Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
que ta volonté soit faiteChère Calypso, J’ose espérer que ta journée est douce. J’ai une requête pour toi : j’errais aux frontières de l’Ouest, et suis tombé sur un chat éclaireur blessé. Rien de mortel à priori, tant qu’il est traité au plus vite — malheureusement, mes connaissances en soins vétérinaires sont très limitées. Naturellement, je ne peux pas non plus m’aventurer au-delà du point de ralliement. Pourrais-tu m’y rejoindre ? A l’orée de la forêt, tout près de l’Ouest.
L’oiseau s’envole, et j’en suis le bruit jusqu’à ce qu’il disparaisse, dévoré par l’horizon. La bête sur mes genoux geint, bien déterminée à m’échapper en dépit de la torsion de sa patte, de la plaie qui court le long de son échine. J’ai souillé ma robe — monnaie courante, en ces temps curieux — de son sang, pour en réduire l’ampleur et lui offrir la douceur de la soie. Mes doigts s’agitent, doucereux, entre ses oreilles et sous son menton ; j’essaye d’étouffer sa détresse, de presser dans son corps frêle l’assurance de mes bonnes intentions. L’instinct d’un animal est infiniment plus difficile à tromper que celui d’un homme. Nulle parole ne saurait apaiser les furieuses pulsations de son cœur, la certitude que ces griffes qui pour l’heure lui caressent tendrement le poil court ne finiront pas par se planter, cruelles, dans son estomac trop exposé. Peut-être perçoit-il l’essence, la lueur dans le regard, la fragrance d’un démon ; peu m’importe. Il n’est qu’un prétexte, quoique adoré en sa qualité de produit de ma déesse.
L’attente est quiète, silences périodiquement interrompus par ses miaulements plaintifs et mes murmures rassurants. Chaque créature a une volonté, et je me glisse au-delà de la sienne en cajoleries et en gouttes d’eau précieuse frottées contre son museau asséché. Étendus dans l’herbe encore humide, nous patientons. C’est le bruit de quelques pas qui finalement brise le calme, et le sursaut du chat enfin calmé ; un sourire se dessine à l’orée de mes lèvres, leurs commissures à peine relevées. Le soleil rayonne derrière toi. Un ange, enfin. Le blanc de mes tissus, imbibés du sang que je tentais de contenir, n’est plus qu’un vague souvenir. J’ai peut-être sous-estimé la gravité de sa situation. Je n’ose pas bouger, mais mes yeux dansent jusqu’à toi, faussement larmoyants. Stratégiquement, nul autre mot ne s’égare, tout se joue en regards — que tu le sauves ou non, la volonté séraphique est inéluctable.
Calypso
Vigilante
Messages : 143
Date d'inscription : 24/04/2023
Groupe : Vigilante
Calypso
Lun 10 Juil - 22:11
sur la terre comme au ciel
Ce message t’appelait. La personne, également. Malgré les dangers, tu ne pouvais rester sans réponses, et surtout, sans agir. Ni une, ni deux, tu n’avais pas hésité, évidemment.
Armée de ton petit sac, comprenant le nécessaire de soin, mais aussi Pickles ne l’oublions pas, ton chat qui te suivait partout depuis si longtemps, tu étais partie vers le lieu de rendez-vous improvisé. Inquiète, pour l’animal que tu allais sauvé. Espérant être à la hauteur. Tu étais déterminée, douce Calypso.
Accélérant le pas en voyant l’ampleur des dégats de loin, le regard torturé et perdu.
“Oh mon dieu!”
Véritablement inquiète, tu t’étais glissée jusqu’à eux en un rien de temps, ouvrant ton sac en l’ayant posée à coté. Pickles en sort alors et vient rassuré le petit être de sa présence factice, pendant que tu attrapes l’animal sans te soucier de Séra pour le moment, cherchait surtout à trouver la plaie et la soigner, attention à ne pas aggraver les choses, mais rapidement, ton sang-froid de la situation prend le dessus et tu te concentres.
“Comment est-ce arrivé? Tu le connais? C’est le tien?”
Tu lui parles, un peu paniquée, tout en continuant tes soins, sans lui adresser un regard pour le moment. Pickles, lui, chat très expressif, regardait Seraphin en plissant le regard. Il avait des doutes.
que ta volonté soit faiteLa bonté d’âme est une piètre qualité, tant est si bien que je la considère défaut, une faiblesse qui te pousse actuellement entre mes bras vipérins. Crois-moi, même dans ce que je ne dis pas : que c’est pour ton salut que je te secoure, que j’espère t’ouvrir les yeux quant à la magnificence de notre déité. Le sourire que j’esquisse est tendre, diplomate — une canine s’y dévoile.
Tout va bien, Calypso. Il est entre de bonnes mains à présent. Lesdits doigts sont habiles, l’expérience suintant d’entre tes pores ; et quand la logique prend le dessus sur la panique, les psaumes s’extirpent docilement d’entre mes lèvres. Certains diront un hasard, mais j’y vois une volonté supérieure. Je l’ai entendu geindre en me promenant — sans doute s’est-il attaqué à plus gros que lui. Il a l’air féroce. Ses griffes ont lacéré mes bras ; tout est superficiel, mais la brûlure me rappelle ma nature divinement humaine. Ton chat m’observe, et n’est sans doute pas dupe. Instincts animaux outrepassant la naïveté des peuples me laisse croire qu’il s’agit là plus d’un obstacle que d’un potentiel outil. J’en rends le regard, sous le masque de soie et de bonté miroir de la tienne. Vois-tu le divin, Calypso ?
Car il n’est pas question de foi, lorsqu’il s’agit de Son existence. Elle s’étale en tout être, dans chacun des souffles et purule, comme une maladie, jusqu’entre nos côtes — Elle vit dans ton familier comme dans la pauvre bête esseulée, et... C’est Elle qui m’a guidé jusqu’ici. Qu’est-ce que la coïncidence, après tout, sinon l’exécution de pouvoirs qui nous dépasse ? Sans elle, nous ne serions pas rien ; nous ne serions simplement pas.
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