Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Le soir est supposé être propice au repos et au calme. Tu te poses dans ton lit, adossé au mur, et regarde par la fenêtre. Le paysage nocturne est ... Triste. Le soir, c'est la nuit qui met fin au jour. Demain sera un nouveau jour, mais quel autre jour ? Est-ce que tu pourras être le revoir sans risque ? Est-ce que tu pourras toujours être fort ? Est-ce que...
Mais pourquoi tu te poses toutes ces questions ? Pourquoi tu broies du noir ? Pourquoi tu ressasses des pensées que tu ne ressasses jamais ? Ce n'est pas toi, ça ! Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi es-tu aussi proche de la dépression quand tu retournes chaque nuit dans ta chambre alors que le jour tout va bien, comme une fleur au printemps ?! Comme une fleur. Comme Flower. La demoiselle est ta voisine de chambre. Et si, au tout début de ton arrivée ici, tu étais ignorant des alters des uns et des autres, tu avais appris à un connaitre certains, dont le sien. Mais jamais tu ne l'avais éprouver de la sorte. Était-ce elle ? Etait-ce de sa faute si tu étais si bas actuellement ?
Tu fronces les sourcils face à cette hypothèse. Cela ne te plait pas. Cela ne peut pas durer non plus. Tu te lèves et quitte ta chambre précipitamment. Tant pis si tu es torse-nu, l'urgence de la situation nocturne de ton bien être passe avant la pensée de mettre un t-shirt. Tu te retrouves devant la porte de la chambre de Flower et tu frappes de quelques coups.
- Flower ? J'aimerai te parler, je sais que tu es là... Tu veux bien m'ouvrir ?
Ton ton est neutre. Tu veux juste discuter. Parce que ce sentiment doit cesser.
Son arme qui s'apprête à s'abattre sur toi, ta résignation.
Sa main qui s'arrête, ton espoir.
Son incompréhension.
Vous n'aviez jamais été aussi proches mais aussi loin en même temps.
Et ça fait mal, oh ça oui. Ca ne faisait que quelques jours que tu avais croisé d'un peu trop près Carbone aux Hunting Sports, la blessure s'était rouverte en un instant. Tu pensais t'être endurcie, être passée à autre chose, avoir renoncé à votre amitié lointaine.
La réalité est venue te tapoter doucement l'épaule pour te hurler "NON" au visage une fois retournée.
La journée tu te laisses aspirer par ce qui se passe autour de toi, ça va. Le soir, seule avec tes pensées, c'est beaucoup plus compliqué. Tu essaies de te contenir, surtout de retenir ton alter, mais non. Aujourd'hui en particulier, ça ne veut pas.
Les larmes arrivent.
Et puis quelqu'un toque. Tu paniques, ne sais pas comment te présenter sans avoir l'air désespéré.
Tu essuies rapidement ton visage, pries pour que tes yeux ne soient pas trop rouges. Ca devrait aller, tu venais à peine de commencer à craquer.
« ... Oui ? Tu veux quoi ? »
Morpheus, ton voisin. Tu devines ce qu'il te veut, malheureusement. Tu ouvres un peu la porte mais ne te montres pas trop, tentes de cacher ton visage fatigué en évitant de le regarder.
Pour noyer le poisson et endormir ses soupçons, tentes une vanne comme tu le ferais en temps normal.
« C-ça va faire des histoires si tu te présentes comme ça chez moi enfin ! Tu devrais aller chercher un t-shirt au moins, haha. »
La porte s'ouvre, ou plutôt, elle s'entrouve. Tu aperçois l'ombre de Flower dans l'interstice et tu entends sa voix (presque) habituelle. Elle te demande ce que tu veux et tu hausses un sourcil. Elle voulait vraiment faire la conversation de la sorte ? Elle s'exprime encore et elle t'arrache un sourire. Elle n'a pas tort, ça pourrait faire jaser. Tu te questionnes intérieurement sur la manière dont réagirait son frère ? Mais c'est un détail pour le moment. Car, involontairement, elle t'a donné la raison de pousser sa porte, en plus de son timbre de voix qui, cette fois, la trahissait davantage.
Tu poses une main sur sa porte pour la pousser, la forcer à s'ouvrir.
- Justement, ce serait mieux que tu me fasses entrer rapidement, plutôt que de me laisser planter là, non ?
