Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
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« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »

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everything that kills me makes me feel alive ✰ KAIROS
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Lun 20 Fév - 19:39

'Cause it's the time to fight And not the time to fall You will soon ignite No running anymore There's nothing left to lose And everything to find Do it now before You're out of time
THÈME – Il y a des jours où l’homme ne souhaite pas quitter la surface rugueuse de son matelas, la chaleur d’une couette, le confort d’un lit. Pourtant, le devoir s’impose à lui et c’est donc avec paresse, qu’il se prépare pour la journée à venir. Routine journalière, footing, entraînement, douche, ronde, entrainement, douche, dormir. Les journées se ressemblent toutes et même si leurs déroulements sont un brin différents, les sentiments que Seven ressent, eux, ne diffèrent aucunement. La journée avait bien commencé, son corps était échauffé, paré à toutes les éventualités. Sa ronde n’avait connu aucun couac, aucun drame à signaler.

Pourtant, aujourd’hui est bien un jour qui ne ressemble à aucun autre.
Aujourd’hui, il rend visite à sa mère, à son père, pour s’enquérir de sa santé.

Le moins qu’il puisse dire Seven, c’est que cette entrevue, il s’en serait bien passé. Encore des reproches, encore des bouteilles qui volent, alors que cette femme alité ne peut toujours pas s’exprimer et encore moins bouger. Illustre ancien major, cet homme n’est plus qu’un alcoolique, plus que l’ombre de lui-même… Laisser cette femme si aimante aux mains de ce tanche ne lui plaisait guère, mais Seven n’avait point d’autres alternative. Il n’avait ni les épaules, ni même les ressources pour la faire survivre. Elle s’accroche pour son fils, il en a conscience, mais l’idée de la voir flétri à ce point le détruit. Elle mérite tout le bonheur du monde, toute la chaleur d’un cocon familial, mais elle ne récolte que des disputes entre un père et son fils, que des hurlements, des objets qui se fracassent et des insultes qui fusent.

Depuis toujours, Seven a tout raté, tout consumé, comme cette cigarette qui reste entre ses lèvres, nichée.

Vouloir claquer la porte, mais réfréné l’idée ; déposer la cancerette dans un cendrier, pénétrer dans la chambre, apposer un baiser papillon sur le front de sa mère qui s’est désormais endormie, lui laisser une lettre sur le coin de son lit et repartir aussi vite. Seven n’avait aucune envie de s’éterniser, pas pour subir les reproches incessants d’un père obnubilé par les apparences. Le soldat ressent encore l’étreinte de la pression sur son cœur, il s’en rappelle la constriction, il s’en rappelle les marques ; certaines cicatrices indélébiles sont encore la preuve des sévices endurés. Tout ça pour quoi ? Pourquoi frôler l’excellence quand seule la misère vous tend les bras ?

Cette famille était à pleurer.

Retourner au Q.G, mais s’arrêter dans les jardins à la nuit tombée. Ne pas être décidé à rentrer. Ne pas en avoir le courage. Qui dit rentrée, dit échanger avec les autres soldats, les supérieurs, les rapports, toutes ces choses qui n’en finissent pas. Seven souhaitait seulement décompresser, sentir l’illusion de la brise sur son visage, s’intoxiquer les poumons à coup de nicotine, tout en dégoupillant sa flasque de whisky. Le bruit systématique et caractéristique d’un pas qui foule le sol le sort de sa douce torpeur dans laquelle il semblait s’être plongé l’espace de quelques minutes. Ses yeux vairons rencontrant les courbes de ta ligne. Kai… Kairos ? Avait-il encore le droit de t’appeler ainsi ? Le méritait-il ?

Toutes ses années à te rendre responsable d’un crime que tu n’as pas commis, à te mettre dans le même panier que tous ceux qui ont eu l’air de s’en remettre sans ciller. Il sait Seven, qu’il est le seul à blâmer. Qu’il aurait dû l'en empêcher ; personne si ce n’est lui, n’est à condamner. Des mois à vouloir se faire pardonner, mais à ne pas trouver les mots, à ne pas savoir comment t’approcher. T’es major aujourd’hui Kairos, belle promotion pour celle qu’il connaît depuis le jardin d’enfant, avec qui il faisait les quatre cent coups, à voir s’envoler l’innocence. Vous vous connaissiez depuis si longtemps et pourtant, les années de deuil lui ont fait oublier comment se comporter en ta présence. Major. Non, c’est trop formel. Il aimerait être moins solennel, plus naturel… Comment faire ? Tu… Vous… La gêne est là, elle l’étreint, l’entoure comme le ferait un boa constricteur pour mieux l’étouffer. Que dire ? Que faire ? Comment amorcer tout ça ? Comment ne pas te faire fuir ? Assis-toi, le ciel est… Il vaut le détour, je crois ? La flasque est tendue en ta direction, comme un appel à la confidence, à l’aveux nerveux, qu’il veut que tout redevienne comme avant… Mais il est lucide, c’est limpide, cela ne serait pas aussi évident.

