Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Moue sur le visage, elle regarde dans sa chambre sans réelles convictions. Elle s’ennuie. Enfant de 10 ans qui n’a pas envie de s’entraîner ou encore de simplement observer ses frères de loin, elle soupire sans savoir quoi faire. Et sa mère qui ne la regarde pas non plus, trop obnubilée par les trucs d’adultes… Des fois elle se demande si elle peut lui brûler la toge pour qu’elle daigne poser ses yeux sur elle.
Même si elle n’est pas sûre de si ça sera une bonne chose ou pas sur le moment.
Jouant avec ses cheveux sombres, elle sort de sa chambre finalement en ce début de matinée en réfléchissant à ce qu’elle peut bien faire. Son père va certainement lui dire de faire des choses, lui préparer le petit déjeuner et s’occuper de ses frères et sœurs.
Sekhmet s’arrête.
Elle se sent seule. Elle a envie de jouer. De s’amuser. Mais pas avec les adultes. Et puis son père aura certainement autre chose à faire.
Alors elle pense à ses frères naturellement et un sourire se dessine sur son faciès. Oui, elle sait quoi faire. Pas plus rapide, elle se met à courir dans les couloirs avant d’arriver devant la porte de la chambre d’Osiris.
Il est plus âgé mais lui il est plus gentil. Et fais attention à elle aussi.
« Osiris ! Osiris c’est moi ! Je suis... UN DRAGON ! »
Ouvre la bouche et... Et met le feu à cette pauvre porte qui n’a rien demandée.
Du haut de ses 15 ans, Osiris se pose plein de questions sur son avenir. Il regarde sa mère au loin, elle est reine, elle est hors de portée. Et son père a côté qui trime encore et encore. Alors Osiris ne peut que se baser sur ses frères et sœurs, et ils sont nombreux dans la famille : de quoi en perdre la tête. De quoi se sentir encore plus perdu.
Et pourtant, parfois, il y a des petits moments qui réchauffe le cœur. A la vue de sœur Sekhmet, il sourit. Elle au moins, n’a pas encore a se soucier de son avenir, elle est solaire, elle est calme. Et il lui rend ce sourire. Elle s’exclame, elle est un dragon. Et elle enflamme la porte.
Vraiment. Ca aurait pas pu être pire comme situation : heureusement Osiris sait comment contrer ca. Il invoque son eau, asperge la flamme avant qu’elle se répande. Il espère que ca suffira.
Inspire. « SEK’ ! Calme-toi ! Oui j’ai vu ta prouesse, mais ne va pas cramer tout notre logement non plus »
Petit rire. Il poursuit.
« Et c’est quoi cette idée d’être un dragon ? Tu t’ennuis tant que ca ? »
Il dit ca pour rire, dans la joie et la bonne humeur. Mais au fond, il doit bien se douter qu’il n’est pas loin de la vérité.
Deuxième moue quand son frère éteint sa flamme, elle le regarde avec une grimace boudeuse avant de croiser les bras. Il a épargné la porte, mais il n’a pas l’air non plus en colère contre elle. Non, Osiris est son grand-frère, le meilleur d’entre eux aussi. Parce qu’il est toujours gentil, qu’il joue toujours avec elle.
« Mais je savais que tu allais l’éteindre, donc ça n’allait pas brûler ! »
Pause.
« Et au pire père l’aurait éteint aussi donc. »
Yeux qui s’échappent alors qu’elle hausse exagérément les épaules. Il pose une question qu’elle sait innocente mais qui pourtant, est très vraie pour le moment.
« Oui je m’ennuiiie… J’ai envie de jouer, pas de travailler. Surtout que ça sert à rien de travailler parce que même si j’ai des très bons résultats, mère s’en fiche… »
Tête qui se baisse, cette fois une réelle émotion de tristesse qui s’affiche sur son visage. Pourquoi elle ne la regarde pas ? Pourquoi elle est toujours occupée ?
« Des fois je me demande si ça aurait été pas mieux qu’elle soit pas Empereur… Elle aurait eu plus de temps pour nous… »
Murmure, plus pour elle que pour son frère. Mais elle se demande s’il ne pense pas la même chose. Si lui aussi cherche l’attention de la mère et non pas de la cheffe de faction.
