Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Loin à l'horizon, l'aurore pointait tout juste le bout de son nez. Il faisait encore nuit quand tu as quitté la caserne pour rejoindre les étables. A cette heure-ci, tu peux profiter des quelques bruits d’oiseaux, d’une température fraîche (froide en cette saison) et tu peux t’occuper seul de ton cheval dans un calme que tu ne retrouves à aucun autre moment de la journée. Dans la cour près des écuries, tu termines de préparer Goliath qui s’impatiente, te gratifiant le visage d’une respiration chaude et embuée à la sortie de ses nasaux. Tu finis donc par t’assurer que la selle est bien en place et revient lui faire face, pour tenter de le contenter d’une caresse le long du chanfrein. Sa tête se redresse vivement. Cet animal possède une réelle aversion pour les gestes d’affection, ce qui a le don de te faire sourire. Il te rappelle Winter.
Le silence fût alors percé par le son de sabots au pas, foulant le sol dallés de la cour. Tout en caressant d’une main le cou de ton camarade, que tu tenais à présent entre tes bras, tu observes la silhouette se tenant à quelques mètres. Et tu la vois. Sa chevelure argentée, son dos droit et sa forme impeccable, témoignant de (trop) nombreuses années d'entraînement. Ton regard se fait plus curieux et tu comprends rapidement qu’elle est seule. Fait rare et pour toi, occasion à ne pas manquer.
En un bref trot, tu parviens à la rattraper et ralentis une fois à son niveau. « Et c’est ainsi, qu’une fois de plus, à l’abri des regaââârds- » Le début de ta tirade fut interrompu par un bâillement paresseux, que tu tentas d'étouffer dans un col roulé couvert d’une large chemise en tartan. Et les yeux encore humides, tu poursuis. « …la Reine (plus intrépide que vigilante) » Commentas-tu en chuchotant pour plus d’effet. « …s’échappa de son palais, se soutirant à ses obligations et laissant ses sujets dans le plus grand désarroi. Car, lui semblait, sans doute, plus alléchant, d’aller vivre de périlleuses aventures au-delà de ses frontières, là où se trouvaient tous les dangers qu’elle désirait affronter. » Tu n’es pas aussi doué que ton jeune frère pour l’écriture, mais peut-être aurais-tu fait un bon conteur.
Un modeste sourire sur les lèvres, tu t’autorises enfin à glisser tes yeux sur son profil. Tu aurais pensé qu’avec ton ascension au poste de meneur d’escouade et de tacticien, on t’aurait permis de la rencontrer plus souvent. Mais Strife avait cette qualité qui lui était propre, celle d’être parfaitement bien entourée et de n’exprimer que solitude. Winter n’est pas scribe depuis longtemps, mais tu te demandes souvent s’il a déjà eu l’occasion de l’interroger.
« Puis-je vous tenir compagnie un moment? Avec la promesse de ne pas narrer tous vos faits et gestes. » Difficile de briser la glace auprès d’une telle personnalité, mais tu espères qu’elle sera un tant soit peu réceptive à tes efforts et qu’elle oubliera ce qui vous sépare le temps d’une promenade. Où compte-t-elle se rendre d’ailleurs? Les bruits de couloirs disent qu’elle s’éloigne souvent du territoire, qu’elle ne craint pas de se rendre chez vos voisins. Les gens disent beaucoup de choses à son sujet, mais tu préfères t’assurer toi-même de la véracité de leurs propos.
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Sam 25 Fév - 17:15
Une de ces nuits où le sommeil semble aux abonnés absents. Une de ces nuits où elle en vient à se sentir terriblement seule. Et pourtant, des décennies se sont déjà écoulées. Mais elle a pourtant l'impression d'encore parfois la sentir à ses côtés. Et ça se termine toujours comme ça. Lorsqu'elle caresse l'espoir futile de la retrouver lorsqu'elle se réveillerait, elle ne parvient plus à s'endormir. Qu'importe la manière. Alors pour ne plus y penser, elle décide d'aller se changer les idées, d'aller faire une petite balade avec Minicrotte sa jument.
