Do it All the time

Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.

Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes.
Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
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Celsius Mer 27 Sep - 0:08

« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »

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[FB] We need to talk | Celsius
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Lun 1 Mai - 15:41
We need to talk

Tu savais que c’était aujourd’hui, les réunions.
Tu ne voulais pas prendre le risque de les interrompre, bien que tu savais la présence de Celsius entre les murs. Tu ne pouvais pas non plus l’interpeller quand elle était son roi. Tu avais encore trop de respect pour la hiérarchie. Si bien que lorsque celui-ci était parti par ses propres moyens, et que la douce s’attendait à repartir probablement par les siens aussi, tu avais pris les devants.

Sur un cheval, tu l’attendais, un peu éloigné des portes du QG, pour finalement, tendre la main vers elle lorsqu’elle arrivait à ta hauteur. Ta mine était plus triste que d’ordinaire.

Car tu encaissais encore la mort de ton Roi.
Cela te touchait au plus au point, qu’Hadès que tu pensais immortel pour quelques années encore, ne soit plus.
Tu t’étais efforcé de ne plus ressentir ce genre d’émotions pour qui que ce soit, mais au fond, ta fidélité à cet homme allait au delà du simple soldat-roi. Tu avais une profonde sympathie pour lui, allant jusqu’à mettre ta vie entre ses mains, sachant qu’il la ferait ressusciter sans problèmes.

Une fois Celsius derrière toi, tu trottes et galopes pour t’éloigner du QG, prenant les sentiers qui mènent avec facilité parmi l’étroitesse de l’environnement et l’hostilité de celui-ci. Tu connaissais les lieux, il n’était pas difficile pour toi de t’orienter sans mal. Tu finis par faire ralentir ta monture, et tu inspires lentement.

“Celsius, nous devons parler.”

Le cheval cesse ses pas et le silence vous berce.
Tu ne pouvais pas la laisser partir sans avoir essayer... Essayer de sauver ce qu’il reste de ton coeur effacé dans cette bataille à venir. Mais comment trouver les mots ? Tu espères en être digne.

bettyleg


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Mar 2 Mai - 18:16
Ft. Trappers
Nos ailes et nos lames
Une arrivée impromptue...

Les négociations avaient enfin fin, ainsi conclues sur une note presque positive : Trappers et Wilds avaient passé plus d'un centenaire à dénigrer la faction adverse, à rêver de la voir péricliter. Et pour la première fois depuis bien longtemps...Celsius considérait que "c'était possible". Oui, il était possible que même son Roi puisse considérer une alliance inattendue avec eux.

Une alliance faite d'ordre et d'anarchie...

Longuement, le regard de la jeune femme scrute les cieux, d'où la silhouette d'Alastor bat encore des ailes afin de rentrer chez eux. Elle n'a malheureusement pas ce privilège, alors la Major ferme la marche, seule, observant le peloton de soldats s'éloigner quelques mètres plus loin à l'horizon. Puis elle siffle. Elle siffle d'un son qui fait écho avec le vent et frémir ce qu'il reste de vivant autour d'elle. L'instant suivant, la tête de la Chienne-louve soulève son coude et sa main dans son dos pour la saluer d'une caresse, prête à prendre la route à deux.

Ou tout du moins...Si "lui", ne s'était pas présenté à elle. D'abord au loin, sur son cheval, puis au plus près d'elle.

Celsius n'a aucun mal à le reconnaitre, et son coeur manque un battement. Son absence durant les négociations n'avaient rien d'étonnant et pourtant, sa présence lui avait manqué et elle s'était faite bataille pour ne pas trop révéler sa déception. Alors, ses lèvres restent entrouvertes et elle endure l'émotion qui lui prend la gorge après plusieurs jours passés à craindre le pire à son sujet.

A craindre de ne pas avoir le temps de le revoir.
A craindre les Jeux.
A craindre tout et rien à son sujet.

Il est là. Il est enfin là.  

Evidemment. A quoi songeait-elle, cette idiote de Major trop préoccupée par l'entrainement de ses propres soldats ?
Ils s'en étaient faits la promesse...

A quelques pas de lui, il n'y a bien que leurs montures respectives qui l'empêchent d'aller se loger dans ses bras.
Ses pensées n'ont pas de secret ; ses yeux épousent les siens toujours en silence, dans une joie, un flottement que les mots ne décrivent plus...

Bien sûr, elle retrouve toujours en lui l'homme qui a réussi à faire battre son coeur durant le bal de la Saint Valentin. Seulement, l'air grave perlant son front, ses pupilles céruléen devenus froids et ses traits fermés trahissent un certain changement qu'elle ne lui connaissait pas, et qui ne tarde par à lui soutirer une mine interrogatrice.

Nothing a l'air fatigué, attristé aussi.

Cette douce retrouvaille qui l'anime et qu'elle aurait voulu peut-être un peu plus romantique est alors aussi tôt brisé par quelque chose de plus rationnel. De plus logique. L'objectif de la lettre. Un choix lourd, difficile. Peut-être celui d'une future traîtresse.

“Celsius, nous devons parler.”

Cette phrase...
Cette phrase lui fait déjà du mal.
Elle résonne dans son âme et si Celsius sait où il veut en venir...
L'inquiétude et la morosité de son homme la contaminent car elle imagine aussi le pire.

Un soupir. Quelque fois, Celsius songe que Nothing réfléchissait bien plus comme un Trapper qu'elle...

Il est froid, rationnel, chirurgical...

"Oh, hm, oui...Bien sûr."

Une main, sur l'encolure de son chien blanc qui pousse quelques sons stridents.
Sans doute ressent-il l'appréhension qui l'anime et qu'elle tente de faire taire...
Mais leur conversation la stresse par avance ; Celsius n'y peut rien.

"Je m'attendais à te voir pour les négociations...Mais tu hantes sûrement trop mes pensées." Un léger aveu, prononcé dans un ton minaudeur, plus léger. Mais depuis le temps, Nothing sait son emprise sur elle, non ? "Je n'ai pas d'autres montures que...cette "louve", et je préfère éviter de faire paniquer ton cheval. Tu penses que ça ira ? Ou tu préfères discuter sur terre ferme ?"

Habituellement, son alter fait sa fierté mais face à Nothing, Celsius constate. Elle aurait préféré qu'il ne voit pas son alter, ni la bête qui l'accompagne. Les Hunting Sports ont suffisamment fait leur réputation pour effrayer n'importe quel homme au coeur bien accroché...