Osiris n’est qu’un adolescent qui se cherche encore. Alors quand il voit sa jeune sœur débordante de motivation et d’énergie, il ne peut pas s’empêcher de sourire légèrement. Impossible de lui en vouloir trop longtemps.
Il l’écoute. Croise les bras. Fait mine d’être en colère car c’est comme ca qu’il peut lui faire réaliser que sa méthode pour attirer l’attention n’est pas la bonne.
Hoche doucement la tête. « Mais oui bien sur, tu aurais encore donné bien du mal a père. »
Il roule les yeux alors qu’elle exprime son ennui. Elle parle de son envie de jouer et de sa démotivation face au travail. Osiris soupire légèrement. Se penche vers elle.
« La clé du succès ce n’est pas de travailler pour les autres mais de travailler pour sois même petite sœur. »
D’une main tendre il vient ébouriffer ses cheveux. Hausse les épaules a la mention de leur mère a nouveau. « Tu penses que si elle n’avait pas été empereur son caractère aurait été différent ? »
Il plisse les yeux. Secoue al tête. « Ce qui importe c’est qu’on soit là, cesse de te torturer l’esprit avec son image. D’accord ? »
Plus facile à dire qu’à faire, lui-même est passé par là.
Nouvelle moue boudeuse sur le visage quand il lui fait la leçon, elle détourne les yeux en se sachant pourtant coupable. Il est vrai que leur père se donne beaucoup de mal, il est bien le seul entre les deux parents à ne serait-ce que les regarder et les élever.
Et pour elle c’est ça qui n’est pas normal.
« Hm… Moui je sais. »
Trop jeune pour vraiment se rendre compte du travail qu’elle donne à son père. Puis quand il parle de succès elle le regarde en penchant la tête, curieuse. Pour elle ? Pas pour les autres ? Froncement de sourcils, elle ne comprend pas ce qu’il veut dire.
« Mais moi je veux pas travailler, si je le fais pour moi c’est nul vu que j’en ai pas envie. »
Autant pas qu’elle le fasse alors non ? Le regarde faire alors qu’il pose sa main sur sa tête avant finalement que son humeur ne change pour redevenir joviale quand il ébouriffe ses cheveux, riant avant de s’approcher plus près pour le serrer dans ses petits bras.
« Elle aurait au moins plus de temps pour nous, ça c’est sûr. »
Plus d’excuse pour s’échapper, disant qu’elle a trop à faire ou trop de chose à gérer.
« Tu crois que père est triste qu’elle soit pas là ? Enfin pas aussi souvent qu’il voudrait ? »
Parce qu’au final, lui aussi est seul avec eux, non ? Nouvelle moue quand il lui dit de ne pas se torturer avec son image, soupirant tout en continuant de le serrer contre elle. Il est bien le seul à lui accorder une étreinte, même leur père n’a pas le temps pour ça.
« Mais c’est mère… Comment tu fais Osiris ? Est-ce que c’est moi qui… Qui demande trop d’attention ? »
Evidemment les mots de Osiris tape juste. Et il voit sa sœur et sa moue boudeuse. Il hoche doucement la tête, confiant, rassuré de voir qu’elle comprend. Et il la laisse continuer. Elle ne veut pas travailler. Il inspire doucement.
« Tu comprendras le véritable sens de ce mot avec le temps. » Et il vient poser une main affectueuse sur sa tête.
Il la voit s’approcher, le serrer sans ses bras. Il vient poser une main contre son dos. Entend ses inquiétudes.
« C’est difficile de savoir ce que père pense réellement de tout ca, mais on voit qu’il nous aime c’est le principal. Qu’est ce que tu as en tête très chère petite sœur ? »
Il penche un peu la tête. Roule les yeux. Fini par lâcher sa confidence a son tour car il veut qu’elle comprenne et qu’elle ne culpabilise pas face a ce manque. Il est aussi passé par là.
