Coeur ailes - Butterfly


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Invité Invité
	Invité Dim 18 Avr - 11:35 =Butterfly Empathique et émotiveColérique et insolenteRéservéeFataliste, mais rêveuseProtectriceCalculatrice et éloquenteIntuitive et méfianteTêtue et taquine Psy and Fact « Butterfly »La voix cassée par les sanglots et cette peine immense « Il a dit que les arc-en-ciel étaient moches. » « Ils ne sont pas moches, il ne les aime simplement pas. » La tentative ferme d’établir une entente. « Je ne les aime pas parce qu’ils sont moches. » L’implacable répartie assénée avec insolence. Un sourire en coin, retenu, et le léger froncement de sourcils. Qui avait-eu la miraculeuse idée de lui confier l’éducation de ces enfants qui jouent avec les contradictions et sa patience, dont les cris résonnent plus violemment qu’une armée spartiate, dont les pleurs rivalisent avec ceux de Phèdre ? Fin de matinée seulement et l’épuisement voulait la faire s’asseoir, seule, un thé devant elle et des glaçons sur les oreilles, mais elle devait consoler l’amoureux des arcs-en-ciel en pleurs. Elle posa une main sur sa tignasse noire. « Et toi tu les aimes parce qu’ils sont beaux. » Fin de l’histoire. Or, eux n'étaient pas de cet avis. Les mains frottaient toujours ce visage en larmes, inconsolable, et la contrariété tirait toujours les traits de la bouille provocatrice. Aux sanglots se mêlèrent les détails sur la beauté des arcs-en-ciel. Alors elle s’assit sur le banc pour les écouter plaider, avant de leur affirmer que chacun avait, à sa manière, raison. Que leur dire de plus si ce n’est qu’ils avaient tous les deux le droit d’apprécier différemment les choses ? Peu convaincus, ils repartirent toutefois dans une entente nouvelle. Elle redressa son dos, observant les plus âgés épauler les plus jeunes leur rappelant au passage que l’âge était une marque de valeur, une notion de respect. À la vue des groupes créés, ceux qui courent, ceux qui s’installent en cercle, ceux qui s’inventent un monde, ceux qui admirent le leur, elle ne put s’empêcher de sourire. Elle n’était pas faite pour cela. Dépassée par l’insolence autant que le chagrin, prompte à s’élancer dans les jeux jusqu’à en oublier l’heure, sans aucune responsabilité. Ils étaient peu malins, ceux qui l'avait recommandée. Quoique, cela ressemblait à une mise au placard, ils n'allaient pas mettre un élément majeur de la faction à ce rang absurde. Elle pouvait leur raconter l’histoire, débattre sur leur présent, transmettre les rudiments de la lecture et du calcul, mais ses savoirs étaient relatifs. Si son manque de formation l’inquiétait, elle s’heurtait surtout à leur réalité, ce « à quoi bon » qui la saisissait chaque matin, la visitait chaque soir. Ces enfants allaient grandir. Certains avaient déjà dépassés les seize ans, appelés à jouer sur un terrain inconnu, contre des adversaires aux pouvoirs qui les dépassaient. « Jouer »… Ce mot innocent lui donnait envie de vomir. Un jeu n’est pas une partie où l’on perd la vie, où l’on se déchire et d'où l’on revient brisé. Un jeu est une carte, un plateau, une cour, le monde où l’on s’affronte en riant, l'on s’épaule et l'on retrouve la réalité avec des souvenirs heureux. Jouer est une évasion, non un voyage en enfer. À elle, on avait demandé de guider ces enfants vers l’abattoir en évoquant leur condition avec fatalisme, leur inculquant qu’ils devront se battre, annihiler d’autres semblables. Son regard se baissa sur ses mains nouées. Elle en était incapable. Elle ne pouvait leur présenter cette réalité, ne pouvait pas non plus les baigner d’illusions. Son rôle, elle n’en comprenait ni l’utilité ni le but, gérante d’une garderie avant le passage fatal à la maturité pour eux qui n’avaient pas encore vu leur pouvoir se déclencher. Un choc violent sur son front baissé arrêta ses réflexions. Elle la releva lentement, le noir dans les yeux, imposante vers les assaillants. Une balle perdue, n’est-ce pas ? Les pauvres, elle allait leur apprendre à viser. Se levant, elle ramassa le ballon qui avait roulé quelques mètres plus loin, considéra les enfants, les défia dans un cri. À ces gosses, elle apprendrait que le monde est cruel, mais qu’il est aussi beau ; qu’il est triste, mais surtout joyeux. S’ils devaient mourir au jour de leur seize ans, elle ferait en sorte que leur vie passée fut heureuse, qu’ils s’en aillent avec dans les