Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Goliath n’accepte pas d’être approché par n’importe qui. Depuis votre retour des Hunting Sports, tu es obligé de le tenir à l’écart et le surveiller, de peur qu’on finisse par décider sans toi, qu’il faut l'abattre. On le juge fou, indiscipliné et incontrôlable. Tu connais pourtant son potentiel, contrairement à eux, tu as déjà eu la chance de pouvoir le monter. Certes, dans des conditions bien particulières, mais qui n'enlève rien au mérite de cette bête. Peut-être que les trapper ont juste une façon différente d’élever et d'entraîner leurs montures. Ou peut-être qu’il est simplement marqué par la disparition de sa cavalière. Il s’est calmé après quelques minutes passées à effrayer tout le monde avec son menaçant arrière-train une fois arrivé aux écuries. On t’a déconseillé de t’entêter, mais c’est toi qui a insisté pour le ramener. C’est pourtant de ta faute s’il se retrouve ici, dans un endroit qui lui est inconnu. C’était peut-être une erreur, mais l’idée de le laisser là-bas, complètement livré à lui-même dans la nature, tu n’as simplement pas pu t’y résoudre.
De toute manière, tu comptes bien le ramener auprès de sa propriétaire. C’est pourquoi tu l’as soigneusement lavé et brossé, lui autorisant ensuite un peu de repos avant de l’apprêter correctement pour rejoindre les terres du sud. Le cheval que tu montes aujourd’hui n’est pas le tien. Tu as perdu ta jument il y a quelques mois de ça, juste avant de faire la rencontre de Goliath et de la trapper aux yeux verts. Spice commençait à fatiguer, tu avais pris de la masse et sa corpulence ne convenait plus à la tienne. Elle te semblait de moins en moins capable de tenir le rythme en supportant ton poids. Il a suffit d’une chute pour que son avenir à tes côtés devienne plus qu’incertain. C’est non sans mal que tu l’as abandonné aux soins de tes parents, pour qu’ils puissent lui offrir une fin de vie digne et confortable.
L’escorté s’arrête, quelques minutes après avoir traversé la frontière et tu n’as même pas le temps de te demander si c’est parce qu’il reconnaît les environs, qu’il se cabre, te mettant au défi de ne pas lâcher ses rênes. Tu sens ta propre monture se tendre, puis tu entends. Des aboiements, de l’agitation dans la végétation. Ce n’est pas la première fois que tu te rends dans ces marécages, mais la dernière fois tu étais accompagné. Peut-être il y a-t-il des endroits à éviter, des passages plus sûrs pour éviter certaines créatures. Une voix s’élève derrière les chiens et tu parviens enfin à maîtriser Goliath, le coeur battant.
« Il y a quelqu’un? Je vous jure n’avoir aucune mauvaise intention. J’ai simplement trouvé cette monture égarée à la zone de ralliement. Je sais qu’elle appartient à votre faction, je suis simplement venu vous la remettre… » Ton regard se perd à chercher une présence entre les arbres, tout est si brumeux ici par ce temps. Si seulement tu connaissais le nom de la trapper en question, peut-être que ça rassurerait davantage celui ou celle qui doit être très probablement en train de t’épier.
Celsius
Trapper
Messages : 272
Date d'inscription : 09/01/2023
Groupe : Trapper
//
Celsius
Dim 26 Fév - 1:03
Ft. Autumn Cheval à bascule Un cheval perdu
Le danger est perpétuel, chez les Trappers. Plus encore dans le Marécage boisé. Il y traine parfois une odeur nauséabonde, ainsi qu'un terrible sentiment d'insécurité. Après tout, les chasseurs débutant sont légions à manquer de se faire gober cru par une Illuminados ou un Scarabée aquatique.
Ce sont les règles du Marécage.
Ainsi, seule l'intelligence prime en ces lieux. Pour survivre, pour se frayer un chemin tout en haut de leur hiérarchie. Et ensuite, pour chasser et protéger leur fief.
Alors elle est là, la dompteuse des canidés.
La surveillance du territoire n'a jamais été un secret pour Celsius. Régulièrement, il lui arrive de s'aventurer, seule, dans la forêt et ses abysses. Ce n'est pas conseillé, et les ordres bien avisés des Trappers ne cessent de le répéter lorsqu'ils se réunissent durant leurs entraînement ; mais Celsius est sûre d'elle.
Ses chiens sont là, après tout. Sac à puces est là.
PLOC. PLOC...
S'il est bien un chien dont la jeune femme ne prend pas la peine de caresser, c'est bien lui. Sac à puces n'est pas un beau chien ; c'est même plutôt l'inverse. Il est à Celsius ce qu'est un vieux doudou qui n'aurait plus ses billes noires pour yeux. Il grogne, bave et gémit tout le temps. Il renifle tout, et ne se prie jamais pour aller attaquer sa cible une fois l'ordre donné par sa maîtresse. Mais c'est un bon pisteur.
Qui plus est, Sac à puces est repoussant, avec ses yeux globuleux, terrifiés et injectés de sang. Une injure à la race canine et un fantôme qui réveille quelques peurs notoires à sa simple vue. De quoi intimider la faune locale, et cheminer en paix à travers le marécage.
Un bruit résonne. Shrieker hausse la tête, interpellé. Ses oreilles se lèvent, toute sa stature également, et il écoute silencieusement le susurrement des arbres, comme s'il venait de détecter un élément perturbateur ou tout le moins, une présence étrangère. De la même manière, Celsius se raidit, et saisit son arc ; prête à décocher et figer sa flèche au moindre danger.
Le temps pourtant, a raison de ses inquiétudes. Pour preuve, le bruit de sabots s'impose et froisse l'hostilité des lieux. Si le chien couine, une voix s'élève soudainement à la frontière des sentiers. En s'avançant, elle constate la présence d'un cheval, puis d'un homme. D'un intrus. De nouveau, ses doigts glissent le long de la flèche...Mais se fait cette fois-ci plus hésitante.
A ses côtés, Sac à puces continue à grogner dans la brume. Comme à son habitude. Il semble pourtant être plus sensible à la créature qu'elle ne l'est. Alors elle tourne des talons. Cet idiot se fera manger en moins de deux. C'en était pour elle une certitude. Pourtant, ses dernières paroles ont raison de son indifférence. Ses jambes stoppent alors tout mouvement.
Un cheval ? Une coopération avec un Trapper ? L'hostilité des lieux se renforcent. Bientôt, il sera trop tard. Alors Celsius entre dans la lumière, non sans voiler une expression pleine d'inquiétude.
"Vous...Vous êtes fou ! Fou pour vous aventurer seul dans un tel endroit..."
Son regard de jade, teinté de fermeté, jauge le cheval puis le jeune homme. Brun, pas bien méchant de prime abord...
Mais faut-il seulement se fier aux apparences, dans ce monde ? Son verbe est acéré, mais pas malfaisants.
"C'est un acte bien gentil, mais êtes-vous sûr que c'est seulement la philanthropie qui vous amène jusqu'ici ? Puis-je au moins savoir qui vous êtes ? Ou le nom du Trapper pour qui vous venez vous annoncer ici? Le temps va nous manquer, les marécages ne sont pas sûres à découvert..."
Ce sont des conseils destinés à assurer sa survie, à ce stade.
Au milieu de la brume, deux billes luisent d’un vert vif et intimidant. Tu ne peux en détourner les yeux et ton coeur se précipite sous le danger potentiel. Tout autour, une silhouette s’est dessinée et les contours de sa stature qui te rassure. Elle s’avance alors jusqu’à l’un seul rayon de lumière qui traverse la canopée et tu distingues enfin une jeune femme, que tu imagines être de ton âge, ou peut-être plus jeune. Puis ses yeux, toujours aussi brillants. Tes sourcils se dressent, déconcertés. Tu ne t’attendais pas à te faire rouspéter, en tout cas pas avec autant d'entrain.
« Ah- excusez-moi. Vous avez raison. » Forcé de reconnaître que venir ici, seul, n’était pas très mâlin.
Le cabot à ses côtés semble en piteux état et son regard dénote d’une sournoise instabilité. Il te met très mal à l’aise. Plus tu l’observes et plus le malaise se propage dans ton esprit comme une sorte de maladie. Ça suffit. Ce n’est qu’un chien. Tu descends de ta monture d’emprunt, les semelles de tes bottines à lacets, s'imprègnent de la terre humide sous celles-ci. Sans lâcher les rênes des deux étalons qui t’accompagnent, tu amorces un pas vers elle. Petit, presque timide, ce qui ne te ressemble pas. C’est toujours le chien, n’est-ce pas? Sa perturbante présence ne semble pas s’estomper et pourtant, tu ne devrais même plus y faire attention. Cette jeune femme a des yeux si perçant qu’ils prennent absolument toute la place dans l’espace qui vous sépare.
« Personne n’a désiré m’accompagner. Ma quête a dû leur paraître aussi futile qu’incongrue... Je ne saurais dire ce qu'il en est. En vérité, ils ont réagi un peu comme vous venez de le faire. » Tes paupières se closent dans un sourire gêné. « Et je ne peux guère leur en vouloir de penser celà. Même si j’aimerai parfois qu’il en soit autrement… »
Ton coeur se pince. Il est difficile pour toi de ne pas penser à toutes les horreurs qui ont encore eu lieu aux derniers jeux. Évidemment que ce que tu fais est contraire même à leur principes, tout ce petit monde passe son temps à s’entretuer et certains y trouvent leur compte.