« C’est normal de penser ainsi, moi-même j’ai aussi ressentis ce besoin d’attention et c’est parce que j’en ai souffert que je veux te préserver. »
Il soupire doucement. Caresse toujours d’une mains affectueuse sa tête. Termine.
« Je ne te demande pas de ne plus penser à elle, mais simplement de ne pas trop espérer et de te concentrer sur ceux qui pense à toi, c’est-à-dire moi, les autres, père … d’accord ? »
Il accepte son étreinte qu’elle ne fait que resserrer en sentant sa main sur sa tête. Elle ne veut pas travailler, peut-être parce qu’elle est trop jeune, trop têtue, trop immature tout simplement. Pourquoi vouloir grandir plus vite ? Pourquoi devenir fort si jeune ? Elle ne sait pas. Elle ne veut pas non plus savoir.
« Hm si tu le dis. »
Question sur ce qu’elle pense, puis son expression devient plus pensive. Presque triste.
« Il s’occupe de nous, mais même. S’il aime mère, il doit souffrir de tout ça aussi non ? Il pense un peu à lui tu crois ? À ce qu’il ressent ? Ou bien il s’en fiche ? »
Parce qu’il est tellement là à récupérer leur bêtise qu’il n’a pas le temps de se reposer non plus. C’est difficile d’être parent, en tout cas ça en donne l’impression quand elle le voit faire. Toujours à courir partout, à tout prévoir. Pourtant il n’a pas l’air en colère, pas plus que ça en tout cas.
Ses yeux se relèvent alors pour regarder Osiris, fixant ses yeux sombres contrairement aux siens. Quand alors il admet que lui aussi a eu ce même besoin d’attention, du regard de leur mère. Qu’il en a souffert. Et qu’il veut la préserver. La protéger de tout ça.
Et ça l’agace. D’entendre ça.
« Mais… C’est pas normal non ? »
Sourcils qui se froncent, petites mains que se serrent dans les plis de ses vêtements en secouant la tête. Osiris qui a voulu son regard, qui ne l’a pas eu. Qui lui dit de ne pas espérer. Parce que les autres sont là, avec elle. Ses frères et sœurs, leur père à tous…
« Si toi aussi tu as souffert… Non c’est pas normal Osiris. »
Elle aurait aimée pouvoir être assez grande pour le protéger. Pour que ce soit lui qui soit insouciant et qu’il n’ai pas à s’inquiéter du manque de leur mère.
« Pourquoi je suis si petite… Je peux pas encore te protéger Osiris mais un jour tu verras, je serais assez forte pour que tu ne souffres plus ! »
Elle semble se calmer. Tant mieux. Osiris est un peu plus rassuré. Et alors que ca parle de leur père, il l’entend, entend douter de l’amour qu’il peut y avoir entre ces deux personnes qui forment leur parent. Osiris ne s’est jamais posé la question aussi loin. Il hausse un sourcil.
« Je ne pense pas qu’il s’en fiche, mais il garde tout pour lui, c’est difficile de te confirmer de quoi il en retourne. »
Il inspire doucement. La laisse profiter de l’étreinte et roule les yeux. Il se doutait bien de sa réaction, c’était si prévisible. C’est l’incompréhension dans la famille mais tout le monde subit sans broncher : c’est ainsi.
« Non ce n’est pas normal, mais avons-nous le choix ? »
Il penche un peu la tête. La fixe droit dans les yeux alors qu’elle continue sur sa lancée. Elle semble agacée, en colère. C’est compréhensible. Il lâchera un léger rire a ses dernières paroles.
« Pense a toi d’abord, c’est le plus important, moi je vais bien mieux maintenant que j’ai fais des choix. Je ne me torture plus l’esprit. »
Il lui fait une pichenette sur le nez. « Et toi aussi tu devrais faire de même, je ne supporterai pas de te voir si malheureuse d’accord ? »
Ne la quitte plus du regard. Il doit être sûr de sa réponse.
Il ne sait pas non plus à propos de leur père, c’est une nouvelle moue qui se dessine sur son faciès alors qu’elle baisse les yeux.