"De toute manière...nous devons parler de tout ça, n'est-ce-pas ?"

A son tour, un sourire forcé.
Le froid s'impose.
Chien présent - Cwn Annwn d'Arawn, aussi dit "fairy folk" :
cactus

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Mer 3 Mai - 8:28
We need to talk

Tu soupires doucement.

“Je m’y attendais aussi. Les évenements ont pris une tournure différente.”

En réalité, tu aurais surement été des négociations.
Si Hadès était encore en vie.
Tu baisses alors le regard vers elle, espérant que ta peine ne transperces pas trop tes pores.
Tu étais dans un doute, actuellement.
Tu cherchais ce qui te raccrochait aux Wilds, car sans dirigeant, tu n’avais plus de raison d’être un soldat.

Tu poses alors le regard sur la créature à ses cotés.
Impressionné, mais nullement effrayé, il repose son regard bleuté sur la belle qui l’accompagne.

“Ca ira.”

Tu soupires doucement.
Tu connaissais la réputation de ces animaux sur le champ de bataille, tu n’aurais pas pensé qu’ils venaient d’elle. Cette révélation ne venait pas à point nommée, il faut l’avouer. Tu avais tenu à ce qu’elle ne dévoile pas son alter à tes yeux si elle ne le souhaitait pas, et tu étais légèrement déçu de toi-même de lui imposer.

Tu ne pouvais cependant attendre plus longtemps encore pour lui parler. Tu espérais que son escorte se tiendrait suffisamment à distance aussi pour vous laisser un semblant d’intimité.

Le silence s’imposait sur le chemin.
Par où commencer ? Comment, et pourquoi ?
Tu avais des doutes sur la tournures des phrases à guider tes lèvres, mais aussi, sur la façon dont tu pourrais tourner les choses.
Après tout, vous n’aviez que des échanges charnels, et c’était bien une première fois que des sentiments étaient posés sur ce que vous partagiez. Mais cela valait-il tout les sacrifices ? Autant pour elle... Que pour toi, si elle venait à refuser.

“Tu ne les quitteras pas avant cette prochaine guerre n’est ce pas ?”

Allié ou non, cette trêve ne durera pas éternellement. Les combats allaient continuer. Tu espérais te battre à ses cotés, mais pourquoi combien de temps encore ? Combien de temps IA tiendrait avant d’être satisfaite de te voir lui trancher la gorge, ou que ses chiens te dévorent jusqu’à l’âme ? Un frisson te parcourut, accompagné d’un froncement de sourcils.

Tu n’osais pas la regarder, de peur que ton regard ne trahisse toutes les choses terribles qui passaient dans celui-ci.
Tu finis par descendre promptement de ta monture, pour t’approcher d’elle.

Tu avais ce besoin de la serrer dans tes bras, de la toucher, de l’enlacer.
Comme si c’était la dernière fois.
C’était d’ailleurs, toujours ainsi que tu prenais soin de son être, à chaque rencontre.
Comme si c’était toujours la dernière, mais cette fois, tu avais réellement ce sentiment qui grimpait dans tes tripes, serrait ton être tout entier... Car peut-être... Ce serait la dernière.

bettyleg


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Mer 3 Mai - 15:03
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Existe-t-il une moindre chance ?

Troublé.
Ils le sont tous.
Ils savent la Mort à leurs portes. Et le choix d'une faction allié, nécessaire.
Alors ils sont ici, à parlementer et Celsius est là, à faire exactement la même chose.

Juste devant lui.

Sait-il à quel point elle a mis son âme et son énergie dans ces négociations ? Elle ne date pas d'hier, cette pseudo entente qui en chamboule jusqu'à l'ordre diplomatique actuel, mais bien de plusieurs jours, semaines, mois passés à échanger avec deux Souverains plus têtus l'un que l'autre. Mais quand Celsius désire quelque chose ardemment, le courage et la patience ne lui manquent pas...

Alors pourquoi les paroles de Nothing sèment le doute dans son avenir ? Pourquoi la présence de son bien-aimé l'affecte et l'effraie tout à la fois, non loin du Quartier Général ?

A peine descend-il du cheval qu'à pas rapides, elle s'en jette presque dans ses bras. Elle s'y perd, dans cet attachement a priori sans fondement, emmitoufflée tout contre lui. Mais cette fois-ci, c'est différent. Car le temps passe, file et une ombre ne cesse de planer au-dessus d'eux ; il y a de la détresse, et...quelque chose de plus, elle croit bien.

Est-ce un rêve ?  
Un cauchemar ?

La vérité, c'est qu'ils se voient peut-être pour la dernière fois.
La gravité de la situation lui prend la gorge et sa réponse éclate, en désespoir de cause...
Celsius panique.

"Je ne sais pas Nothing...Je suis perdue..."

Elle ne veut pas de cette guerre. Elle n'en a jamais voulu. Elle trouve ça horrible, injuste mais elle n'y peut rien. "On ne peut pas toujours être fort", lui avait-on dit un jour. Mais aujourd'hui et plus que jamais, elle se sent particulièrement faible...Et peut-être bien, pas à sa place.

"Je n'ai jamais voulu devenir Major. D'ailleurs, je n'ai jamais su dire si j'en étais une bonne ou non, de Major..." Car après tout, elle n'a personne à qui en parler de cela. D'égal à égal, tout du moins. "Ce que je sais en revanche, c'est que je porte mon rôle à merveille.

Et que les gens s'arrêteront là.
Ils n'y verront sûrement qu'une major astucieuse et passionnée.
Un chien de guerre, plutôt qu'un loup.
A contrecoeur alors, Celsius se détache de son homme, prend du recul tant sur lui que sur ses émotions bouillonnantes.

"Ca a toujours été ainsi...Peut-être même que toi aussi, tu aimes juste cette image et que tu finiras par faire ce que tous les autres font...Je n'en sais rien."

Elle observe l'herbe, son chien, sa monture...Tout, sauf Nothing.

"Ca m'était égal jusque-là de sourire et de faire semblant. Je suis entrée au Bal avec cet état d'esprit et avant d'être ici, je voulais juste mourir aux Jeux, un jour. A terme. C'est une punition adéquate, non ? Après tout, c'est moi qui prend les décisions sur le terrain. C'est moi qui envoie à chaque session tous ces soldats mourir un par un sur le champ de bataille et cela me brise le coeur un peu plus chaque jour..."