« Je ne saurais vous prouver ma bonne foi autrement qu’en ramenant ce cheval jusqu’à vos écuries où j’espère avoir des nouvelles de sa propriétaire. Elle m’a été d’une grande aide il y a de ça quelques mois, mais tout ce que je sais d’elle, c’est qu’elle possède des iris d’une couleur semblables aux vôtres, bien qu’elles ne soient pas aussi perçantes. Qu’elle est capable de faire sortir des lianes solides de sous la terre et… le nom de sa monture. Goliath. »
Tes yeux partent à la rencontre du cheval en question, tirant légèrement sur les rênes pour en rapprocher la tête et le caresser lentement.
« J’ignore si tous vos étalons sont de cette trempe, mais ce grand gaillard tient une forme incroyable. Par contre, il a très mauvais caractère. » Ce n’est pas un mythe, ces bêtes sont aussi sensible qu’on le dit et sur ces derniers mots, Goliath redressa vivement la tête en envoyant valser ta main. « Haha… »
T’étonnant toi-même de faire preuve d’un tel manque de rigueur, tu reprends une figure bien plus sérieuse en toussotant pour camoufler ton embarras. Il faut que tu gardes à l’esprit que tu n’es pas le bienvenu ici.
« Craignons-nous une attaque? Si vous êtes à pied, je peux vous céder Dust. Il ne m’appartient pas, mais se laisse monter sans problème par n’importe qui. Et… Il n'a pas l’air de craindre votre…compagnon? »
Celsius
Trapper
Messages : 272
Date d'inscription : 09/01/2023
Groupe : Trapper
//
Celsius
Lun 27 Fév - 12:06
Ft. Autumn Cheval à bascule Un cheval perdu
"Je ne crois pas qu'ils aient agi comme je le fais, non. Sinon, tu ne serais pas ici..."
Ce n'est pas que Celsius se veut cassante. Elle souhaite surtout être comprise, et vite ; difficile pour elle de ménager la douce insouciance et maladresse qui émanent de cet homme.
Silencieuse, Celsius pèse le pour et le contre. Elle songe néanmoins à l'un des dictons de chez eux ; mieux valait mourir informé que dans la plus sombre des ignorances. Et s'il existe un endroit où la richesse de la faune et de la flore peut être fatale, alors son inconnu vient de plonger tout droit dans le plus sombre et calamiteux des pièges naturels...
Posément, ses doigts gantés reposant près de ses lèvres, son analyse lui échappe finalement.
"Les marécages boisés sont l'une des régions les plus dangereuses de notre territoire. La faune y est tout aussi fascinante que cruelle...Et je ne te donne pas vingt minutes de plus pour mourir sans bonne connaissance des lieux en compagnie de plusieurs montures, dont la gestion ne fera que te ralentir."
C'est alors qu'elle s'avance, et prend cette fois-ci plus de temps pour observer le jeune homme. S'il complimente ses yeux perçants, Celsius ne tarde pas à constater que les siens semblent totalement dépourvus de tout iris, soulignant une certaine profondeur et candeur dans son regard. Candeur ou bonté d'âme davantage renforcée par le regret qu'il exprime à l'égard des précédents Hunting Sports...
Quant au reste de son visage, les angiomes qui couvrent une partie de son visage sont difficiles à ignorer. Atypique. Ce n'est pas un visage qu'elle oublierait du jour au lendemain...
Ni elle, ni son cabot qui n'observe plus son environnement d'ailleurs...
"Sac à puces...Concentre-toi..."
Mais il ne le fera pas. Dans sa folle excitation, le canidé baisse sa tête au sol en s'avançant vers l'individu, puis en pestant, non sans claquer des mâchoires frénétiquement et ce, sans jamais détourner son regard du Vigilante. Sans doute agit-il par sadisme...Ou peut-être est-ce de la tendresse ?
La folie et la terreur qui en émanent n'en fait pourtant pas une belle promesse d'amitié.
"Oh. Tu te mets à apprécier d'autres personnes que moi, toi ?" Un sifflement d'agacement feinté s'échappa des lèvres de Celsius, avant que celle-ci ne reporte de nouveau son attention sur l'homme et la monture, tout aussi désobéissante l'une que l'autre... "N'aies crainte. Shrieker est un vieux doudou crasseux. Un peu moche et sournois de bave et de rage, mais qui ne demande qu'un peu d'attention une fois...Hm, sous muselière néanmoins."
Il est certain qu'un courant spécial passe suffisamment entre Autumn et Sac à puces, Suffisamment pour détourner l'attention de l'animal du danger environnant. Et ce dernier n'est visiblement pas prêt à l'aider à faire du repérage de sitôt...
Un soupir.
"Non, toutes nos montures ne sont pas aussi fougueuses, encore heureux...Je vais la récupérer. J'ai eu vent de l'accident de l'une des nôtres, mais j'ignorai qu'elle montait la..."légende Goliath"." Une inspection mentale, sur l'équidé et sa forte charpente. Sans nul doute cette force de la nature a fait la fierté de sa cavalière... "C'est noble de ta part, d'avoir pris la peine de t'aventurer jusqu'ici pour nous la rendre...Merci, je suppose ? Entre nous, je l'aurais certainement gardé, moi aussi, je la sais au moins entre de bonne main."
Les bras croisés, Celsius n'est désormais plus qu'à quelques mètres de l'homme et de sa monture. Le cheval qu'il lui propose à ses côtés -Dust, de son nom- est à l'image de la description qu'il en donne : fiable mais téméraire. Des traits de caractères plus que bienvenue dans cet endroit un peu boueux et à la végétation luxuriante et tropicale. Au final, l'absence d'hostilité de la part du Vigilante -elle croit- soutire une pointe d'étonnement sur ses traits jusque-là méfiants.
Ce face-à-face l'intrigue d'une manière qu'elle ne peut l'expliquer. Celsius ignore de qui il s'agit, mais exprimer une pensée pacifiste n'est pas au goût de l'I.A et exprimer un regret ne peut être qu'une prise de risques supplémentaires sur Carcosa.
Un risque oui, qui ne peut que l'émouvoir et la faire réfléchir. D'abord en silence, puis en action.
"Nous ne craignons pas d'attaque humaine, non. Mais j'ai repéré une autre créature non loin d'ici, et je préfère autant éviter de la croiser et de l'abattre moi-même. Je vais t'accompagner, en espérant que Sac à Puces soit...plus obéissant pour la suite." Un ricanement, à leur pied. Suite à quoi, les yeux de Celsius roulèrent temporairement au ciel : pire qu'une hyène, cette bestiole... "Je me permets donc de t'emprunter temporairement ta monture, qu'on fasse du bruit ou non n'a maintenant plus d'importance...Je m'appelle Celsius, soldat des trappeurs. Et tu es ?"
Dé d'obéissance pour le fun :
Echec : D14 au lancer
Chien présent - Shrieker du Lancashire/Sac à Puces :
Le ton est donné et tu as du mal à interpréter sa réponse. Essaie-t-elle de te mettre en garde? Contre elle? Ou se moque-t-elle de tes compagnons, les trouvant possiblement trop laxistes pour t’avoir laissé partir avec ce cheval? Ta confusion ne se lit nulle part et tu ne lui en tiendras pas rigueur. Des menaces et des fortes têtes, tu en as vu passer des tas et c’est loin d’être ce qui t’impressionne chez ton prochain. Ses informations n’ont rien d’inédites. Tu sais bien que le danger est présent et que seul, tu es par défaut en position de faiblesse. Dans un sens, elle continue de te faire douter. Tu ne sais vraiment pas si c’est de la bienveillance, ou si elle tente de te faire rebrousser chemin.
« J’ai à ce point l’air de ne pas savoir ce que je fais? » Demandes-tu sans attendre de réponse. Il est bon pour toi de ne pas trop en révéler sur ta personne. Tant pis si elle doit te tirer les oreilles, tu préfères la laisser faire plutôt qu’elle sache que tu es déjà venu chasser dans ces marais.
Sa charmante compagnie s’approche et te fait reculer d’un pas. A cette distance, tu réalises enfin que l’animal ne fait pas partie de votre plan de réalité. Une invocation? N’avais-tu pas entendu parler d’une trapper et de ses chiens? Ton désir de connaître chaque participant des Hunting’s te causait parfois d’être enseveli sous des montagnes d’informations. Un mal nécessaire. Tes frères et tes soeurs se meurent, tu dois trouver comment les aider. Aussi bien que tu dois veiller sur ce qu’il devient de vos adversaires, jusqu’à ce que tout ceci fasse sens à tes yeux. Le balais du pouilleux à quatre pattes se termine et ton regard se pose à nouveau sur sa maîtresse qui ne semble pas ravie de son comportement. Contrôler cette chose ne te semble pas évident.
« Et bien, si je cauchemarde cette nuit, je saurais à qui m’en plaindre. » Un doudou crasseux? Un doudou n’est-il pas fait pour être réconfortant? Tu imagines mal un enfant prendre Shrieker dans ses bras. Ceci dit, il te rappelle fortement quelqu’un. Un petit à l’apparence disgracieuse qui attirait les moqueries.