« Il dit rien. Mais il est gentil et nous donne de l’attention au moins. »
Reproche nullement dissimulé. Pourquoi ils devraient tous subir son manque d’attention ? Est-ce que tous les rois sont ainsi, à ignorer leur propre famille ? À juste regarder le trône en oubliant tout le reste ? Ils sont nuls alors. Tous.
« C’est pas juste… On a rien demandé nous. »
Ils subissent son inattention. Sekhmet, gamine qu’elle est, donnerait tout pour juste un regard de sa part. Pathétique.
« Mais tu es mon frère, je pense à toi aussi ! »
Regard de nouveau relevé vers lui, un sourire plus grand aux lèvres. Son grand-frère qu’elle admire, sur qui elle peut toujours compter. Elle aimerait vite grandir, comme ça lui aussi pourra se reposer sur elle.
Grimace quand il lui fait une pichenette, elle se redresse pour mettre une main sur son nez.
« Aïeuh ! … »
Ses grands yeux le regardent, essayant de comprendre où il veut en venir. Il veut qu’elle oublie sa souffrance ? Qu’elle ne pense plus à cette femme qui ne fait que régner en les ignorant ? Tête qui se penche, nouvelle moue sur le visage.
« Hm… Je sais pas si j’y arriverais. Mère est si loin, pourtant si proche… Et puis elle est si jolie aussi, pourquoi elle nous regarde pas Osiris ? C’est parce qu’on est des enfants ? Parce qu’on est pas fort comme elle ? »
Tête basse.
« C’est quoi les choix que tu as fait ? … Et comment tu fais pour l’ignorer toi aussi ? »
Trop jeune pour comprendre. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer.
Osiris entend les mots de sa petite sœur. Elle admet, leur père est bien silencieux mais attentionné, c’est le principal. C’est ce que Osiris lui-même s’est toujours dit. En comparaison de leur mère, au moins, lui est là pour eux. Il inspire doucement. Léger sourire.
« C’est vrai on a rien demandé, mais il vaut mieux avancer que de regarder vers le passé tu ne penses pas ? Tu devrais essayer d’ignorer toute ces contradictions, ca te rendra plus forte. »
Il essaie de se montrer rassurant. Osiris n’est qu’un grand frère qui veut être là pour guider sa sœur dans ce genre de moment. Alors, il continue sur sa lancée. Déterminé a l’aider comme elle, qui affirme qu’elle pense à lui.
« Je sais bien que tu penses a moi, j’en suis heureux, mais tu dois aussi penser a toi. »
Il caresse a nouveau sa tête d’une main affectueuse, continue sur sa lancée. « C’est vrai, elle est grande, forte mais bien seule. Laisse la venir vers toi le moment venu sans te torturer, c’est comme ca que je fonctionne personnellement. »
Il roule les yeux. « J’aurai aimé être considéré autrement aussi, mais la réalité est tout autre, alors j’accepte et j’avance. »
Il finira par hausse les épaules. « Je me fixe d’autre objectif, comme trouver mon chemin, je veux être utile a notre faction, mais je ne sais pas encore comment, alors je cherche. »
Il penche un peu la tête.
« Et toi, tu sais ce que tu veux être plus tard ? »
Avancer et ne pas regarder le passé. Facile à dire, il est plus grand qu’elle. La gamine qui n’a accumulée que dix années est plus rattachée à ses souvenirs qu’à l’avenir qui se présente devant elle. Non, elle ne pense pas au futur, pas encore suffisamment pour que cela soit de manière responsable. Son avenir à ses yeux se résume à dans quelques heures, quand la journée se terminera pour aller au lit.
Alors quand il lui dit ça, elle penche juste la tête sur le côté.
« Je suis obligée de penser à l’avenir si je veux être forte ? C’est compliqué, je sais pas ce qu’il y aura demain moi. Je sais même pas ce qu’il y aura dans une heure… C’est un truc de grand c’est ça ? »
Froncement de sourcils. Encore quelque chose qu’elle ne peut pas faire parce qu’elle est trop petite. Puis il insiste, il veut qu’elle pense à elle. Alors elle croise les bras, boudeuse.
