Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
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Les mots ne sèchent pas les pleurs & Les mots ne réparent pas les cœurs - Ft. Autumn
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Sam 11 Mar - 14:26
Le rêve s'endort, mais pas l'espoir


bon.

nous devions bien l'avouer. nous sommes vraiment ... la pire. c'est que nous ne savions pas quand les prochains huntings sports allaient sortir et nous étions là, à nous promener, entre les arbres, comme si tout roulait comme sur des roulettes. nous étions donc vraiment la pire des personnes - si si. mais nous ne le faisions toujours pas exprès - simplement, la tension palpable au QG était beaucoup trop pour notre coeur ; nous étions à deux doigts de hurler. nous avons donc préféré être raisonnable et de sortir prendre l'air - juste un peu, rien qu'un petit peu.

nous étions donc sortis, non sans avoir adressé une missive à notre supérieure - qui sait quand notre pigeon allait la livrer ... et donc quand est-ce qu'elle remarquera notre disparition. nous espérions le plus tard possible, nous préférerions éviter qu'un toutou tout de noir vêtu n'apparaisse entre les branches. heureusement que nous avions pris l'habitude de monter lesdits arbres pour échapper la plupart du temps à ces choses - nous commencerions presque à les détester, ces chiens.

nous dérivions, nous testions notre habileté, il nous arrivait de ne pas réussir et donc nous chutions - mais ce qui ne nous tuait pas nous rendait plus fortes. une chute et nous rouspétâmes, le dos à même ce sol presque spongieux et le regard en l'air - nous nous mimes à quatre pattes avant de regarder fixement ce sol. des traces ? de pas ? humains ?

hohoho ho, en fait, cette journée promettait d'être plus palpitante que prévu ! un petit sourire et nous suivâmes les traces jusqu'à notre petite proie humanoïde. à quelle sauce allions-nous la manger celle-ci ?


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Sam 11 Mar - 15:44
Les mots ne sèchent pas les pleurs & Les mots ne réparent pas les cœurs
Titania ▬ Autumn
Bientôt plus d’une heure que tu attends, le dos contre l'écorce, roman entre les mains. Enième coup d’oeil à ta montre, puis tu scrutes les environs. Un écureuil se fige sous ton regard puis court se réfugier dans l’arbre le plus proche. La tranquillité de ces bois t’es agréable, mais tu commences à t’inquiéter. Rien n’a encore été fait pour rendre les marais moins difficiles à traverser, ce que tu espères qu’il arrivera un jour ou l’autre. Peine perdue qu’on souffle autour de toi. Vos factions restent cordiales l’une envers l’autre, mais aucune alliance officielle n’est au goût du jour. Pour ce qui est des Hunting Games en revanche, tu espères que tes liens avec Celsius et son tacticien, vous permettront une entente plus cohésive quand il s’agira de s’entre-aider.
C’est d’ailleurs ce même tacticien qui te cause aujourd’hui tant de tracas. Qui sait sur quoi il a pu tomber en se frayant un chemin jusqu’à la forêt. Tu devrais peut-être arrêter de le convoquer et cesser de l’exposer à ce danger, mais Lucifer n’est pas vraiment du genre à laisser quelqu’un se faire du souci pour lui.  

Tant pis, la frontière est franchie. Tu ne peux pas simplement l’attendre là toute la journée s’il est possiblement en danger, ou perdu, ou pire. Et si tu ne le retrouves pas, c’est qu’il a été retenu ailleurs et que tu peux rentrer.
Boussole en main, tu t’arrêtes après quelques mètres pour vérifier ton cap. Avec l’aide des marques laissées par Celsius, tu ne devrais pas craindre de t’égarer. Là où le couteau a creusé le tronc, tu te poses pour observer les alentours. C’est une zone occupée par quelques caïmans qu’il te faut contourner par le sud. Mais alors que tu t’étais engagé dans cette voie, des bruits te parviennent comme une présence à proximité. C’est derrière toi, mais ça s’est arrêté au moment où tu en as fait de même. Pas un caïman donc.

Tu ne peux pas te précipiter. S’il s’agissait d’une connaissance, elle ne te ferait pas poireauter ainsi dans le risque de te faire une vilaine frayeur, pas vrai? Il est vrai, cependant, que les trappers sont de drôles d’oiseaux…
Alors tu reprends ta marche comme si de rien était, continuant de lui tourner le dos et finalement tu te penches pour donner l’impression que tes lacets ont besoin d’être refaits. Accroupi, tu sors discrètement ton couteau et dans sa lame, tu tentes de trouver le reflet de ton suiveur. Ou de ta suiveuse? Tu ne peux pas bien discerner ses traits, mais cette longue chevelure brune ne t’inspire rien qui vaille.
N’est-ce pas là, la caporale des trappers? Cela expliquerait pourquoi cette présence est demeurée silencieuse. Le couteau est rangé, tu te redresses. C’est bien ta veine, elle se demande sûrement ce que tu fiches là et tu ne peux pas vraiment d’étendre sur le sujet. Peut-être serait-ce plus judicieux de retourner à la frontière? Mais elle va remarquer que tu connais ton chemin. Quel casse tête! Un mensonge… vite.