Cela sous-entend que tu ne partirais pas pour si peu, malheureusement pour elle. Tu pousses davantage la porte et entre dans sa chambre, avant refermer derrière toi. Tu n'as pas pensé avant maintenant qu'elle aussi pouvait être en tenue plus dévêtue, que cela pouvait être une des raisons de l'ouverture partielle de la porte. Cependant, tu te connais. Tu n'es pas un animal en rut. Mais surtout, en actuellement, tu t'en fiches, car seule compte le sentiment négatif qui te ronge et dont tu aimerais te débarrasser.
- Tu peux me traiter de tous les noms si ça te chante.
C'est un risque que tu es prêt à encourir. Et c'est très certainement le moindre. Tu t'adosses au mur, croisant les bras, et ancres ton regard dans le sien.
- Je me sens mal très souvent quand je regagne ma chambre, le soir, ces derniers temps. Or, la journée, tout va bien. Et surtout, je n'ai rien dans ma vie pouvant me mener à la déprime.
Tu lis la fatigue sur son visage. Sur ses yeux, tu aperçois des rougeurs partiellement estompées. Dans ton attitude désinvolte, le ton de ta voix s'adoucit. Flower ne montrait rien la journée.
- Tu sais, parfois, cela fait du bien de parler. Qu'est-ce qui te met dans cet état ?
Morpheus semble être décidé à choisir la confrontation. Ce que tu crains plus que tout. Il entre sans plus de cérémonie ; tu te dis que tu pourrais hurler pour faire un scandale, attirer la foule et le pousser à ne plus jamais s'approcher de toi mais... Ce serait un peu extrême comme solution.
Si d'habitude la notion de pudeur ne te tiens pas particulièrement à coeur, ce soir tu te sens vulnérable face au regard des autres ; habillée d'un court short et d'un débardeur, tu aimerais vraiment pouvoir te cacher.
« Tu peux me traiter de tous les noms si ça te chante. »
"Si ça pouvait te faire partir, je ne me gênerais pas." penses-tu. Mais tu savais très bien qu'il lui faudrait plus que ça.
Et la voilà, l'invitation à parler. Tu remarques que ton voisin de chambre se montre plus bienveillant d'un coup. C'est rare, qu'on te mette ainsi au pied du mur. Ce genre de situation est unusuelle pour toi - normalement, tu caches suffisamment les peines qui t'habitent ou la porte de sortie est évidente. Tu pourrais nier en bloc mais à quoi bon ? Il a compris et il subit ça depuis plusieurs jours. Il mérite peut-être de savoir pourquoi, au moins.
Enfin, d'en avoir l'idée générale. Tu n'avais pas envie de te battre, de toute manière. Plus assez d'énergie en réserve pour nier quoi que ce soit. Fatiguée de tout ça.
Tu t'assois sur ton lit, ou plutôt : te laisses tomber sur ton lit.
Tu cherches tes mots, fixes le sol.
Lorsqu'il s'agit de parler de sentiments tu perds tous tes moyens ; ça, ça ne change pas. Puis, finalement, lentement, tu commences à t'ouvrir de façon détournée :
« Que penses-tu des Hunting Sports ? »
La généralisation était peut-être un peu trop grande, là. Tu lèves doucement le regard vers lui.
« As-tu déjà regretté de te battre ? Qu'est-ce qu'un ennemi, pour toi ? »
OK, c'est pas tout à fait ça mais ça se précise. C'est déjà un immense pas en avant de ta part.
Elle s'abandonne sur son lit, comme la force d'apesanteur qui accable ses épaules était devenue soudainement trop lourde pour elle, comme si elle portait le poids de l'arche à bout de bras et n'en pouvait plus. Tu attends qu'elle daigne donner une explication, qu'elle parle ou qu'elle te mette à la porte. Patiemment, tu attends pour finalement hausser les sourcils.
Tu n'es pas fort en philosophie. Et les questions qu'elle te pose s'y rapproche presque. Tu pousses un soupir et lèves les yeux vers le plafond.
- Les Huntings Sports... Pour moi, ils sont un moyen de montrer ma force, de montrer que je sais me débrouiller en situation inhabituelle ou difficile. Ils sont un défi et un piment. Je les prends surement trop légèrement comme un jeu, malgré le fait qu'ils peuvent être dangereux.
C'est également avoir la gloire en cas de victoire, mais ça, c'est secondaire pour toi. Sinon tu aurais déjà chercher à gravier les échelons, à monter en grade, etc. Non, les jeux te prouvent simplement que tu es en vie. Ils te donnent l'adrénaline nécessaire à ta vie. Et ils sont l'occasion de montrer à ton frère que tu as appris de son apprentissage, bien que Bjorn puisse totalement désapprouver ton choix de vie actuel.
