Boites aux missives de Celsius

Disponibilité : Ca dépend de qui

Chère Celsius,

Comme prévu suite à nos échanges, voici une missive de ma part.
J’ose espérer que votre état se porte mieux.

Il est vrai que nous étions probablement dans un moment hors du temps, et malgré que celui-ci ne cesse, je dois avouer que j’aurais apprécié qu’il feinte de se stopper quelques instants de plus à vos cotés.

Malgré la distance, et les aléas, il n’est cependant pas rare que je pense à vous.

Puissions-nous survivre un jour de plus,
Nothing.

Chère Celsius,

J'ai toujours autant de mal à te tutoyer. Excuse-moi de ce fait, mon naturel revient au galop dans ce genre de missives.

Je suis touché d'apprendre que les émotions sont partagées.

Ma visite fut de courte durée. Je ne crains que son fort tempérament ne l'ai empêché de trouver quelconque discernement dans ses émotions. Cependant, bien que je n'en évoquerais pas les éloges dans ce communiqué pour une raison évidente, il restera à mon esprit comme l'homme précédant la St Valentin.

Pour ma part, la tension est présente dans mes muscles, et un retour aux sources serait... apprécié.

Puissions-nous survivre un jour de plus,
Nothing.

Missive de Hysteria.
Chère Celsius,

Hé bien, que dire...
Si cela peut te soulager,
Ne te donne pas trop d'importance. Tu l'as très bien bien souligné, il n'était question que d'un alter, et de ses conséquences. J'ai été sous son joug, nous nous sommes bien amusés, et tu as choisi de me fuir ensuite.

C'est mon égo qui a été sali ; et puis après ?

Je trouve ton geste très délicat et avenant,
mais ne te donne pas la peine de te justifier : si je te recroise, alors je me laisserai guider par mes états-d'âme. Je ne ressens aucune haine à ton égard, et pour ne pas te mentir, tu commençais à être un souvenir lointain. Nous n'avons pas assez échangé pour un moindre attachement.

et c'est vrai, j'ai tendance à tourner vite la page.

Tu es une femme très plaisante et parfaite pour le jeu, ma très belle Celsius. Et n'en demeure pas moins que je ressentirai toujours une attirance physique pour toi. C'est un fait. Dont je ne pourrai jamais profiter.
Du reste, j'ai encore assez de savoir-vivre pour ne pas froisser une dame.

Aurevoir.

Chère Major,

Voilà bien longtemps que je ne reçois plus de vos nouvelles, suis-je à présent condamné à n’échanger en votre compagnie que lors des jeux? Là encore, Sac à Puces semble être le seul à bien vouloir dénier m’offrir un peu d’attention.

J’ai pourtant tant à vous dire.

Je ne peux être le seul à vouloir me délester de ce qui serre ma poitrine, à ne pas avoir fermé l’oeil de la nuit.

Votre silence me chagrine et je me dois d’être honnête, je pense qu’il a assez duré. Fouillez votre mémoire si elle n’est pas trop entachée, trouvez le fil tissé par l'araignée et remontez-le, il est plus solide qu’il n’y paraît.

Que diriez-vous de crever l'abcès là où la nature se meurt à jamais? Ce charmant tableau devrait vous inspirer mon identité.

Chère Celsius,

La reprise a été un peu dure je dois l'avouer, mais ça fait du bien de retrouver la sécurité du QG et le confort de la bibliothèque. J'espère que tout va bien de ton côté et que nos soldats ne te mènent pas trop la vie dure.

Merci beaucoup pour ton compliment, mais je tiens à dire que tu étais bien plus rayonnante que moi ! Tu as fait tourner bien des têtes d'après ce que j'ai compris…

Merci aussi pour ce cadeau et toutes ces observations. La plume est magnifique ! J'espère que tu ne m'en voudras pas d'éviter de trop la manipuler - même uniquement avec les mains - vu les effets que tu as pu observer. Je vais la garder sous cloche sur mon bureau, il sera intéressant de voir si elle se fane avec le temps.

Je prends bonne note de toutes tes remarques et tâcherais d'ajouter toutes ses informations à l'archive correspondante. Il pourrait aussi être intéressant de faire parvenir un échantillon à mon amie Jupiter. C'est une scientifique des Legendary très douée et spécialisée en biologie qui pourra certainement nous apporter des connaissances supplémentaires.

Je te laisse me dire si l'idée t'intéresse, je peux te laisser faire ou m'en occuper, selon ta charge de travail en ce moment. N'hésite pas.

