de tes tourmants.
by delirium
Mars
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En couple : Dans son chaos avec Napalm.
Mars
Lun 12 Juin - 21:41
Balade nocturneavecheaven
Lui arracher la langue. Pour qu’il ne puisse plus parler. Que ses mots ne te heurtent plus autant. Lui briser les os. Qu’il s’effondre, que tu puisses lui dire “J’te l’avais dis, personne;” Que le mot seul résonne encore en toi comme une cage ardente dont les barreaux ne frémiraient que de ton espoir. Lui arracher les oreilles, Qu’il ne puisse plus entendre, comme ton souffle est court, comme tes battements de coeur s’envolent. Ton regard glisse.
“tu n’as plus à t’enfuir” Glisse encore sur ses mots que tu suis sur ses lèvres. En déchiffre le sens, car tu es muet. sourd. aveugle peut-être? “pas ici”, ici, où, ses bras? Pour qui se prend-t-il ? Il n’est que ton supérieur, de temps seulement, tu prendras sa place, tu les ecraserais tous un jour, lui compris, tu ... “je suis là, tu peux t’accrocher à moi” Tes doigts se resserrent sur son haut. Ta machoire se crispe, et tes mots sortent, brisés car ta gorge est sèche. Pleine de souffrance. Tes yeux brillent de tristesse.
“Menteur.”
Tu sens ses caresses sur ton crâne. Mais elles n’existent pas. Il n’existe pas, en fait, une telle personne n’existe pas et ne peut exister dans ton entourage. Personne n’existe pour toi, tu le sais depuis longtemps. Même Jupiter t’as abandonné. Même ton âme semble fuir. Qui donc voudrait d’une coquille vite... qui s’accroche.
“... C’sur moi qu’on s’accroche.”
C’juste que plus personne ne le fait. Les mots continuent pas. Tu déglutis, la sécheresse de ta trachée est douloureuse. Tes phalanges desserrent leurs prises, et cherchent à boire... cherchent son verre à lui, car le tien était vide. Etait-il vide aussi?
“J’pas assez bu pour ces conneries.”
Au moins tu pourrais accuser l’alcool, si tu buvais encore ; c’était plus facile comme ça. Tes doigts frolent les siens pour prendre ton dû, sans chercher à savoir s'il était encore avec du breuvage ou non. Un état second.
Sais-tu seulement ce que c’est que d’aimer ? Sais-tu seulement ce que c’est qu’être aimé ? Ce sentiment qui vide la tête et remplit le cœur. Cette sensation d’être unique pour une personne unique.
Je n’ai pas la force de mentir quand il s’agit d’amour. C’est au-dessus de tout ce que je peux faire. Beaucoup trop douloureux. Beaucoup trop intime. Je peux comprendre à quel point cela peut paraitre faux. Désillusion d’un monde qui n’a toujours été qu’agression. Miroir brisé. Propre reflet qui ne montre que des facettes d’horreur.
Le silence. Parce que c’est moi qui t’écoute. Vide ton sac. Vide ton cœur. Vide ton âme. L’acidité de tes mots ne peut toucher quelque chose qui a déjà rouillé d’agonie. J’ai besoin de plus de toi pour comprendre. Savoir qui est l’homme derrière le masque du guerrier sanglant.
Avoir la sensation que le monde entier, que ton monde ne dépend que de toi. Que si tu tombes tout le reste s’écroule. La responsabilité d’être celui sur qui on peut compter. Fardeau d’une vie imposé.Il n’y a pas que des épaules larges pour ce job. De quoi devenir fou.
De quoi se plaire dans l’illusion d’un rôle qui ne demande pas de réfléchir. Qui ne demande pas d’assumer des sentiments. Qui ne demande pas de vivre pour soi. La crainte de s’arrêter de courir. De perdre son souffle. De ne plus pouvoir continuer. Tout ira bien mars.
Léger rire et mes doigts tentent de toucher ce marquage à vif. Rictus dans le sifflement entre les mâchoires. - C’est que tu m’as bien amoché… Nulle moquerie, un constat. J’ai rencontré beaucoup de gens, mais personne ne te ressemble. Tu as quelque chose d’unique. Grande main qui vient saisir sa mâchoire et constater sur ses lèvres, la preuve de son attaque. - Pourquoi je devrais te mentir Mars ? Geste doux de ce pouce qui passe sur le coin de ses lèvres et effacer mon propre sang. - Je sais comment ça commence, crois-moi, j'ai déjà été anéanti avant…
Je n’étais pas censé me confier. Mais… Je ressens le besoin de lui montrer mes blessures pour qu’il croie en la sincérité de mes mots. - J’ai eu beaucoup trop mal pour vouloir faire endurer cela à quelqu’un d’autre. Même après des années, j'ai l’impression que la cicatrice pourrait encore s’ouvrir à tout moment. Le souvenir d’avoir parcouru son visage des centaines de fois, comme cette caresse sur sa joue, remettre quelque mèches collées sur son front par la sueur froide de son angoisse.
L’autre contact de ses doigts frôlant les miens. Une occasion que je ne loupe pas.- Ne sois pas ivre pour ressentir les choses. Vient toucher, la douleur que tu n’arrives pas à exprimer, celle qui brule encore mon épiderme de tes crocs. De ses propres doigts, je lui fais toucher l’empreinte qu’il m’a laissé. Les dents qui se serrent à la douleur. - Pourquoi je ne t’ai pas planté mes lames dans la gorge à ton avis ? Pourquoi je ne t’ai pas ouvert le ventre au moment même ou tu m’as attaqué ? Je te vois Mars. Comme tu es. Tu n’as pas besoin de faire semblant. Parce que je n’ai pas l’envie de te juger. Je prendrai ce que tu me donnes. C’est toi qui offres.
C’est toi qui dois apprendre à donner de ta personne, de ta douleur. De ton chagrin. De tendre les chaines qui te retiennent dans la prison de ton esprit.