Un moment d’accalmie et des tremblements nerveux. Se forcer à rester maître de lui-même, à ne pas succomber à l’envie de diriger le canon de son propre flingue en direction de sa cervelle ; de ne pas appuyer sur la gâchette. Il ne sait pas si Hysteria va bien, il ne sait pas si Howlite réussi à mener à bien son plan, il ne sait pas comment se portent les autres Wilds restés au front pendant qu’eux se sont mis à l’abri… Encore aujourd’hui, Carbone ne sait rien. Les mots de son amant lui revenait fatalement en mémoire ; “ennemi” anciennement ; “tu ne sais jamais rien !” Devoir l’accepter ? Non ; mais Carbone y était contraint. Le corps de Dolly à ses côtés, la peine de December, son incapacité à parler avec Calliope… Le soldat était en proie à des doutes, à des peurs, il avait besoin que quelque chose se passe et il en avait besoin maintenant.

C’est en déposant une main compatissante sur l’épaule de Calliope, lui tendant sa gourde d’eau, qu’il amorça ses excuses… Et ses remerciements. Je suis désolé, j’ai failli à ma promesse de te préserver et de te ramener auprès des tiens… Une étreinte, légère, peu habituée à s’adonner à des contacts physiques avec des gens qu’il ne connaît pas plus que ça. Laisse du temps à December… Il en a besoin… Ensuite on pourra aviser d'un plan pour… Les rejoindre ? Mais sa phrase meurt car du bruit  et une silhouette entrent dans son champ de vision.

Car Hysteria apparaît.
Il est là.
Il est bel et bien là.
Le voir, c’est retrouvé son oxygène
Mais son regard, son état, quelque chose cloche. Sourcils arqués, les yeux rougis et les joues marquées par le sillage de ses larmes, il termine sa phrase dans un souffle. Ou pas… Vouloir s’approcher, mais ne pas être capable de bouger, tenant toujours les épaules de Calliope entre ses bras ; son regard se posant sur le corps sans vie de Dolly, puis en direction de December. Je veux que tu me fasses une promesse, tu veux bien ? Tu restes avec December, quoi qu’il arrive, tu ne quittes pas ses côtés. Je viendrais vous retrouver. Le temps presse, il profite de la déroute d’Hysteria, de sa peine en découvrant Dolly pour donner ses directives. December, je te les confie. J’ai une confiance aveugle en toi, on se retrouve plus tard. Un revers de manche, encore un, toujours un de plus ; il ne sait pas combien de larmes ont étés versés sur ce champ de bataille, mais beaucoup trop.

Et il continuerait très certainement d’en lâcher.

Emporté rapidement par Hysteria, c’est en compagnie de Spring, d’Howlite et de Mist qu’ils se retrouvent tous devant une grande porte. Recouvert de noir, c’est dans un mouvement rapide pour rassurer aussitôt Mist qu’il lâche. J’te rassure, à part une balle qui est ressortie aussi vite qu’elle est rentrée, j’ai rien. Il avait présumé de ses forces, plus d’une fois… Les morts de ses camarades, la furie de l’I.A… Dolly a été tué par l’I.A… Mâchoire serrée, il sent l’étreinte d’Hysteria dans son dos, c’est avec lenteur qu’il attrape le bras de son cher et tendre, liant leur mains avec force. La question de Spring le fait tiquer, arquer un sourcil, et c’est dans un souffle qu’il réplique. Comme quoi, y’a eu un éclair de génie finalement. Il resserre sa poigne sur Hysteria ; il était là, pour lui, pour eux ; et il allait se montrer fort, pour elle qu’il compte bien venger. Les portes, vous avez trouvés un moyen de les ouvrir ? Des portes… De métal ? C’est avec lenteur que Carbone commence à piger.

La raison de sa présence ici ? La langue claque sur son palais, agacé. Ok, on a pas toute la journée. C’est en s’écartant d’Hysteria avec douceur, qu’il s’approche des portes, posant ses mains dessus et usant de son don pour les déplacer. C’est… LOURD… Le sang coule déjà de ses narines, les muscles sont bandés comme jamais… Plus la charge à déplacer est lourde, plus il subit ; mais il sent que ça bouge, il sent que ça s’ouvre. Cela lui prend un peu de temps ; mais il y arrive ; le sang est craché, les narines sont un geyser, mais au moins, il avait réussi. Désolé…. De l’attente…. La fatigue, Carbone l'a ressent ; mais ce n'est pas encore l'heure de flancher.

hrp : est aux aguets loin du conflit
protège les arrières de calli et de december
parle avec la demoiselle
mais s'arrête en voyant hysteria
donne des directives à december et calli
se fait tp avec hysteria & spring
rassure mist sur son état bien qu'il n'en mène pas large
use de son alter pour ouvrir les grandes portes
ce qui le fout un peu sur les rotules

Il est à bout, au bout de ses forces, mais il sent qu'il n'a pas le droit de flancher, pas maintenant, pas quand tout le monde compte sur lui. Son coeur cogne à tout rompre dans sa poitrine, ça tape si fort qu'il peut sentir son corps s'alourdir, l'abus de son alter était dangereux pour sa santé.