Ta tête se tourne et ton regard s’étonne, jouant la surprise tu te retournes pour lui faire face. « Ah! Vous m’avez fait peur! Je ne m’attendais pas à croiser quelqu’un par ici… Ne le répétez pas, mais ces marais abritent de loin les meilleurs vers et asticots. Je suis pêcheur voyez-vous et je pêche toujours les plus grosses prises lorsque je viens me fournir ici! Haha. » Il s’agit bien de la caporale, reconnaissable à son minois taillé dont la nature t’hérisse les poils. Sans ne l’avoir jamais eu en face de toi, tu ne pouvais pas imaginer l’ampleur des dégâts. Faire usage de son alter la mutile donc à ce point? Quelle terrible affliction.
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Mar 14 Mar - 13:42
Le rêve s'endort, mais pas l'espoir


nous rappelons nous de chaque être humain sur cette fragile terre, nous rappelons nous de chaque nom, de chaque syllabe composant - nullement, nous ne nous le pouvions, nous avions déjà du mal à ne pas nous-mêmes oublier notre prénom. alors quand nous observons cet individu, nous ne nous rappelons nullement de lui - cependant nous avions pris l'habitude, que cela soit alliés ou ennemis, de suivre discrètement ; qui sait, les autres se rappelleront peut-être de nous.  

nous aurions pu monter à l'arbre le plus proche pour le suivre discrètement et sans bruit ; nous ne le faisons pas - nous sommes sur notre territoire et s'il le bafoue, qu'il sache qu'il est suivi. ce qu'il remarque sans nul doute vu que ses pas s'arrêtent ; tu le fais tout autant, un petit froncement de sourcil joyeux.

nous n'avions pas peur de la faune environnante - est-ce que nous avons déjà avoué à autrui que nous avons chevauché un caïman, comme on monterait un cheval ? surement pas et nous ne le ferons jamais - car nous voyons déjà les mines effarées d'autrui ; cela pourrait être hilarant mais nous risquerions encore de nous attirer des reproches. que les humains sont chiants !

nous nous penchons et posons notre bras gauche sur cette écorce - bras détendus mais proches de notre cuisse tandis que nous écoutions cet individu ; il nous avait donc repérés, pas comme si nous avions fait exprès non plus. bien sûr que si. de la peur hein ; nous sourions ouvertement - pour fouler les cadavres des huntings sports, nous connaissions assez l'expression de peur qui nait sur les humains ; ce n'était pas son cas.

nous aurions pu l'attacher à un arbre et le laisser dépérir en ces lieux - nous aurions pu aussi le tuer immédiatement ; nous ne sommes pas réellement clémentes. cependant, pour son excuse pourrie, nous pouvions faire un effort, un minuscule - ne pas le tuer tout de suite. nous prenons en main le manche de notre fouet, laissant la lanière se dérouler avec délicatesse ; sortant de son sommeil. et nous nous approchons pas après pas face à lui ; il ne saurait probablement quelle était l'idée dans notre tête. nous avions donc hâte qu'il tente quelque chose.

oui, nous avions hâte de sa réaction.


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Jeu 16 Mar - 17:16
Les mots ne sèchent pas les pleurs & Les mots ne réparent pas les cœurs
Titania ▬ Autumn
L’atmosphère s'alourdit dans un silence qui s’éternise et puis, entre ses mains, tes pupilles sont sollicitées par les courbes vicieuses d’un serpent qu’elle anime avec une lenteur calculée. C’est donc par l’intimidation qu’elle préfère opérer? Les informations sont maigres à son sujet. Tu sais brièvement de quoi elle est capable et ça s’arrête là. Lucifer n’est pas très bavard concernant ses nombreux camarades et tu le comprends, il t’est toi-même difficile de tout lui partager. La situation est délicate, mais difficile de ne pas y voir l’occasion de percer quelques secrets.
C’est donc ainsi que tu la laisses t’approcher sans reculer. Elle se rendra bien vite compte que tu n’es pas un pêcheur ordinaire en lui faisant face sans ciller, mais peu importe. Tu as le sentiment qu’elle l’a déjà deviné et qu’elle s’amuserait de tes mensonges si tu devais t’y embourber.

