Boites aux missives d'Autumn

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Missive de "Anonyme".

Salut,
C'est quelqu'un d'anonyme qui t'écrit.
Peut-être me prendras-tu pour un pleutre, c'est possible.
Je le suis, dans le fond.

Mais tu es difficile à approcher, sous tes grands airs de protecteur.

Je me demandais, à être l'ainé, et à devoir tout gérer... tu ne te sens pas trop seul ? Il m'arrive des fois de vouloir t'aider.

Les personnes aidantes ont elles aussi besoin d'aide, n'est-ce pas ?

Pas de signature

A quel point mon cœur peut-il être pathétique, pour ainsi chercher le confort dans des yeux sans noms et sans visage?

J'ai laissé mon pigeon voguer au gré de ses envies plutôt que de lui imposer un destinataire, car si bien que l'envie d'épandre la mélancolie qui m'étouffe me ronge, connaître le nom de celle ou celui qui connaît les faiblesse de mon cœur me serait insupportable. Ainsi si l'envie vous venait de répondre, cher destinataire, merci de ne jamais me le communiquer.

La force et la rigueur sont les règles que je me suis moi-même édictée, et je ne puis me résoudre à ternir l'image que j'ai mis des années à  construire, pour moi comme pour ceux qui veulent encore croire à l'inflexibilité de l'âme et aux héros.

J'ai saigné et fait couler le sang, tout pour les grandes causes que l'on nous a enseigné. Cela fait-il de moi une héroïne? Cela fait-il de nous des gens forts? J'ai donné une chance à la compassion et la retenue par le passé, mais celles-ci n'ont fait qu'engendrer la douleur de ceux qui m'accompagnaient.

Ce monde n'encourage pas la vertu. Il détruit les saints et engendre les vilains.

Et les vilains seuls, sont ceux qui laissent un souvenir derrière eux.

Est-ce si mal de vouloir que l'on se souvienne de moi?

Mes compagnons me manquent.

Je suppose que malgré toutes ces paroles, cette dernière phrase est la seule que je voulais vraiment communiquer à quelqu'un.

Il me manquent terriblement et je souffre de penser que ceux qui me suivent aujourd'hui puisse me quitter également.

Le poids de leur âme est un fardeau constant.

signé, la femme aux rubis rouges.


ps: nourrir pigeon svp

Missive de "Anonyme".

Deux jours que je réflechis à comment tourner la réponse.
Je ne suis vraiment pas fait pour ça.

J'ai bien remarqué que tu te rendais disponible et avenant avec les autres.
Mais c'est pas une histoire de difficulté, c'est plus que tu ne m'apprécierais pas en vrai. Il n'y a rien qu'à voir ma façon d'écrire, je n'ai pas les allures de grands poètes comme certains s'amusent à le faire. Je les vois me montrer leurs lettres, à s'amuser à partir dans quelques tournures littéraires...

Tu as donc devant toi un anonyme qui sait juste écrire normalement.
Tu me diras, c'est déjà ça.

Je suis agréablement surpris que la solitude te fasse peur. Mais peut-être suis-je aussi jaloux de devoir te partager.
Cela reste un travail de grande haleine. Je pense que dans ton entourage, il existe des personnes qui te regardent, et t'admirent, sans pour autant qu'ils ne te le disent. J'en fais parti, et je ferai en sorte de te soutenir.
A ma manière...
Malheureusement, je ne suis pas moi-même quand je suis non loin de toi.

Ps : opte "Sarek" pour le nom du destinataire, je me reconnaitrai.
Ps : je me demandais, tu as un type de musique ?

Pas de signature

Missive de "Anonyme".

Autumn,

j'aurai peut-être l'occasion de t'expliquer la raison de ce surnom. En attendant, je vais me terrer un peu plus encore dans le mystère.
Mais sache que l'envie me dévore de t'en dire plus.

