Lettre ouverte

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Tyr,

Tyyyyr…
Je t’aime bien tu sais.
Et tu me manques, je crois.
Mais tu ne me connais pas.
Enfin… Si ? Mais tu ne m’as jamais vraiment vu.

Est ce que tu voudrais me voir, Tyr ?
Moi j’en ai envie.

Si la réponse est oui alors je t'attendrai.
La ou tous peuvent se rejoindre ou bien à la frontière entre chez moi et chez toi.

Tyr,

Je peux tout simplement pas ignorer tes paroles.
Depuis que t'es parti, j'arrête pas d'y penser.
Car si c’est la vérité alors peut-être me suis-je trompé à ton sujet, peut-être ma colère à ton égard n’est-elle pas justifiée.
J’aimerais J’ai besoin de savoir.
Ce qui s’est passé, si tu l’as tué.
Je suis prêt à t'écouter.
…
Je veux t’écouter.

Domino c’est mon nom, je l’ai écrit.
Je ne le cache pas.
Pour ce qui est du reste… Je ne sais pas vraiment.
Mais c’est pas important.

Je suis Trapper.
Tu sais ou aller.

Cesse de te payer ma tête.
Ma colère et ma haine sont des sentiments bien trop viscéraux pour que je puisse en faire abstraction devant toi.
Maintenant, c’est différent.
Traître ne veut pas dire menteur et je sais encore faire cette différence.
Je dois savoir.

Je t’attends de pied ferme, Tyr.
Je t’attends et crois moi cette colère ne disparaîtra pas.
Mais j’ai bien peur de ne pas pouvoir attendre si longtemps.

Dis moi ce qui est arrivé, laisse moi te voir s’il le faut.

Il y a des choses qui ne changent pas, Tyr.
Et l’intensité de ma colère à l'égard des traîtres en est une.

Si tout ce que tu me dis est vrai -et je choisis de le croire- alors je ferai tout pour t’aider.
Je ne te laisserai pas crever là bas.
Pour un crime que tu n’as pas commis.
Pour un crime qui, même si tu l’avais fait, ne mérite aucun châtiment.

Alors dis moi Tyr.
Comment puis-je aider un homme condamné pour régicide ?

Oh et je te vois venir.
Si tu ne me donnes aucune indication, je me débrouillerai seul pour te faire revenir.
Et l’accueil sera… des plus chaleureux.

Si tu n’es pas un traître c’est que tu fais partie des miens.
Et je n’abandonne personne.