Ton regard se fait plus doux en s’égarant, pensif, sur sa trombine singulière. Puis ce drôle de moment est interrompu par ton interlocutrice et tu apprends, non sans une certaine surprise, que Goliath pourrait bien être une célébrité. Tu acceptes ses remerciements d’un hochement de tête, content d’apprendre qu’il va rentrer chez lui. Lorsqu’elle s’approche, tu lui fais silencieusement passer les rênes de Dust, l’écoutant analyser votre situation. Une créature non loin que l’idée d’abattre lui paraît optionnelle. Que faisait-elle ici avant de t’y trouver? Les trapper sont vraiment différentes de vous. Un Vigilante t’aurait proposé d’aller trouver la bête pour en faire un festin, mais ici, tu as plutôt l’impression qu’on tente de préserver au maximum l’écosystème, quitte à laisser volontairement certaines zones dans le rouge.
« Enchanté Celsius, appelle-moi Autumn. » Ta main lui est tendue.
Celsius te semble être quelqu’un de parfaitement équilibré et droit dans ses bottes. Elle a pris le temps de t’écouter et de s’assurer que tu ne représentais aucun risque sans en faire trop. Cette rencontre te réchauffe le coeur, comme à chaque fois que tu te conforte dans l’idée que peu importe les factions, vous êtes tous doté de cette même faculté. Vous êtes capable de créer des liens qui transcendent l’esprit destructeur des jeux. Si seulement les autres aussi pouvaient s’en rendre compte, s’ils pouvaient voir qu’au-delà des frontières se trouvent d’autres âmes semblables aux leurs. Ton geste aujourd’hui peut paraître stupides pour les tiens, insensé même. Mais un jour, tu espères qu’ils comprendront, qu’ils sauront que ces actes sont une promesse d’avenir. Un avenir où tu l’espère, ces marais qui vous séparent, auront quelque chose de plus accueillant.
« De quelle genre de créature s’agit-il? Si elle nous rattrape et que l’affrontement est alors inévitable, j’ose espérer que tu me laisseras te venir en aide, je n’ai pas pour habitude d’observer sans agir. »
Armé d’une épée et d’un hache, tu penses pouvoir te montrer utile, au moins pour faire distraction. En te hissant sur Goliath, tu te souviens qu’il demande une tout autre poigne que Dust. Heureusement pour toi, il est réceptif à ton assurance, comme il l’est pour celle qui le chevauche en temps normal. C’est en prenant exemple sur celle-ci que tu as réussi à le sortir de la zone de ralliement.
« Celsius, toi…Sais-tu ce qui est arrivé à cette femme? » De ta voix s’échappe une indéniable inquiétude.
L’image de Goliath errant seul t’a fait ce même effet, comme une nouvelle qui s’abat sans oser y mettre un nom. La fine lanière de cuir se serre entre tes paumes. Elle ne fait pas partie des vôtres, tu ne devrais pas t’en préoccuper et pourtant. C’est grâce à la confiance qu’elle a accepté de t’offrir que vous êtes rentrés chez vous vivant ce jour-là. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut aisément oublier. Et… une vie est toujours une vie, peu importe ce qu’on en dit.
Celsius
Trapper
Messages : 272
Date d'inscription : 09/01/2023
Groupe : Trapper
//
Celsius
Dim 5 Mar - 1:57
Ft. Autumn Un amour de chien Une question de cheval perdu et le danger nous rattrape
Autumn. C'est son nom. Autumn...La saison douce avant l'Hiver.
Les pensées de Celsius peuvent être romantiques ; toutes ces appellations de l'I.A ont le goût de la destinée et il n'est pas rare qu'elles prennent de l'importance lorsqu'il lui arrive de croiser de nouvelles personnes sur son chemin.
Et, de toute évidence, le jeune homme qui lui fait face n'a rien de glacial ou de trop sanguin de prime abord...
Autumn, donc. C'est un nom qui lui va bien. Et si la question à son égard n'est que rhétorique, elle ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd...
Ce n'est pas qu'Autumn est naïf. Il n'est pas véritablement question de manques de compétences non plus.
"Disons plutôt que tu aurais pu tomber sur quelqu'un d'autre que moi."
Se contente-t-elle d'affirmer, non sans faire preuve de pragmatisme. Tous ne sont pas elle, et elle n'est pas tous. Et puis, c'est plus fort qu'elle : il faut que Celsius vérifie et recompte le nombre de flèches qui se dressaient en dehors de son carcan du bout des doigts. Dix. Ce serait sûrement suffisant pour au moins survivre et rentrer au QG saine et sauve...
Couplé aux Black Dogs et à leur talent de limiers et de guide, il ne serait pas trop dur de retrouver son chemin et d'offrir les fleurs qu'elle vient de cueillir.
Sac à Puces, quant à lui, reste fidèle à lui-même : les quatre pattes en l'air et...Prêt à faire du charme et même à récolter un peu d'affection auprès de l'inconnu, malgré son air ahuri. Il est loin, à des années lumières du toutou intimidant qu'il fut peut-être bien "jadis", que ça en devient ridicule. La scène termine par arracher un sourire sur le visage du soldat Trapper...
C'est un phénomène rare qui en vaut pourtant le détour.
"Populaire avec les chiens, à ce que je vois." Un sifflement de nez lui échappe, tandis qu'elle observe de nouveau le jeune homme qui n'a pourtant pas l'air de partager ce coup de foudre réciproque. "Ma foi, j'ai toujours eu un coup de coeur pour les hommes et les femmes qui savent se faire apprécier de mes bêtes et Dieu sait que c'est rare quand mes bébés aiment une autre personne que moi. Hélas, tu n'es pas Trapper!
Un soupir et rire décoché, Celsius s'avance, s'accroupit et prend la peine de lâcher une gratouille sur le ventre de Shrieker.
"Mais tu ne serais ni le premier, ni le dernier à le trouver repoussant. Pourtant, je connais des chiens et des loups plus intimidants que ce bon vieux Sac à Puces...Même s'il s'amusait à me faire peur, quand j'étais petite. Un vrai petit démon."
Son museau et son air décomposé caressa sa joue. Une langue rapeuse vint enfin engloutir son visage sans même que Celsius ne cille : la Trapper, quant à elle, ne semble visiblement pas affecté par la promesse d'un cauchemar.
"Avec un peu de chance, il fera plus attention à moi maintenant...mais j'ai quelques doutes."
Se faisant, Celsius tourne des talons et grimp esur le dos de sa nouvelle monture, non accorder un regard à Goliath. Le gabaris de la créature et cette nouvelle posture marqua un moment de flottement, un instant à s'habituer au dos du cheval. Celsius a toujours préféré chevaucher son Cu Sith, mais elle ne peut l'affirmer haut et fort ; il la prendrait pour une folle. Alors autant l'écouter, et répondre à ses questions...
Il est anormalement amical ; ça ne la gêne pas. Pas pour l'heure. Elle n'a jamais eu de problèmes personnels avec les Vigilantes, qui ont toujours plus ou moins contribués aux Rêves du Roi durant leurs coopérations. A choisir, Celsius sait déjà depuis longtemps qu'ils sont plus dignes de confiance qu'aucun autre Wild ou Legendary ; les premiers étant trop chaotiques de nature, les seconds trop fragiles dans leurs égos.
Non, les Vigilantes partagent avec eux le goût et l'endurance des valeurs fortes.
Et quand bien même est-ce sûrement un peu stupide de sa part...Celsius se sait jeune et vouée à préférer conversé avec l'inconnu. Alors, même si ses pensées sont pour l'heure silencieuse, Autumn l'amuse, dans ses élans de protecteur.
"Si tu sais te battre, je n'en vois pas le souci. Ca ira avec Goliath ?" De notoriété, le cheval est capricieux. Et malgré les capacités apparente d'Autumn sur les bêtes environnantes, monter une telle bête est un défi périlleux. "Notre créature est une sorte de hyène aliénée. Mais elle est anormalement grande et présente quelques signes de mutation. J'ignore ce qui a pu la rendre ainsi. Une partie de moi sait qu'il serait plus sage de ne pas la provoquer à seulement deux personnes. Une autre rêverait de pouvoir l'étudier de plus près...La traditionnelle soif de connaissances de Trapper, j'imagine."
Son regard de jade se perd dans la végétation, toujours aux aguets, comme si le diable est à ses trousses. Pourtant, le sort de sa collègue ne peut être mis sous silence très longtemps ; son regard se voile d'une teinte plus sombre, comme attristée.
Que dire de plus, sans plomber l'ambiance ?
"Oh. Eh bien, ce que j'en sais...C'est qu'elle est dans un très mauvais état. Entre la vie et la mort. Quand je suis partie, il fallait prier pour qu'un miracle survienne."
Ce n'est pas qu'elle est proche de la victime, mais il est clair que ce n'est pas une situation enviable. Et les Huntings Sports n'ont pas suffisamment euthanasié son empathie pour la rendre imperméable à toute souffrance. Seulement, c'est ainsi. Les morts jonchent leur quotidien et sont suffisamment nombreux pour qu'elle reste sur ses gardes. Et elle fait bien ; déjà, résonne au loin un grognement sourd qui fait cette fois-ci sursauter la jeune femme comme Dust, et relever cette vilaine tête d'ahurie de Sac à Puces...
La bave aux babines, la rage dans le ventre.