yeux des étoiles et pour certains des arcs-en-ciel, qu'ils disparaissent baignés de souvenirs, mêmes inventés. Elle leur apprendrait que même dans la défaite, ils pouvaient gagner cette partie. ◆ Facts ◆ ◆ aime les lueurs du soleil au matin et au soir ◆ aime le salé plus que le sucré ◆ adore manger ◆ ses tenues sont toujours confortables ◆ s’attache souvent les cheveux pour qu’ils ne la gênent pas ◆ aime cuisiner et cuisine bien ◆ lit beaucoup ◆ sportive, mais peu entraînée au combat ◆ se bat avec une batte ◆ déteste blesser, tuer ◆ pardonne facilement ◆ accorde difficilement sa confiance ◆ n’aime pas être protégée ◆ a toujours des cernes ◆ dort peu ◆ car elle perd la maîtrise de ses pulsations dans son sommeil ◆ craint son pouvoir ◆ l’utilise rarement, même en HS ◆ évite autant que possible les affrontements directs ◆ seulement physiques ◆ à l’oral elle s’emporte contre les gens qu’elle apprécie ◆ n’aime pas s’épancher face à ceux qu’elle ne considère pas ◆ insolente parfois ◆ calme pourtant ◆ plutôt solitaire ◆ adepte des jeux de logique ◆ lors des HS, préfère s'occuper de la stratégie que de son application ◆ a déjà tué avant d'arriver à Sakhaline ◆ par emportement ◆ Giant et Shield lui ont appris à maîtriser son pouvoir ◆ Chae Ah-Hee 26 ans Hétéro Teacher Dangereux/spéciaux Yeux et larmes rouges Yoo Shin Ae ▬ I love Yoo Pouvoir Nom du pouvoir : Palpitation Description : Entendre les basses sourdes d'une chanson sans harmonie, discorde qui ne disparaît lorsqu'elle couvre ses oreilles, plus ressentie qu'écoutée, vivre au rythme de chaotique de chaque pulsation. Ce cœur qu’elle semble envelopper, lové dans cette cage sombre, frémit. Avec lui le sang, avec le sang le corps tout entier. Voyage aveugle au fil des veines, elle rencontre chaque masse, organique, qui frissonne au flot de l’affluence. Ils battent eux aussi et c’est concert. Harmonie qu’une simple note, fausse, noie sous la discorde. Or, si ses mains étaient incertaines, elle avait appris à jouer, sans briser le rythme, des mélodies qui diffèrent, imposant la cadence effrénée ou la lente torpeur, celle qui brûle ou qui glace. Elle connaît le lien, ruban rouge qui parcourt l’être. Elle avait appris, que battre n’est pas simple tuer. Il palpite, ce cœur au creux de ses doigts, si gros et si fragile. Elle se demande s’il est vraiment l’antre des sentiments, cet amas de chair et de sang. Elle ne ressente rien, si ce n’est cette comptine entêtante. Elle ne voit rien dans la pénombre où les formes se distinguent, aveugles. Alors elle revient de ce voyage en musique, plongée dans un réel trop clair. Il lui fallait un battement, pour créer ces dégâts immenses. Jusqu’au stade trois, sa maîtrise était aléatoire, presque instinctive. Simple appui sur l’interrupteur, arrêter est cœur est aisé, sans conséquences autre que l’image du défunt ; le relancer n'emportait pas plus de réflexion, mais l'éreintait. Première manifestation claire de son don, elle prit peur, ne souhaita plus s’en servir jusqu’à ce qu’elle s’oblige, contraintes par l’évidence, à ne plus éteindre les lumières qu’elles ne pouvaient rallumer. Elle s’efforça à faire de l’interrupteur, une valve dont elle pourrait régler le flot, sans comprendre les réels effets d’un flux trop important ou trop faible, faisant face aux effets superficiels. Vint Shield et ses grands discours, vint l’intérêt à son don alors qu’elle avait fini de le contrôler pour ne plus le laisser déborder. L’obligeant à l’introspection, à la violation du corps d’autrui pour comprendre que le battement d’un cœur n’était pas qu’un mécanisme aux échos dissipés. Les rouages étaient plus complexes, leur enchevêtrement plus malléable. Peu à peu elle comprit qu’un rythme lent rafraîchissait le corps jusqu’à le glacer, emportant avec lui la conscience du patient, forçant à la sérénité ; qu’un rythme effréné réchauffait la peau jusqu’à la brûler, nourrissant l’angoisse ; que les reins pouvaient marcher sans le foie, le foie sans les poumons, les poumons sans le cerveau, mais que le corps ne souffrirait aucun de leurs arrêts. Petits choses ou grandes conséquences, elle apprit que les effets pouvaient ne pas être immédiats, qu’ils pouvaient être bénéfiques autant que mauvais, mais que jamais ils n’étaient réversibles. Simplement fatals. [0] Pulsations ◆ Butterfly n'a de maîtrise que sur son propre coeur jusqu'à l'arrêter. La tentation d'essayer, mais