Elle ne peut plus cacher l'anxiété qui la ronge depuis deux années;
On oublie trop souvent que Celsius est une jeune femme avant d'être une cheffe de guerre.

"Je ne sais pas Nothing. Est-ce que je mérite d'être dans tes bras, là ? Est-ce que tout ça, c'est vraiment sincère ou c'est une simple tactique ? Une manière de jouer avec moi et combler les tiens ?"

Ces mots résonnent comme un test, et c'en est certainement un.
Ses yeux embués se perdent de nouveau dans son regard, en quête de réponse...

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Mer 3 Mai - 18:37
We need to talk

Sa chaleur contre la tienne alors que tes bras l’entourent, protecteur. Tu veux la protéger de tout ses maux, ceux qu’elle ne montre pas. Ceux qu’elle cache derrière son rôle. Tu aimerais pouvoir le faire plus encore, plus que ces réunions secrètes et fortuites. Tu écoutes alors ses paroles, malgré qu’elle se détache de toi avec une certaine douleur pour ta part. Tu comprends ses craintes, ses attentes, ses inquiétudes. Tu comprends ce qu’elle ressent, et tu souhaites la rassurer. Tu n’es pas doué pour les longs discours, pas autant qu’elle. Tu espères alors que la sincérité de tes mots suffira.

Tu combles à nouveau la distance qui vous sépare.

“Celsius...”

Tes mains trouvent avec douceur ses joues, cherchant à lui faire redresser le regard. Le tien est doux et compréhensif, cherchant à parler d’âme à âme.

“Que tu sois Major, Soldate ou encore éleveuse de loups aussi sauvages que toi...”

Les commissures de tes lèvres s'étirent un peu, et tu lui offres un léger sourire. Doux, aimant, accompagnant ton regard tout autant. Quelque chose que tu ne sors que trop rarement.

“Tu resteras la femme que j’aime.”

Tes mots sont sincères, calmes, et murement réfléchis. Tu n’es pas de ceux qui les lancent à tout va. Tu avais eu le temps de peser le pour et le contre, tester l’amour que Décember avait pu te faire ressentir. Tu connaissais maintenant cette sensation à nouveau, et sans aucun alter pour l’effectuer. Tu lui laisses le temps de digérer quelques secondes tes paroles, puis...

Tes lèvres se scellent doucement aux siennes. Chaste, un baiser qui appuie tes dires. Le rang hiérarchique n’avait pas d’importance pour toi. Tu ne t’étais pas intéressé à la jeune femme parce qu’elle était Major. Au contraire,cela t’avais clairement gêné au départ. Tu la vouvoyais même. Elle avait cependant su insister comme il fallait pour que tu la considères comme une égale. Et maintenant, tu voulais qu’elle marche à tes cotés.

Tes lèvres quittent les siennes lorsque ton front se pose sur le sien. Tes yeux se ferment, et le silence s’installe.
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Jeu 4 Mai - 18:42
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Amours maudits
Existe-t-il la moindre chance pour nous deux ?
Celsius veut en savourer la plus petite seconde de ces instants de répit. A ses côtés. Ils n'ont pas de prix quand ils savent toute la cruauté qui les attend dans un avenir proche. Malgré tout, son coeur tambourinait à l'idée d'être manipulée, une fois de plus. Elle s'attendait à tout : un geste, un tic ou un souffle décadent pour lui signifier qu'elle est trop innocente ou trop naïve, et que ses bons sentiments la perdront. Qu'elle ferait mieux de poursuivre les rêves de sa famille de sang et son devoir, plutôt que de poursuivre une telle chimère. Sans nulle doute, c'est une marque indélébile et de raison qui ne se refermera pas de sitôt...

Au lieu de cela, Nothing lui offre un sourire léger. Beau, charmant, plein d'émotions, aux antipodes de celui qu'il avait esquissé lors de leur première rencontre. Surprise, la curiosité l'emporte. Elle est pendue à ses lèvres. Elle l'écoute. Elle se laisse bercée par le son de sa voix et le bleu envoûtant de ses yeux...

...Par des mots qu'elle n'aurait jamais cru entendre.

“Tu resteras la femme que j’aime.”

Un instant de silence.
Une surprise pour un aveu qui vaut plus de sa bouche que celle d'un tout autre homme.

Ô oui, Celsius est perdue. Mais elle n'a jamais été plus heureuse de l'être qu'en ce moment précieux et si rare à la fois.
Troublée, ses yeux pers interrogent un bref instant pour ne trouver que la beauté d'un amour inespéré dans les prunelles de son amant, dont elle se pensait jusque-là privé et qui lui révèle qu'il ne ment pas. Qu'il pense chacun de ses mots, et qu'elle compte au moins pour lui.

Le souffle lui manque, mais l'émotion est forte.

Est-ce réelle? Ces mots résonnent pour elle comme le plus beau cadeau qu'on ait pu lui faire à ce jour et quand son visage se rapproche du sien, elle se laisse porter par le moment et par la douceur de ses lèvres.
Sa main dans sa nuque et l'autre contre son torse.
Son corps tout contre le sien...

Et si elle est sauvage ?
Il faut bien croire que ce soldat a réussi à dompter son tempérament fougueux,
A apaiser les tempêtes qui sommeillent dans son coeur...

Ce baiser, Celsius ne s'en détache pas. Ce n'était pas la première fois qu'elle demande à gouter ces lèvres, mais il lui faut bien admettre qu'il est cette fois-ci moins maladroit et détaché, moins passionnel et vain ; il porte en lui tant de significations qu'elle en redécouvre toute sa saveur, et qu'il semble bien pouvoir dire qu'elle pourrait suivre cet homme jusqu'au bout du monde.

Ses sentiments mis à nus, les faux-semblants et les masques fanfarons ne sont plus. Et lorsqu'ils mettent fin à leur échange, elle l'observe à son tour et se loge de nouveau dans ses bras, pour mieux lui confesser sa décision.

"Si on survie...Je voudrais passer ma vie à tes côtés. Qu'importe l'endroit où nous nous trouvons."