La seconde question te fait baisser les yeux sur Flower. Tu ne bouges pas de ta position et ta réponse sort sans même avoir pris le temps d'y réfléchir plus longtemps.
- Un ennemi, c'est celui qui m'attaque et en veut à ma vie. C'est également celui qui s'attaque à ceux à qui je tiens.
C'est aussi simple que cela. D'une certaine manière, avec cette pensée, tu sais pertinemment que tu es au milieu d'ennemis, selon ta propre définition...
- Et non, actuellement, je n'ai pas encore regretté de me battre. Pourquoi ? Toi, oui ? Tu doutes de qui est ton ennemi et qui ne l'est pas ?
Tu quittes la porte que tu gardais et tu viens t'asseoir à côté d'elle.
- Hé, tu doutes de qui est ton ennemi et qui ne l'est pas ?
Ta voix est plus chaleureuse. Tu te fais présent pour elle, car tu comprends instinctivement qu'elle est en proie au doute. Et le doute est votre pire ennemi lors d'un combat... Or, vous êtes des combattants.
- Les Huntings Sports... Pour moi, ils sont un moyen de montrer ma force, de montrer que je sais me débrouiller en situation inhabituelle ou difficile. Ils sont un défi et un piment. Je les prends surement trop légèrement comme un jeu, malgré le fait qu'ils peuvent être dangereux.
Tu reconnais ces phrases. Toi aussi, c’est comme ça que tu vois les choses - que tu te convainquais de voir les choses peut-être ? L’adrénaline et la récompense - la survie - permettent d’oublier les véritables conséquences de ces « jeux », après tout. - Un ennemi, c'est celui qui m'attaque et en veut à ma vie. C'est également celui qui s'attaque à ceux à qui je tiens.
Si pragmatique. On dirait Lethal.
Ou un bon soldat.
Tu devrais te remettre à penser comme ça, ça te ferait du bien. Mais Carbone a ébranlé tes convictions. On dirait qu’il y a une version miniature de lui dans ton cerveau qui vient joyeusement dérégler les rouages de ton esprit un à un. - Et non, actuellement, je n'ai pas encore regretté de me battre. Pourquoi ? Toi, oui ? Tu doutes de qui est ton ennemi et qui ne l'est pas ?
Il te rejoint, se veut compatissant. - Hé, tu doutes de qui est ton ennemi et qui ne l'est pas ?
Les mots s’enfoncent comme un couteau dans ta poitrine. Car tu as honte, honte que ton âme de soldat, ta fierté, soit si fragile. Pourtant, ce n’était pas la première fois que tu retrouvais quelqu’un que tu connaissais sur le champ de bataille. Mais là, en t’épargnant, il t’avait fait grâce de nouveaux tourments.
Alors que c’était lui qui avait choisi de t’abandonner et de devoir t’affronter.
Tu ne sais pas quoi dire, le reconnaître te paraît impossible. Ce serait avouer que tu n’es pas aussi fiable que tu te vantes de l’être. - Douter… Non. Non, je le sais toujours. La faction avant tout. Mais…
Tu te pinces les lèvres, tu serres tes mains jointes.
- Ça me paraît tellement vain, parfois.
Un aveu de défaite. - La vie n’est pas si manichéenne, non ? On a tué des gens qui avaient exactement le même raisonnement… On tourne en rond.
Tu avais l’impression de t’enfoncer dans des sables mouvants. Et si Morpheus décidait de tout raconter aux supérieurs ? Tu perdrais toute crédibilité… - Aaah, c’est si cliché comme pensée… Désolée, je pense que je manque juste de sommeil. Ça ira mieux demain.
Un sourire qui se veut rassurant, autant pour lui que pour toi. Ça fait déjà plusieurs jours que tu te dis que ça ira mieux demain.
Tu prends appui sur le lit en posant les mains derrière toi et tu observes le plafond tandis qu'elle te répond.
La faction avant tout.
Tu tiques légèrement. Jamais tu n'as parlé de faction dans ce que tu déballais. Tu vois donc comment elle pense et où est son trouble. Tu pousses un léger soupir. Tu quittes la vue du plafond et tu tournes la tête vers elle pour la fixer.
