Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
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« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »

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un jour je tuerais un ange - nothing
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Mar 7 Fév - 21:54
de couronne, ses plumes
en cape, son immortalité
un jour je tuerais un ange

et ses ailes arrachés



un sourire sur ton visage ; tu avais même fait l'effort de couper à ras ta barbe hirsute - des traces sanguinolentes encore vives dans ton cou ; le sang se tarit. jour de gloire, jour de fête, journée presque festive ! tu n'attendais que ça, tu ne souhaitais que cela et la fléchette fut tirée sans ménagement ; un nom en ressortit et cela te faisait battre follement le coeur - d'un pur plaisir presque nucléaire. c'est que même si par définition, tu n'allais point rendre le dernier coup - tu pouvais au moins laisser un bon et obéissant soldat le faire à ta place ; il était tout trouvé.

quand chacun trouve une place qui lui convient parfaitement - par dépit ou feignantise, rester à celle-ci est plus confortable. c'était ton cas, c'était le sien (nullement les mêmes raisons) - il pourrait viser plus haut, ne le fera sûrement pas ; tu pouvais perdre la tête rapidement, ne le feras pas. pas comme ça, pas ainsi, pas aussi pauvrement - éclat de gloire il en sera quand tu rendras un dernier et unique souffle.

un pied qui tape le sol en attente - tu l'avais fait quérir, il n'allait pas tarder ; il possédait un nom particulier et ton sourire s'élargissait de minute en minutes. grotesque si ce n'était carrément effrayant - la tension dans la salle était palpable, tu n'en avais que faire ? que les faibles s'aplatissent et que les forts mettent genou à terre - dans tous les cas, ils seront tous au sol.

après tout, le roi n'attendait rien ; et avec ceci, tu prévoyais tout.

refuserait-il ?
tu pourrais en venir aux mains.

accepterait-il ?
tu pourrais -presque- lui faire une accolade.
presque.

rien ne servait de spéculer ; l'attente était interminable.
qu'il se montre.
qu'il se dépêche.
que tu tapais de plus en plus fort.
le poing en rythme du pied.

et la mort siffle le glas.



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Mer 15 Fév - 23:40
Un jour je tuerais un ange

Ordre donné, tu étais sur le chemin.
Toujours présent à l’appel, jamais tu n’avais défié l’autorité, et jamais elle ne t’avait intéressée pour la posséder. Tu étais de ceux qui étaient à leur place, trouvée comme l’on trouverait l’âme soeur depuis des lustres. Bon soldat, obéissant et adorant l’ordre, il était de ton devoir de venir lorsque ton supérieur te fit quérir.

Tu n’avais cependant pas fait l’effort de la tenue, peut-être le regrettais-tu immédiatement en remarquant que Lui, c’était apprêté. Tu te demandais pendant quelques secondes si ta tenue était suffisamment convenable. Militaire de part ses couleurs et sa conformité, proche du corps, les cheveux courts et le regard droit. A n’en pas douter, tu avais marqué sur tout ton corps tes fonctions sans même que l’on te pose la question.

Alors c’est en passant les portes que ton regard se pose sur lui, l’apprêté dans l’attente, avant que tu ne t’avances suffisamment pour l’entendre et qu’il t’entende en retour.

“Souverain.”

Et ainsi ploies-tu un pied et ton genou touche le sol, attendant la rédemption pour te lever à nouveau.

“Vous m’avez fait demander?”

L’attente est devenue contagieuse et insoutenable pour toi aussi.
bettyleg


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Sam 18 Fév - 17:16
de couronne, ses plumes
en cape, son immortalité
un jour je tuerais un ange

et ses ailes arrachés



tu le vois arrivé, tu le vois dans ses plus simples habits et tu apprécies - non pas que tu sois attiré par les hommes, loin de là. simplement, tu aimes cette simplicité de soldat. cette envie de ne pas paraître, cette envie d'être tout simplement ce qu'il est. rien de plus, rien de moins. simple, basique, banal.

machinalement, tu te lèves, les bras ouverts de chaque côté - non, tu ne comptais pas lui faire d'accolade ; simplement dû par l'excitation de ta requête, tu ne pouvais faire autrement. un réflexe machinal que ton corps soumet à ta volonté de fer ; quelques regards en plus de celui attendu te fixent. qu'attendaient-ils ? que tu prennes parole, que tu libères ce soldat en répondant à sa question - qu'il puisse se relever.

_ Lève toi, Nothing.

tu commences à faire un pas sûr le côté, un doigt en l'air - tu savais qu'il avait obéi et qu'il se tenait donc fièrement. il attendait ce que tu allais lui annoncé et tu ne savais comment le faire. proprement ? rapidement ? froidement ? avec une pointe d'excitation ? un sourire ou non ? à la place, tu voulais plutôt poser une question primordiale avant la requête, avant l'ordre, avant.

ton regard qui se pose - immobile tu étais.

_ Réponds- moi. Honnêtement.

et ne ment pas.