C'est vêtue de son vieux treillis qu'elle se dirige vers les écuries une clope coincée entre les lèvres, sa scelle et son harnais sur l'épaule, elle réveille l'animal à l'aide de quelques caresses et d'une imposante carotte chapardée en cuisine sur le chemin. Elle attèle l'animal comme à son habitude et consciencieuse, vérifie ses fers et l'état de ses sabots. Ce n'est qu'une fois satisfaite de son inspection qu'elle décide de quitter les lieux alors que les premiers rayons du soleil fendent le ciel.
C'est sans but précis qu'elle avance, elle se déciderait sur ce qu'elle fait sur le chemin. Un soupir lourd lui échappe alors qu'elle lâche les rênes le temps de s'allumer une nouvelle cigarette. Les bruits de sabots dans son dos ne l'alertent pas. Venant de cette direction, c'est sûrement l'un des siens. A savoir ce qu'il fait ici. Elle n'était pas au courant que quiconque eut été dépêché dehors aujourd'hui. Arrivé à son niveau, elle tourne la tête vers lui, son oeil gris posé sur son visage, elle le scrute un instant en écoutant sa tirade pour le moins étrange.
"Hm. T'es bizarre. C'est quoi ton nom ?"
Bien trop d'âme dans la forteresse pour qu'elle puisse tous les retenir. Mais son visage lui est plutôt familier. Il doit sûrement faire partie de ceux qu'elle croise régulièrement, que ce soit conscient ou pas. Elle incline vaguement la tête sur le côté en tentant de se remémorer où diable elle avait pu le croiser pour la dernière fois, sans succès. Elle hausse donc les épaules.
"Tu peux rester. Tu peux aussi raconter à tout le monde ce que je fais, je ne pense pas que ce soit un problème de partir en balade. Enfin pour ma part. Ce n'est pas comme si je risquais de ne jamais revenir."
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Sam 25 Fév - 21:11
Une curieuse antiquité
Strife ▬ Autumn
Cela fait bien longtemps que tu n’as pas entendu quelqu’un te qualifier de la sorte. Tes camarades avaient l’habitude de le répéter quand vous étiez plus jeunes, mais à présent, on te dévisageait simplement en le pensant tout bas.
« Aouch. Quelle honnêteté. » Déclare-tu en portant une main à ta poitrine. Non seulement elle te trouve étrange, mais en plus elle, ne semble même pas savoir d’où tu sors. « Autumn? Le frère aîné de votre scribe? Le tacticien chargé des Hunting’s? » Un sourire incongru trouve sa place sur tes lèvres alors que tu espères qu’elle retrouve la mémoire.
Tout en sachant qu’elle ne te reconnaîtrait pas, tu espérais secrètement t’être trompé. T’aurais aimé que ce soit le cas, qu’elle soit assez consciencieuse pour n’oublier aucun nom, aucun visage. Elle est l’image de votre faction, il est difficile de ne pas s’attendre à ce qu’elle soit parfaite en tout point. Strife n’est pas parfaite, mystérieuse, admirable, intéressante, mais pas parfaite. L’information est rassurante et tu sens peu à peu la tension de tes épaules se dissiper et la nervosité te quitter.
« Merci. » La suite de sa réponse mérite davantage de réflexion de ta part. « Ce n’est pas mon rôle de colporter ou tenir note de ce que fait notre reine. Je ne suis pas mon petit-frère. En revanche, je dois bien avouer que s’il m’incombait la responsabilité de votre garde royale, il me serait difficile de vous laisser ainsi partir en solitaire qui plus est, sans connaître votre destination. La mort n’est pas le seul danger qui vous guette. J’avoue ne pas être assez fourbe pour manigancer à l’encontre des factions voisines en dehors de mes devoirs, mais je doute que ce soit le cas de tous les stratèges de ce monde. »
Prôner la paix ne signifie pas se farder d'œillères. Tu sais très bien ce qu’il en coûte d’avoir foi en chacun. Tu sais que certains sont incapable d’être raisonné et bien que cela te peine profondément, tu ne luteras pas en vain pour des causes perdues. La méfiance est de mesure.