la constante attache à la vie, réflexe naturel lui assurant qu'elle n'aurait pas d'autre chance. [1] Arrêt/Défibrillateur - 7 mètres – plusieurs personnes - instantané ◆ (Défibrillateur ▬ Peut relancer un coeur en forçant ses battements) Le silence angoissant, le calme interne, la sensation de vide. Le corps qui s’effondre à quelque pas, les yeux écarquillés, sans aucun répit. Elle n’avait pas voulu ça. Personne, d’une simple colère, ne devrait pouvoir tuer. Même le plus mauvais des hommes. Ces battements qui s’accélèrent, assourdissant dans son crâne. Un corps à nouveau effondré. Elle ne devait plus s’emporter. [2] Ralentissement/Accélération \| toucher \| deux personnes \| 5 minutes ◆ (Accélérer ▬ Sensation de stress, adrénaline \| Faiblesse/fatigue \| sueurs \| vertiges\| malaises. Ralentir ▬ Sensation d'apaisement \| Faiblesse/fatigue \| vertiges \| malaises.) Une main réconfortante et l'angoisse qui s'éteint. La calmer, juste un peu, avant ce premier rendez-vous. Elle la retire doucement pour ne pas éviter que son cœur ne se mette à rebattre trop vite. La respiration lente et le soupir de son amie lui assuraient qu'elle était prête. [3] Ralentissement/Accélération \| 5 mètres \| trois personnes \| 5 minutes ◆ Maîtrise de la température corporelle \| toucher \| deux personnes \| 5 minutes (si activé au toucher, efficace sur deux personnes) ◆ La lumière pleuvait sur son visage, la douce chaleur du matin aurait dû l’effleurer. Or, la caresse se transforma en brûlure, le sang montant aux joues, l’envie de les ouvrir, évacuer la chaleur qui brouillait sa vue avant que le noir ne s’impose. [4] Maîtrise de la température corporelle \| 3 mètres \| trois personnes \| 5 minutes (si activé au toucher, efficace sur deux personnes) ◆ Maîtrise d’un organe \| toucher \| une personne \| 5 minutes ◆ Il avait mal sous les cotes, se plantait le bout de ses doigts sous l’os, à s’en déchirer la peau. Ses yeux se portèrent sur la brune à ses côtés. Elle n’était pas de ceux qui intimide, pourtant, il aurait souhaité qu’elle retire cette main de son épaule, lui qui n’avait jamais à ces folles théories selon lesquelles chaque organe était lié par un flux d’énergie. Cela faisait plusieurs jours qu’à chaque contact, il avait mal. Il ne lui avait rien demandé à cette gamine, mais ne fuyait pas devant elle, épuisé. Chaque jour, il se sentait faiblir. Ses yeux et son teint avait jauni. Il ne dormait plus, n’avait plus de goût. Lorsqu’enfin, la douleur s’estompa, son esprit avec. [5]Maîtrise des organes \| deux organes simultanément ou un sur chaque personne différente \| 3 mètres \| 3 minutes ◆ [Omega] Maîtrise des organes \| 3 mètres \| trois personnes \| 3 minutes◆ Maitrise du pouvoir : [0] [1] [2] [3] [4] [5] Condition : L’arrêt d’un cœur ne lui demande ni concentration ni énergie. Facilité effrayante qui s’oppose à tous les autres niveaux. La simple accélération ou décélération grossière l’épuise en plus de mobiliser son attention. Lorsqu’elle use de son don, elle n’a qu’une conscience relative du monde qui l’entoure, ralentissement ses réflexes et ses mouvements. Contrôler la température corporelle ou les organes l’immobilise, au-delà de devoir toucher la personne, elle ne peut plus prêter attention aux alentours, se coupant de tout pour plonger dans le corps. Quel que soit le rythme et les effets qu’elle impose, relâcher brutalement un cœur au mieux le dérègle, causant fatigue, stress et confusion, au pire l’arrête. Elle doit accompagner la reprise pour que les battements se règlent sans à coup. ◆ Maîtrise basique ▬ Immobilisation partielle durant le contrôle \| Vertiges et fatigue pendant un quart d’heure minimum suivant la durée d’utilisation\| 4 utilisations possibles en 24h (ce nombre n’est pas cumulable avec les autres maîtrises) [/i]. ◆ Maîtrise de la température corporelle ▬ Immobilisation totale durant le contrôle \| Vertiges, fatigue, nausées pendant une heure minimum suivant la durée d’utilisation\| vertiges, nausées \| 2 utilisations possibles en 24h (ce nombre n’est pas cumulable avec les autres maîtrises) ◆ Maîtrise des organes ▬ Immobilisation totale durant le contrôle \| Vertiges, confusion et épuisement pendant une heure minimum suivant la durée d’utilisation, possible coma si utilisé jusqu’au terme \| 1 utilisation possible en 24h (ce nombre n’est pas cumulable avec les autres maîtrises). ◆ Défibrillateur ▬ Perte de souffle, inconscience pendant un quart d'heure \| Pas de nombre limité d'utilisations en 24h. Niveau de dangerosité : Dangereux history ◆Gunpo \| 2037◆ Ses doigts se nouaient sous le stress, pour ne pas gratter la peinture noire qui recouvrait la table tachée des restes du repas. Plongé dans cette contemplation, il en était convaincu. Il était un mauvais père. Il n’avait jamais fait les bons choix, il n’avait jamais offert à ses filles une vie convenable. Il avait laissé partir leur mère, qui ne s’était pas retournée pour prendre leurs enfants. Elle les avait abandonnés et lui était là, seul avec trois filles et le monde contre eux. Il n’avait jamais été doué, pour quoique ce soit. Personne ne lui avait donné sa chance, personne ne lui avait laissé le temps de se racheter. Il aurait pu leur montrer, mais toujours on l’écartait. C’était bien plus simple de se défaire d’un poids. Il avait toujours été un fardeau, pour sa femme, pour ses filles, pour la société. Il se haïssait quand il se regardait dans la glace puis il les haïssait tous, la société, ses filles, son ex-femme. Parce qu’ils ne comprenaient pas, même ses gamines ne comprenaient rien. Elles lui faisaient la morale alors qu’il faisait de son mieux. Mais toujours, tout échouait. Même lorsqu’il avait économisé pour payer un vaccin à Ah-Hee l’année de ses huit ans, si fier de tenir dans ses mains le bras qui portait la marque de la guérison. Pour une fois, il avait bien agi, comme un citoyen responsable. Il aurait brandi ce bras, porté sa fille pour la montrer à tous. Il avait agi en bon père. Alors pourquoi ses yeux étaient-ils devenus rouges au réveil ? Pourquoi se mettait-elle à pleurer en pleine nuit, elle qui était toujours si silencieuse ? Et pourquoi ses larmes avaient la couleur du sang ? Pourtant, il avait bien agi. Il avait fait ce qu’on lui demandait à la télé, ce que tous les experts s’étaient accordés à préconiser. Qu’on lui dise où il s’était trompé pour qu’une fois encore il échoue. Il était un raté, sur toute la ligne. Il était un père immonde. Il avait essayé, sans cesse, de gagner l’argent nécessaire pour les nourrir, leur offrir des études. Il avait joué, avait gagné, avait perdu, mais il se refaisait toujours. Certes, parfois Ah-Hee devait s’en mêler, mais elle le faisait bien. Ça lui apprenait la vie de se confronter à l’adversité et aux grands hommes, ça lui avait forgé son caractère. Ses sœurs, elles, causaient moins, étaient bien plus mignonnes. Elles auraient une vie respectable quant à Ah-Hee... Il n’avait pas encore réfléchi à ce qu’il ferait quand elle ne serait plus là. Il n’aurait plus besoin d’elle puisqu’ils auraient payé ses dettes. Cette fois-ci, il en était certain, il était dans le juste. Ah-Hee serait soignée ou vivrait heureuse avec d’autres fléaux. Elle serait avec des gens qui lui ressemblent. Lui pourrait se refaire, pleinement. Il sentait que la chance était de son côté, qu’il pourrait offrir à ses deux filles, une vie plus convenable. C’était la meilleure chose à faire, la vie était pleine de sacrifice. Sa fille le comprenait, elle était assez mature pour cela. Il releva la tête. Alors, pourquoi le regardait-elle avec tant de jugement ? ◆Gunpo \| 2037◆ Le calme régnait dans le quartier, aucune sirène, aucune lumière trop vive. Rien ne se passait comme dans les films, aucune scène, aucun départ où les voisins ne s’empressent dans la rue pour s’inquiéter de la personne arrêtée. Simplement le silence, son père et elle, assis l’un face à l’autre, séparés d’une table, à jamais éloignés. Les bruits de pas et les coups à la porte, ils entrèrent alors que son père se leva dans un bégaiement de politesse. Elle leva les yeux vers ses femmes vêtues de noirs, là elle pouvait se croire dans un film. Elles la saisirent brutales alors qu’elle ne leur opposait aucune résistance, forcée de les suivre dans cette voiture sombre et son père qui les remerciaient, ne lui fit pas d’adieu. Elle aurait aimé serrer ses sœurs dans ses bras, leur dire de s’éloigner de ce père qui n’en portait que le nom, de construire leur vie, sans elle, seules. Cela valait mieux qu’avec lui. Elle aurait aimé revoir son amie d’enfance, rire encore, s’émerveiller devant ces vidéos, tenter de reproduire les tours de ce magicien qui était entré dans sa vie. Un rêve d’enfant, celui de rencontrer l’homme qui leur permettaient de s’évader, le soir, sous les