Concernant ta recrue… Une petite mise au point sur l'instinct de survie concernant notre environnement semble approprié. Mourir d'une main ennemie est une chose, mourir parce qu'on est stupide en est une autre. J'espère tout de même que l'expérience ne l'a pas trop impacté et que tout est revenu à la normale. Je passerais à l'infirmerie à l'occasion pour en discuter avec notre agent médical.

Merci d’avoir pensé à moi, tant pour me faire parvenir la plante que pour le nom que tu lui as donné.

Que ta journée soit douce,
Calliope

PS: C’est bien noté, je te mets ça de côté pour ton prochain passage à la bibliothèque.

Chère Major,

Il me peine d’apprendre que vous avez brûlé mes lettres pleines de mots doux, je me satisferai donc simplement, de l’idée qu’elles vous aient tenu chaud cet hiver.

Sommes-nous convenus de nous adresser l’un à l’autre comme d’anciens camarades uniquement liés par des souvenirs? La distance et les non-dits n’ont pas eu raison des sentiments que je porte à votre égard, vous êtes loin d’être une étrangère à mes yeux et pourtant, je trouve aujourd’hui plus judicieux de prendre ce ton, de remplir cette nouvelle missive sous un nouvel angle. Vous m’êtes chère, le nier ne découragera ni une hyène, ni ceux qui ont un jour, croisé vôtre chemin. J’aime à penser que je vous connais. (Têtu et prétentieux, voyez donc l'homme que je suis devenu!)

Vôtre détresse me touche, mais ne me surprend pas. Sachez Madame, que je ne n’ai pas non plus perdu mon sens de l'observation. Tout comme moi, vous vieillissez trop vite. Je me souviens de l’enfant curieux qui animait vos pensées et qui me rendait chaque regard avec une volontée parvenant sans mal à me happer.
Les temps ont changé. Pour vous, pour moi. A présent, la solitude vous arrange et vous conforte. Je comprend. Sans doute ne vouliez-vous pas que l’on voit ce que vous étiez prête à devenir. Qu’on assiste aux sacrifices que vous vous apprêtiez à commettre. Oui. Je comprend.

Vous êtes Major.
Mais souvenez-vous que pour moi, vous ne portez pas ce nom. Il ne s’agit là que d’une étiquette que l’on vous a greffé, une médaille lourde à porter.

Il m'est difficile d’en dire davantage, de vous exprimer le fond de ma pensée ainsi, au travers de l’encre et du papier. Je ne sais qui d’autres pourrait tomber sur ces mots et les problèmes que celà pourrait vous engendrer.

Revenons donc à cet événement, auquel je n’ai su trouver la force de me présenter, et de cette nouvelle désastreuse qui vient une fois de plus tourner nos tourments en un plaisir vicieux que seuls les êtres immoraux sont capables d’apprécier. Ne cherchez plus de sens à ce raffut, seuls les fous parviennent à se comprendre entre eux et je ne peux vous autoriser à le devenir. J’ai bien trop besoin de vous et de vos lumières lorsque je m’aventure dans l'obscurité.
Avec vous j’entend retourner là où nous nous étions séparés. Après tout, nos routes ne sont toujours pas hors de danger. J’ai noté que la nature avait rapidement tendance à reprendre ses droits.

Ne sommes-nous pas nous-mêmes des créatures de ce monde, ma très chère Major? Devrions-nous également reprendre nos droits? Je vous le demande.

Faites une bise au pouilleux pour moi, je dois bien reconnaitre qu’il me manque lui aussi. Portez-vous bien et puisse ce papier vous être de nouveau utile de quelconque façon.

Celsius,

Est-ce que les temps sont à te demander comment tu te portes ? Quoiqu'il en soit, j’espère que l’arrivée de cette lettre ne te réveilleras pas, l’heure est plutôt tardive mais je n’ai pas pu me poser pour l’écrire avant ce soir.
Pour me faire pardonner de ce potentiel affront, tu trouveras dans l’enveloppe un sachet en papier qui contient de quoi faire trois ou quatre infusions relaxantes. Les feuilles sont sèches mais je les ai laissées entières pour que tu les retires à ta guise selon tes goûts. Tu les reconnaîtras j’en suis sûr, mais j’aimerais que tu portes une attention particulière à la fleur de passiflore. Je suis plutôt fier de mon travail, vois comme elle est parfaitement pressée et qu’aucun des pétales n’a été cassé durant la procédure. Elle a laissé une trace sur le livre dans lequel je l’ai mise mais c’est un mal pour un bien, et puis je trouve que ça donne un petit charme à la page. D’ailleurs, j’en ai trouvé une autre (de fleur, pas de page) sur une plante voisine mais au lieu d’être d’une couleur violine ou bleue, elle était plutôt orangée. Loin de moi l’idée de vouloir t’empoisonner, contrairement aux apparences, donc je ferai quelques tests sur moi avant. Je te tiendrai bien entendu au courant. Ou pas, auquel quoi tu sauras qu’il ne faut pas en faire de tisane.