Ces mots sont susurrés, discrets, mais ils portent la conviction d'une femme amoureuse prête à braver les horreurs de l'île pour réaliser ses rêves. Cette victoire, elle ne la laissera pas filer.
Pas maintenant qu'ils savent enfin ce qu'ils veulent, et qu'ils ne sont plus seuls...
Mais ce moment est à eux, et à eux seuls.
Demain ce sera la Guerre, mais aujourd'hui elle est avec lui.

"Je ne suis pas très habile pour suivre le fil de mes émotions, j'ai toujours été trop explosive, mais c'est évident que je tiens à toi Nothing, et que je t'aime, suffisamment pour braver deux Rois s'il le faut."

A commencer par Hades, dont elle se voit déjà -et à tord- soutenir le regard de nouveau.
Quant à Alastor...N'a-t-elle pas déjà un peu agi en ce sens, dans le secret de ses manoeuvres ?

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Jeu 4 Mai - 19:15
We need to talk

Tu sens qu’elle est confuse, et ton coeur se serre de cette conclusion.

Ses paroles s’ancrent dans ton esprit.
Un espoir te submerge, autant qu’une réalité aussi fracassante.
Si vous survivez...
Après la guerre ? Après, quoi, au juste ?
Les doutes t’assaillent.
Continuera-t-elle de te donner des raisons, au fil du temps, de repousser votre situation ?
Tu es blessé malgré toi, tu vois un refus où il y a une promesse.
Ton visage se referme doucement, incapable de montrer autre chose qu’une neutralité dont tu fais preuve, mais qui veut bien dire des choses en ce moment même.

Ta main vient soutenir sa tête alors que tu la gardes contre toi, regardant l’horizon.
L’aimer pour braver deux Rois, mais pas assez pour quitter ce rôle qui l’empoisonne et l’emprisonne. C’est donc le choix qu’elle fait. Un choix qui s’éloigne de tes envies profondes. Un choix que tu aimerais autre.

Tu restes silencieux de longues secondes, qui deviennent minutes.
Tu ne sais quoi penser, pour être honnête et transparent.
Ce n’était pas la réponse attendue, bien que la réciprocité de tes émotions te conforte tout de même.

Ton regard se fait vague, perdu.
Tu n’as plus les mots, alors ton silence est là.
Dur, et presque implacable.
Tu finis par inspirer un grand coup, en profitant pour te desserrer de l’étreinte de cette tentation au regard sauvage.

Tu t’éloignes d’un pas, puis deux.
Tu finis par mettre les mains dans les poches de ton pantalon et détourner le regard du paysage, pour lui tourner le dos.
Tu ne sais pas pourquoi la tristesse t’habite autant.
Enfin, si, tu le sais. Ce n’est pas la réponse que tu espérais. La réalité est blessante. Beaucoup trop.
Tu es pourtant un soldat, devais-tu aussi l’être avec elle ?
Etait-ce dont cela le chemin que tu devais prendre ?
Etait-ce cela qu’elle attendait de toi ?
Les femmes sont si incompréhensibles... Toi qui ne réfléchis pas autant d’habitude et suit simplement les ordres, tu as clairement du mal à suivre ceux qu’elle intime sans les dire à voix haute.

Une promesse.
Voilà ce qu’elle t’offre.
Une promesse d’avenir, seulement si vous survivez et qui pouvait durer... des astres, des lunes.

Ta voix plus grave, presque cassé, s’échappe de tes lèvres alors que tu regardes devant toi, toujours dos à elle.

“Sais-tu combien il est dur d’ouvrir les yeux chaque matin et de voir mon lit vide de ta présence ?”

Une question en suspens.

Tu tournes légèrement la tête vers elle, pas assez pour la regarder, d’ailleurs, ton regard est fixé sur l’horizon toujours.

“Sais-tu combien d’heures ai-je dû justifier à mon roi pour m’échapper de sa surveillance pour te rejoindre ?”

Ton visage se tourne à nouveau vers l’horizon, te retrouvant droit et dos à elle entièrement à nouveau.

“Hadès est mort.”

Ton coeur meurtri de ces deux révélations couplés. Tu ne peux plus l’encaisser autant que tu le devrais, et tu venais de livrer une information peut-être vitale. Peut-être digne de l’anarchie des Wild, après tout.
Et puis... Quelque chose de plus profond.
Un pressentiment qui te ronges depuis l'annonce de cette mort.

“Je serais le prochain.”

Tu vois, Celsius, moi aussi, je sais faire des promesses.

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Jeu 4 Mai - 22:51
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Amours maudits
Existe-t-il la moindre chance pour nous deux ?
Nothing s'était montré encourageant, aimant : de quoi encourager Celsius à s'ouvrir et à faire part de ses doutes, et de ses désirs à elle, rien qu'à elle. Sur cette promesse plus personnelle qu'elle lui faisait, aussi. Mais lentement mais sûrement, elle le voit se décomposer face à ses mots. Face à ses choix.

Lentement mais sûrement, la jeune femme sait qu'elle a fait une erreur.

Et s'il est bien des mots qui cognent plus durs que les poings, ce sont les paroles que Nothing lui adressent qui lui assènent le coup de grâce et qui fait s'envoler toute joie éprouvée. Ses joues en perdent d'ailleurs toute couleur, sur cette peau hâlée. A la place, une violente déception et une tristesse subtile, sur ce visage qu'il ne pourra pas voir avec son dos ainsi retourné.

Les poings serrés, Celsius voit bien derrière son jeu : il se moque bien d'elle. Dans toute cette histoire, elle en oublie la mort du Roi qu'il vient de révéler tant la colère la submerge quand il énonce sa propre mort et la fait culpabiliser sur son propre choix.

"Tu m'avais pas montré cet aspect de toi, mais si tu penses vraiment tout ça, sans y réfléchir à deux fois...Alors c'est que t'es un sale type Nothing."

Ses paroles claquent.
Elle s'avance, prend quelques pas et brise ce silence cette fois-ci aussi lourd qu'un ciel orageux, malgré l'émotion qui fait trembler sa voix.

"Pourquoi c'est à moi de rester patiente avec tes non-dits, tes attentes et tes révélations sur un coup de tête ?" Celsius se veut cette fois-ci sèche. Déçue. Il n'a d'ailleurs pas besoin de se retourner pour comprendre que cette femme qu'il aime tant arbore ses propres épines. "Pourquoi ça serait à moi de trahir, là, maintenant, à la dernière minute, ma famille de sang, que j'aime malgré tout et qui compte sur moi pour mener au moins cette bataille ?! Tu veux que je condamne les Trappers à l'éradication pour te rejoindre ? Que je regrette cela toute ma vie ? Que je te choisisse mais que j'en pleure toute la nuit, à supposer que tu sois encore vivant puisque tu "es le prochain" ?"

