Tu n’aimes pas les fouineurs.
C’est quelque chose qui fait parti de toi, surement.
Disons simplement que si, selon toi, on vient à la zone de ralliement, c’est pour participer.
Pas pour regarder le match tel un paresseux ou un trouillard, caché dans un coin.

C’est pour cela que tes sourcils se froncent alors que tu regardes le petit être soit disant caché avec sa hache dans le dos.
Que compte-t-il faire ainsi ? Décapiter quelqu’un avant même le début des jeux ? Ou simplement noter dans son journal intime son prochain crush ?

Ce n’était pas réellement la curiosité qui t’as poussé à te montrer, encore moins pour l’aborder. Tu avais envie de voir ce qu’il notait, ce qu’il faisait, et puis, en plus de cela, il n’était pas de ta faction. Encore une petit idiot qui se croit plus malin que les autres, qui veut tout comprendre et tout savoir avant tout le monde. Il est dans une zone hostile, les huntings vont commencer et il semble en bonne position pour que les choses se corsent un peu avant le début des festivités.

“J’peux savoir c'que tu fais?”

Les mains sur les hanches, le regard froid et droit, tu analyses ses mouvements. Le moindre geste brusque ou déplacé, et tu le fais se coller à toi sans la moindre once de gêne. Enfin, si. C’était clairement gênant, et répugnant, mais il faut dire qu’avec cette méthode, tu auras les informations que tu désires le concernant... avant d’aller déverser ta haine sur les huntings.

Y’a pas à dire. Tu préfères clairement être recouvert de sang, que de baisers ou de caresses.

Tu comprends pas.
Déjà, parce qu’il semble totalement maître de ses fonctions, alors que tu n’hésiterais pas à utiliser ton alter, même si tu détestais cela. Il semble totalement dénué de sens commun pour rester planté là sans crainte la moindre chose que tu pourrais faire sans même le toucher ? L’allusion à une autre faction te fais grincer des dents. Excuse minable pour se défiler, ou rentrer dans le tas, selon toi.

“Me fatiguer ? Me sous-estimes-tu, fébrile créature?”

Les mots sont dit, là aussi.
Après tout, si tu commençais à avoir peur des gamins haut comme trois pommes, tu ne serais pas rendu. Il avait beau faire le malin, tu étais plus grand, plus imposant et qu’importe était son alter, tu étais surement plus puissant que lui. Tu ferais en sorte de l’être.

En plus de cela, il semble te menacer de sa hache. Pense-t-il qu’une hache t’effrait, toi ? Qui cotoyait la mort plus souvent que lui semblait le faire, le nez dans ses bouquins ? Les préjugés vont bon train dans ton esprit, mais surtout, ta rage, qui ne fait qu’assurer un déploiement de ton alter, au risque de te fatiguer.

Tu ne t’avances donc plus, étant à une distance suffisante pour le laisser agir. Les sourcils froncés, les bras croisés, prêt mentalement à devoir subir les contacts que tu détestais le plus.

“Tu vas me le donner ce carnet, parce que je te le demande.”

Et comme d’habitude, tu t’attends à ce qu’on t’obéisse pour te plaire. Dieu que tu détestais cela... Tout comme cela pouvait être utile parfois.  Enfin, c'était ce que tu te racontais pour ne pas tomber en dépression les 3/4 du temps de le posséder.

Toujours non.
Comment ça “toujours non” ?
Tu fronces les sourcils et la stupeur se lit sur ton visage.
Tu ne comprends pas comment fait cette personne pour te résister.
Tu savais que c’était possible, mais il ne montre aucun signe de faiblesse comme ceux qui cherchent à te résister.
Non, là c’est... différent.
Tu cherches des réponses, dans des silences.

“Oui.”

Tu lui réponds, comme un chiot docile qui venait de trouver un maitre. Aucune raison de cacher ta faction, d'autant plus qu'elle se saurait tôt ou tard. Tout le monde finissait par se connaitre un jour, par ici.

“Comment tu fais ça ?”

Tu es maintenant plus curieux, stupéfait, qu’autre chose.
Tu actives ton alter à pleine puissance, et cela se voit sur tes muscles qui sont si tendus que cela allait te donner la nausée. Sans aucune réaction, tu le cesses alors pour ne pas t’épuiser.

“Tu ne ressens rien pour moi ? Tu n’as pas envie de me toucher ?”

Tu restes incrédule, et ton regard se fait plus intéressé que réellement perdu.
Cependant, tu viens d’apprendre quelque chose sur ce bonhomme que tu ne voulais pas perdre.
D’une manière ou d’une autre, il ne ressentait pas ton alter.
Pire encore, tu avais l’impression que c’était comme si... Tu n’en avais pas. Que tu étais normal.