- Hé, Flow'. Y'a pas que des gentils et des méchants, non. On n'est d'ailleurs ni gentils, ni méchants. On fait juste ce qu'on doit faire pour survivre. Car si on perd, ce sont des bénéfices en moins. Pas seulement pour la faction, mais pour nos proches. Et tout le tralala de la gloire aussi, mais ça, on s'en branle un peu en l'état. C'est juste pour frotter notre égo, mais c'est secondaire.
Tu marques une légère pause.
- Ce que je te dis là, et ce que tu me dis là aussi, j'irais pas le dire à Mars ou Quixote ou ton frère, et encore moins aux autres foutus gradés qui savent pas vraiment ce qu'on ressent parce qu'ils ont jamais fait un HS, ou que c'est tellement loin qu'ils ont oublié ce que c'était. C'est juste toi et moi.
Ta main se pose sur son épaule et exerce une pression douce, pour lui faire comprendre la véracité de tes propos.
- ça ira mieux demain ? Mais ça fait combien de temps que tu traines ta morosité ? Je la ressens depuis quelques soirs dans ma chambre, tu sais. Garde pas tout pour toi. Si c'est pas à moi, trouve quelqu'un pour te confier. ça entache pas ta force. Reconnaitre ses faiblesses, c'est aussi de la force. Car ne pas les reconnaitre, c'est s'enliser dans la faiblesse et se refuser à avancer.
Tu réalises ce que tu viens de dire avant de rire un peu.
- Désolé, je me suis un peu emporter. ça ressemble à un truc que pourrait dire mon frère.
Cela te semble une éternité depuis la dernière fois où tu as parlé de lui à quelqu'un d'ici.
La gloire, on "s'en branle un peu" ? "Juste pour frotter notre égo" ? Choquée. Tu écarquilles les yeux. Pour toi ça a toujours été un élément primordial. Dans ta faction comme dans ta famille. Si tu es ici, c'est pour la gloire aussi... non ? Pour rendre fiers ta famille, ton frère, être digne de ta faction.
Ca l'était, en tout cas.
- Ce que je te dis là, et ce que tu me dis là aussi, j'irais pas le dire à Mars ou Quixote ou ton frère, et encore moins aux autres foutus gradés qui savent pas vraiment ce qu'on ressent parce qu'ils ont jamais fait un HS, ou que c'est tellement loin qu'ils ont oublié ce que c'était. C'est juste toi et moi.
Tu ne le savais pas si gentil. Ca te rassure, toi qui n'as pas l'habitude de t'ouvrir aux autres. Heureusement, il aurait pu débarquer en étant beaucoup plus énervé et ç'aurait été tout à fait compréhensible...
- ça ira mieux demain ? Mais ça fait combien de temps que tu traines ta morosité ? Je la ressens depuis quelques soirs dans ma chambre, tu sais.
Grimace. Tu sais très bien - car tu as pu le constater malgré toi - que les murs n'arrêtent pas ton alter, mais entendre que d'autres personnes ressentent tes émotions est toujours un peu gênant. Le privé est fragile, chez toi. Il faudrait que tu te construises une cabane au fond des bois pour être vraiment tranquille... ou juste, avoir une chambre de quelques mètres carrés de plus. Ce serait le luxe.
- Garde pas tout pour toi. Si c'est pas à moi, trouve quelqu'un pour te confier. ça entache pas ta force. Reconnaitre ses faiblesses, c'est aussi de la force. Car ne pas les reconnaitre, c'est s'enliser dans la faiblesse et se refuser à avancer. Désolé, je me suis un peu emporter. ça ressemble à un truc que pourrait dire mon frère.
Touché. Tu prends une grande inspiration pour tenter de calmer le flot d'émotions qui refuse de te lâcher, encore. Essuie la larme qui perle au coin de ton œil droit. Il est un peu trop juste dans ses propos. Tu as toujours eu du mal à accepter tes points faibles.
- Je dois reconnaître que... ça fait un moment, oui. Merci d'être venu et d'être aussi compréhensif. Je crois que ça ira un peu mieux, déjà. J'ai du mal à... accepter mes faiblesses, comme tu dis. Je tire une grande fierté de mon rôle de soldat, alors...
Et tu n'as pas l'intention de renoncer à ça, quoi qu'il en dise. Néanmoins il n'a pas tord...
... Peut-être est-il temps de changer de sujet. Pas à l'aise avec le fait de s'exposer autant, tu saisis la perche qu'il a lancée tout à l'heure pour te faire un peu oublier.
- Ton frère ? Bjorn, c'est ça ? Je me souviens. Tu as des nouvelles ? Tu l'as... déjà affronté du coup ?