couvertures, sur les petits écrans du téléphone. Lui qui était bien différent de son imagination, qui l’avait abordée de la pire des manières. Or, alors que l’une des traqueuses lui tordait le bras, elle aimerait revenir à ce moment, accepter ces billets, simplement pour lui faire plaisir, les remettre dans sa poche dès qu’il aurait eu le dos tourné. Elle aurait dû s’entraîner avec plus de sérieux, devenir meilleure apprentie, mais il avait tant de ferveur à faire d’elle son élève, avait été si oppressant qu’il avait réveillé son esprit de contradiction. S’il avait voulu qu’elle réussisse, elle aurait raté, s’il l’avait pensée incapable, elle aurait réussi. Malgré les difficultés, la réputation qu’on lui avait créée, elle avait été heureuse ces derniers temps, aurait aimé que rien ne cesse. Or, il l’avait quitté, s’était envolé alors qu’on tentait de l’arrêter. Accusé de s’en prendre à des jeunes filles, calomnies contre un homme qui avait pour seul défaut de vivre dans un monde à part. Elle aussi avait compris trop tard. Elle aurait aimé lui dire, que même trouble, il restait lui, que la maladie ne nous définit pas et que, plus qu’aucun autre, il avait réussi. Un sourire triste au sol devant ses yeux baissés de force, elle ne lui aurait rien dit, jamais. Quoique. Elle ne savait plus. Dans cette vie regrettée, elle aurait retrouvé Haneul pour lui hurler sa rage puis lui dire qu’elle comprenait, au fond, sans connaître la raison, persuadée qu’elle n’était pas simplement mauvaise. Comprise sans être pardonnée, elle avait détruit la vie d’un homme en le dénonçant à tort. Inutile de s’en agacer alors que le silence tranchait avec la violence de la scène, le coup ressentit à l’arrière de son crâne. Elle aurait pu se croire calme, mais son sang bouillait de peur et de colère, celles de s’être fait prendre pour le simple crime d’avoir subi les lubies d’un père, celles de ne pas savoir où elle serait emmenée, celles de perdre la vie. S’interdisant de paniquer, elle calma les battements de son cœur. Elle ne pouvait plus rien y faire. Ça ne lui ressemblait pas, de ne pas se débattre, de ne pas s’insurger. Tandis que sa vue se trouble, les voix féminines se fondent dans les cris enfantins, mauvais et prétentieux. Le souvenir de ce jour où elle avait laissé sur le banc son repas pour s’opposer aux apprentis agresseurs qui s’en prenait à un garçon aux cheveux noirs. Inconnu, plus âgé qu’elle, s’éclipsant après son intervention, déclenchant l’indignation d’Eun-Mi. Amusée de se rappeler ces moments, le visage contrarié de son amie et ses emportements, plus raisonnés, plus polis que les siens. Étonnée qu’à cet instant qui serait peut-être son dernier, ce fut cette scène, innocente, qui lui revint en mémoire et cette envie fugace de savoir comment ce garçon avait grandi. Nouveau sourire dans le noir, elle avait la rage. Semblable à celle du jour où la police avait saisi l’illusionniste, celle de l’impuissance. Pourtant, lui, sous ses yeux, avait pu se libérer, s’enfuir à jamais. Comme lui, elle aurait aimé pouvoir disparaître, que la magie l’emporte, mais il était vrai qu'elle n'était pas dans un film et ses yeux se fermèrent sur le visage de cet homme que la nature avait désigné comme son protecteur naturel. Réalité d’un monde plus absurde que toute illusion. * ◆Sakhaline \| septembre, 2038◆ Il avait mal. Son corps déchiré par un souffle violent, sa chair à vif le brûlait. Les plaies le démangeaient, pourtant, il n’avait pas la force de se secouer, chaque mouvement aggravant la douleur. Sa gorge noyée de sang, ce goût légèrement salé qu’il lui plaisait lorsqu’il n’était qu’une perle l’écœurait maintenant. Il le sentait couler, épais entre ses lèvres, sur ses joues creuses. Alors la vue se brouille lorsque l’on s’effondre. Étendu, il sentait le sol dur sous son dos, l’herbe légère écrasée sous sa masse. Géant parmi les hommes, les délicatesses de la vie avaient été refusées à ses mains larges, trop maladroites. Jusqu’à sa mort, il n’aurait été qu’un poids pour cette nature fragile. Alors c’était ça, la peur de la mort. Lui qui se croyait si sage pour pouvoir y échapper, s’il ne souffrait autant, il tremblerait, crierait comme un enfant. Comme un enfant, elle l’aurait grondé, lui aurait dit de se lever, de se battre, d’arrêter de pleurer. Désolé gamine, il n’en avait plus la force, une pierre qui s’affaisse ne peut se relever seule