Elle n'avait pas attendu la fin de sa lecture pour disparaître, abandonner le messager au profit du gris des couloirs. L'ombre alors s'était faufilée au travers des uns puis des autres, le pas si peu pressé pourtant -c'est qu'elle imaginait, tu sais, les désastres de ton coeur tout autant que les demandes cruelles. Elle en rêvait, parfois. De temps en temps. De ton corps contre le sien, de toutes ces choses immondes que tu lui murmurait à l'oreille. Rien qu'elle n'est jamais exécuté, néanmoins.
Alors elle avait hâte Desire, de trouver une raison de vivre à tes côtés.
Ellle avait hâte d'exister.
Encore.
Juste un peu.
((de plonger toujours plus profond dans les enfers de ce monde rien que pour toi))
La porte qui s'ouvre soudain pour laisser passer la silhouette -se referme à sa suite tandis que le déhanché se fait gracile jusqu'au pied de ton trône. L'onyx de ses yeux alors qui se plantent dans les tiens et elle t'offre son âme alors -ne demande rien que ton monde en échange, terrible Desire.
—
Mon roi.Puis le corps s'agenouille simplement. Ainsi ombre à tes pieds te laisse le loisir de l'écraser à souhait. Fais en ce que tu veux Alastor, tant que tu ne l'oublies jamais.
—
Vous avez mauvaise mine.Alors l'âme étire un sourire à peine, mutinerie à l'orée de ses lèvres satisfaites car peu importe ce que tu ordonnerais elle s'exécuterait. Par habitude. Par dévotion. Parce qu'elle n'est qu'un jouet au fond, tu sais.