Mais il n'en avait que faire.
Si c'était pour les sauver.
Il reproduirait le même schéma sans hésiter.

Mist s'occupe du premier soldat alors que Spring et Howlite passe les portes. C'est au même moment qu'Hysteria et Carbone se mettent à agir à leur tour. Le feu dans le bleu de ses yeux s'allume, la limaille de fer, dernier vestige de ce qui lui reste qui n'appartient pas à Calli et qu'il à sauvegarder jusqu'à la fin de cette guerre allait enfin servir. Plus le temps de jouer... La transformation du métal se fait rapidement ; se liant à ses doigts, ce sont des fils tranchants comme du rasoir qui danse autour de lui ; tailladant le premier et resserrant son emprise sur lui pour le découper en tranche. C'est poisseux, c'est sale, mais il n'a plus le temps.

Le sang est craché, encore un poids en plus sur son coeur.
Pu...Tain... C'est au même moment qu'il entend Hysteria, qu'il ressent une douleur à son bras, pas qu'une seule. Pivotant sur lui-même, tentant de tirer avec son flingue, celui-ci pète en morceaux. Les yeux écarquillés et démuni, Carbone reste interdit. Vestige de son passé, son dernier souvenir de là-bas, de son appartenance au Legendary, venait d'exploser. Et... Merde. La douleur est encore là ; elle est vive, puissante, mais il est hors de question de flancher. FOUT LUI LA PAIX ! Dégainant la pointe de la lance qu'il avait garder avec lui ; l'homme la jette à vive allure vers celui qui s'en prend à l'amour de sa vie. Le tailladant une première fois et se plantant dans sa jambe pour le faire chuter. Seulement ; il n'est pas mort. Et Carbone, lui, sent de nouveau l'effusion de sang le clouer au sol. C'est... Pas le... MOMENT.

De plus en plus lourd, du sang de plus en plus sombre, de plus en plus recouvert d'enduit graphite ; livide.
Un... Dernier... Effort. Mais qui ne sera pas de son fait, malheureusement.

hrp : il regarde Mist s'exécuter en première
Il amorce son attaque en même temps qu'hysteria
le premier mec/robot se fait découper en morceaux par ses filaments
quand il souhaite sauver hysteria dans un premier temps son flingue lui pète entre les mains (échec critique du dés)
dégaine du coup la pointe de la lance détruite durant la guerre et la jette pour le faire chuter et qu'Hysteria puisse s'échapper
son corps devient de plus en plus lourd
son sang de plus en plus noir
et son épiderme est recouvert de noir
espère que quelqu'un pourra tuer le dernier
livide / incapable de bouger

MUSIQUE - Un sourire en coin, lorsque Howlite lui tend la main pour l'aider à se relever ; il est tellement claqué qu'il en rit alors que la situation est pathétique à regarder. Se redressant sur ses jambes, l'homme se remet droit, comme un pique. Tu vas te faire mal chérie, t'inquiète, tu ordonnes, je me relève. Il lui devait bien ça ; il lui était redevable ; elle devrait le savoir depuis le temps.

Plusieurs reboot, plusieurs retour en arrière pour leur exposer le plan, avoir un temps record pour l'apprendre par coeur, pour l'exécuter avec brio. Quitte à crever, quitte à clamser, autant finir avec panache et tout donner.

Dans la salle de l'I.A, l'homme scrute chaque recoins de la pièce, des métaux, en veux-tu ? En voilà. Son sourire disparaît vite, scrutant les faits et gestes de ses camarades. Dressé devant Howlite ; il avait convenu qu'il serait son bouclier, son bras armé. Les mots de son amie sont lâchés, la provocation est lancée et pour lui... C'est l'heure, dansons ensembles I.A. Les métaux de la pièce danse autour de lui, les armatures du bocal de l'I.A lâche, retournant la pièce sans dessus dessous. Aucun temps mort, sur les métaux, il se déplace. L'énergie qui s'échappe de tout ce qu'il démantèle et détruit forme des arcs électriques ; et le magnétisme s'opère entre les pôles. La vitesse augmente et avec ça, ses mouvements.

Il fait exprès de se déplacer en cohésion avec Howlite, de placer les objets qui changent de places et de formes à toute vitesse. Son corps souffre ; mais il sait l'humanité de Carcosa souffrante, alors il souffrirait avec elle ; jusqu'au bout, en donnant tout. Le sang noir est craché, son sang qui contient des traces de métaux lourd à chaque utilisation le rend encore plus dévastateur. Tout donner quitte à crever et abattre, comme il le lui avait gueuler quand il a tué Dolly, qu'elle connaîtrait son jugement dernier.

hrp : troll howlite pour la forme
est conscient du nombres de morts et d'échecs
se rappelle de la phase du plan
écoute howlite débiter ses paroles digne d'un bon clash de rap
sourit en coin en l'entendant
provoque à son tour l'I.A en lui proposant de "danser"
décroche tout ce qui est de métal et retourne littéralement la pièce quitte à clamser
fait exprès de bloquer le champ de vision et les points de mires qu'howlite lui a donner
les métaux de son sang à force d'utiliser son alter et source d'énergie supplémentaire