// comme je l'avais dis, un rp pour toi, j'espère que ça te conviendra, j'prends les marques avec seven, c'est un peu
t e n d a x ♡
@AZRIA
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Mar 21 Fév - 14:00
001
Everything that kills me makes me feel alive
I've always felt like a monster
And I grew tough cause love it only hurt me back
C’est une nuit d’encre. Une nuit sans étoiles. Une nuit où les souvenirs s’envolent, ne laissant derrière eux que des brumes.

[...]

Tes pas se veulent légers, mais sont abominablement lourds. Ils foulent le sol des jardins intérieurs du QG de vigilantes, alors que tes pensées se perdent une fois de plus dans les méandres de ton esprit rongé par la tristesse, la colère et la haine.

Depuis que tu as laissé Thanatos partir, tu traînes le boulet de la culpabilité, celle qui ronge jusqu’à la mœlle au point de dénuder les corps de leurs squelettes. Le tien ne tardera pas à se faire totalement consumer, mais pour l’instant, tu te dois de rester forte.

C’est toujours comme ça. Là où il y a de la vie, il y a de l’espoir. Et toi, bête et naïve comme tu es, tu es persuadée qu’au fond, il y a une petite chance pour que tu arrives à ramener ton frère à la maison. Un traître reste un traître, mais pour lui, tu es prête à briser les mœurs et à faire une exception.

Égoïste. Au fond, ne voudrais-tu pas ramener Thanatos juste pour soulager ta conscience ? Penses-tu réellement que le raisonner suffira à le soigner ? À réparer les miroirs que tu as brisé en abattant tes poings sur la souffrance qu’il éprouvait ? Ne serais-tu pas un peu trop arrogante ?

Tu es faible, Kairos. Terriblement faible. Ancrée dans un passé que tu ne pourras jamais réparer, tu espères vainement que le futur accèdera à tes demandes sans contrepartie. Jamais tu pourras retourner assez loin dans le temps pour réparer tes erreurs, tu es condamnée à errer dans un présent trop douloureux pour être supporté.

[...]

C’est une voix qui te sort de tes songes. Une voix que tu reconnais bien. Une que tu aimerais ne pas avoir entendu.

Tes mirettes d’un bleu azur sans nuages se posent sur l’homme que tu connais depuis ta plus tendre enfance. Tu ne sais pas comment réagir, ni comment cacher la surprise qui doit aisément se lire dans ton regard. Seven est quelqu’un que tu as connu, quelqu’un avec qui tu as passé des après-midi entières à rêver d’un monde où la pluie n’existerait pas.

- Seven.

Contrairement à lui, tu n’hésites pas. L’appeler “ soldat ” signifierait faire une croix sur tout ce que vous avez vécu, et ça, pour Thirteen, tu ne peux pas te le permettre. Tu te dois de faire face à la réalité, à l’affronter, et ce peu importe les conséquences.

Tu lèves quelques instants les yeux vers le ciel. Ce dernier ne renvoie qu’un vide abyssal dans lequel tu te vois bien te perdre pour l’éternité. Cependant, tu réfrénes ces idées sombres et tu reviens à la requête de Seven. Tu viens donc t’asseoir à côté de lui, en gardant tout de même une certaine distance entre vos deux corps, pour ne pas pénétrer son espace personnel. Tes doigts s’entrelacent entre eux et tu fermes les yeux quelques secondes, avant de les rouvrir.

- En effet. Le ciel est particulièrement beau ce soir.

Tu ne sais pas trop quoi ajouter, mais tu ne peux pas non plus le laisser faire l’entièreté de votre conversation.

- Comment te portes-tu ?

On pourrait peut-être croire que tu poses cette question par politesse, mais il n’en est rien. Cela fait bien trop longtemps que tu n’as pas parlé au soldat, que tu n’as pas pris de ses nouvelles. Tu as envie de savoir comment il va, comment les choses avancent pour lui. Mais tu sais aussi qu’il t’en veut, qu’il voudrait sans doute que tu disparaisses dans les prochains Hunting Sports. Peut-être, te parle-t-il simplement parce que tu as croisé sa route.