Par habitude, tu évites bien souvent de confronter directement un regard pour ne pas qu’on ait à s’égarer dans le tient. Elle aura le droit à un traitement différent. Quelque chose n’est pas clair dans le sien et tu sais qu’elle se fera rapidement au néant. Qu’elle ose s’y plonger, qu’elle s’y fasse une place confortable. Tu es curieux de savoir de quoi elle s’y délestera.

« Avez-vous l’intention de m’escorter jusqu’à la frontière? » Tu l’abandonnes à cette question et son jouet menaçant retrouve ton attention. « Nul besoin de sortir les armes, le bétail est obéissant. » Impassible, tu lorgnes l’objet comme si quoi qu’en soit ton sort, tu l’avais déjà accepté. « Ou… Peut-être ne prend-t-on pas en pitié les pêcheurs égarés chez les trappers? »

Dans tes mots résonne un soupçon de provocation qui ne t’es jamais vraiment étranger. Tu n’aimes pas faire face à ceux qui te voient d’emblée comme l'ennemi, avec un sourire chaleureux. Si elle refuse de te donner ta chance, alors pourquoi devrais-tu te satisfaire de rester courtois? Elle tient peut-être le fouet, mais est très loin d’assumer la place de maîtresse à tes yeux. Que représente-elle d’ailleurs?
La caporale.
Le bras droit de Celsius.

Que vaut-elle vraiment? Cette attitude relève-t-elle de la façade? C’est bien ce que les gens arborent lorsqu’ils montent en grade, pas vrai?
Tu envahis à ton tour son périmètre, pas en avant, attendant une réponse silencieuse à toutes tes questions. Qu’elle se terre dans ce mal qui la ronge, qu’elle agite son arme pour te faire plier. Ce n’est qu’une femme au coeur battant, de souvenirs et de sentiments. Vous n’êtes pas différents et elle n’a rien de terrifiant.
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Mar 21 Mar - 23:09
Le rêve s'endort, mais pas l'espoir


la peur n'est pas son amie, la peur ne l'envahit pas, la peur ne le nourrit pas - ne l'illusionne pas, ne l'accable pas, n'anime son corps, ses yeux - que de belles pupilles elles sont ! nous perdrons nous dans cet abysse qui pourrait nous perdre toute raison, toute réserve ? nullement - nous ne faisons que nous approcher de cet individu, de réfléchir à ces propos ; nous nous abstenons de réponse, nous nous abstenons de profaner, de supputer - nous réfléchissons.

nous pourrions le ramener à cette frontière mais nous nous demandions comment il avait pu atterrir si loin dans nos contrées - elles sont dangereuses et inhospitalières. chance énorme ? l'ia qui l'adore ? autre ? nous penchions pour cette dernière réponse, nous étions curieuses - tellement, tellement que cela pourrait enflammer et répandre un venin bien trop puissant, bien trop d'adrénaline dans nos veines qui n'ont nul besoin de ça. déjà sanglantes à certains endroits de notre corps.

à la place, nous penchons la tête, nous restons à distance - notre fouet toujours à la main, nous n'avions pas besoin de ça pour "dresser" le bétail ; soit il était ignorant, soit il prétendait l'être - nous étions souvent sous-estimées. nous nous détruisons, nous crevons face à notre douleur, nous hurlons à ce sang répandu qui n'est nul autre que le nôtre - tout cela dans notre être sans jamais laisser transparaitre. nous ne sommes pas faibles, ne le serons jamais et nullement.

ça déchire, ça nous fractionne par dizaines et ça nous recrache dans ce monde ignare, dans ce monde semi-compatissant - nous ne sommes pas faibles !

nous murmurons, rien que pour lui, rien que pour nous, des paroles.

_ Et avec ceci, le bétail va courir.

nous pressentions, nous savions au fond de nous que cette douleur reviendra, que cette petite trainée habituelle rougeâtre se laisse couler jusqu'à notre menton pour laisser éclater une simple larme au sol - celle de notre douleur éternelle jusqu'à ce que la terre nous rappelle à elle. cependant, le fera-t-il vraiment, cette chose ? va-t-il courir ?

est-ce que nous étions en train de devenir optimistes ?
diantre, que cela était horrible !


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Mer 22 Mar - 0:04
Les mots ne sèchent pas les pleurs & Les mots ne réparent pas les cœurs
Titania ▬ Autumn
La caporale se présente comme étant loin d’être une femme raisonnable, pourquoi le serait-elle? Pourquoi s'inquiéterait-elle d’un simple pêcheur, pourquoi devrait-elle retenir ses coups?
Tu ne sais pas encore ce qu’elle voit en toi, ce qu’elle cherche dans ton regard lorsqu’elle vient s’y heurter. Sa présence a quelque chose d’inquiétant et mélancolique. Les feuilles aux couleurs chaleureuses qui dessinent des fresques sur sa peau, font un écho surprenant à ton nom et malgré tout, tu ne ressens rien de familier à son égard.