« Mais soyez tranquille! J’aurais l’air bien sot d’être venu dans l’intention de taper sur les doigts de ma supérieur. J'espérais simplement pouvoir bavarder, me faire une meilleure idée de la personne et non du rôle ou de la fonction. »
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Sam 4 Mar - 9:15
Honnête, la souveraine l'est en effet. Souvent trop. Elle n'aime pas les faux-semblants, elle n'aime pas les ronds de jambes et préfère quand les choses sont dîtes de manières claires et concises afin d'éviter tout malentendu. Aussi lorsque qu'il lui annonce son prénom et qu'il lui rappelle son lien de parenté avec le jeune Winter, elle hoche la tête. Le tacticien. De nouveau, elle souffle par le nez face à son sourire déplacé. Elle se redresse un peu sur sa scelle et se penche dans sa direction pour lui mettre une tape dans le dos.
"Je tâcherais de m'en souvenir. Ça ne devrait pas être difficile si tu es le frère de la crevette."
Elle arque son seul sourcil visible face à lui. Il semble réfléchir beaucoup. Et parler beaucoup aussi. Certes la mort n'est pas le seul danger qui la guette dehors, mais de tous les dangers qu'elle peut rencontrer, elle n'en craint aucun. Après tout ce qui lui était arrivé en plus d'un siècle, il n'y avait plus grand chose, voire rien pour l'effrayer. Peut-être cela-dit que les guêpes lui font encore un peu peur. Mais qui n'a pas peur des guêpes.
"D'aussi loin que je me souvienne, les manigances sont monnaies courantes partout où tu peux mettre les pieds ici. Et si je venais à devoir m'absenter, je pense que vous seriez apte à vous débrouiller."
Après tout, plus qu'une faction, les Vigilantes sont une famille. Une famille qui a choisi de lui confier sa prospérité et tout le reste. Un choix qu'elle peine toujours à comprendre. Quand bien même elle est maintenant ici depuis plus longtemps que les autres, il n'en demeure pas moins qu'elle vient d'ailleurs. Il n'en demeure pas moins qu'elle n'était qu'un assassin aux allures de vagabonde avant que tout ne vienne à changer. Un vague soupir lui échappe alors que son regard s'en va chercher la ligne d'horizon.
"Une idée sur ma personne ? Des choses que tu voudrais savoir, peut-être ?"
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Lun 6 Mar - 17:42
Une curieuse antiquité
Strife ▬ Autumn
« La… crevette? Le connaissant, il doit adorer. » Le commentaire se glisse à voix basse dans votre conversation.
Winter n’a jamais vraiment apprécié les marques d’affection visant à “lui faire perdre sa crédibilité”. Sa mutation lui cause du tort, bien qu’à tes yeux, qu’il fasse ou non son âge ne change rien. Il sera toujours ton petit-frère et tu le traiteras toujours comme tel. Sans doute la Reine pouvait-elle bien se permettre de le bousculer un peu sans qu’il ne s’en offusque outre raison. Tu ne sais pas si elle vient de te dévoiler un penchant de sa personnalité plus taquine, mais tu as envie de le considérer ainsi et continuer à rayer sur ta liste chacun de tes aprioris.
Alors que vous quittez les abords du village, la sérénité de sa réponse te prend de court. Malgré ton calme apparent, tu ne peux réprimer tes incertitudes, mais Strife ne semble jamais être victime de celles-ci. Est-ce là le résultat de sa pénible éternité?
« Si elle ne craint ni la mort ni les sévices, que craint donc notre reine dites moi? »
Vos deux silhouettes disparaissent dans un bosquet aux arbres morts, le sentier qui le traverse et que vous empruntez, parsemé de son long par des petits amas d’herbes naissantes mouillées par la rosée dont les gouttelettes se reflètent au soleil. Tu lèves la tête pour constater qu’en effet, le jour s’est levé.
« J’aimerais que vous me racontiez les temps anciens. Votre récit, pas celui des livres. J’aimerais savoir comment après toutes ses années, vous parvenez encore à trouver le courage de prendre les armes. Si tout cela fait encore preuve du moindre sens pour vous ou s’il s’agit du dernier et perpétuel sursaut d’un corps sans tête. »
Le poids de tes brèves années pèsent déjà sur ta pauvre conscience, qu’en est-il pour quelqu’un qui ne peut même pas envisager la perspective d’une fin à son calvaire? Tu n’oses imaginer qu’elle a depuis longtemps sombré dans un défaitisme fataliste dont la seule volonté repose sur le fait d’assumer son rôle, mais si c’était le cas? Quels espoirs pouvez vous encore fonder sur une nation régi par un but dénué de toute émotion?