Il est probablement dans le même cas que toi, en fait. Quelqu'un qui pourrait te comprendre ?
Tu retires ta main de son épaule quand elle prend une respiration, afin qu'elle ne sente pas le poids d'un autre sur elle. Tu détournes également et regardes le mur d'en face, parce qu'elle se frotte les yeux. Tu ne voulais pas la faire pleurer... Mais apparemment, ça va.
Tu pousses ensuite un soupir quand elle s'exprime et tu te passes une main dans les cheveux.
- C'est pas vraiment de la gentillesse ou de la compréhension. À la base, je suis quand même là parce que ça me fait chier que tu broies du noir et que ça m'influence.
Tu remets les points sur les i pour ne pas avoir cette étiquette de gentil, de altruiste, de présent pour les autres. Tu n'aimes pas cette étiquette, même si une part de vraie se trouve en toi.
En revanche, tu n'avais pas prévu le changement de sujet. Tu écarquilles un peu les yeux et détournes totalement la tête pour ne pas qu'elle voit ton expression. Cette fois, c'est toi qui inspire et qui souffle.
- Ouais, c'est ça. Parfois oui.
Tu te fais plus taiseux, moins volubile. Tu te redresses et marches dans sa chambre, allant vers la porte de sortie, l'air de rien, mais tu fais face à Flower lorsque tu continues de lui répondre.
- Ouais, parfois aussi. Mais on évite. Car ce ne serait pas productif, pour aucun de nous deux, ni pour nos factions. Je peux pas utiliser mon arme contre lui, car il m'a appris pratiquement tout. Le mieux est mon alter, et comme il ne fait pas de dégâts... voilà.
Tu essaies d'abréger la discussion. Tu trouves des excuses pour dire que tu ne l'attaques pas. Elles sont recevables, mais malgré tout, elles peuvent avoir des failles. Tu songes à partir, mais ce serait l'équivalent d'une fuite. Alors tu restes afin de ne pas montrer davantage de faiblesses sur ce point.
- C'est pas facile, d'avoir un grand-frère, pas vrai ?
Tu lui retournes la question, parce qu'elle est un peu dans le même cas avec Lethal. Même si tu ne sais pas ce qui est le pire entre avoir son frère en terre étrangère ou l'avoir comme supérieur.
- C'est pas vraiment de la gentillesse ou de la compréhension. À la base, je suis quand même là parce que ça me fait chier que tu broies du noir et que ça m'influence.
Heh. Légitime. Tu sens qu'il se tend lorsque tu évoques son frère. Tu aurais dû y réfléchir à deux fois avant de l'évoquer, mais bon, comment savoir ? Il paraissait si tranquille jusque-là. Et maintenant, le voilà qui semble vouloir fuir... - Ouais, parfois aussi. Mais on évite. Car ce ne serait pas productif, pour aucun de nous deux, ni pour nos factions. Je peux pas utiliser mon arme contre lui, car il m'a appris pratiquement tout. Le mieux est mon alter, et comme il ne fait pas de dégâts... voilà.
Hm. Debout devant la porte, il ne fait pas illusion ; ce sont des raisons bien pratiques. Il n'évoque aucun sentiment personnel, reste purement pragmatique. Envieuse, tu aimerais tellement pouvoir en sortir autant pour ne pas avoir à affronter Carbone... Sauf qu'à part de vielles émotions qui n'ont aucunement leur place lorsqu'on est de la chair à canon, tu n'as pas grand-chose qui te vient en tête comme justification. - C'est pas facile, d'avoir un grand-frère, pas vrai ?
Tu sens bien que ce n'est pas la peine de revenir sur les affrontements avec son frère - comme si tu étais en état d'aborder des sujets épineux de toute manière -, alors tu te contentes d'aller dans son sens : - C'est clair... on dirait qu'ils ne sont là que pour nous embêter. dis-tu en souriant, d'un sourire un peu pâle. Lethal... Il a le don pour m'éviter on dirait. Il n'apparaît que pour s'assurer que je file droit j'ai l'impression. Mais bon...
Que penserait-il de tout ça ? Clairement pas du bien.
Tu jettes un coup d'oeil à ta petite table faisant office de bureau. Le stylo qu'il t'a offert il y a quelques années repose dessus tranquillement. Ca te réconforte un peu. - Ca me motive à faire en sorte qu'il soit fier de moi. Les familles, c'est toujours compliqué tu as bien raison. Surtout quand on est tous aussi fiers les uns que les autres !