Dé d'obéissance :
Echec : D13 au lancer
Chien présent - Shrieker du Lancashire/Sac à Puces :
Sous la contrainte, il te faut considérer les trappers que tu côtoies comme tes adversaires une fois le pied posé sur la zone de ralliement. Certains ne se soucient pas de cette étiquette et se plient aux exigences en écourtant toute réflexion. Si tu devais croiser Celsius en pleine bataille, il ne te faudrait pas poser plus de questions. Vous êtes, l’un comme pour l’autre, considérés comme des ennemis naturels que ce monde a créé. Tout ceci est écrit et donc factuel. Tu devrais y croire et pourtant…
L’avoir ici, sous tes yeux, dans ce marais, à sous-entendre qu’un autre des siens n’aurait pas fait preuve de la même considération à ton égard te prouve encore une fois que ces écrits n’ont pas lieu d’être. La nature de l’homme est bonne et à contre-courant de ce que l’on vous enseigne. Comment peut-on expliquer une telle division parmi une même espèce? Les territoires et l’égoïsme comptent-ils plus que l’amour et l’unité? N’y a-t-il donc personne au-dessus de vous pour rendre les armes et compatir au malheur de chacun? Pourquoi t'empêcherait-on de te lier d’amitier à cette femme sous pretexte qu’elle n’est pas née au même endroit que toi? Tristement ridicule.
« Je garde en effet certains souvenirs de tes compagnons, nul besoin de me mettre en garde contre eux. » Triste sourire teinté par des mémoires de luttes insensées. Tu es fatigué de faire face à toute cette violence que tes paroles n’ont pas l’air de pouvoir ébranler.
Elle te fait remarquer que son cabot s’est entiché de toi et tu ne sais pas vraiment quel effet cela te fait. Les bêtes sont bien moins difficiles à séduire que les humains, la plupart s’attachent à celui ou celle qui les nourrit, tout bêtement. Ce n’est pas que tu ne les apprécies pas, mais elles ne sont pas ta priorité. Si les tiens ne sont pas capables de vivre en harmonie, quel intérêt pourrais tu porter aux bestioles qui vous entourent, erant paisiblement sans comprendre les enjeux de votre existence. Leur insouciance t’inspire, mais tu ne dois pas te perdre dans cette bulle à des années lumière de votre réalité.
C’est avec surprise que tu lui adresses un regard lorsqu’elle avoue sans retenue avoir un faible pour ceux et celles qui plaisent à ses chiens. La révélation est cependant interrompu par son dernier constat. Tu n’es pas un trapper, comment pourrais-tu lui plaire? Sans ressentir la moindre déception, le pli de tes lèvres retrouve une figure neutre. Tente-t-elle elle-même de se souvenir de ce détail en l’évoquant ainsi à haute voix? A combien d’hommes et de femmes renoncera-t-elle de cette façon? Une soldate loyale à sa faction. Encore une.
« Peut-être sont-ils simplement plus ouverts que toi sur la question… » Cette boule de poil ne se soucie guère de ta provenance après tout.
L’animal marque probablement des points que tu ne t'embêteras pas à compter. Un jour viendra où sa cacophonie et ses airs loufoques n’inspireront plus aucune crainte de ta part et sans t’en rendre compte, ne feront que t’attendrir comme il est le cas pour pour sa maîtresse. Puissiez-vous vivre tous deux jusqu’à que ce jour arrive.
« Si c’est nécessaire, j’imagine que deux maîtres valent mieux qu’un. » Ce que tu sous-entends reste en suspend.
Tu n’aimes pas révéler tes capacités par souci de sécurité, mais Celsius n’a pas l’air de savoir pourquoi son alter lui joue des tours et s’il s’avère aussi récalcitrant dans une situation de crise, il te faudra bien tenter quelque chose pour l’aider. Pour vous aider tous les deux. Si Sac à puces t'apprécie autant qu’elle semble le croire, tu espères qu’il ne fasse pas la sourde oreille face à une de tes invasions. Tu pourrais le mettre à l’épreuve dès à présent, mais la crainte de te faire pincer avant d’avoir complètement réussi à rassurer ton interlocutrice sur tes intentions est trop grande.
« Bien sûr. On a partagé de bons moments, je suis certain qu’il ne voit pas d'inconvénient à ce que je le monte. » Ta main descend son cou, mais à mi-chemin, il te rappelle avec entrain que tu peux garder tes caresses pour toi. Maintenir ton assurance face à la question fatidique, tu espères ainsi la faire parvenir au cheval. Tout va bien se passer. N’est-ce pas?
Une grande et vilaine hyène donc. Tu passes rapidement sur le fait qu’elle souhaiterait, dans l’idéal, l’étudier. Les hyènes chez toi, on les étudie plutôt dans l’assiette, savoir avec quelle sauce leur viande s’accompagne le mieux. A cette pensée, tu sens ton ventre se tordre et l'intérieur de ta bouche se noyer. Peut-être que tu auras l’occasion de montrer à Celsius que la perspective d’un bon repas remplace aisément l’appétit du savoir et de la connaissance. Une hyène isolée ne t'inquiète pas, quelque soit sa taille.
« Vous avez de drôles d’idées par ici. Mais rassure toi, tu auras tout le loisir de l’étudier une fois qu’elle aura rendu son dernier souffle. Ceci dit, je propose tout de même qu’on avance dans l’espoir de ne pas être retardé. L’idée d’entamer le chemin retour à la nuit tombée ne me sied guère. »
Sur quoi tes talons frappent les côtés du canasson qui s’avance, non sans te faire part de son mécontentement. Il est nettement plus facile d’y trouver tes appuis, lorsque tu n’es pas installé de dos, à moitié sur sa croupe, bien que l’assise soit différente de tes précédentes montures. Goliath est plus large en tout point.
Des informations arrivent alors sur l’état de sa propriétaire et elles n’ont rien de rassurant. Entre la vie et la mort, prier un miracle… Elle t’avait l’air plutôt vigoureuse, ses muscles ne tarissait pas d’éloges sur l’assiduité dont elle devait faire preuve à l'entraînement. Est-ce l'arrogance que l’on pouvait dénoter chez elle qui a eu raison de ses efforts? Ce ne serait pas une première. Tu en as connu d’autres, qui comme elle, s’estimaient intouchables. Tu préfères donc continuer d’aiguiser ton esprit à défaut d’afficher une carrure impressionnante, sans pour autant négliger l'entraînement du corps qui t’aide à l’accomplissement de tes desseins.
« Je n’ai jamais croisé trapper aussi robuste qu’elle. J’estimais que vous étiez tous et toutes des têtes, c’est ce qu’il se dit en tout cas. J’espère que ce n’est pas ce qu’il lui a fait défaut, un égo brisé est parfois plus difficile à réparer qu’une blessure profo- »
Tu es coupé par l'écho d’un grognement. Ta tête se tourne pour regarder derrière vous et sans pour autant voir quoi que ce soit, tu imagines très bien celle qui vous suit à la trace, les crocs à l’air.
Celsius
Trapper
Messages : 272
Date d'inscription : 09/01/2023
Groupe : Trapper
//
Celsius
Ven 10 Mar - 1:08
Ft. Autumn La Bête Le danger est là
Le Soldat est méfiant. Sensible de nature. Celsius le pressent, jusque dans cette réponse où il dévoile la Vérité qu'ils connaissent tous.
Autumn a croisé des Trappers par le passé. Evidemment. Il connait donc son clan, a probablement frôlé la mort plus d'une fois à cause d'eux et a pu être l'auteur d'un ou deux homicides à leur égard. Autumn doit alors savoir qu'il existe des situations pour lesquels certains soldats ne reviennent pas en ayant trop côtoyé "leur prochain". De la même manière, il peut également comprendre sa réticence à s'attacher au premier inconnu croisé aux abords des marécages, un cheval à ses côtés.
Ô, il a réussi l'impossible. Cela tient déjà du miracle, voyez par vous-même : Son chien tire la langue et bave comme pas deux sur le malheureux Vigilante... La situation est si cocasse qu'elle ne peut que réveiller quelques instincts, même en elle. Comme par exemple, une envie profonde de bousculer le pauvre hère qui ne sait sur quel pied danser... Si elle agit, ce sera pour le sortir des sentiers battus, en quelque sorte. Regrette-t-il la non-présence d'un amour inavoué ? Non. Mais il en émet l'hypothèse et cela se montre suffisant pour lui soutirer une pointe de tendresse à son égard.
Si le silence ne laisse pas entrapercevoir un sourire, la provocation est de mise. Car Celsius n'est pas toujours faite de Raison;
Ca lui arrive d'agir dans l'insouciance aussi. Parfois.
"Eh bien...Il ne tient qu'à toi d'ouvrir mon esprit sur cette question, joli coeur. L'interdit, ça peut être excitant aussi, mais...Je ne te pensais pas aussi téméraire. C'est mimi."
Suite à quoi, un sourire mutin aux lèvres, elle adressa un clin d'œil rapide mais soutenu au pauvre Vigilante. Qu'il rougisse, tiens. Ca lui apprendra, à lui répondre. Elle ne vit présentement que pour cela, dans le fond. Bien sûr, ce n'est qu'un jeu à ses yeux, mais un jeu qui la fait rire car elle devine l'homme peut-être bien un peu...timide ?
Hélas, le danger guette et une sensation de lourdeur continue à peser sur ses épaules. Instinctement, Celsius siffle. A cheval, il lui semble encore pertinent de rappeler à l'ordre ce bon vieux Sac à Puces, quitte à surveiller les faits et gestes de l'animal...
Qui visiblement, n'a pas fini de faire le pitre en accompagnant -de loin mais pas si loin, quel stalker ce chien- Autumn et Goliath plutôt que sa maîtresse attitrée. Un roulement d'yeux lui échappe.
