Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Tu as beau retourner le problème dans tous les sens, tu ne trouves pas de réelle satisfaction aux solutions qui découlent de ta problématique Et ta problématique à toi, c'est ta soeur. Retrouver cette foutue deuxième lame n'allait en rien être facile. Si seulement elle pouvait réflechir sur la situation et se montrer moins ... assaillante.
A mesure de tes méditations, une silhouette, un visage, des cheveux blonds comme les blés t'apparaissent à l'esprit. Le regard d'un bleu ciel clair comme de l'eau de roche. Pour peu que vous ayez échangé, vos discussions s'étaient toujours montrées agréables. joviales. Ca t'étonne d'ailleurs que deux hommes de votre genre entretiennent ce genre de relation légère.
D'un doigt posé sous le menton, tu te le frottes pensivement. En fixant ensuite un point du vide, dans ta chambre, vêtu d'une simple serviette noire enroulée autour de ta taille. Coup d'oeil rapide pour t'indiquer l'heure tardive.
Tu n'as plus qu'à attendre demain. A cette pensée, ton corps s'alourdit et se laisse retomber en arrière, sur le lit... aux prises de nouvelles réflexions.
- Au diable les convenances !
Tu te redresses et chopes les premiers vêtements visibles pour te vêtir, avant de glisser la dague cruellement separée de sa jumelle, dans l'étui derrière ta ceinture.
Et la seconde d'après, tu disparaissais de la chambre. [...]
Trois coups sont portés à une porte tout en espérant ne pas te tromper. Imaginer que ce serait celle d'un autre wild, dont la suposition repose sur de lointains souvenirs, ne fait que te muer à pénétrer son domaine sans son accord. Mais tu te retiens. Il va ouvrir. il doit ouvrir.
Tu t’étais préparé à passer une soirée tranquille. Tu n’étais pas du genre à être dérangé. A vouloir être dérangé non plus.
Le haut retiré, tu massais tes poignets. Tu posais tes armes non loin de ton lit, toujours. Au cas où. Tu ne faisais confiance à personne à part toi même après tout. Cependant, aujourd’hui, tu avais des douleurs aux articulations et cela t’emmerdait. Tu n’aimais pas avoir mal quelque part, car c’était signe de faiblesse, et tu ne voulais pas paraitre faible, encore moins l’être.
Tu soupires doucement lorsqu’on frappe à ta porte.
Déterminé à ne pas ouvrir, tu ne te retournes pas, avant que les coups deviennent plus rapides et pressants.
Tu te retournes, agacé, et ouvre la porte d’un geste vif alors que ton regard toise la personne improbable qui se trouve ici, dans les chambres, dans le QG où il a été banni. Un sourcil se hausse alors que tu finis par froncer les sourcils.
Il pourrait juste mourir, là, non ?
Tu attrapes son haut que tu tires brutalement dans ta chambre pour refermer la porte.
“Tu as une minute pour me donner une bonne raison de ne pas mettre ta tête sur un piquet, tout de suite.”
Les muscles tendus, tu avais laissé le bénéfice du doute. Il ne serait pas là longtemps. Qu’il choisisse bien ses mots.
Se faire plaquer abruptement après avoir pris tes couilles pour lui rendre visite, c'est quelque chose. T'es à mi chemin entre l'hilarité et l'inquiétude, surtout que le ton employé et le corps à moitié nu mis en évidence ne font que renforcer ton manque de concentration. D'un coup de regard scrutateur, tu le jauges en silence, et le laisses d'ailleurs planer un moment, comme pour tester la tension du wild blond. Et si les minutes s'égrènent dans cette ambiance pesante, tu finis par rombre ce factice repos :
- Je ne sais pas ce que tu cherches à faire, mais avant de jubiler à l'idée de me piquer à une lance, il faudrait déjà que tu songes vraiment à m'attraper ?
A tout moment, tu etais capable de t'évaporer dans ses bras, de faire ressentir le poids d'une absence totale de présence, mais au contraire, tu restes, et ton sourire s'élargit, dévoilant davantage tes dents. La proximité entre homme ne t'a jamais dérangée, même si avec une femme, ca avait l'avantage d'être plus doux.
- Je suis pas ta pute, Noth', tu peux pas me plaquer comme ça et vouloir m'éclater contre une porte. Tu sais bien que je vais pas m'excuser d'être volatile, c'est mon alter quand même.
Il va être certain que tu ne le prends pas au sérieux, et pourtant tu restes exprès dans sa prise. Car tu as besoin de lui.
- Je sais pas ce qui te donne envie de vivre, on dirait pas grand chose, mais si je te demande de m'aider à dépouiller ma soeur, qu'est-ce que tu pourrais attendre de moi pour egayer ta morne vie ?
T'es amusé Hyste. Mais dans le fond, t'es très sérieux. Tu le veux dans ton équipe personnelle. Si seulement tu connaissais mieux le dossier de ce bougre d'arrogance, peut-être que ça aurait été plus facile pour toi, d'emblée de jeu.