Est-ce qu'en te lisant je me retrouve plus inspiré pour écrire aussi bien ? Peut-être bien. Je sais, j'en suis encore loin. et je sais d'autant plus que tu ne m'en tiendras pas rigueur.

Pour ton analyse sur ma façon d'écrire, peut-être bien que oui. Je ne me cacherai pas derrière un carcan de bienséance. Je ne sais pas le faire, et je trouve que ça manque d'authenticité.
Ca me manque, même.

Quand à être cul pincé, j'ai bien mes idées te concernant, mais même si je nourris des sentiments de douceur à ton égard, d'autres raisons me poussent à te fuir. Car tu ne comprendrais que peu mes rêves et mes aspirations, qui sont différentes des tiennes. Pour ne pas dire opposées.
C'est un peu comme si nous parlions de politique, et que nous nous déchirions. Peut-être est-il mieux de dissimuler cette part de moi et cette part de toi lorsque nous nous écrivons ? Cela ne me broie pas le coeur ainsi, et je peux me voiler la face.

Je peux d'ores et déjà t'aider : tutoie-moi. Je trouve ta plume délicieuse, mais une fois encore tu dresses ce mur où ton coeur et ton âme sont inaccessible rien que par l'emploi du "vous". Qu'en penses-tu ?

Enfin... ce physique est intrigant. ce physique m'attire quoique je fasse. Ce physique me trouble. Mais une fois de plus, je ne peux même pas me plaire à fantasmer dessus... pour le respect que je te voue, et les chances quasi-nulles que je te plaise en retour. Tu remarqueras qu'au fil des mots, je n'ai même plus peur de dire ce que je pense. J'espère que tu me pardonneras mon audace... je suis comme ça.

Les autres peuvent bien me regarder de n'importe quelle manière, je ne me préoccupe que de ceux que j'aime. Et je ne les compte que sur les doigts de mes deux mains, ces personnes. Tu en fais forcément parti, si tu ne l'avais pas compris.
Je sais qu'on ne me changera pas de beaucoup. Je ne désire pas non plus céder aux bassesses ni au sadisme.
Seulement, je suis un homme en colère. La haine me ronge. Je souffre trop et je ne parviens pas à atténuer la douleur que je ressens à l'égard de la perte de l'être cher.

Je vais devoir m'arrêter là car je n'ai plus de place ici, et puis j'aborderai ces questions une prochaine fois. Lorsqu'on aura moins à se dire...

Sarek

Cher ... autumn,

Pardon pour ce retard, j'ai dû accuser le coup avec ta lettre.
Et même encore, je ne sais pas comment te répondre, alors je vais y aller au feeling.

Donc, ce que je te fais subir est cruel ?
C'est marrant, le simple fait de subir ma vie sans être accepté de toi, l'est tout autant.

Je me suis excusé mille et une fois mentalement lorsque j'ai lu tes mots, mais c'est maintenant l'injustice qui me grignotte, va savoir pourquoi. Mon tempérament insupportable.

Déjà, rassure-toi, je ne suis pas l'un de tes supérieurs.
Tu ES mon supérieur.
Cela ecrème déjà une bonne partie, n'est-ce pas ?

Et comme tu es aussi impatient que moi, alors pour m'excuser de la déception que je t'ai causé lors de notre dernier échange, je vais t'expliquer la raison de mon blaze.
Sarek est le nom de mon animal de compagnie.
Un loup polaire.
C'était un chien-loup adorable et très affectueux. Sauvage aussi, mais ca n'a jamais empêché de faire la course lui et moi.

Il est aujourd'hui décédé.
Mais il restera à jamais gravé dans mon coeur.

Voilà, je me suis légèrement mis à nu. En vérité, je n'attends rien de toi, si ce n'est tes réponses avec impatience.
Quant à ma solitude, tu te fourvoies. C'est moi qui souhaitais t'aider, pas l'inverse, pourquoi veux-tu inverser les rôles ? Je n'ai pas tant l'ascendant sur toi que tu en as sur moi.