_ Es-tu loyal ?

ne réponds pas à côté, ne réponds pas de travers, ne soit pas dans le mensonge ou fixé dans le mutisme. tu ne voulais pas perdre un soldat - tu te devais de lui poser cette fatidique question. il pouvait mentir. après tout, comment aurais-tu pu savoir ? tu ne le pouvais. mais si la confiance ne régnait pas, cette mission échouerait avant même de commencer et tu ne pouvais le permettre - il fallait qu'elle réussisse. pour porter un coup à vos ennemis de toujours.

nothing,
la mort n'est pas patiente.



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Dim 19 Fév - 18:20
Un jour je tuerais un ange

Tu te lèves, parce qu’on te l’ordonne.
Parce que tu lui obéirais, pour toutes ses demandes.
Observant chacun de ses gestes dans un calme presque olympien, contenant ton impatience d’en savoir plus.
Il ne t’avais pas fait venir pour rien, c’était déjà une certitude.

Fronçant les sourcils à sa demande, il était évident que pour toi le soldat, que tu lui répondrais toujours avec honnêteté. Tu n’avais rien à cacher à ton souverain, c’était une évidence.
Tu tâcheras donc d’être le plus clair possible.

“Oui.”

Aucune hésitation.
Que ce soit dans la posture, dans le timbre de voix.
Tes mains rangées derrière ton dos, tu te tenais droit comme un i, le regard vers l’horizon, bien que cherchant celui de son seigneur et maître par simple désir de suivre les mouvements de son corps, comme une attente perpétuelle.

Doutait-il de ta loyauté?
Tu ne le pensais pas.
Aucunement tu ne le décevrais à ce niveau.
Malheureusement pour lui, tant qu’il conserverait ce titre.
Si un jour, il deviendrait à être déchu, tu aurais la loyauté au prochain souverain.
Vous n’étiez ni proche, ni ami. Tu ne lui devais qu’une loyauté hiérarchique, mais c’était ce qu’il te demandait, rien de plus.
Tant qu'il conservait ce poste, tu pourrais t'agenouiller devant lui pour bien des tâches, sales et ingrates, comme gratifiantes et plaisantes. Sans la moindre hésitation à nouveau.
bettyleg


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Ven 3 Mar - 11:56
de couronne, ses plumes
en cape, son immortalité
un jour je tuerais un ange

et ses ailes arrachés



il pouvait mentir, il pouvait omettre, il pouvait ne pas être sincère - l'être qu'à moitié en imaginant autre chose, il pouvait faire énormément de choses quand le simple mot résonne. tu ne pouvais rien faire - tu n'avais pas de détecteur de mensonges, tu ne pouvais que te fier à ta piètre opinion ; celle-là même qui est foireuse à souhait quand elle le souhaite. tu pouvais prétendre le croire, tu pourrais lui accorder ta confiance - tu ne feras pas ce dernier point. tu n'as confiance qu'en toi-même - l'ombre de ton marionnettiste n'étant jamais loin - ce fil qui t'étrangle, enjambe la carotide et pourrait resserrer jusqu'à ce que mort s'ensuive.

tu ne peux pas te permettre d'être trahi - tu ne peux te permettre de donner une confiance à qui que ce soit ; tu ne peux te permettre d'espérer, ne peux te permettre d'être si heureux pour une simple mission. cela retombe comme c'était venu - ton sourire se fane et avec lui ton corps se tasse. jusqu'à preuve du contraire, tu croiras en ces trois petites lettres émises par ce soldat - tu marches, tu descends, tu arrives à sa hauteur, le dépasse - tournes autour de cette table stratégique avant de reprendre parole.

_ J'ai une mission à te confier. Salissante.

de vertèbres, d'entrailles, de mort, de pisse et de sang.

tes pupilles qui se lèvent pour s'ancrer.

_ Elle impliquera une discrétion à toute épreuve, de la patience et de l'obéissance.

ne parle pas, n'émets pas, ne dis rien et hoche simplement la tête (comme toi).

tu déplies tes doigts pour l'inciter à approcher - il en faudrait pour lui donner les informations. rapproche toi de ton bourreau, rapproche-toi - laisse-toi, toi aussi, ce fil pendre comme corde au cou ; tirer dessus.

nothing,
la mort n'est pas reine.



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Sam 18 Mar - 11:47
Un jour je tuerais un ange
Tu attendais sagement la mission, et tu étais prêt à la prendre.
Tu savais déjà ce qu’elle pouvait impliquer, pour toi.
Ta vie en danger, ta vie remise en question, ta vie blessée.
Tu ne pouvais pas faire autrement, il est vrai.
Pourtant, venant de ce roi, tu ne pouvais refuser;
De part son autorité, de part ce qu’il représentait pour toi.
De part son charisme, sa stature, l’amusement que tu avais perçu sur son visage.
Un tout qui te faisait te sentir en confiance, étrangement.
Tu pourrais lui confier ta vie, alors naturellement, tu hoches la tête.