Il n’avait pas tord... Que penses-tu ? Bien sûr que si, il avait tord. Tu pourrais le transpercer, et ces prochains mots, n’étaient pas les meilleurs qu’il aurait pu donner. La provocation n’était jamais bonne, mais heureusement pour lui, tu n’étais qu’un soldat. Un soldat qui obéit aux ordres, et qui n’est rien d’autre qu’un pion. Rôle qui t’allais parfaitement sans que tu ne demandes ton reste, car après tout... Aucun ordre n’avait été donné de tuer un ancien wild à même ta chambre. Jouer sur les mots, c’était important parfois.
Tu le relâches alors, de toute façon, ce n’est pas comme s’il ne pouvait pas “s’éclipser” à tout moment, cet abruti. Ce qui t’intrigues, c’est pourquoi il ne l’avait pas fait dès que ta poigne s’était refermé. A croire qu’il espérait vraiment retrouver le peu de confiance que tu avais en lui... avant.
Tu te retournes alors à sa remarque bien plus que sous entendue, déjà agacé par son comportement. Toi, ça te dérangeait ce genre de rapprochement. Du moins, ça devrait. T’étais capable d’aimer. Des femmes, et des hommes. Mais physiquement... T’avais aucune idée de comment ça pourrait fonctionner, si t’étais même capable de... Qu’importe. Là n’était pas la question pour ce soir.
Ses mots pèsent dans la pièce à nouveau silencieuse, alors que tu ramasses un haut pour l’enfiler, comme pour priver de la vue de ton corps cet homme fou, et t’en protéger aussi.
“Rien.”
Tu ne demandes rien, car tu ne désires rien. Tu suis le court des choses, sans travers, et sans écart. Tu tues, tu sauves, tu emprisonnes et relâches et au gré des ordres et des tempêtes de Carcosa.
“Je suis pour.”
Elle n’avait qu’à pas te chercher des noises chaque fois que tu parlais à Hystéria. Certes, il était un traître, mais tu avais du mal à voir les choses ainsi. Peut-être était-ce simplement que les puissantes alliances étaient plus importantes pour toi que les rivalités millénaires. Puis, tu étais égoiste, et tant qu’un ordre ne t’étais pas donné de ne pas trahir un wild en particulier, pourquoi le ferais-tu gratuitement.
Quand t'y repenses, tu aurais pu y laisser des plumes, Hysteria. Quoiqu'en dise ton alter, celui de Nothing a toujours été des plus redoutables. Et pour avoir connu les Wild comme les Vigilante, c'était les Wild les plus dangereux si on en oubliait leur énorme problème de cohésion qui repose essentiellement sur le chaos.
Tu le laisses s'éloigner, se rhabiller aussi, amusé par une pudeur dont tu étais incapable de faire preuve. ... parce qu'en l'état, tu appréciais te repaître de la vue qu'il t'offrait.
- Dommage.
Tu laisses le mystère flotter sur ce simple jugement et lorsqu'enfin il te donne une réponse à ta proposition, quelque chose en toi se consolide. Ta confiance peut-être. Ta foi en l'amitié sinon. Comme Dolly et Carbone l'avaient détruite en l'état, il t'arrivait d'être encore surpris par la loyauté d'une simple amitié.
- Tu me surprendras toujours, Nothing. Je pensais devoir faire des pieds et des mains pour te convaincre, mais tu accceptes. Pour quelles raisons, je n'en sais rien mais je te le revaudrai.
Tu te rapproches de lui et poses une main amicale, pour ne pas dire symbolique, sur l'épaule que tu presses.
- Réflechis quand même à ce que je peux t'apporter, mon frère. ... Du reste, elle conserve deux armes qui m'appartiennent de droit. L'une est ma lame séparée de sa jumelle, et l'autre est aussi une lame qui appartenait à mon frère défunt. ... Le seul ici dont je pleure la perte.
Ton regard est d'autant plus froid lorsque tu y penses.
- Tu serais capable de la voler, pendant que je l'occupe ailleurs?
Tu ne pouvais le décevoir, ni qu’il se sente délaisser. Tu ne comprenais peut-être pas tout les enjeux de son départ, Ni l’étendue de sa trahison, Cependant pour toi, il restait un ami solide. Si ce n’est celui qui était le plus proche de toi, parfois la frontière était mince à tes yeux et à ton coeur, car il était un être qui comptait pour toi. L’un des seul à qui tu octroyais une confiance certaine au delà de ta faction. Cela ne changerait pas.
“Tu n’as pas besoin de me revaloir quoi que ce soit.”
Sa main sur ton épaule et tu l’observes, attendant la suite.
“J’en serais capable.”
Tu as un moment d’hésitation dans le regard, avant de soupirer.