Mais ça, tu ne t'en rends pas compte.
Aussi, comment puis-je rattraper le coup ? Car l'idée que tu ne veuilles plus correspondre avec moi m'est insupportable. Ce n'est même pas rationnel, je te vois presque tous les jours.
Que puis-je t'apporter ?

...
Tu voudrais qu'on se voit ?

Sarek

Ta lettre est un vraiment baume à coeur, je dois bien te l'avouer.
Je t'ai envoyé ma dernière missive la boule au ventre, mais il s'avère que tu es bien plus intéressant que je ne le pensais.

Bon sang, comment faire, et chasser tout ce que je sais de toi, tout ce que je peux ressentir, de bon comme de mauvais ?

Mais comme tu le dis, je suis prêt à ça pour continuer nos échanges.

Alors, comme je ne sais plus à quoi tu ressembles, ni même qui tu es réellement, je me demandais : comment écris-tu ces missives ? Sur une table, sagement assis ? Si tu veux tout savoir, moi, je les écris sur mon genou, recroquevillé sur mon lit.
C'est d'ailleurs pourquoi le papier est toujours un peu abîmé. J'ai jamais été très précautionneux.

... L'autre Sarek est un loup polaire, c'est une bête que j'ai moi-même réussi à approcher, puis que j'ai bien plus tard adopté.
Ce n'est pas comme s'il s'agissait d'un être cher, il l'est. J'ai peur de me griller si je réponds à tes questions autour de Sarek, et de pourquoi j'ai choisi ce nom.
Peut-être veux-je aussi te faire comprendre combien les animaux comptent pour moi, peut-être autant que les humains ?

Tu sais que je suis pas très bavard ?
Enfin,
Si. Pour bavasser, rire et m'amuser, mais je ne sais faire que ça.

J'espère te donner quelques élèments de plus sur moi, et ne pas me montrer trop mystérieux.

Mais rappelle moi la raison qui fait qu'on boude ton apparence ? Je ne savais pas que tu pouvais souffrir d'un moindre sentiment de rejet. Est-ce qu'il existe dans ton entourage quelqu'un qui t'ait fait du mal ?

...T'a-ton seulement déjà protégé ? Ou es-tu ton propre protecteur ?

Sarek

au bienfaiteur des pigeons,

Sancho m'est revenu en pleine forme, merci de l'avoir tiré de sa maladresse. Je me réjouis de savoir qu'une personne avec tant de bonté soit celle qui aie lu ma lettre.

Avoir des frères et sœurs semble merveilleux. N'en ayant jamais vraiment eu j'ai toujours vu les grandes fratries comme des fardeaux, un compétition personnelle, cela m'adoucit l'âme de savoir que de telles interactions peuvent exister entre frères et sœur. Après tout cela a du sens, je n'ai jamais eu que mon père et il a longtemps été un héros pour moi, et pour beaucoup. Mais sa gloire est retombée et aujourd'hui notre relation se cantonne à moi qui vient nettoyer les bouteilles d'alcool vide dans sa chambre.

Je ne pense pas avoir beaucoup de monde qui me regarde avec tant d'admiration dans leurs yeux. Les gens me voient comme un obstacle et une place à prendre. J'ai au mieux leur respect, et même celui-ci semble s'étioler avec le temps. Et je pense qu'aucun d'eux me chérira dans la mort. Après tout, jamais ils ne viennent honorer nos compagnons tombés à mes côtés au cimetière.

Et même ceux-ci, je doute de leur affection à mon égard. Certains s’offusquerait presque de me voir les pleurer je pense. Ma plume peut paraître chaude mais sachez que je suis une personne désespérément froide. Je ne les ai jamais gratifié autrement que par la distance et la froideur, car ce sont ces traits qui ont construit l'héroïne qu'ils ont suivi en bataille -si héroïne il y a.