Et plus il lui tourne le dos, plus Celsius ressent toute l'injustice de cette relation.
Elle a ses responsabilités. Nothing a ses blessures. Elle l'entend bien. L'aurait habituellement épaulé et enlacé pour autant de minutes qu'il aurait eu besoin à ses côtés.
Mais cette réaction...L'insatisfaction et la froideur avec laquelle il lui répond, c'en est trop pour elle. De justesse, elle retient de laisser éclater ses émotions et elle édicte de nouveau les résultats de sa dernière mission.
Ici, chez les Wilds.

"Pour ta gouverne, les négociations se sont bien passées, malgré la mort de ton Souverain qui est étonnante et qui me chagrine, pour l'avoir rencontré il y a quelques mois. Il y a des chances pour que nos factions coopèrent pour la première fois depuis des dizaines d'années... Ca ne te suffit pas ?! Tu voudrais que je quitte, maintenant, les Trappers pour recréer des hostilités encore plus palpables entre nos clans ?"

Son oeil est lucide ; elle sait que si tel est le cas, Alastor prendra le temps d'ordonner à ce que sa tête soit prise, quoiqu'il arrive et que l'issue ne leur permettra pas de vivre tout en étant satisfaits. Plus doucement néanmoins -car sans doute ne souhaite-t-elle pas réveiller plus de tristesse sur son visage comme dans sa voix, quoique l'effet soit râté -, Celsius s'approche, s'approche, et s'approche encore pour ne plus être qu'à quelques centimètres de son dos, et tente néanmoins de formuler quelques explications, dans un souffle court, presqu'éteint.

Presqu'en deuil.

"Notre danse...Le fait d'avoir enduré cet étrange alter durant la Saint Valentin mais de t'avoir choisi tout de même...nos nuits ensembles aux sources et ma volonté de négocier avec les tiens aujourd'hui pour, ne serait-ce qu'entrevoir l'espoir qu'on puisse marcher côte à côte, ta faction et la mienne...Et ma promesse de te rejoindre après ce conflit. Je t'ai tout donné depuis le début. Qu'est-ce que tu veux de plus ?"

Celsius n'en sait rien. Elle n'arrive pas à savoir pourquoi il est toujours si insatisfait et pourquoi il demande d'aller plus vite qu'elle ne le souhaite. En désespoir de cause, sa dernière question lui avait échappé des lèvres mais en définitive, la réponse n'a pas véritablement d'importance. Quoiqu'elle choisisse, ce ne serait jamais assez.

Nothing veut trop de choses, révèle soudainement trop de choses, et tout la dépasse.

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Jeu 4 Mai - 23:24
We need to talk

“T’es un sale type Nothing.”

Ta mâchoire se contracte malgré toi.
Tu t’étais pourtant juré que rien ne briserait ta carapace.
Que rien ne te ferait plus dévié de ton rôle de soldat.
Et pourtant...
Elle semblait y arriver avec trop d’aisance.

Tu voulais frapper dans les murs baissés ?
Ils se redresseront.
Effacer les moments passés ?
Il en était capable.
Il était capable de bien des choses pour ne pas subir une autre douleur. Car s’il y avait bien quelque chose dont il avait peur, ce n’était pas de la mort. C’est probablement quelque chose comme ce qu’il se passait actuellement.


Tu te savais égoïste, sur ce coup-là.
Tu n’était pas né Wild pour rien.
Cette faction, n’était pas la tienne par défaut.
Oui, tu avais des envies d’évasion et d’envie de rébellion pour une vie meilleure.
Cependant, tu n’étais pas un faux Wild.
Tu étais un Wild, dans les pires cotés, au fond.
Probablement trop bien cachés pour qu’elle puisse en apercevoir le fond, mais quand visiblement, les mauvais cotés ressortaient, elle ne les encaissaient pas ?
Parfait.
Au moins, tu savais à quoi t’en tenir.

Tu finis par te retourner et écarter les bras, sentant la déception dans sa voix. C’était trop, pour toi.

“Je ne suis pas le prince charmant dont tu rêvais. J’ai aussi des cotés qui semblent te dépasser, et beaucoup plus égoïste que tu pouvais le concevoir.”

Tes mains retombent contre ton corps, pour venir croiser tes bras contre ta poitrine.

“Tu me reproches de faire des propositions pour faire avancer ce nous qui semble trop instable pour le prononcer à voix haute, mais tu ne m’a jamais proposé, Cel. Tu ne m’as jamais proposé de rejoindre les Trapper.”

Une vérité éclatante, un regard qui en disait long.

“Je voulais juste une stabilité avec toi. Une stabilité que je n’ai pas connu, ni ici, ni là-bas, ni ailleurs. Je devais faire quoi ? Continuer à me contenter de te voir en cachette dans le désert jusqu’à ce que nos souffles s’éteignent ?”

Tes mots sont tous aussi tranchants que les siens, et ton ton est dur. Tu n’exprimes aucun sentiment sur ton faciès, mais ton regard se veut presque fuyant, bien que tu t’efforces de le maintenir. Tu ne voulais pas être faible, pas maintenant. Tu ne pouvais pas. Si bien que tes murs remontaient à une vitesse fulgurante face à elle.

Tu n’avais jamais haussé le ton face à elle.
Et égoïstement encore, tu aurais aimé ne jamais le faire.

“Suis-je donc incapable d’être digne de tes attentes ?”

Ton regard se fait presque pesant, avant qu’un soupire passe tes lèvres et que tu passes une main sur ton visage, marchant pour t’asseoir sur le premier rocher que tu croises, posant tes coudes sur tes genoux et joignant tes phalanges pour appuyer ton menton contre, pensif.

Que cette douleur naissante cesse.
C’était dérangeant.
Loin d’ignorer ce qu’il en est maintenant, tu voulais juste que cela s’arrête.
C’était peut-être trop compliqué pour toi, au final.
Tout ça.
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Ven 5 Mai - 11:31
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Amours maudits
Existe-t-il la moindre chance pour nous deux ?


Peut-être qu'ils ne sont pas nés dans les mêmes univers, Nothing et Celsius.
Wild et Trapper ; deux clans que tout oppose.