Cet espoir, animait tes yeux d’une certaine lueur qui pourrait s’y méprendre à de la folie, mais c’était ta rédemption qui se tenait devant toi. Alors, tant que tu ne saurais pas comment ni pourquoi, dans ce cas, tu allais faire de lui quelqu’un que tu ne quitterais pas. Au moins temporairement. Tu devais absolument découvrir qui il était et d'où il venait.
Absolument.

Tu te sens con.
La question qu’il te pose ensuite te laisse dans le doute.

“Pas du tout.”

Totalement.

“J’ai un charme fou, pourquoi tu devrais me résister?”

Tu souris légèrement,
Presque trop sûr de toi pour paraitre faux,
Mais tu as réellement confiance en toi avant de finalement, soupirer.
Tu l’observes un peu plus.

“... Mais si c’était un alter, comment tu fais ça? Par un autre alter ? ”

Tu plisses les yeux.
Tu sembles réellement intrigué et intéressé par lui.
Au delà que les HS allaient bientôt commencés,
Au dela du fait que vous étiez ennemis.
Tu voulais comprendre et peut-être pourrait-il être réellement t’être utile en tant que personne.
En tant que toi, au dela des factions.
Au dela de tout ça.

Tu grommelles en te demandant s’il serait coopératif, ce n’était pas sûr.
Cependant, tu faisais ton maximum pour être agréable là.
Pour éviter, justement de trop le froisser, et d’aller dans son sens.
Pour qu’il puisse y avoir un semblant de confiance.
Au final, tu ranges tes armes et les serrent à ta ceinture.
Peut-être un gage de plus.

“Je veux juste parler. Parlons.”

Tu croises les bras et espère que malgré ta carrure et tes sourcils froncés, il ne doutera pas de tes intentions. Du moins, tu ne lui voulais aucun mal présentement.

Personnalité narcissique t’allait plutôt bien,
Il faut l’avouer.
Tu ne trouvais pas ça péjoratif. Tu étais réellement narcissique après tout.

Tu trouvais son discours clair et conçis.
Faire un pacte avec l’ennemi était cependant... prohibé, ici, et surtout, juste avant les HS.
Tu étais donc sur la réserve aussi et tu ne devais pas clairement sympathiser.
Tu cherchais donc comment amener les choses pour que cela soit moins tendu... tout en étant tendu quand même. Pour IA.

“Une assurance, hm?”

Tu réfléchis.
Tu cherches, encore et encore.
Vous finissez peut-être par ressembler à deux idiots l’un face à l’autre qui se regardent en silence et se toisent.

“Mon alter me pourrit la vie. Si je trouve un moyen quelconque qu’il n’interfère en rien, je protégerais ce moyen. Tu comprends?”

Il espérait qu’il comprenne, car il essayait d’être subtile.
Aussi subtile qu’un éléphant, mais subtile quand même.
Tu n’étais pas très doué pour tout ce qui était reflexion, mais tu faisais au mieux.
Tu étais surtout monsieur muscles, et cela se voyait.
Autant dire que si tu avais mis autant d’effort dans ta force et ta carrure, et ton charisme -parfois-, il ne restait pas beaucoup de temps pour lire des livres et écrire dans des carnets. Comme celui qui était en face de toi.

Il était clairement ton opposé, tel le wing et le wang. Ou Tic et Tac, au choix.
1m50 de savoir, et 1m85 de muscles.
A vous deux, vous pourriez former un idéal de Carcosa, tiens.

Le rp a sauté, mauvaise manip.
Wanna die, bye.

Tout était parfait, pour toi.
Tu ne comprenais pas trop pourquoi aller contre tes envies, mais ce petit sobriquet semblait bien décidé à ne pas te rendre la tâche facile.

Winter, vigilant.
Effectivement, c’est embêtant.
Tu soupires alors, cherchant déjà une solution.
Haussant une épaule avec un air entendu sur le visage, semblait ignorer son sarcasme comme s’il te passait d’une oreille à l’autre, n’effleurant qu’à peine ton égo.

“Je n’ai qu’à te kidnapper.”

Tu posas ton regard sur lui avec un sourire étrangement amical, et un air de bien heureux sur le visage.

“Tu grimpes sur mon épaule, et tu restes en ma compagnie quelques temps. Ca me ferait des vacances, vraiment. Tu seras bien traité, et puis, tu pourras... Je ne sais pas,  t’occuper dans les environs avec ton petit carnet là, tu recenses quoi, les fleurs ? Y’a pleins de fleurs chez les Legendes.”

Tu avais suivis tes paroles de gestes de la main, comme si c’était déjà cousu d’avance.
Tu étais déjà dans ton esprit entrain d’imaginer ta vie sans ton alter. C’était quelque chose qui te faisait beaucoup de bien, il faut l’avouer.

Tu te redressas alors un peu plus et t’accroupis, comme pour le laisser grimper sur ton épaule.

“Allez, monte.”