Mais toi aussi tu t’en veux. Tu t’en veux pour avoir laissé sa sœur partir, pour ne pas avoir remonté le temps de quelques heures, juste de quoi la sauver. Tu t’en veux d’avoir été trop fatiguée pour le faire, pour avoir privilégié ta vie au lieu de la sienne. Il y a beaucoup de choses que tu regrettes, Kairos. Et pourtant… Sans te retourner, tu continues d’avancer, chaque jour un peu plus.
Cause you'll never grow old to me

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Mer 1 Mar - 18:40

'Cause it's the time to fight And not the time to fall You will soon ignite No running anymore There's nothing left to lose And everything to find Do it now before You're out of time
THÈME – Ce qu’il y a de cruel avec le regret, c’est de constater qu’après la phase du déni, on est le seul coupable de ce que l’on a créé et semé. Il est le créateur de la destruction de votre relation ; il est celui qui a tout ruiné, qui a émis les remontrances, qui a grondé, hurlé, pleuré. Il t’as fais porter pour responsable de la mort de celle qui riait constamment à vos côtés dans vos innocentes années passées. Thirteen, sa jumelle tant aimée, tant choyée, tant admirée. Il ne l’a pas protégé, il n’a pas su la préserver de ce monde de cinglés… Et si par la suite l’homme s’est remis en question, il a d’abord agi en parfait fumier. Se dédouaner de ses responsabilités, déposer le fardeau sur d’autres épaules capable de tout porter ; même son inlassable deuil. T’as tout pris dans les dents Kairos, Seven n’a pas été tendre et même si aujourd’hui il tente de faire amende honorable ; il ne sait toujours pas comment s’y prendre.

Car il a été abject et il sait qu’il l’est encore
Des choses que le temps n’efface pas ; les remords

Tendre une main, t’inviter à prendre place à ses côtés, c’est le début de sa repentance, de son envie d’aller de l’avant, de renouer avec le passé, de renouer vos liens fragilisés. Il te connaît assez aujourd’hui pour être prêt à parier que tu ne lui en veux pas, que tu souhaites seulement que tout soit comme avant ; mais ce n’est pas possible, car sans Than’ et Thirteen, ce n’est plus “vous”. Ce n’est plus ce quatuor inébranlable, ce n’est plus ce petit groupe que rien ne peut faire ployer. Ton frère devenu wild, sa sœur ayant rejoint le ciel parmi les étoiles. Une gorgée de sa flasque de whisky, il attend, dans ce silence pesant qui vous caractérise maintenant, preuve de la gêne et d’un profond malaise. Il est le responsable et c’est le seul capable de vous en extirper.

Assise sur l’herbe à ses côtés, lui se laisse carrément tomber dans l’herbe verte et fraîche, ses yeux vairons scrutant le ciel qui s’étend à perte de vue. La brise est légère, l’atmosphère est prompt aux changements, aux confidences, peut-être même à la rédemption. Je me porte comme chaque soldat après une journée bien remplie Kairos ; éreinté mais content d’être en vie. C’est dit avec un brin de détachement, mais surtout, enrobé de malice en arborant un fin sourire. Ce n’était pas un mensonge, il était heureux d’être en vie, de s’en sortir au quotidien, malgré les affres qui impact son quotidien. Mais je suis passé voir ma mère et mon père aujourd’hui ; je n’aurai peut-être pas dû. Toi qui le connais depuis l’enfance, il n’a pas besoin de te faire un dessin, tu connais l’impact qu’à eu la mort de Thirteen sur sa mère, tout comme le caractère imbuvable de son père.

Et toi alors ? Tu t’en sors avec ta promotion ? Major, c’est pas rien après tout… Il n’avait aucune idée de ce que pouvait impliquer ton rôle, la pression sur tes épaules ; il pouvait en avoir une vague, mais Seven était conscient que la réalité devait être bien différente de ce à quoi il s’attendait. Une nouvelle gorgée alors qu’il se redresse sur ses coudes, déposant l’objet en métal dans l’herbe à côté de lui ; une nouvelle cigarette est dégainée puis allumée. Il fumait toujours comme un pompier, mais encore plus quand il était désemparé. Sourcil arqué, il dépose le paquet à vos côtés, les yeux scrutant les environs. C’est tellement calme, à croire qu’on est les seuls âmes qui vivent encore au Q.G. Pas un bruit si ce n’est le chant du vent et des bruits environnants. Si tu veux boire, sers-toi, je crois que j’en ai besoin ce soir.

Il aimerait se mettre minable, pour délier sa langue, jouer de son honnêteté, te dire ce qu’il pense ; faire que tout redevienne simple, que le passé vous rattrape et réécrive la suite de votre histoire.

// je crois bien que je sens un truc qu'on appelle communément le drama par ici ! ♡
@AZRIA
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