Et dans sa faction, l'ordre est un mot clé qui régit chacune de ses pensées et chacun de ses gestes. Ca n'avait jamais été inné, mais avec le temps, Celsius avait appris à agir, à réfléchir sagement d'un point de vue externe, jusqu'à tenter d'oublier qu'elle ne voulait pas de ce rôle, que certaines manies de ses soldats ne lui plaisaient pas toujours et que son tempérament n'était pas si dissonant avec les siens.

Mais tout cela face à Nothing, ça l'agace. Ca l'affole. Dès qu'elle pressent qu'il y a cette alchimie entre lui et elle, la distance revient au galop. Et elle n'a pas son mot à dire. Elle ne contrôle rien, dans ce qu'il fait, dans ce qu'il veut.
Dans ce qu'ils veulent, eux.

Elle le sent filer entre ses doigts, ainsi dans sa froideur. Ce n'était pas le prince charmant, elle le savait et pourtant...

"C'est vrai. Je t'ai sûrement en partie idéalisé...Nous, tout ça. De quoi conter une histoire qui ne plaira qu'aux lecteurs assidus de la grande Bibliothèque de notre repère..."

Un sourire revient aussitôt sur son visage, mais il est amer. Toutes ces circonstances, toutes ces petites escapades nocturnes et ces précautions prises au fur et à mesure de leur idylle avaient sans doute donné du piment dans leur relation. C'était devenu leur secret à eux ; plus doux. Privé aussi.

Du danger, aussi ; un goût pour l'interdit pour chambouler sa petite vie de Trapper en mal de douceur et de sensations. Dans la réalisation, elle n'a pas les mots pour répondre à ses reproches. Si son mal n'est pas apparent, de l'intérieur, elle se sent chanceler. Il n'y eut que sa Chienne pour lui donner soudain un appui, sa main resserrant son emprise contre son flanc dans son épaisse fourrure blanche, profitant également de l'attention et du réconfort que l'animal lui porte.

"Tu sais très bien que ça ne veut rien dire...J'aurais pu te le demander, aussi... De venir chez nous. T'aurais eu ta place et j'aurais eu l'influence pour que ça se passe bien, pour toi aussi..."

Elle aurait aimé se cacher derrière une excuse bidon.
"Mais tu ne m'en as pas donné le temps",
ou encore "je savais que t'aurais dit non."
Mais ce ne sont pas les bonnes réponses.
Parce qu'il n'y en a pas, de bonnes réponses ici.

Elle ne lui a pas proposé de la rejoindre et cela fait taire tout esprit de contradiction, sur son faciès d’ores et déjà résigné. Il parait d’ailleurs bien difficile de soutenir la froideur et le ton glacial que son bien-aimé lui adresse cette fois-ci ; il répond par une violence qui l’intimide et lui rappelle toutes leur différences de caractères et d’idéaux.

"Je n'ai jamais dit que nos rencontres nocturnes et secrètes étaient suffisantes, ou qu'elles devaient rester ainsi à jamais...Je te l’ai dit, je la veux moi aussi, cette vie avec toi. Ce n’était pas en ligne de perspective mais j’aime bien cette idée. Toi et moi, Nous, ailleurs qu'ici…"

Ces mots appartiennent aux rêves. Ceux qu’elle s’imagine une fois la nuit tombée et nimbée dans son plus précieux élément.
Ces mots ont aussi déjà le goût de l’échec…

»En me disant que le Souverain Hades est mort, que tu subiras le même destin…Je ne peux pas l'entendre comme ça." Parce que ça lui fait du mal. Parce qu’il veut lui faire du mal en prononçant ces mots, non ? « Comment veux-tu que je puisse avoir des attentes si toi-même, tu n’es pas capable d’avoir un peu foi en nous ? »

Avait-il seulement eu foi en eux, lui aussi ?
Ses yeux peinent à soutenir les siens.
Celsius veut juste s’enfuir.

« Je suis désolée. Pour mes mots, et pour ne pas répondre à tes attentes. »

Sans être dupe, le véritable souci régnait ici.
Elle s’y essaie pourtant.
Mais la frustration la gagne, le maelstrom des émotions aussi.
Celsius prend alors du recul, la mine grave.
Elle a envie de pleurer.

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Jeu 18 Mai - 15:26
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L’idée qu’elle t’ai idéalisé te touche ; simultanément négativement et positivement. Tu étais content qu’elle n’est pas assimiler directement tes travers qui auraient pu porter préjudice à votre idylle, tout comme tu es soulagé qu’elle en entrevoit un aperçu.

Elle aurait pu te le demander, mais elle ne l’a pas fait. Ce qui te laissait un gout amer sur le bout de langue, malgré toi surement. Tu ne comprenais pas, de ta vision des choses, que les idées d’une union entre vous puissent ne venir que de ton esprit. Cette sensation d’être le seul à te battre pour votre relation, bien que ce soit en partie erronée, venait brutalement chaque seconde frapper l’intérieur de ton crâne comme une réalité trop brute à accepter.

Elle te conforte, et pourtant, ton coeur ne s’apaise pas. Tu étais un homme d’actions, plus que de paroles. Des promesses, des dires, tu en avais assez, en cet instant. Tu voulais des actes, au delà des mots. Se promettre l’amour un jour, n’était pas vivre l’amour présent. Tu ne pouvais pas ; plus peut-être ; te contenter de simplement un sourire et des paroles rassurantes, d’une main sur l’épaule comme l’on aimerait qu’un enfant oublie ses peines. Tu voulais qu’elle fasse un pas vers toi, encore un, plus concret plus impactant et plus... présent. Tu voulais juste sa présence à tes cotés, et la voir se battre ; et même débattre ; contre cela, te rendait un peu plus dur à chaque fois sentimentalement à son égard. Tu ne le supportais pas réellement, mais qui étais-tu, encore une fois, pour le proclamer haut et fort? Tu ne méritais surement pas de penser ainsi, de ressentir cela. Tu n’étais personne pour lui imposer une volonté, ou un geste d’action ou encore, des choix de vies. Tu devais accepter sa décision, et c’était bien là tout l’enjeu qui te faisait souffrir. Accepter cette décision, et cette réalité qu’elle voulait réelle. Une relation à distance, pendant encore un temps... Ton regard se baisse, perdu dans les méandres d’une déception et d’un chagrin que tu ne saurais démontrer par les mots. Tes bras toujours croisés, tu restes silencieux face à sa tirade; Que pouvais-tu dire de plus ? Il semblait que tout avait été clairement évoqué.

