Tu prenais le temps, parce qu’il le fallait.
Si personne ne le prenait, ce n’était pas elle qui le prendrait.
Tu avais ce pressentiment au fond de toi.
Elle était celle qui ne t’avais pas regardé comme un paria;
Peut-être à votre amie commune qui vous avait rapprochés,
Ou encore, à cette perte qui vous avez touchés.

Tu te dirigeais doucement vers les chambres, conscient que c’était surement une pause pour la demoiselle, si ce n’est trop tôt le matin pour qu’elle soit encore levée.

Frappant doucement à sa porte, tu attends avec patience qu’elle t’ouvre. Tu n’étais pas intrusif, et tu ne voulais pas qu’elle pense que tu bafoues son intimité pour une quelconque raison. Aucune n’était valable, d’ailleurs.

Ton regard se fait alors doux, et protecteur, quand elle ouvre la porte.

“Howlite.”

Son prénom dit d’une manière qui se veut chaleureuse, alors que tu attends son signal pour rentrer simplement, prendre de ses nouvelles.

“J’espère que tu vas bien.”

Après tout, peut-être que des évenements récents perturbaient un peu trop son sommeil, et rapidement, tu l’inspectais discrètement du regard pour discerner la moindre cerne qui pourrait trahir son inquiétude ou sa fatigue. Tu étais comme ça, Bjorn. Avec les gens que tu estimais proche de toi, tu leur accordais ton soin et ton inquiétude.