Plus sérieusement, j’ai découvert (encore) un drôle de champignon l’autre jour. Je t’en ai fait un croquis plus bas, mais il ne lui fait pas vraiment honneur pour la simple et bonne raison que celui-ci était sous l’eau. Sous l’eau ! J’ai bien failli mettre le pied dessus.
Il y avait quelques groupes qui poussaient là à, je dirais, trente centimètres sous la surface du lac étincelant. Je n’ai aucune idée de leur conditions de vie mais peut-être que tu pourras en trouver de ton côté dans le marécage boisé. Pour l’instant je n’en ai prélevé qu’un seul, que j’ai mis dans un bocal. Ceux que j’ai vus faisaient maximum vingt centimètres de haut, étaient d’un blanc crémeux et leur chapeau étaient couvert d’écailles bordées de vert foncé. Les petits en taille étaient plus foncés et les plus jeunes avaient leur chapeau recourbé autour d’eux comme un œuf. Leur taille et leur forme me rappelle les Lépiotacées mais je ne peux pas être sûr. En tout cas, elles ont le même goût que la coulemelle.
J’étais obligé d’essayer ! Je n’en ai ingéré que très peu bien entendu, et le goût était prononcé. C’était il y a déjà trois jours et rien ne m’est arrivé, aucun vomissement, aucune hallucination mais je ne suis pas une bonne référence en matière de résistance aux substances toxiques. Je dois cependant dire que ce n’était pas mauvais.
Tu remarqueras une marque en forme d’œil sur le chapeau. Ce n’est pas un vrai (aux dernières nouvelles…), il n’est pas en relief ni mobile. Il ressemble plutôt aux marquages qu’ont certains animaux comme les papillons ou les serpents. Dans une eau claire, ça doit faire son petit effet.
Je ne lui pas encore donné de nom, j’attendais ton avis sur la question. Si tu as des idées, je suis preneur.



C’est tout pour l’instant. Ne reste pas éveillée trop tard si tu as le choix ou je me sentirais obligé de te préparer une crème anti-rides. Pas que je sache comment faire donc c’est à vos risques et périls, chère Major.

Au plaisir de ne pas te croiser lors d'une Chasse,
Aconit.

Chère Celsius,

Cela fait plaisir d’avoir de tes nouvelles, le temps se faisait long, mais j’avouerais que je n’ai moi-même pas prit le temps nécessaire. Pour ma part, nulle excuse, il s’agissait bien de rebondissements inattendus et imposés chez les Wild, dont je ne ferais aucune allusion ici, tu t’en doutes bien.

Un état d’esprit sur nous deux. Une réponse, je peux te la donner. Je ne me vois pas continuer à nier l’évidence de cette attirance, mais aussi cet attachement qui est présent entre nous, j’ose l’espérer. Je me suis habitué à nos rencontres, à nos confidences, et à nos moments charnels, mais pas uniquement. L’ensemble de nos instants me deviennent précieux, et depuis quelque temps, un questionnement me perturbe. L’avenir. Je ne suis pas un homme qui se laisse aller, au jour le jour. J’ai beaucoup de mal avec ce concept, malgré notre situation. C’est pour cette raison que ta missive, et l’annonce de I.A., semblent être les signes que j’attendais pour moi aussi, te faire part de quelque chose.

J’aimerais que tu me rejoignes. J’aimerais que tu rejoignes les Wild, pour être à mes cotés. Oui, j’aimerais une relation avec toi, mais l’idée de te perdre aux prochains jeux me tiraille. Ce que je touche et bâti avec toi également. Les choses seraient plus simples, si nous étions dans une seule et même famille. Je sais que je te demande beaucoup, que ce n’est surement pas la réponse que tu espérais, mais c’est la mienne et celle que je souhaite te donner. Je t’offre un avenir à mes cotés, si tu l’acceptes. Si tu refuses ma proposition, ce que je comprendrais, il m’est alors impossible de te promettre une fin heureuse sur le champ de bataille. Mon coeur serait alors marqué d’une trace indélébile d’un acte que je refuse d’imaginer. Celsius, pourquoi doit-on s’infliger cela? Je suis las, et mon esprit n’est plus aussi vif qu’avant. Mes muscles finiront par faiblir eux aussi, et mon âge, par décliner. J’aspire à une vision plus calme et posée à tes cotés.