Tu n’étais décidément pas assez pour ses attentes, et c’était elle qui se sentait également pas assez pour les tiennes. Tu inspires alors, comme pour balayer d’un soupir les rêves que tu avais en tête de cette rencontre, de cette discussion et encore, ce moment où tu pensais utopiquement qu’elle te dirait “oui”. Une demande en mariage qui attendra un autre jour, fut encore un autre jour se lève pour eux. Ton regard se redresse vers elle, et bien que l’envie d’exprimer ta peine était présente, tu restais d’un silence de marbre.  Jusqu’à ce que ce silence soit étouffant pour toi aussi, et que l’air ne soit plus respirable.... ou que tu remarques que tu utilises ton alter sans t’en rendre compte pour étouffer l’un des gardes présents, qui reprend un souffle un peu trop anarchiquement pour paraître discret et contrôlé, sans qu’il ne comprenne son état.

Tu clignes des yeux quelques fois, puis décroises tes bras, pour mettre les mains dans tes poches. Tu renonces.

“Très bien, Cel. Prends soin de toi sur la route du retour, et puissions-nous nous revoir pour parler stratégie si l’enjeu d’aujourd’hui le permet. Combattre à tes cotés sera un honneur.”

Est-ce donc ainsi que les aurevoirs se font ? Tu es déchiré, mais elle reste la femme que tu aimes, et tu plierais alors à sa volonté. Car son bien-être t’importe, au delà de ton égoïsme et même si elle ne souhaite pas rejoindre ta famille pour en faire la sienne.
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Jeu 18 Mai - 23:24
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Le début de la fin
Détresse

Les larmes lui montent à l'oeil et menace de noyer définitivement ses pupilles, mais Celsius est incapable d'en contrôler leurs expressions. C'est à peine si elle parvient à les retenir et à garder la face ; la jeune femme sait qu'ils n'ont pas le même devoir, qu'ils ne partagent pas le même monde, qu'ils n'arpentent pas le même chemin, ni même ne soupirent les mêmes aspirations. Nothing n'a pas les mêmes passions, et si ces différences donnaient tout ce charme et tout l'énigme qu'il représentait depuis cette première danse...

Malgré tout, son coeur se serre face au silence et aux mots pleins, trop de simplicité et de formalité de celui qu'elle aime. Elle sent l'homme qu'elle aime lui filer entre les doigts, se défouler inconsciemment sur ce pauvre garde qui n'avait probablement rien demander. En temps normal, sans doute cette démonstration l'aurait amusé -à son détriment-. Seulement, le silence avait frappé. Les tensions s'intensifiaient tout autour d'eux et tout devint plus sombre. Comme noir et blanc.

De nouveau il porte cette casquette de soldat qu'elle ne supporte plus vraiment ; il renonce. Il abandonne et lui accorde les mots plus froids qu'elle ait pu entendre de sa voix. Ses adieux faits, c'est à peine s'il tourne des talons et la laisse mariner dans ses propres justifications.

Que doit-elle faire ?
Que peut-elle faire ?

Ces non-dits et ce froid glacial terminent de la plonger dans cette eau glaciale qu'elle pensait être épargnée depuis longtemps ; de la Tristesse.

"Noth, je t'en supplie, ne...ne me tourne pas le dos..." Sa voix se trouble. Elle ne comprend plus ce qu'il se passe, ne voit plus aucune victoire dans ces heureuses négociations. Elle dérape, se sent craquer et céder à une panique qui tord ses traits et son assurance, brise son timbre et efface ses mots à mesure qu'elle tente de se justifier. En vain. A pas rapides, elle le rejoint et saisit son bras. "Ne me tourne pas le dos comme ça... Tu n'as pas le droit, pas après tous les efforts qu'on fait, pas maintenant...T'as déjà fait un miracle en me montrant que je pouvais m'attacher, moi aussi, avoir le courage d'aimer quelqu'un réellement...Maintenant que c'est fait tu n'as pas le droit..."

Elle a froid. Ne comprend pas le dérapage. Ces silhouettes de garde, l'immensité de la pleine, ce château osseux qui s'élève dans le ciel, jusqu'à Nothing...Tout devient si effrayant qu'elle en perd toute lucidité.

"Je n'ai pas le choix tu comprends ? Je ne peux pas juste tout plaquer comme ça, je te l'ai dit, je te l'ai dit et..."

Sa gorge se serre. Elle sent la détresse lui obstruer tout jugement. La sensation l'étouffe : elle creuse son estomac et lui fait manquer de souffle. En désespoir de cause, dans un geste cette fois-ci dépourvu de mesure, elle saisit la manche de sa chemise, puis son bras...

"Ne m'abandonne pas sur ce genre de mots...Comme si je n'étais personne. Comme si tu ne m'aimais pas...Tu n'as pas le droit avant la guerre..."

Et si elle craque ? C'est sûrement le cas.
Celsius se sent défaillir, perdre des couleurs et toute logique.
Quelque chose l'angoisse, et cette angoisse manquait bien de signer la fin de ses Espoirs.
Cette angoisse, oui, n'avait rien de comparable à celle qu'elle avait ressenti plus petite face à ses Chiens. Elle n'avait rien de comparable avec celle de ses premiers Hunting Sports, et encore moins de l'abandon que lui avait fait éprouver Fahrenheit.  
Non, l'angoisse qui l'accable est celle qu'il se lasse d'elle.

D'être seule et vulnérable.
cactus

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Lun 29 Mai - 18:46
We need to talk
Tu sens soudainement sa détresse.

Tu n’étais pas parti pour lui dire adieu, juste au revoir.
Le temps que les choses se calment.
Tu n’étais pas inquiet car tu ne voulais pas la quitter soudainement comme ça, et tu n’avais pas rompu, ou quoi que ce soit qui s’apparentait à cela. Cependant, tu te stoppes, dès qu’elle commence à parler, étonné de ne pas entendre une salutation calme, comme elle pourrait t’en donner normalement.

Elle semblait même avoir oubliée son statut l’espace de quelques phrases. Tu te tournes vers elle, lorsqu’elle prend ton bras, et l’écoute malgré que le ton de voix commence à descendre. Tu ne c omprends pas, alors fronce légèrement les sourcils, plus d’incompréhension que de colère.