"Vraiment ? Est-ce que tu pourrais agir comme un chien normal et m'obéir ?" Son dos se raidit, sur ce cheval où elle commence à sentir un certain inconfort à son tour. Et puis, pour peu, elle serait devenue jalouse de toute cette attention animale dont elle n'est plus le centre d'intérêt. Pourtant, Autumn dit vrai. Peut-être que Sac à Puces pourrait être adopté par un autre qu'elle et avoir un second maître, au final. "Va savoir, ils n'obéissent normalement qu'à moi."
Quand ils le font. Elle n'a pourtant pas idée du double-sens qui s'est joué sous ses yeux, dans son agacement. Ses pensées sont concentrées sur des choses plus concrètes, plus réelles. Ce n'est pas la fameuse hyène qui attendrait que ses ordres soient exaucés comme des voeux...Quand bien même le Vigilante, à ses côtés, semblaient presque réjouis à la simple idée de croiser sur son chemin. Distraite, Celsius ne sait que penser face à ce genre de volonté ; pas un mot ne franchit ses lèvres... "Hm hm." Agile sur sa monture, sa main flattant l'encolure de son cheval pour mieux l'apaiser, elle pense que ce soldat prononce de grands mots. Le genre de discours à en faire hausser un sourcil circonspect ; elle attend de voir le guignol à l'oeuvre avant de juger. "J'sais pas... Je ne tue pas par plaisir les créatures que je croise. L'écosystème est précieux, c'est important de réguler les chasses."
Parce que Celsius a toujours eu un faible pour la faune locale ; son alter en atteste. Mais ce que son alter atteste beaucoup moins, c'est la créature qui les observe et les suit depuis déjà quelques minutes tandis que leur compassion est toute tournée vers sa soeur d'armes, mal en point depuis quelques jours... Le grognement qui fait redresser tardivement les oreilles de Sac à Puces. Puis le hennissement d'un cheval, lorsque la Bête bondit en sa direction.
"Putain..."
Le juron lui échappe. Pris dans la panique, son cheval se redresse et ne parvient pas à cavaler comme elle l'aurait espéré, malgré quelques mouvements sur son collier pour le faire réagir. Seulement, Celsius n'a pas la patience d'attendre Ni de faire preuve de plus de coeur. C'est elle ou la Bête. La Bête ou elle.
Et des Bêtes, sa main peut en convoquer. Par réflexe ou par survie, son ombre grandit, un sceau se forme, puis dessine la porte de sortie d'une créature bien particulière, si inhabituelle qu'elle n'a pas l'air de ce monde. Elle est grande, elle aussi. Menaçante. Peut-être plus terrifiante que cette hyène...Qui ne voit d'ailleurs pas les machoires cauchemardesques initier une danse de crocs.
Sac à Puces lui aussi, s'en inquiète et reste figé au sol...Peut-être trop surpris par la rapidité des événements.
Celsius ne sait pas si elle a bien fait de réagir à chaud. D'appeler cette Chose pour la défendre. Mais elle songe que c'est une question qui peut attendre, tant l'équilibre lui manque...
De gauche à droit, le cheval n'en finit pas de la tourmenter !
"Autumn ! Ce..."chien" est normalement sous mon contrôle, mais je ne serai pas contre un peu d'AIIIiiiDde..."
Pour la première fois depuis bien longtemps, il y a de la panique, sur le minois de la Trapper... Et pour reprendre un peu de sang froid, encore faut-il pouvoir reprendre le contrôle de cette monture qui n'en fait qu'à sa tête.
Dé d'obéissance :
Echec : D14 au lancer
Chien présent - Shrieker du Lancashire/Sac à Puces :
L'un des Black Dogs de Celsius, qui requiert (normalement) une bonne maîtrise de son alter.
Le Devil Dandy Dog est un chien anormalement grand, musclé mais décharné au niveau de la tête. C'est un Black Dog efficace, intelligent comme un humain mais particulièrement cruel. Dans les légendes, on dit que le Diable appréciait chasser les Hommes et les bergers du Lancashire en compagnie de démons, qui prenaient alors la forme de chiens. Leur souffle ardent et leur apparence tortueuse de chiens pourris est si glaçante qu'elle éveille aisément une boule d'angoisse dans l'estomac de tout ceux qui les croisent. C'est un chien d'attaque...Un croc aiguisé.
Mais gare à celui qui joue avec de telles créatures ; tenter de maîtriser une apparition aussi funeste n'est pas sans risque pour son Invocateur.
Avec ta réponse, tu t’attendais davantage à la voir se braquer que renchérir sur la question. C’est également ce que tu aurais préféré, la drague n’étant pas ton domaine de prédilection. Il est rare qu’on te fasse des avances et même avec davantage de pratique, tu ne saurais t’en accoutumer. Plus jeune encore cela t’embarrassait et à présent, tu es certain que ce n’est pas ce qui te plait. Les jeux de séduction n’ont que très peu d’effet sur toi, ressentir de l’attraction pour des inconnus te paraît complètement incongru et savoir que Celsius te voit probablement ainsi te laisse autant de glace que t’amuse.
« J’ai bien peur de ne pas être l’homme qu’il te faut pour découvrir cela, Celsius. Mes visites n’auraient pas d’autre but que de consolider les liens, de ce que j’ose entre-voir comme une amitié naissante. Mais, si je venais à me tromper, il t’incomberait alors la tâche de me faire part de toutes ces choses excitantes qui semblent flotter parmi tes pensées. »
Ton honnêteté s’accompagne d’un regard et d’un sourire en coin. L’hypothèse ne te déplaît pas, même si tu es plus intéressé par ce que tu découvriras d’elle avec le temps, si elle t’en laisse l’occasion. Tu perds tout de même vite ton sourire, il y a quelqu’un d’autre qui te trouble déjà et tu ne sais jamais trop quoi penser de tout ça. Ton fil de pensées s’interrompt, Celsius grogne, toujours aussi mécontente du comportement de son chien. Il est possible que tu lui ais, sans le vouloir, causé du tort. Ton propre alter se montrant parfois récalcitrant, laissant une marque là où il n’aurait pas dû. Sac à puces était déjà de sortie, il est très possible qu’il ait été affecté subtilement par ton passage. Tu ne peux pas réellement te permettre d'émettre une telle suggestion de vive voix. Celsius est une soldate et une trapper et elle n’a pas plus de raison de te faire confiance que d’accepter ta présence sur leurs terres. Il serait très facile pour elle, pour eux, d’en finir avec toi.
Ta tête se baisse sur ta montre et tu restes silencieux. Une fois ton devoir accompli, tu rentreras comme prévu, comme tu l’as promis.
Son point de vue sur la chasse éveille de nouveau ton intérêt. Comme tu l’avais prédit, elle agit donc en fonction des préceptes trapper. Ici la faune et la flore ont une utilité qu’on trouve peu chez les vigilantes. Certains trouvent bon de les étudier, mais la plupart ne se soucie guère de leur empreinte humaine sur le territoire. La chasse est quasi ritualistique, l’IA donne et vous recevez dans un respect qui vous est propre. Les animaux sont des denrées dont le seul but est de vous rendre plus vigoureux. Ils sustentent vos familles et les gardent à l’abri de la maladie. Réguler la chasse ne viendrait pas à l’esprit d’un vigilante et pourtant, le sujet t'intéresse.
« Nous laissons en vie mères et petits. N’est-ce pas là suffisant? »
A tes côtés, Dust s'emballe et inspire Goliath à se joindre à lui. La hyène est derrière vous, tu tente d’aider Celsius en te penchant pour attraper le montant de la bride contre la joue de son cheval et l’inciter à ralentir. C’est alors qu’une ombre vient obscurcir davantage la marais. Derrière vous, tu vois s'élever une ombre dans laquelle apparaît une sorte de crâne vaguement canin. Ta comparse t’assure qu’il s’agit d’un chien et qu’il lui appartient. Tu n’as jamais vu pareil bête et elle aurait de quoi t’offrir quelques sueurs froides si tu ne le savais pas de vôtre côté.
« Occupes-toi des chevaux! »
Impossible de te concentrer dans de telles conditions. D’un coup sec, tu tentes de freiner ta monture qui s’embourbe dans le marais et manque de se renverser en cognant son voisin. Tu confies les rênes à la jeune femme et avant de descendre pour te retrouver avec de la flotte vaseuses jusqu’aux chevilles, tu prends soin de lui attraper le poignet. Aucun changement dans le comportement des chiens, même en tentant de prendre l'ascendant sur celui qui avait l’air de t’apprécier. La présence de la hyène les tient en alerte, mais semble aussi les isoler de tout commandement. Pour le moment, tu te contentes d’observer en retrouvant la terre ferme derrière un arbre. D’un geste calme, tu fais passer la sangle qui te traverse le torse par-dessus ta tête et récupère dans ta main, le fourreau de cuir qui reposait jusqu’à maintenant dans ton dos.
La hyène est réellement seule, ce qui en fait une proie facile. Mais les deux cabots dissidents risquent de poser problème, ils peuvent se montrer tout aussi utiles que dangereux si tu choisis de t’approcher. Ton regard cherche alors de nouveau celui de Celsius, peut-être pouvez vous mettre au point une rapide stratégie pour prendre la créature en tenaille. Si son toutou ne veut pas t’aider, sa maîtresse reste une option. Tu l'imagines mal se soucier de conserver l’écosystème de ce marais quand celui-ci est venu à sa rencontre pour n’en faire qu’une bouchée.