En attente de ta réponse,
Nothing.

Chère Celsius,

En voyant ta lettre arrivée, j’ai cru au pire.
Je me suis dis que tu souhaitais mettre un terme à ce que nous traversions. Ensemble.
A croire que le destin à décidé de me répondre par un gros “Non”, lorsque je t’ai demandé de me rejoindre ici.
Je suis anéanti par cette nouvelle, je ne te le cache pas.

Je comprendrais totalement que nous nous arrêtions là.
Sèche tes larmes, ce n’est pas mon envie, loin de là. Je suis cependant capable d’accepter les choix que tu souhaites pour ton bonheur et ton avenir, sachant les épreuves qui nous attendent encore et l’ignorance de la durée de cette... punition à notre encontre.

Mais l’idée que tu continues de te battre pour notre histoire, me ravit. J’en ferais de même, le temps qu’il faudra. Sache juste que ce n’est pas une impasse, juste un obstacle. Et que si jamais un jour, tu es fatiguée de combattre, je te soutiendrais. Et le jour où nous serons fatigués tous les deux, nous sommes en paix avec cette décision, que notre essoufflement n’aura pas été vain, car nous aurons tout essayé.

Il me tarde de te revoir en terre neutre, bien que le contact sera impossible... Disons-nous, un jour par semaine, si ce n’est plusieurs ?
J’attends ton retour.
J’attendrais ton retour, autant de temps qu’il le faudra.

Celsius, je t’aurais aimé mère de mes enfants un jour. En espérant que l’avenir nous offre cette opportunité.

Ton soldat avec le coeur battant pour toi,
Nothing.

Chère Celsius,


En te lisant, une théorie m'est venue.
Mais je ne pense pas qu'elle te plaira.

Puisqu'IA n'est plus, mais que nous sommes toujours contraints...
Comment cet endroit peut-il savoir qui nous sommes ? Qui sont nos familles ? Alors même... que plus rien ne nous contrôle ?

Celsius, si tu as besoin d'un cobaye, prends-moi.
Dissèque-moi jusqu'à la moelle s'il le faut... Car je crois que la solution est peut-être tristement coincé quelque part dans notre corps. Peut-être à la naissance ? Peut-être lorsque l'on s'y attendait le moins ?

Je suis sérieux ;
S'il faut un sacrifié pour les sauver tous, je veux que tu sois leur Reine, et être leur solution.

Ton soldat, peut-être trop investi dans ta passion communicatrice,
Nothing.

Comme lui  ? Il y a donc un autre homme.
J'aurais aimé l'apprendre autrement.

J'ai bien compris le message, je vais me taire.

Nothing.

Je ne le crois pas... Des rumeurs traînaient d’un moment charnel avec Hadès et toi dans les couloirs, et je n’en ai jamais fait mention jusqu’à présent car cela ne m’atteignais pas.
J’ai.... faibli, dans ma jalousie.

J’espère que tu ne m’en tiendra pas rigueur.

Prenons le temps de se revoir, après que les émotions se soient calmées.

Et, je n’en vois aucune autre.

Nothing

Hey... !

Haha ca date tout ca .... (:
Ne t'inquiètes pas, tu ne seras plus une cible haha
Tu as Nothing en plus maintenant !!!! C'est vrai qu'on s'entend bien hehe
J'espère que votre amour sera long et heureux !!!

Bisous

Dec

Re!

Oh bah si je m'attendais a ca !! Je sais mon alter est fabuleux (bonmêmesic'estpasdemonfaitvotrecouple) BREF
Oui Nothing est un bon ami, ca m'étonne pas de lui, il est toujours très droit et loyal
Haha je garderai un oeil sur lui alors !

Une activité ?? wow tu m'en demandes trop l'amie, euh, il aime bien les ballades à cheval ? Les activités calmes ? Les discussion autour d'un pique nique ?? je sais pas trop- c'est vrai que c'est chiant cette nouvelle règle

Force a vous les tourtereaux

Bisous

Dec