et il était un bloc fracassé. Réconfort à ses derniers instants, il avait désigné son successeur. Opposé de lui qui était un corps, Shield serait plus doué pour le discours. Il rentrerait bien moins en confrontation avec Butterfly, saurait lui parler. Lui, Giant, n’avait jamais trouvé les mots, mais il l’avait chérie ces deux dernières années. Petite, il t’avait aimé, comme un père aime son enfant. Pour toi, il ne souhaite que le meilleur. Alors ne sombre pas dans la fatalité, garde le sourire et tes rêves cachés. Pour lui, anime le monde et ne renonce jamais car lui ne regrette rien. Il était heureux de mourir sous un ciel clair. ◆Sakhaline \| avril, 2040◆ Ses doigts tremblaient saisissant la poignée, elle prit une grande inspiration avant d’ouvrir la porte, plongée dans une désagréable impression de déjà-vu, celle des premiers instants de deuil où l’on parcoure ces pièces qui portent leur empreinte, ces sursauts lorsque l’on s’attend à les voir apparaître, à les trouver là assis à ce bureau, allongé dans ce lit. Comme toutes les autres abandonnées, la pièce était réchauffée par le soleil de midi. Ces meubles, seuls témoins de sa vie. Elle entra lentement dans la pièce, retenant les frissons, silencieuse, resta seule, plantée dans cette chambre vide, sans savoir ce qu’elle devait y faire. Ne souhaitant toucher à aucun des objets, ne pas souiller son souvenir. Pourtant, elle devait comprendre ce qu’il lui était arrivé, se demandait s’il y avait une raison autre que celle d’une mauvaise rencontre. Après tout, beaucoup tuaient sans motivation autre que donner la mort. Elle caressa le bureau, ses yeux la piquèrent, mais elle ne pleura pas. Depuis l’annonce, elle n’était pas parvenue à verser une larme. Malgré le chagrin, son corps se refusait à s’effondrer, alors elle vivait, fantôme, sans pleurer. Il avait disparu. Elle n’y croyait pas. Elle ne pouvait y croire et ne l’accepterait que plus tard. Pour l’instant, elle resterait persuadée qu’il viendrait assister à ses classes, là au fond de la salle, qu’il bouderait encore les bras croisés devant elle, qu’elle s’emporterait contre lui pour qu’il arrête d’être plus immature que les gamins qu’elle gardait. Elle continuerait à espérer son retour jusqu’à ce qu’un jour, elle comprenne. Avant ce jour, elle ne pourrait pas pleurer. Shield… Elle n’avait jamais connu du nom si peu approprié. Il s’était dit bouclier, était venu papillons en main pour lui annoncer qu’il serait son protecteur ainsi désigné par Giant, son ancien mentor. Elle avait cru à une blague aussi mauvaise que celle de Silence. Qu’avaient-ils tous à lui proposer leur aide ? Ces hommes qui se pensaient assez supérieurs pour lui imposer alliance et protection. Elle n’en avait pas voulu, n’en avait pas éprouvé le besoin. Elle n’était pas faible, refusait simplement de se battre. Pourtant, il s’était imposé. « Imposer » était le mot juste, il ne lui avait pas laisser le choix malgré la méfiance de Silence, elle n’avait pu que s’adapter. Baissant sa garde, acceptant les délires de l’homme, son insupportable excentricité. Comme pour son ami, elle avait cru en lui et en ses promesses, sombrant peu à peu dans l’affection. Ce soir-là, elle l’avait cru, sans une ombre, lorsqu’il lui avait assuré qu’il la protégerait. Sans un doute elle avait su que, peu importait le temps ou le lieu, il aurait été son bouclier. Elle s’était agacée, encore de sa tendresse, du baiser sur son front et de ses paroles tragiques, mais elle avait eu foi en cet homme qui se battait sans arme et protégeait sans armure. Ses poings ne serrèrent sous le souvenir, elle aurait aimé lui rendre son affection. Le regret, elle s’y habituerait. Amère, elle avait cru perdre Silence lors de son retour des Hunting Sports. Ils étaient si faibles ces alliés et protecteurs. Elle sourit. Pourtant, ils étaient si forts. Appelés sans cesse au combat, revenant vivants sinon vainqueurs. Malgré le temps qu’elle avait pris pour accepter leur amitié, confiance rassurante pour celle qui n'accordait qu'une distance affectueuse. Elle avait eu peur pour l’un, mais c’était l’autre qui les avaient abandonnés. Elle se leva, n’osant encore transgresser l’intimité. Il ne s’était pas passé plus d’une semaine depuis la nouvelle. Il reviendrait, même si son corps gisait sans vie, il reviendrait. Elle ne pouvait rester plus longtemps dans ses appartements, elle ne pouvait les