Celsius
Trapper
Messages : 272
Date d'inscription : 09/01/2023
Groupe : Trapper
//
Celsius
Sam 11 Mar - 1:10
Ft. Autumn La Bête Le danger est là
Ce jeu de théâtre lui tire un sourire amusé.
Alors comme ça, Autumn n'a pas senti ce coup de foudre ? C'est un désastre ! Pour peu, elle en lèverait une main au-dessus de son front, pour mieux illustrer le drame inexplicable de ne pas voir son "amour" retourné par le non élu de son coeur.
Bah !
" Quel malheur, mon coeur ! Brisé à jamais...Enfin, surtout celui de Sac à Puces, tiens..." Celsius en joue d'ailleurs, son visage prenant les airs doucereux d'un amour brisé et le chien, couinant d'ailleurs comme une bête maltraitée à ses côtés. "Ah bah bravo. Tu l'as fait pleurer...Es-tu fier de toi ?"
Et toujours ce regard, pétillant de malice. La réponse l'avait surprise, elle avait de quoi.
"Plus sérieusement...c'est intrigant. J'aime les défis. Mais je crains ne pas avoir beaucoup de choses à cacher, de toute façon. Mon coeur ne bat que pour une seule chose : mes recherches." Et puis aussi, une autre personne. "Et j'en ai pleins, des pensées qui pourraient t'intéresser. Bon, il se peut que je m'attire..."quelques" emmerdes de temps à autre, obéir et rester dans les clous de mes poltrons de frères et soeurs d'armes, c'est pas mon fort." Un regard, vers Sac à Puces. Ils ont cela en commun. "Mais ça tue le temps. Les bons risques."
Non, pas des risques comme aux Hunting. Des risques qui en valent la peine. Des risques dans les bois, pour dénicher des créatures, des fleurs ou toute autre chose inédite. Des risques, pour espérer autre chose que cette technologies et leurs vies désuètes et monotones.
Et qui dire d'autress ? Les petites réflexions du Vigilante ont le mérite de briser un peu la glace entre eux, dans ces marécages pleins de boue et ces préjugés toutes destinées à cette hyène encore fictive...
"Haha ! C'est une règle d'homme préhistorique, ça... Je sais que vous êtes connus pour vos gros muscles, mais ça ne va pas..." Quelque part, c'était une réponse attendrissante. "Epargner les mères et les petits" est un début de réponse que même les plus jeunes Trappers un peu consciencieux auraient pu faire paraître. Mais Celsius, Celsius se veut plus minutieuse. "Il faut procéder à un comptage approximatif des créatures via une ronde dans un territoire donné. Comparer ensuite les données en fonction de leur longévité et du nombre de mâles et de femelles approximatifs, puis des bouches que vous avez à nourrir. Les mâles aussi, ont leur importance selon le résultat de votre comptage afin de garantir une reproduction naturelle un tant soit peu censée et optimale. C'est important de réfléchir pour économiser des forces, et ce qui est une restriction pour un temps donné est une richesse pour le lendemain...Si L'I.A. le permet."
L'I.A. La donnée incertaine de toujours. Le nez haut, il est certain qu'Autumn vient d'entrer dans une zone de confort. A-t-elle bien fait de communiquer aussi clairement à ce sujet ? Améliorer la qualité de vie d'une faction adverse n'est pas un geste très avisé. Mais l'âme d'un bon prince se fait sentir ; Celsius se contente d'hausser les épaules.
De reprendre sa route. Jusqu'à cette fameuse hyène et son irruption dans les pattes de vos chevaux.
Sans doute a-t-elle des petits. Peut-être même souhaite-t-elle les protéger, pas trop loin d'elle. C'est ce qui les rend habituellement si agressives quand elles sont isolées. Habituellement en meute, ce serait pourtant oublier que dans cette race, la femelle règne.
Goliath et Dust s'emballent. Sa monture peine encore à retrouver une cadence de pas sans qu'elle ait l'impression de procéder à un rodéo. Tout bas, Celsius se promet de privilégier son propre type de monture plutôt qu'un cheval pour faire profil bas, puisque de toute manière, sa couverture est désormais envolée. Et son alter, lui, tout dévoilé, en charmante compagnie de ce Démon de chien qui fait preuve d'une honorable capacité à obéir malgré toute la pression qui commence à tambouriner dans son cerveau même pas deux minutes après son invocation. Tant bien que mal, Celsius parvient à obéir. Sa main rattrape la bride de Goliath et tente de l'éloigner, suffisamment pour les tenir loin de la bête.
En revanche, elle sait ce qu'il peut advenir d'Autumn si elle ne lui vient pas en aide. Elle en est témoin ; le Second chien se bat comme un diable. Il écrase sa machoire dans l'épaule de la pauvre hyène et lui soutire un horrible grognement de douleur qui lui soutire un haut le coeur tandis qu'elle sent sa bouche devenir sèche.
Ce n'est pas que Celsius éprouve de la pitié pour cette bête, ni même qu'elle regrette son geste. C'est qu'elle ressent le plaisir et la cruauté du Démon Chien à l'idée de lui arracher l'épaule dans tous ses os, et que cela la dégoûte. La créature est encore pour cette Soldate une invocation qui la dépasse. Jouer avec la Peur a un prix. Un début de frissons. La Peur pourrait bien la gagner, à son tour. Surtout en sa présence et en l'absence de toute obéissance de Sac à Puces.
Celsius peut bien se concentrer, fermer les yeux, souffler et tenter de visualiser les actes et les ressentis de la bête. Se mettre dans sa peau. Elle n'arrive tout simplement pas à se faire obéir. Il n'en fait qu'à sa tête...
"Autumn, prend de la distance ! Sac à puces ne réagit pas et ne pourra pas te protéger...Et mon autre Black Dog...Il pourrait te faire du mal ! "
Les choses vont vites, très vites. Celsius ne sait pas si elle l'écoute, et tente le tout pour le tout. Une parole résonne comme une incantation. Un langage inconnu, sauf de son Roi. De nouveau, le sol à ses pieds dessine quelques formes et se mouvoie, jusqu'à ce que de cette végétation, en émerge un dernier chien plus blanc que neige.
Dé d'obéissance :
Echec : D12 au lancer
Chien présent - Shrieker du Lancashire/Sac à Puces :
L'un des Black Dogs de Celsius, qui requiert (normalement) une bonne maîtrise de son alter.
Le Devil Dandy Dog est un chien anormalement grand, musclé mais décharné au niveau de la tête. C'est un Black Dog efficace, intelligent comme un humain mais particulièrement cruel. Dans les légendes, on dit que le Diable appréciait chasser les Hommes et les bergers du Lancashire en compagnie de démons, qui prenaient alors la forme de chiens. Leur souffle ardent et leur apparence tortueuse de chiens pourris est si glaçante qu'elle éveille aisément une boule d'angoisse dans l'estomac de tout ceux qui les croisent. C'est un chien d'attaque...Un croc aiguisé.
Mais gare à celui qui joue avec de telles créatures ; tenter de maîtriser une apparition aussi funeste n'est pas sans risque pour son Invocateur.
Prédilection : Hurler, Tuer
Dé Piété - Invocation:
Réussite : D3 au lancer
Chien présent - Cwn Annwn d'Arawn, aussi dit "fairy folk" :
Avec les Cu Sith, les Cwn Annwn font partis des chiens favoris de Celsius.
Les paysages froids ainsi que les montagnes verdoyantes ont influencé leur taille, la couleur de leur pelage ainsi que leur proximité avec la nature, faisant d'eux d'énormes chiens dont le hurlement prédirait (soi-disant) la mort de quiconque l'entendrait de trop près. Dans les légendes celtes galloises, ils étaient par excellence les chiens de chasse privilégiés d'Arawn, roi de l'Autre Monde et du peuple féérique. Leur grognement est au plus fort lorsqu'ils sont à distance, et au plus doux lorsqu'ils se rapprochent de leur cible.
Ni bienveillant, ni malveillant, ils apprécient simplement courir en forêt et vivre leur vie, faisant d'eux des créatures plus proches du chien sauvage ou du loup.
Prédilection : Se perdre dans la forêt avec Celsius, Dormir avec Celsius Intimider, Chasser
Celsius refait surface dans ton champ de vision et ses mots n’ont rien de rassurant. Prendre de la distance, c’est ce que tu fais en la rejoignant. Vous pourriez attendre tranquillement que les chiens règlent le problème, mais le regard de ton interlocutrice te pousse à penser que c’est une très mauvaise idée.
« Celsius? » Ce n’est pas de la panique, mais elle a l’air ailleurs. Quelque chose la perturbe et à en juger parce qu’elle observe actuellement, tu as comme l’impression que ça concerne l’une de ses invocations. Une invocation que tu n'essaieras donc pas de contrôler. Et d’ailleurs, si ce monstre de chien la met dans cet état, il vaudrait mieux qu’elle ne tente plus non plus de le diriger. « Celsius! » Tu l’attrapes par les épaules pour la tourner vers toi. « Est-ce que tu peux renvoyer cette chose? »
En l’étudiant, tu remarques aussi le carcan et l’arc que tu avais vu un peu plus tôt. C’est avec une certaine hâte que tu la traînes prêt de l’arbre où tu te tenais, son poignet dans ta main. Ses branches sont basses et larges, assez pour qu’elle puisse s’y installer sans mal. Nouvel essaie lorsque tes yeux se posent sur le pouilleux, aucune réaction.