“Je comprends.”

Des paroles, que tu ne penses peut-être qu’à moitié sur l’instant, mais qui se veulent rassurantes. Car tu n’as encore une fois, pas pour but de la laisser tomber ici aussi sèchement. Ton cœur ne te le permettrais pas.

Tu glisses alors ta main qui n’est pas accaparée par la dulcinée, pour venir lui redresser le menton et l’embrasser avec douceur.

“Je ne comptais pas tout quitter, ni toi, ni notre relation, sur ces paroles. Je nous laissais juste du recul et du temps, surtout à moi, d’accepter cette situation.”

Tu as conscience que tu ne t’exprimais peut-être pas assez, contrairement à elle, et parfois cela pouvait jouer en votre défaveur, comme cet instant volé. Tu inspires alors, doucement, et glisse ta main de son menton à sa joue dans une caresse douce.

“Je vais juste rentrer chez moi, marmonner mes pensées pendant quelques jours, et tout ceci sera derrière moi. Nous en reparlerons lorsque tu seras prête. Car un jour ou l’autre, l’un de nous devra abandonner les siens.”

Tu attends qu’elle te lâche quand elle se sentait rassurée, pour que tu puisses rentrer vers le QG. Tu avais besoin d’air, mais surtout, d’arrêter de penser à elle tout le temps, pour voir clair dans ton jugement de la situation. Elle était importante, tes sentiments étaient grandissants et ancrés, mais tu ne pouvais l’enfermer et tu ne pouvais agir... comme un Wild. Tu devais agir comme un Trapper pour une fois. C’était ce qu’elle te demandait après tout. Mais en étais-tu capable? Tu avais encore besoin d’y réfléchir, même si tes sentiments ne faisaient aucun doute.
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Lun 29 Mai - 23:57
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Le début de la fin
"Je l'aime tant"

Celsius acquiesce, le coeur encore un peu brisé et l'inquiétude, toujours aussi montante. Nothing n'en a aucune idée, mais sa dulcinée veut croire en ses paroles, et égoïstement, écarter aussi la Vérité qu'il apporte avec lui, parce que toute cette situation est à mille lieux du rêve qu'elle avait embrassé ces derniers mois et cela lui fait du mal. Et cette douleur, oui, la brûle comme jamais à en visualiser un quelque chose d'indélébile, s'il venait à changer d'avis et garder ce silence qui lui tord l'estomac... Ces dernières négociations et le poids de son devoir ne l'aident pas à concilier avec la colère de son homme et son silence, sa froideur apparente. Alors les rôles sont soudainement inversées et ça ne la gêne pas, de se retrouver juste dans ses bras.

De profiter juste de son contact...

De cette main qui traverse sa joue et d'un baiser qui se veut tendre, en dépit de...tout.

Elle l'aime tant. C'est dans ces moments de pures tensions qu'elle se rend compte de ce terrible étau qui se resserre lentement mais sûrement autour d'elle ; Celsius ne se voit plus reprendre une vie sans pouvoir offrir et recevoir un peu de leur amour. Il n'a peut-être pas conscience de ce qu'il représente pour elle, mais pour elle, la comparaison ne fait pas l'ombre d'un doute. Il est comme une brise un peu plus froide quand l'environnement devient trop sec, ou comme cette petite lumière qui continue à scintiller dans les ténèbres de ce monde. Dans les deux cas, elle ne se voyait pas se passer de lui du jour ou lendemain pour reprendre une vie de plus parfaite solitude. Depuis combien de temps a-t-elle marché seule dans la nuit pour guider ses autres soldats ?

Celsius voudrait s'affranchir des jeux de statuts et de factions, mais elle n'arrive pas à l'exprimer. A la place, sa main serre sa manche et retient ses larmes, comme pour s'assurer qu'il ne partira pas en colère. Avec le temps, Nothing est devenu à ses yeux son Tout, mais elle est parfois un peu comme lui ; pudique et un peu avare en mots, mais riche en attentions.

Malgré tout, il n'y a rien qui console la peine qui lui blesse la gorge. Elle sait qu'il a raison, que l'un d'entre eux ressortira nécessairement meurtrie pour sceller pour de bon la moindre histoire entre eux, et cette triste réalité la dévaste.

Elle n'a pas envie de faire subir cette peine à Nothing.
Seulement, elle n'a pas envie de ressentir la lourdeur et le jugement des siens pour autant...

Alors, tendrement et sans un mot, elle rend à son tour un baiser sur ses lèvres, dans l'idée de se faire pardonner d'être aussi émotive. Elle comprend aussi, qu'il ait besoin de temps pour lui, pour réfléchir à eux...Et d'un autre côté, son coeur dictait toutes ses pensées à défaut de raison.

Elle ne veut pas le quitter.
Pas maintenant.
Pas tout de suite...

"Je t'aime. Je t'aime au-delà de tout ce que j'ai pu aimé jusque-là. Et moi aussi, ça m'agace de ne pas t'avoir à mes côtés et de ne pas pouvoir profiter...De chacun de tes gestes qui en valent mille et de ton regard que j'aurais pu aimer d'office même dans une autre vie." Du moins, pense-t-elle ses sentiments plus doux, sincères et réels que tout ce qu'elle a pu expérimenter au cours de ces derniers années. Petit à petit, sa respiration se calme et un sentiment de quiétude l'envahit, certaine qui ne la quittera pas sur l'un de ces traitements silencieux qu'elle ne parviendrait probablement pas toujours à comprendre..."Et...Je ne voulais pas te faire de peine, ni t'imposer la douleur de quitter les tiens..."

Cette fois-ci, elle peut l'observer de nouveau. Lui faire face, yeux dans les yeux, sans craindre le pire ni de l'indifférence. Un sourire léger balaie ses lèvres, maintenant que Nothing vient de lui prouver qu'il sera toujours plus terre à terre qu'elle ne le sera jamais. Ce sera elle ou lui, s'ils désirent aller plus loin.

"Je...Je sais ce que ça implique..."

Ce sera elle ou lui, songe-t-elle en se détachant de son étreinte tout en sifflant pour sa monture, prête à rejoindre les siens à l'horizon...Le coeur lourd de cette dernière rencontre qui n'apaisera certainement ses nuits agités.

cactus

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