quitter, fermer la porte sur son monde pour retrouver le réel. Elle voulait rester avec lui, il allait revenir n’est-ce pas ? Que quelqu’un lui assure qu’il revienne. Elle serait forte, demain, plus tard, alors aujourd’hui que quelqu’un lui mente, la berce dans l’illusion de sa survie, qu’ils vivraient ensemble jusqu’à la vieillesse, qu’il découvrirait ce monde qui l’intriguait tant. Qu’on lui rende l’homme qu’elle souhaitait jeter de sa chambre, qu’elle souhaitait faire taire. Qu’il rit encore devant ses regards réprobateurs. Elle supporterait ses instants de jalousie, ses emportements contre Silence. Qu’on la laisse hurler comme il y a deux ans contre ce blessé à peine conscient, celui qui avait pris la lame à sa place. Un pas difficile puis l’autre, la gorge nouée, elle sortit de ce refuge, claquant la porte dans son dos. Enfin, elle respira, la tête lui tournait. Elle voulait rejoindre Silence, partager le deuil, savait pourtant qu’elle ne devait pas lui imposer sa peine à lui qui avait sauvé la vie du défunt. Répit d’un an pour lequel il avait gagné sa confiance, entière, bien qu’elle ne se fût pas avouer pas leur amitié déjà ancrée. Butterfly ne pourrait faire face sans lui, tenir debout, sourire, elle qui se disait si indépendante ne voulait plus être seule. Alors, il fallait la mort de l’un pour qu’elle avoue avoir besoin de l’autre, d’une façon démesurée. Le soleil brûla son visage à travers les vitres. Idée absurde, une seconde, infime, elle aurait aimé qu’ils s’envolent avec lui. Et toi ? Hey there, c’est Riri ! J'espère que Bob sera à la hauteur de ce que Shield avait imaginé pour elle Enfin je la lance dans l'arène ~~en plein deuil~~ @Silence, on va s’amuser Du lov (et pardon pour la longueur de la fiche uu) un vœux de groupe — go vers la pyramide PB a little kiwi


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	Invité Dim 18 Avr - 12:58 Bob frontflip Bob backflip BOB triple salto JE SUIS SI HEUREUSE Bon, tu sais ce que je pense (enfin à moitié, parce que vraiment j'arrive pas à exprimer tous mes feels et l'admiration que je ressens face à ton boulot sur cette fiche) mais je reviens te le dire là parce que aaaaaaaaaaaaah c'est magnifique, du caractère à l'histoire c'était si doux et poignant ;; La partie avec les enfants est à la fois trop mignonne et triste, et je vais même pas parler de l'histoire qui m'a mise à terre du coup hein Le pouvoir est absolument parfait, le fait que son évolution se face sous forme d'un meilleur contrôle qui paradoxalement, la rend plus dangereuse mais aussi moins susceptible de tuer brutalement, c'est du génie! J'ai si hâte qu'on commence ~~la souffrance~~ les rp! Bref, je peux continuer comme ça longtemps alors je m'arrête là. Re-bienvenue bby, jtm


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	Invité Dim 18 Avr - 13:06 Bonjour Bob !


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	Invité Dim 18 Avr - 14:23 Rebienvenue à toi !!! Je me permets de poster surement pour la dernière fois, mais c'est Bob et mon compte est toujours existant donc je profite une dernière fois Voilà le big smile que Shield aurait eu en voyant Bob Bby tu sais à quel point je l'attendais ce prédéfini et je ne m'étais pas trompée c'est mieux que mes attentes !!! J'adore ta fiche tous les points que tu as ajouté, sont extrêmement intéressants ! Tu as fait Bob tienne et chapeau pour ça c'est vraiment ce que je voulais de la part de la personne qui la prendrait ! Je ne vais pas citer tous les points que j'adore, la liste serait trop longue, mais tu as tout à fait compris le personnage en tout cas ! Tu n'as pas compris que Bob en fait puisque dans tes courtes descriptions quand tu parles de Giant, Shield ou Silence tu les as compris aussi eux ! C'est brillant ! Ton écriture est comme toujours d'un plaisir à lire, pour tout te dire j'ai dû relire 3 fois la fiche tellement je l'avais aimé ! J'aime tout, j'avoue avoir une petite préférence pour les histoires en général, mais là je crois que je n'ai aucune préférence entre le cara' et l'histoire dans cette fiche Ce côté rêveur et à la fois réaliste et puis le fait que tu pointes du doigt que ce soient des hommes qui ont toujours cru que Bob avait besoin de protection alors qu'en fait... non pas vraiment c'est juste génial c'est une des preuves que Bob réfléchit vraiment et qu'elle a de la profondeur ! J'adore les passages avec les enfants