« Mais si je pense à moi, je m’ennuie. C’est comme être enfermée dans sa chambre seule, c’est nulle. Je préfère penser à toi, parce que tu me laisse pas seule. »
Trop d’innocence qui ne comprennent pas encore la dure réalité de la vie, elle se dit que c’est plus simple de penser à son grand-frère car même si lui ne pense pas à elle, au moins elle ne l’oubliera pas. Parce que si elle ne pense qu’à elle, les autres vont l’oublier non vu qu’ils ne pensent qu’à eux ?
Il lui répond ensuite, disant qu’il avance en acceptant la situation. Parce qu’il ne peut rien faire. Elle le regarde, ses grands yeux plantés dans les siens.
Il veut être utile, mais ne sait pas encore comment. Il lui fait penser à ces héros dans les livres qui, au début, ne savent pas quoi faire avant qu’une quête leur tombe dessus et qu’ils doivent traverser le monde afin de le sauver. Osiris pourrait être ce genre de protagoniste, elle en est certaine.
« Je sais pas… Mais si tu veux, je peux être un dragon ! Comme ça toi tu seras un héros et ta quête sera de me trouver ! Il faudra que tu parcours le monde et que tu sauves pleins de gens ! Et tu trouveras une princesse aussi avec des cheveux dorés qui te suivra pour t’aider ! »
Ca parait compliqué. C’est normal, Sekhmet est plus jeune, plus petite, elle comprendra plus tard. Osiris a bien conscience de lui expliquer des trucs compliqués qu’elle aura bien du mal a comprendre. Il inspire un peu. Hoche doucement la tête.
« Oui c’est un truc de grand, mais tu peux commencer a penser ainsi maintenant ou du moins, essayer. »
Léger sourire, il l’entend alors qu’elle parle de penser qu’a elle, d’être enfermée seule, elle préfère penser aux autres. Il penche un peu la tête. « Alors pense a ceux qui t’aime Sek. Pense aux personnes qui t’accordent de l’attention, comme … moi ? »
Léger rire. Il continue. « Mais n’oublie pas de te préserver, prend le temps de te rassurer et de t’amuser quand quelque chose te prend trop la tête, c’est important. »
Il donne de beau conseils Osiris. Mais lui-même a bien du mal a les appliquer parfois. C’est compliqué. Il le sait. Il penche un peu la tête a la réponse sur la question de l’avenir.
« Sérieusement ? »
Il rigole un peu plus. « Je vois. C’est une belle façon de voir les choses, si tu veux protéger tu pourras devenir un protecteur, ou plutôt un dragon protecteur, si tu veux chasser alors tu seras un dragon chasseur, qu’en penses-tu ? »
Il garde le sourire. Intrigué. Il adopte son jeu sans broncher.
Elle peut essayer. Mais elle ne sait pas si elle en a envie. Pourquoi penser au futur quand il y a le présent ? Ce qui compte ce n’est pas ce qu’il se passe maintenant ?
« Mais maintenant c’est important aussi ? Pourquoi se fatiguer à penser à demain ? »
C’est curieux non. On peut oublier ce qu’il se passe actuellement si on pense trop à ce qu’il se passera demain. Ou alors elle ne sait pas encore faire et c’est un talent des grands de pouvoir faire les deux. C’est quelque chose qui lui échappe encore, elle ne sait pas trop.
Puis il lui dit qu’elle peut penser aux autres, mais qu’elle doit penser aussi à elle. Encore quelque chose de grand, de pouvoir faire deux choses en même temps. Comment penser à elle et à ceux qu’elle aime ? Ils peuvent peut-être jouer ensemble ? Comme ça elle s’amuse mais elle a aussi les autres avec elle ? … Mais les adultes ne jouent pas ensemble non ?
« Et toi alors Osiris ? Tu penses à toi aussi ? »
Parce qu’il est si gentil, au final elle a peur que lui aussi s’oublie. Même si elle, elle ne l’oubliera jamais. C’est son frère après tout, donc elle sera toujours là pour lui. Son visage s’illumine quand il lui répond, quand il se prend au jeu et qu’il ne lui donne pas une réponse trop sérieuse. Alors elle lui attrape les mains et les secoues doucement, heureuse de voir qu’il l’écoute.