Son chuchot presque amical, comme un secret que l’on partage à un ami, te laisse de marbre. Il te faut une seconde pour analyser ses mots et comprendre. Puisque tes jambes ne se sont pas mises en route toutes seules, tu en conclus que celà n’arrivera pas. Ce n’est pas rassuré que tu lui refais face, mais intrigué.

« Est-ce ce donc ce que vous souhaitez? Me voir courir vous serait-il distrayant? »

Son recours à la malédiction prend tout son sens lorsque tu vois, sur sa figure blessée, son démon venir recueillir son dû. Est-ce douloureux? Tu ne te permets pas cette question. La caporale a son ego, tu ne peux pas te risquer de la provoquer si grossièrement. Qui sait quel ordre farfelu sera formulé en échange de ce travers.

« La main du berger se doit d’être douce pour gagner la confiance de son troupeau. » Tu le sais bien, toi qui t'intéresse à tes soldats autant qu’au reste de votre peuple. Vos innocents. Vos précieuses et irremplaçables brebis. « Et si vous tentiez de me le demander? Renoncez à votre autorité, formulez votre requête, espérez sincèrement ma réponse. »

Tu devines qu’elle y verra un affront de plus à sa personne et pourtant, tes mots ne portent pas la moindre prétention. Ils sont honnêtes, tu t’exprimes ici avec ton coeur et sa volonté de lui offrir un moment de légèreté au milieu de toute cette intensité qui la consume. Tu n’as pas la moindre idée si cette suggestion est, ne serait-ce que possible pour elle, si on lui autoriserait de prendre la parole sans la punir, mais tu as l’espoir de le découvrir.

« Ce corps ne vous supplie-t-il pas assez de l’épargner, de faire preuve de clémence? Pas même les poissons que je pêche ne sont traités avec une telle brutalité, l’hameçon leur est délicatement retiré et ne laisse pas la moindre trace… » Le bout de ton index cueille la ligne de sang près de son menton, d’une audace empreinte d’un calme olympien.
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Sam 8 Avr - 22:58
Le rêve s'endort, mais pas l'espoir


ce n'est pas que nous trouvions distrayant de voir courir de simples humanoïdes sur deux pattes - ce n'est pas que nous trouvions distrayant leurs hoquets de surprise - ce qui l'est est cependant leurs regards ; de celui que certains de ta propre faction te réserve : une peur teintée d'envie. de cette envie maladive de contraindre, de posséder, de comprendre la portée d'un tel pouvoir entre de mauvaises mains - de rien que cela en quelques instants, en un regard, en une compréhension avant qu'ils ne partent, loin ; loin de ta personne, loin de ta solitude, loin de ce creux qui tombe en ruine, émietté par tant d'années d'érosion, par tant d'années de déception.

ce n'est pas que nous voyions entre nos pupilles de simples animaux, de simples choses que nous pouvons commander par la force - c'est simplement que ne nous voyions plus ce qu'on pourrait qualifier d'être humain. c'est que plus le temps passe et plus nous ne nous sentons à notre place, dans ce troupeau bien rangé - dans cette faction qui file droit ; nous nous demandons si le problème persiste par notre faute ; si le problème vient de nous, est nous, tout simplement. nous nous posons trop de questions, des questions que nous ne voudrions creuser plus - nous ne souhaitons pas !

et au lieu de fuir, au lieu de courir, loin de notre espace vital, loin de notre corps - c'est un rapprochement et avec celui-ci, un fouet qui part bien plus vite et s'enroule - cocon autour de ce cou ; nos yeux écarquillés par tant d'impertinence. nous laissons nos pieds faire un pas en arrière ; nous ne serrons pas plus que cela notre arme - s'il ne se débat pas, s'il ne tente rien, elle ne se resserrera pas ; elle ne laissera même probablement aucune trace ; et pourtant, avec une simple pression, nous pourrions serrer, serrer jusqu'à que ce visage devienne bleuté.

se débatte, s'étrangle, perde son souffle, perde son dernier - et avec ceci, un corps jeté aux animaux sauvages qui s'en nourriront avec joie. ce serait facile - une simple pression ; et nous tanguons d'un côté, nous tanguons de l'autre ; d'une corde bien fine, nous pouvons chuter ; mal, bien, nous n'avons jamais pu définir avec précision ce qu'était l'un ou l'autre - nous prétextons ne pas vouloir nous en mêler, pour notre propre conscience.

et nous attendons cette réaction - ce qu'il osera encore dire, ce qu'il osera encore prétexter, ce qu'il osera encore faire ; nous attendons alors que nous pourrions le tuer - nous en aurions le droit, la possibilité : il n'est pas de notre troupeau. n'est-ce pas ?


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