et puis le fait que tu ajoutes dans l'histoire que Bob pensait que Shield était plus immature que les enfants parfois (Chose vraie....) Elle a ce côté badass et à la fois adorable surtout quand tu décris son attachement aux gens qui l'entourent comme par exemple avec Sisi ! Ton pouvoir est hyper badass et surtout extrêmement bien développé et expliqué ça se sent que tu as sérieusement fait des recherches dessus, franchement c'est génial et je tenais à te le dire Il y a la particularité des larmes rouges que je trouve extrêmement bien trouvé aussi !! Ca m'a fait penser à certains êtres mythologiques, mais je ne m'étalerai pas ce message commence déjà à devenir un peu trop long en plus... Par contre désolée, mais j'étais en larmes quand Butterfly était dans la chambre de Shield et se souvenait de lui... Je vous ai pas épargné désolée... Mais ton écriture transmet vraiment les émotions de Butterfly et j'aime bcp !! Je suis quelqu'un qui adore ressentir les émotions donc c'est un vrai plaisir de te lire, même si là c'est dans la douleur... En plus le fait que Bob répète qu'elle retrouvera Shield.... OMG.... LET ME CRY ALONE !! pls position Je regrette de ne pas pouvoir jouer avec cette Bob tout simplement magnifique ! Crois moi que j'avais énormément d'idées pour des rps ! Il y a un truc positif à ça au moins il n'y aura plus ce boulet jaloux et de protecteur TROP surprotecteur dans les parages uu (Le premier(e) qui touche à Bob recevra la malédiction de Shield de toute... Et il aura un bad karma !) Elle n'aura pas à supporter ce genre de tête qu'a Shield quand sa jalousie lui prenait Mais well... la vie est ainsi faite je sais que je te retrouverai et l'esprit de Shishi est toujours aux alentours de Bob uu Sois certaine qu'elle le retrouvera dans une autre vie wink wink Tu sais de quoi je parle de toute façon Je te nem fort et excuse moi pour ce pavé, mais well c'est le dernier ici uu Merci encore de l'avoir prise et d'avoir magnifié ce perso !! Je suis extrêmement heureuse que tu la joues malgré mon départ, c'est la preuve que Bob est un perso avec du potentiel et quand je vois ta fiche je suis extrêmement fière d'avoir proposé ce prédef ! Je lui souhaite bcp de chance même si pour l'instant c'est pas trop ça ! Shield le magicien est toujours dans les parages


Invité Invité
	Invité Lun 19 Avr - 17:47 @King , bonjour toi @Silence (applaudit pour les acrobaties), @Shield les bbys Je vous l'ai déjà dit, mais je suis tellement heureuse et soulagée que mon interprétation autant du pouvoir que de sa personnalité vous plaise et god, vous êtes fous à l'avoir autant lu, vu la longueur ! Shield, ce pavé pour me faire pleurer avant ton départ J'ai mis tous les feels que tu m'as fait ressentir avec la mort de Shishi dans la dernière partie, voilà Merci d'avoir proposé ce prédéfini et de me permettre de la jouer malgré ton absence ET de nous plonger dans le deuil avec Silence, ÇA VA ÊTRE FUN À JOUER Je suis triste de ne pas voir la tête boudeuse de Shield qui m'aurait fait cinq minutes avant de me trigger, de ne pas supporter ses moments de jalousie ;; mais comme tu le dis, ils se retrouveront, ce n'est qu'une question de temps Merci encore les bbys de m'avoir permis de la jouer et de supporter encore plus de mes pavés, je vous aime


December Wild
Messages : 430 Date d'inscription : 02/01/2021 Groupe : Wild En couple : avec Dolly Discord : me mp	December Mer 21 Avr - 18:56 félicitation tu es validé ! pour le meilleur ou pour le pire amuse toi bien ! olalala Butterfly est juste adorable la facon dont tu as présenté le caractère c'est juste wow, trop bien trouvé et si profond ??? je suis TRES fan vraiment le pouvoir comme dit hyper dangereux mais j'aime l'évolution que tu as mis ca gère & l'histoire ??? juste elle a tellement pas eu une vie facile n'empêche c'est hyper intéressant la facon dont tu as présenté les choses encore une fois, surtout que ben voilà on a vraiment les 2 versants : sa vie avant Sakhaline/après et c'est vraiment appréciable de voir que la vie à Sakhaline est tout aussi bien développé, même si encore une fois, elle a pas eu une vie facile Teacher ca lui va trop bien, du coup j'avoue j'ai so hate de la voir en jeu (depuis le temps qu'on l'attends) Bien évidemment, bienvenue chez les trappers les listings ▬ les demandes ▬ les relations et bon jeu ! ▲▲▲


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