Et que même s’il est trop grand, il continue à être un peu un enfant avec elle.
« Un dragon chasseur ! Comme ça je ferais du feu et je pourrais vous protéger… Mais ce sont les protecteurs qui font ça aussi… Je serais les deux voilà ! »
Un dragon qui protège, c’est mieux que celui qui détruit tout non ? Mais ceux qui chassent sont les plus fort, donc elle pourrait encore mieux les protéger non ?
« Et toi alors ? Tu sais ça existe les dragons d’eau aussi et ils sont très forts et très sage, ils donnent de bons… conseils ! Et toi aussi d’ailleurs ! »
Elle admire sa patience et surtout, la force tranquille qu’il dégage. Un jour, il sera un grand héro, elle en est certaine.
Osiris cligne des yeux quand elle lui pose une question pourtant si simple. Est-ce qu’il pense a lui. C’est une bonne question. En un sens oui comme il essaie de concentrer sur son avenir. Mais présentement, c’est sa sœur qui occupe ses pensées. Il sourit en coin.
« Evidemment que je pense a moi, mais je m’inquiètes aussi pour toi chère petite sœur. »
La quitte plus du regard alors que son visage s’illumine à la mention des dragons. C’était sur que ca allait faire mouche. Il sourit en coin. Hoche doucement la tête.
« Je te reconnais bien là, a vouloir en faire beaucoup pour tout le monde, tu es adorable Sek’. Ne change pas. »
Oui ne change pas. Reste fidèle a toi-même – pense t-il tout bas.
Il soupire doucement. Il hausse les épaules. « Je ne sais pas trop, je pensais être un dragon chasseur dans un premier temps et on verra ensuite. »
Car Osiris teste, et ce qui marche tant mieux, ce qui ne marche pas tant pis il change. Il ne se stresse pas pour son avenir, il testera autant qu’il faut les différents postes.
Il se penche vers elle. « Je ne veux donner des conseils qu’à ceux qui me sont cher comme toi, je suis très bien a chasser aussi crois moi, surtout pour protéger. Ne penses tu pas que c’est une bonne idée ? »
Donc il arrive à penser à lui et à elle. Il est donc un grand, ces gens qui peuvent penser à deux choses en même temps. Non pas qu’elle en soit pas capable, elle en a juste pas conscience. Pour elle actuellement, c’est Osiris qui compte dans sa tête. Donc il n’y a que lui qui occupe son esprit jusqu’à ce que ses conneries d’enfant reprennent le dessus.
« Mais faut pas s’inquiéter pour moi ! C’est aussi un truc de grand de toujours avoir peur ? »
Sekhmet qui ne comprend pas tout, il ne se passe rien donc il n’a pas à se soucier d’elle non ? Et puis il a tellement de chose à faire, elle ne voudrait pas être un poids de plus sur ses épaules. Non, elle veut simplement pouvoir le voir heureux et sourire.
« Je changerais pas, promis ! Et si ça te permet de sourire alors je suis contente ! »
Le sien s’élargit comme pour confirmer ses dires. Il n’y a pas plus important que le bonheur de ses proches, de ses frères et sœurs et de son père même s’il est trop grand pour qu’elle comprenne réellement ce qu’il ressent. Mais si au moins elle peut s’approcher de ses aînés, de pouvoir être capable d’illuminer même un instant leur journée, elle ne demande rien de plus.
« Oh… »
Elle rougit alors quand il dit qu’elle lui est chère, ça lui fait plaisir de voir qu’elle compte un peu pour lui et qu’en plus il le lui avoue. C’est comme un cadeau inattendue.
« Est-ce que si tu deviens un chasseur qui protège, je pourrais l’être aussi ? Comme ça si personne ne te protège, moi je pourrais le faire ! »
Elle ne sait pas ce qu’est vraiment l’avenir, c’est un concept un peu flou même si elle en saisit l’idée. Pourtant, à cet instant, elle aimerait bien être dans le futur pour grandir vite et comprendre les choses, comme ça elle pourra au moins être utile à son frère.
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