Pour une fois tu fais preuve d'un peu de clairvoyance... même si pour toi, la fierté est loin d'être un défaut.
Morpheus est passé par ce que tu traverses actuellement, pourtant il est là, droit, visiblement plutôt bien dans ses bottes et participe aux Hunting Sports sans avoir l'air profondément torturé. Reprends-toi, Flower. Ca va s'arranger. Pense à ta famille, pense à Lethal. Et puis peut-être as-tu juste à éviter de croiser Carbone aux HS... - Merci, Morpheus. Je pense que ça ira un peu mieux maintenant. On est sûrement tous amenés à passer par là à un moment où un autre...
Lethal aussi a-t-il eu ce genre de dilemme ? Ca te rassurerait de savoir que oui.
Mais tu n'es pas lui. Ca suffit, maintenant. Tant que tu fuis les situations à risque, tout ira bien.
Reconnaissante, tu te redresses et lui adresses un sourire : - J'espère qu'on aura l'occasion de discuter de sujets plus réjouissants à l'avenir !
Au moins, cet évènement t'auras fait découvrir ton voisin de chambre. Mieux vaut tard que jamais, d'autant qu'il semble plutôt sympathique, et très fiable en tout cas.
Esquisse d’un sourire, tu hoches imperceptiblement la tête. Oui, ils sont là pour vous ennuyer, c’est indéniable. Tu penches légèrement la tête à sa remarque et tu hausses les épaules.
- Ça, ou bien c’est sa manière de veiller sur toi, mais il ne le montre pas. Faudrait lui poser la question pour savoir vraiment… mais…
Léger soupir. C’est délicat comme question. Tu souris un peu plus et retiens un rire lorsqu’elle évoque les familles fières. Tu peux bien imaginer. Ce n’est pas spécialement ton cas. Mais tu croises assez de bonhommes emplis de fierté mal placée pour voir de quoi elle parle.
D’un geste de la main, tu balaies son remerciement.
- Je t’en prie. Je t’ai dit. C’était principalement pour mon bien aussi.
Tu n’es pas un modèle de vertu.
- Je pense, oui.
Votre quotidien n’est pas le plus facile du monde. Entre vos amis présents et passés, vos ennemis présents et futurs… Les changements parfois incessants. Vos sentiments et émotions qui évoluent, qui mutent, qui se renforcent ou se perdent…
- Et si c’est pas passé, je le saurai vite. Je devrai revenir demain si c’est le cas.
Tu n’arrives pas à prendre un ton de comédie plaintif. Non, tu le dis avec un sourire et un nouveau mouvement de bras pour accompagner ton discours.
Tu approuves ensuite d’un mouvement de tête.
- Ça me plait bien de parler de trucs joyeux. On se fera ça la prochaine fois. Là je vais aller dormir. Bonne nuit, Flower.
Cette fois-ci, sans avoir l’impression de t’enfuir, tu peux partir .
- Et si c’est pas passé, je le saurai vite. Je devrai revenir demain si c’est le cas.
Tu rigoles légèrement à ces paroles. La Flower habituelle refait un peu surface.
- Eh, ta compagnie n'est pas déplaisante mais je vais faire de mon mieux pour que tu n'aies pas à revenir tous les soirs, sinon ça va jaser. Surtout si tu persistes à ne pas mettre de t-shirt.
Pas que le spectacle ne soit pas plaisant, mais... Tu préfères toujours éviter de te mettre dans ce genre d'histoires, hein ?
- Bonne nuit, si la prochaine fois tu reviens m'écouter me plaindre, je te préparerai une tisane au moins.
L'humour, l'humour, ça te réconforte et te permet de prendre la distance avec ta détresse. Qui se retrouve allégée, ce soir. Espérons que demain matin cela soit toujours le cas.
Lorsqu'il s'en va, tu respires un grand coup. Fébrile, tes sentiments sont plus calmes mais tu te sens toujours un peu bouleversée - se confier ainsi, tu n'en as pas l'habitude, tu ne l'as pour ainsi dire jamais fait depuis que Carbone est parti, et tu ne pensais certainement pas le faire à un camarade que tu connais à peine. Tu te sens un peu honteuse qu'il t'aie vue ainsi, mais aussi...
Oui, soulagée de t'apercevoir que toi aussi, tu peux parler de tes tracas à quelqu'un. Il a fallu qu'il vienne s'imposer de lui-même, mais tu as pu y arriver. La barrière que tu t'es imposée s'est peut-être un peu brisée, aujourd'hui.
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