« Grimpe, tu vas me couvrir avec tes flèches. Ton doudou est particulièrement têtu, je ne vais rien pouvoir en tirer! »
En posant le fourreau contre le tronc, tu formes un appui pour son pied entre tes mains avant de la propulser délicatement en hauteur. De ton côté, tu ne prends même pas le temps de vérifier qu’elle a réussi à trouver où se caler et fonce vers la hyène en alertant également l’ombre sauvage. L’attention de la bête se porte sur toi, n’ayant pas réussi à te montrer discret. Si seulement ce cabot savait se montrer utile de lui même, à quoi bon lui sert de japer dans son coin, quel idiot. Tu regrettes très vite d’avoir essayé de te renseigner sur sa position, une lourde patte frappe ton bras comme pour te dégager. La hyène se protège d’un nouvel assaut et te renverse de son impressionnante force. Sans que tu aies le temps de te protéger, tu tombes sur le côté, sentant les extrémités de deux -voir trois- griffes, déchirer la peau de ton bras ou de ton épaule, tu n’es pas sûr. Tu te retrouves au sol, entre les deux bestiaux, tâtant la terre à la recherche de l’arme que tu as lâché sous la surprise et la douleur.
Celsius
Trapper
Messages : 272
Date d'inscription : 09/01/2023
Groupe : Trapper
//
Celsius
Dim 12 Mar - 18:51
Ft. Autumn La Bête Le danger est là
Les emmerdes continuent. Les événements se déroulent si vites et tout à la fois, si lentement. Celsius ne comprend pas bien l'efficacité de son dernier chien : elle a mal à la tête. Prise dans un florilège de pensées noires, sa main disparait dans sa tignasse rousse, dans l'espoir d'apaiser la douleur qui lui entoure le cerveau.
Quel genre d'invocateur craindrait sa propre invocation ? Un incapable, au moins.
Soudain, la voix d'Autumn la rappelle à l'ordre. De bien des manières ; Celsius a invoqué un mauvais chien, si tant est qu'on puisse nommer la créature ainsi. Peut-être aurait-il plus pertinent de parler de démon, mais elle n'y placera aucun mot. Son allure sinistre à en faire pâlir la hyène qui leur fait face parle d'elle-même. L'heure n'est pas à la panique.
"Je...Je vais essayer de le renvoyer."
Celsius obtempère. La main rivée vers la bête, un lien se brise dans les airs. Pour autant, la Bête semble résister ; ce retrait forcé résonne pour lui comme une insulte. Alors il tourne sa tête de démon là, en direction du duo. Le temps s'arrête. Un grognement rauque, sinistre et terrifiant est adressé à Autumn comme à Celsius. Soudain, sans voiler son intention belliqueuse, il charge en leur direction. Il n'a pas besoin de parler le langage des hommes pour se faire entendre. La menace claque alors dans leur esprit.
"Je vais vous rogner jusqu'à l'os pour vous faire payer votre affront."
La gueule ouverte, les pattes en avant, le Devil Dandy Dog se rebelle. Elle-même terrifiée, Celsius serre les manches d'Autumn à son tour, et ferme les yeux comme si sa dernière heure a sonné. Des secondes passent, et rien. Aucune douleur, aucune conséquence. La Bête s'est dissipée dans une volute de brume noire, tel un cauchemar...
Et il fallait agir. Vite. Les conseils d'Autumn résonnent bien assez vites dans son esprit. Prenant appuis sur ses poignets, ses bras parviennent à attraper l'une des branches. Un balancement de son conseil suffit pour la tenir à distance, hors de portée, comme elle l'appréciait. Saisissant sa première flèche hors de son carcan, Celsius l'affuta contre la fenètre de son arc, prête à viser leur cible.
"Hm. Je vais tenter de le tenir à distance !"
Ceci dit, elle décocha. La corde tendue comme jamais, la flèche attérit pourtant dans l'herbe. une seule erreur parvient à mettre à mal son compagnon et à faire sauter son coeur. "Autumn !" L'inquiétude trahit sa voix, qui pourtant regagne aussitôt raison. "Cwn Annwn, protège-le!"
De l'ordre qu'elle déploie mentalement en direction de Sac à Puces, elle ne reçoit qu'un couinement de frayeur. Courroucé, Celsius ne peut réprimer un grognement. Fichu cabot!
Fort heureusement, son dernier chien n'entend pourtant pas suivre son compère dans l'anarchie ; d'un bond, il fait chanceler la hyène pour la tenir à l'écart, la fait rouler dans les marécages. S'en suit un jeu de crocs des plus féroces, le chien blanc aux allures de loup ne comptant certainement pas faillir à son devoir en mordant stratégiquement la hyène au cou, là, presque au niveau de la jugulaire...
Tout pour protéger le petit duo dont il a la charge...
Dé d'obéissance :
Echec : D16 au lancer
Chien présent - Shrieker du Lancashire/Sac à Puces :
L'un des Black Dogs de Celsius, qui requiert (normalement) une bonne maîtrise de son alter.
Le Devil Dandy Dog est un chien anormalement grand, musclé mais décharné au niveau de la tête. C'est un Black Dog efficace, intelligent comme un humain mais particulièrement cruel. Dans les légendes, on dit que le Diable appréciait chasser les Hommes et les bergers du Lancashire en compagnie de démons, qui prenaient alors la forme de chiens. Leur souffle ardent et leur apparence tortueuse de chiens pourris est si glaçante qu'elle éveille aisément une boule d'angoisse dans l'estomac de tout ceux qui les croisent. C'est un chien d'attaque...Un croc aiguisé.
Mais gare à celui qui joue avec de telles créatures ; tenter de maîtriser une apparition aussi funeste n'est pas sans risque pour son Invocateur.
Prédilection : Hurler, Tuer
Dé Piété - Jet d'attaque:
Réussite : D4 au lancer
Chien présent - Cwn Annwn d'Arawn, aussi dit "fairy folk" :
Avec les Cu Sith, les Cwn Annwn font partis des chiens favoris de Celsius.
Les paysages froids ainsi que les montagnes verdoyantes ont influencé leur taille, la couleur de leur pelage ainsi que leur proximité avec la nature, faisant d'eux d'énormes chiens dont le hurlement prédirait (soi-disant) la mort de quiconque l'entendrait de trop près. Dans les légendes celtes galloises, ils étaient par excellence les chiens de chasse privilégiés d'Arawn, roi de l'Autre Monde et du peuple féérique. Leur grognement est au plus fort lorsqu'ils sont à distance, et au plus doux lorsqu'ils se rapprochent de leur cible.
Ni bienveillant, ni malveillant, ils apprécient simplement courir en forêt et vivre leur vie, faisant d'eux des créatures plus proches du chien sauvage ou du loup.
Prédilection : Se perdre dans la forêt avec Celsius, Dormir avec Celsius Intimider, Chasser
La terreur n’est pas une émotion familière, tu ne la côtoies que très rarement. Face à cette hyène, il y avait peut-être une once de peur, là, tout au fond de toi, imperceptible. Rien à voir avec ce que tu as ressenti au moment où cette chose monstrueuse s’est jetée sur vous pour s’évaporer avant d’arriver à ses fins. Tu l’as senti jusque dans tes os, ce frisson d'effroi. Et c’est probablement toujours celui-ci qui t'empêche de retrouver tes moyens pour parvenir à reprendre l’ascendant. Jamais tu n’aurais imaginé devoir lutter pour ta vie face à un animal que tu connais pourtant si bien, que tu as chassé de nombreuses fois.
Une flèche se plante sous ton bras alors que tu es encore à terre, déchirant le tissu de ta chemise à son passage. La hyène grogne et te mord à l’épaule avant que tu n’es le temps de récupérer le fourreau de ton arme pour y recevoir ses crocs. La douleur te réveille, mais tu es à présent dans une posture encore plus difficile que la précédente. Heureusement, un autre chien, que tu n’avais pas encore pris le temps d’observer jusque là, se lance à l’assaut et attrape dans sa gueule, le cou de la bête qui te relâche en couinant. Le sang s’échappe de ta plaie, que tu ne parviens pas bien à appréhender dans le remu-ménage ambiant. En te redressant sur un coude, tu remarques tout de même la mâchoire puissante du chien se contracter violemment et déchirer la chair de sa cible sans hésitation. Une giclée de sang vient s’écraser sur ta joue et agrandir la tâche déjà présente sur ton visage. Le spectacle est si distrayant que tu ne penses même plus à te sortir de la panade, tu restes simplement là à regarder la vie s’échapper peu à peu du prédateur qui ne parvient pas à se dégager sans devoir sacrifier sa carotide.
Les secondes passent et la hyène succombe enfin, tombant inerte au sol, surplombée par le loup blanc recouvert de son sang. Dans un gémissement, tu finis par te tenir assis et venir vérifier l’état de ton épaule. La blessure est profonde et passer l'excitation du moment, elle te fait à présent plutôt mal. Voir très mal. Assez pour te faire serrer les dents.
Celsius
Trapper
Messages : 272
Date d'inscription : 09/01/2023
Groupe : Trapper
//
Celsius
Mer 15 Mar - 23:59
Ft. Autumn La Bête Elle est vaincue !