Tu voulais parler, mais visiblement, il souhaite ton silence.
Cela se voit, se sent, dans toutes tes vertèbres et de part son regard, tu peux le comprendre. Tu le comprends, ton roi, celui pour qui tu plierais la volonté, ta volonté, celui pour qui te mettrait un genou à terre sans reculer.

Tu t’avances alors vers lui, désireux d’en savoir plus.
Tu te demandais bien vers quelle personne, quelle faction, tes pas allaient te mener.
Cela sera-t-il dangereux? Périlleux?
Cela sera-t-il ta fin ? Tu n’en espérais pas tant, car tu savais, que tu étais utile à Hadès et qu’il ne t’enverrait pas vers la mort délibérément. Parce qu’il croyait en toi, et que de part sa confiance en tes capacités, tu ne pouvais le décevoir. D’une quelconque manière.
bettyleg


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Dim 9 Avr - 13:30
de couronne, ses plumes
en cape, son immortalité
un jour je tuerais un ange

et ses ailes arrachés



il pouvait se débiner, il pouvait ne pas souhaiter ça, il pouvait ne pas s'avancer, il aurait pu faire toutes ses choses, comme il aurait pu parler, laisser sa voix se perdre, tout comme il aurait pu reculer ou refuser - il ne faisait rien de tout ça et s'avançait jusqu'à toi ; tu serais presque coupable d'intimer autant à autrui.

le sentiment ne peut durer et s'enfuit aussitôt tandis que tu attends qu'il soit assez proche pour pointer du doigt cette certaine zone : celle des legendarys. tu n'en avais cure des prétendues alliances ou tout autre mot débile pour utiliser ce terme - tu souhaitais juste le chaos et si cela permettait de tuer une autorité importante de ses gens bien trop fier, tu te devais de tenter.

c'est donc sans surprise que tu regardes, de pupilles bleutés à pupilles bleutés ((similaire à être frère)) - pour prendre une parole dure, nette et concise.

_ Les Legendarys. Il te faudra tuer la Caporale.

l'emmener ainsi, sans autres informations, lui porterait préjudice et pourrait le tuer ; tu ne pouvais te permettre de le perdre - pas maintenant. tu reprends donc parole en pointant plus précisément une certaine zone de ce territoire : le cimetière.

_ Elle a certaines habitudes qui la perdront. Notamment celle de répandre ses hommages à des bouts d'os.

tu ne pouvais que dire ainsi, le sarcasme hurlant dans ta propre cervelle - tu ne faisais pas mieux avec tes propres cadavres. mais ce n'est pas comme si tu te souvenais de leurs noms.

_ C'est donc ici que tu devras l'attendre. Ce ne sera pas une mince affaire, tu vas devoir aller au creux de ce territoire et tu en finiras blessé si ce n'est mort.

un regard qui se perd à l'horizon, derrière ce soldat qui pourrait ne pas en revenir. c'est ainsi - donner des ordres, lancer des morts un peu plus et espérer récupérer le corps pour faire revivre une seconde fois - sans avoir la certitude ; que cette personne reviendra entière de son voyage vers les enfers. le prix à payer est immense - beaucoup en rient sans penser aux conséquences. mais, tu les connais bien trop, bien trop souvent, pour ne pas savoir ce qu'il en est. et sans réellement comprendre, ne l'ayant jamais expérimenté par toi-même, n'ayant que des retours d'autrui.

la mort est prisonnière ;
des chaînes de la vie.



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Dim 23 Avr - 12:32
Un jour je tuerais un ange
Tu entends enfin ce qu’il souhaite de toi.
Tuer la Caporale des Legendary.
Tu savais que cela menerait à la mort.
Tu n’avais presque aucun doute là dessus.
Tu n’émis cependant aucune émotion.
Là était ton rôle.
Servir ton souverain, et même si cela contribuait à te tuer pour cela.

Tu ne comprenais pas les enjeux politiques derrière tout ça.
Cependant, tu n’étais pas de ceux qui posent des questions, ou remettent en questions les décisions.
Tu es de ceux qui les appliquent sans demander pourquoi ni comment.
Tu te débrouillerais pour arriver à tes fins, à ses fins à lui.

Tu ne pouvais pas le décevoir.

Tu es par ailleurs reconnaissant des emplacements que pourraient avoir la Caporale, t’évitant ainsi de perdre du temps. Tu hoches la tête, sage, docile.
Tu attends qu’il finisse de parler.

Tu te demandes s’il ramènera ton corps.
Tu te demandes, quelque part, si tu en valais la peine, qu’il s’use pour te ramener, toi, le soldat, parmi tant d’autres.

Tu te redresses alors et le toise sans expression, si ce n’est un profond respect.

“Je ne vous décevrais pas, mon roi.”

Une voix bien solennel.
Un serment que tu comptais honorer jusqu’à la mort.
Ton poing posé sur ton coeur, tu t’inclines légèrement, attendant son aval pour tourner les talons.
Tu savais ta mission, et tu y allais.

Suivis de près par les ailes de l’ange de la mort.
bettyleg


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