C'est pour cette raison que je pense qu'au contraire, les haut-faits sont la seule chose qui importent dans notre monde actuel. La charité et le courage n'apporte pas le respect, et ceux qui cherchent à l'appliquer finiront dans l'oubli et la honte, comme mon père l'a été. Le succès, lui, entraîne la légende, et le jour ou la vraie mourra au moins cette dernière pourra subsister.

J'ai pensé, plus jeune, que la vaillance et la droiture seule nous apporterait la victoire mais faute des personnes - de piètre compagnie, m'ont ramené à la réalité. Ces idéaux, louables mais naïfs, que je plait encore à rappeler à autrui et appliquer autant que possible n'ont pas leur place. Je serais morte mille fois et aurait perdu bien plus encore si j'avais refusé de souiller mon âme à abattre les autres factions. Je pense qu'il nous faut malheureusement accepter cette réalité si nous souhaitons, au minimum, conserver la vie de ceux qui nous sont chers. Rien n'importe plus. Et peut-être cela suffit pour me faire lever mon épée et avancer jusqu'à demain.

Je m'excuse, mes paroles semblent probablement cruelles et stériles pour quelqu'un qui croit encore à la lueur de demain.

Puisse au moins le papier brûler pour vous tenir chaud.

La femme au rubis rouges

Autumn,

Je vais pas te mentir, ta dernière missive m'a procuré beaucoup de joie. Ou d'amusement, je ne sais pas, mais je commence à prendre goût à nos échanges et à espérer des réponses rapides de ta part.

J'accepte que tu me prennes pour un loup. Noir, de préférence. Avec des pattounes blanches, et les yeux jaunes. C'est après tout ma couleur favorite.
Mais si tu veux bien me convertir en humain, je suis plutôt brun, la peau blanche. Comment puis-je t'imaginer en retour ?
Un chat ? Un autre loup ? Un chien ?
Un oiseau, inaccessible ?

Ah ah.
Le prend pas mal, c'est que maintenant, je ne sais même plus à quoi tu ressembles, si ce n'est t'imaginer avec des tâches contagieuses ... est-ce que je parais audacieux si je te dis que je suis curieux de les toucher ? J'aime ce qui sort du lot. ...

Ca n'a pas dû être toujours simple pour toi, ce passé. Pourquoi ces tâches d'ailleurs ? Et où se trouvent-elles ?
Je suis peut-être un peu trop curieux n'est-ce pas ? Calme-moi si c'est le cas !

Je ne te réponds pas dans l'ordre, mais j'ai effectivement du mal à parler de moi. Ce qui me tient à coeur, moins. .. car plus grand chose ne me donne envie de rester ici bas. J'ai perdu Sarek, j'ai perdu des proches, comme tout le monde me diras-tu, j'ai quasiment tout perdu.
Je vais pas rentrer dans les détails, j'ai pas envie de ternir nos échanges. ..
Ca faisait longtemps que je n'avais pas souri comme ça.

Je ne pensais pas que tu Tu es donc bordélique ? Intéressant ! Moi c'est tout l'inverse, j'ai tendance à tout ranger, et à aimer que ce soit propre et ordonné.

Enfin, j'aimerai beaucoup entendre la mélopée d'une nuit de tempête, ou de la pluie, comme tu l'as ecrit quelques missives plus tôt. Moi j'aime la pop musique des années 80. Si un jour, on est amenés à se voir en tant que nous, tous seuls, je te ferai partager.






(derrière la page)
Je pense que j'ai besoin de protéger, et d'être protégé.
Mais c'est très dur de l'admettre.
Sarek

Au vaillant héros d'émeraudes,

Il apparaît que ma dernière lettre vous ai laissé amer et en colère. Je m'excuse si mes dires vous ont blessé, cela n'a jamais été mon attention, mais si je repense aux grandes lignes de ma missive, je peux comprendre votre ressenti.