Le vent siffle à travers les feuilles mortes, comme pour bénir ses enchantements. La fin de leur combat est imminente mais leur attente, elle, est interminable. Seule la brise semble la gracier d'une caresse inconnue, sur cette peau d'où elle reconnait une sensation familière, vivifiante ; celle d'une chasse accomplie. Oh, Celsius y a laissé quelques plumes et couleurs dans cette lutte. Le combat avait été rude...Mais malgré ce mal de crâne qui continue à lui lacérer les sens, ses yeux pers s'aiguisent. Plus que jamais, elle est consciente du danger qui plane.
Et dans les pattes de son invocation, se débat une hyène agonisante. Sa respiration rapide au sol témoigne encore d'un râle sourd et noyé, que son gros chien module entre ses crocs. Le canidé se montre brave et ne se défile pas ! Il mord de toutes ses forces, déchire la carotide, continue à faire peser son poids sur la carcasse de sa cible afin de mieux l'accompagner dans l'au-delà. Patient, l'animal met bien quelques secondes, quelques minutes avant de se détacher de sa proie et de relever ses babines écarlates en direction de sa maîtresse, puis d'Autumn.
Un air innocent plane dans ses yeux blancs. Un air serein, aussi, Victorieux. Enfin, leur cible vient d'expirer son dernier souffle.
Tremblante, Celsius resserre son emprise sur son carcan. Elle met bien quelques minutes à cesser de darder la cible depuis son perchoir. D'un bruit sourd, ses bottes regagnent finalement la sol boueux des marécages avant de filer à pas rapides en direction de son compagnon d'infortune, puis de s'accroupir afin de se mettre à son niveau. De l'examiner de plus près, le souffle court, une goutte de sang s'échappant de son nez...
"Oh bordel, t'es encore vivant, c'est un miracle..." Le loup blanc veille à ses côtés. Sa truffe mouillée continue d'ailleurs de lécher à pleine langue la joue d'Autumn et ce, depuis déjà quelques minutes. Avec sa maîtresse, ces deux compagnons de route ne manquent pas de lui octroyer toute l'attention dont le Vigilante a besoin... "Je peux examiner ta blessure ? Tu peux encore marcher ?"
Celsius ne lui laisse pas vraiment le choix. Ses mains ne tardent pas à déplacer le tissu ensanglantée qui couvre sa plaie comme des loques, ses yeux de jade dardant la plaie avec un certain pessimisme.
"...C'est un peu moche." Le nez retroussé, elle n'est malheureusement ni un médecin, ni une femme de tact. "Il va falloir traiter la plaie au plus vite. Au moins le minimum pour éviter que ça ne s'infecte d'ici ton retour ou que tu ne fasses un malaise en cours de route. 'tain, si seulement Farenheit était là, c'est lui le professionnel des remèdes et des virus...Jamais là quand il faut, lui..."
Sans aucune forme d'hésitation, sa main saisit sa gourde d'eau afin d'en verser un peu de son contenu sur la plaie béante qui git sur l'épaule d'Autumn. Puis, d'un geste sec et rude, elle déchire en lambeau un morceau de sa pauvre chemise immaculée, étirer les bandelettes de tous leur long avant de les glisser délicatement et minutieusement sur sa peau blessée.
"On a un petit campement aménagé, pas trop loin. Il est à notre disposition lorsque nous sommes en observation sur le terrain ou de garde. Je crois...Que c'est plus avisé que t'y passes au moins la nuit et que je tente de traiter ça. Je ne suis pas médecin, mais je connais les premiers soins. Seulement si t'es partant, évidemment."
Le hénissement des chevaux se fait entendre. Il peine encore à transmettre un retour à l'état normal ; inquiètes, leurs montures semblent pourtant s'être suffisamment apaisées pour partager un peu de patience entre elles...
Bien que la présence attristée et chétive de Sac à Puces, aux oreilles basses et un peu en retrait, continue à les malmener de loin...
Chien présent - Shrieker du Lancashire/Sac à Puces :
Chien présent - Cwn Annwn d'Arawn, aussi dit "fairy folk" :
Avec les Cu Sith, les Cwn Annwn font partis des chiens favoris de Celsius.
Les paysages froids ainsi que les montagnes verdoyantes ont influencé leur taille, la couleur de leur pelage ainsi que leur proximité avec la nature, faisant d'eux d'énormes chiens dont le hurlement prédirait (soi-disant) la mort de quiconque l'entendrait de trop près. Dans les légendes celtes galloises, ils étaient par excellence les chiens de chasse privilégiés d'Arawn, roi de l'Autre Monde et du peuple féérique. Leur grognement est au plus fort lorsqu'ils sont à distance, et au plus doux lorsqu'ils se rapprochent de leur cible.
Ni bienveillant, ni malveillant, ils apprécient simplement courir en forêt et vivre leur vie, faisant d'eux des créatures plus proches du chien sauvage ou du loup.
Prédilection : Se perdre dans la forêt avec Celsius, Dormir avec Celsius Intimider, Chasser
Le tumulte et la violence laissent place au silence et à la douleur. Ce n’est qu’avec le retour de Celsius près de toi que tu comprends que tu viens de frôler la mort et bien que tu te sois fait à cette vie pleine de risques, tu n’en restes jamais moins troublé et fébrile. Les coups de langues de l’animal parviennent à te garder sur terre, te faire prendre conscience de l’important, tu es vivant. Les battements de ton coeur se perdent et s'effacent à mesure que tes doigts se faufilent entre les poils du loup.
« Aïe- O-Oui, c’est bon- ça va. » La sensation chaleureusement baveuse te vole un sourire malgré la gravité de ta blessure et de l’état misérable dans lequel elle te met.
Puis ton regard se tourne sur la tignasse rose qui s’affaire à observer la zone rouge et meurtrie autour de ton épaule. La réaction de Celsius te surprend. Tu ne sais pas ce que tu imaginais, mais certainement pas qu’une trapper à peine rencontrée s’inquiète de ton sort. Elle ne te doit rien, tu es un étranger chez elle pour une raison superflue et pourtant, son sérieux montre qu’elle ne souhaitait pas te voir trépasser devant cette bête qu’elle hésitait pourtant à mettre à mort.
« Hm... » Tu veux lui dire que oui, tu peux marcher. Tu veux aussi lui dire que ce n’est pas grand chose, que tu as connu pire. Au lieu de ça, tu restes immobile et la laisse agir à sa guise sans dire un mot, simplement en serrant les dents lorsque la douleur devient insupportable.
Ses gestes ne sont pas particulièrement minutieux, mais tu remarques d’un coup d’oeil le soin qu’elle porte à ne pas être trop rude avec toi. Elle fait attention à ne pas aggraver tes souffrances et tu notes de la remercier plus tard pour cela. Tu baisses le menton dans une grimace avec l'espoir d’y voir quelque chose lorsqu’elle qualifie ce qu’elle a sous les yeux “d’un peu moche”. Ce n’est pas quelque chose que l’on commente d’une blessure bénigne et tu ne peux t'empêcher de ressentir une certaine panique à ses mots. Sans y céder, ton poing se serre en grattant la terre au sol. Reste tranquille.
« Je… Je te laisse faire. Tu- T’as l’air de savoir ce que tu fais… » Les mots se pressent entre chaque respiration et ton discours se fait moins stricte et recherché qu’à l’accoutumé.
L’eau vient brûler ta chaire en s’écoulant comme une pluie de lames sur celle-ci et la main qui caressait le loup s’est refermée sur une touffe de poils. Celsius déchire son propre vêtement et celsius bande la plaie. Drôle de moment pour se dire qu’elle pourrait simplement t’achever, se débarrasser de toi ici et maintenant alors que tu ne peux pas te défendre. Un ennemi de moins à affronter lors des prochains jeux et un cheval en plus, elle a tout à y gagner. Mais non. Celsius pense d’abord à te soigner et t’offre même des conditions pour que tu puisses maximiser tes chances de t’en sortir. Anesthésié par l’impression que rien de tout ça ne devrait arriver, tu acceptes de la suivre comme l’un de ses nombreux fidèles compagnons, sans discuter.
« D’accord… » Son avant-bras dans ta paume, tu prends le temps d’échanger un regard avec elle, comme si tu lui transmettait à l’instant toute ta confiance, que tu lui confiais ta vie. Tu ne sais pas ce qu’il veut dire, peut-être “s’il te plait, ne ment pas” ou “sauve-moi” ou encore “merci”.
En te relevant avec son aide, ta tête se met à tourner, mais tu parviens tout de même à garder pied. Depuis longtemps tu t’entraines à être plus solide que la moyenne, à résister plus longtemps à la douleur. Tu ne tomberas pas, tu ne perdras pas non plus connaissance. Celsius ne doit pas te laisser là, tu ne dois pas lui donner une raison de renoncer à te venir en aide. Son bandage de fortune n’a pas mit longtemps à se retrouver imbibé de sang sous tes efforts, si elle peut stopper l'hémorragie et t’éviter une infection, il faut rejoindre ce campement.
Tu avances, main sur ta blessure, comme pour éviter que ton bras s’arrache. Les symptômes ne sont pas encore là, mais tu as déjà perdu pas mal de sang, bientôt l’anémie te prendra et tu ne pourras plus bouger. Par sécurité, tu décides de te coller à Goliath le long du chemin, t'appuyant sur lui par moment. Le cheval est étrangement calme, chose que tu ne remarques même pas tant ton corps et ton esprit ne cesse de s'affaiblir.