J'espère humblement que mes propos ne vous ont ni découragé, ni tourné de la voie qui semble être la vôtre. Faute de pouvoir clamer fièrement mon héroïsme, savoir qu'au moins une personne dans ce monde peut ressentir la pitié pour ses pairs et agir en conséquences me rassure et me comble de joie, égoïstement. Je n'ai pas la force pour pouvoir encore embrasser pleinement telle conviction, ni la force de simplement suivre le chemin tracé dans la violence sans me soucier des conséquences. Telle est ma contradiction.
Je ne suis, comme vous le dites, pas une héroïne, et peut-être non plus pas meilleure que mon père ne l'a été.

Mais je vous prie, ne laisser pas mes doutes et mes faiblesses vous tourmenter. Une âme pure et noble est encore à mes yeux la plus belle chose qui soit.

Sachez simplement que ma froideur, que cela soit dans mes mots ou dans mes souffles, n'est pas tant un choix que ma façon d'être, il m'est tout simplement impossible de vivre autrement sans avoir peur de demain. La solitude est cruelle, mais tant que les forces qui nous jugent détiennent les ressources dont nous avons besoin, je crains qu'une vie de violence ne peut qu'être atténuée et non pas évitée.

Mais si une telle opportunité de vie se présente un jour, j'espère pouvoir vous dire mon nom avec le respect et la chaleur que vous méritez.

Et jusqu'à ce que ce jour n'arrive, je survivrai pour emporter avec moi le nom de mes trente-sept compagnons partis trop tôt, pour que leur mémoire puisse vivre dans un monde bercé par la douce lumière du soleil.

Cher Autumn,

Pardonne-moi mon retard, j'ai été très pris ces derniers temps. Je n'ai même pas été énormement au QG, mais pour te faire mon rapport, je le ferai dans un cadre moins ... familier si j'ose dire.

Finalement, j'ai pu réflechir pendant mes missions, et je sais à quoi tu me fais penser. Tu as peut-être pas le talent d'un dessinateur mais il s'avère que ma soeur et moi-même avons souvent dessiné les animaux de la forêt.
Voici un petit dessin de toi, alors.



Tu me diras, face à un loup, c'est un peu ridicule et tout petit, mais  c'est un animal très courageux. On dit que l'un d'eux a grimpé sur le dos d'un aigle pour voler plus haut, et qu'en allant trop haut, le soleil a embrasé son poitrail. ..
Avoue ton crime, tu as des taches au torse, n'est-ce pas ?

Je me rends pas compte de combien je peux être trop intimiste avec toi alors, comme toujours calme-moi.

Quand je te lis, j'ai l'impression que tout pourrait m'être possible, tes mots respirent l'optimisme.
Si seulement... si seulement c'était vrai. Mais j'ai déjà trop peur de t'aborder et d'affronter mon admiration pour toi alors ce qu'il en est de quelqu'un qui me donnera un sens à ma vie ... Je suis peut-être trop blessé aujourd'hui pour me laisser atteindre.
Je crois que j'ai peur de faire confiance, une nouvelle fois, et d'être trahi. C'est insupportable, Autumn. Comment peut-on rester entouré par des gens qui ne nous comprennent pas ?

J'adorerai un jour en tout cas, que tu me parles de tes plans digne du tacticien que tu es. Même si... je risque d'outrepasser mon rôle si j'étais mis dans la confidence.

Que fais-tu ces derniers temps, à part écouter les sons dehors, ne pas ranger ton lit, et préparer des sifflets ? Je plains la personne d'ailleurs qui doit se coltiner les allers et retours pour sauver les miches de ses comparses. Pas toi ?

Il se fait tard. J'ai hâte de recevoir ta réponse, toi qui me donnes l'illusion d'être quelqu'un à tes yeux, ce que les autres n'ont jamais sû m'offrir.

Sarek

Êtes-vous joueur? ~

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