“Ne t’emmenès pas trop loin dans les ennuis, Hysteria. Je ne voudrais pas te perdre, et je ne pourrais rien faire pour empêcher ta sentence.”
Car les wild étaient ta famille à toi. Tu comprenais qu’elle ne soit pas la famille de tout le monde, et cela ne te dérangeait pas, cependant, tu ne pourrais pas aller contre leur volonté de tuer un ennemi à leurs yeux.
“Dolly m’en voudra, mais je saurais lui parler. Esperons. Va. Je te rapporte les lames.”
Que tu savais cachées, probablement dans sa chambre.
“Si elle les portent sur elle, tu as une idée ?”
Parce que tu te voyais mal engager un combat, bien que tu avais dis que tu l’aiderais.
La fidelité de Nothing t'avait toujours surpris. Même si quelques minutes auparavant il avait été près à te tuer contre la porte. Maintenant, il prêtait serment pour t'aider. C'est à n'y rien comprendre, t'es paumé.
Tu baisses la tête et fixes un point du sol, pensif un instant. Jusqu'à ce qu'il éveille en toi des doutes.
- Parler à Dolly ? ..
Tu te mets à rire d'abord discrètement, avant de te répéter.
- Parler à Dolly ??
Le rire devient plus fort, nerveux aussi. Ca te prendrait presque aux trippes tellement ça te met dans des accès d'hilarité.
- Je te jure que si elle t'écoute toi, et pas moi, alors le lien qui m'unit à elle sera définitivement brisé. Si moi elle ne m'écoute pas, son jumeau, pourquoi elle t'écouterait, toi ?
T'as peur d'être blessant, dans le fond, mais comme toujours ce sont tes pulsions qui parlent. T'en as marre que ton monde tourne autour de cette traitresse. Ton regard glisse des prunelles bleutées de ton ami jusqu'à sombrer dans quelques réflexions pénibles à supporter.
- Si elle les porte sur elle, tu sauras peut-être lui couper le souffle, mais elle est fourbe. Et je ne veux pas ta mort. ... Je vais fouiller en dehors du QG pour ma part, si elle avait une quelconque idée de les planquer quelque part. Sinon, elles doivent être dans son armoire, sous son lit, le tiroir de son bureau. De toute façon, la nuit, elle ne dort pas avec, alors c'est toujours le bon moment pour les lui subtiliser. ... et plus j'y pense, mieux c'est que je vienne avec toi pour te sortir de la panade... puisque de toute façon, quand tu lui parleras, elle t'enverra chier.
Tu ne comprenais pas son rire, mais tu supposais qu’il en savait mieux sur sa soeur que toi, cependant...
“Je ne l’ai pas trahi en quittant les miens.”
Tu soulignais ce point, bien que surement douloureux pour le jeune homme.
“A sa place, je serais justement encore plus rancunier envers mon frère jumeau que n’importe qui pour ne plus être à mes cotés, tu réalises non ?”
Tu haussais un sourcil pour qu’il se mette un peu à une autre place que l’égoisme de la sienne. Tu soupirais alors cependant, ne souhaitant pas remuer le couteau. Tu étais cependant presque sûr que Dolly serait capable de te parler. Elle parlait déjà à beaucoup de monde, chez les Wild, alors, un de plus ou de moins. Tu ne voulais cependant pas le contrarié d’avantage.
“Je verrais ce que je peux faire, la nuit, dans ce cas, si tu penses que c’est la meilleure option.”
Tu l’observes, ne voulant pas qu’il agisse n’importe comment non plus, ni qu’il se mette en danger.
“Au moindre problème, tu pars sans moi Hysteria. Je gererais les wilds, toi, tu as déjà assez donné avec eux.”
Oui, malgré tout, tu savais aussi qu’il avait souffert de la situation, plus que n’importe qui ici. Plus que sa soeur aussi. Tu le regardais avec ce regard compatissant, mais pas de la pitié non. Tu étais un allié pour lui, il ne devait pas en douter. Car c’était le cas.
Tu fixes un instant Nothing, lorsqu'il te provoque par un avis tranché dont tu n'avais rien demandé. C'était paradoxal avec le fait qu'il t'aide.
- Alors, qu'est-ce que tu fous là à accepter mon offre, si tu penses tout comprendre ?
Tu penches la tête sur le côté, par automatisme.
- Tu parles sans savoir, de toute façon. Tu ne sais pas ce que c'est d'avoir une jumelle. Mais tant qu'on tient notre accord, tu peux toujours me saouler, c'est juste pas le bon sujet pour que je m'en amuse.
C'était à sa guise de défendre les points de vue de tout un chacun, mais c'était tout sauf malin de sa part.
Tu te passes une main dans les cheveux, puis tu souffles.
- Tu sais comment me contacter de toute façon. Une missive, et j'atterris là où tu voudras. ...
T'es un brin pensif. Comme il semble jouer avec ta confiance déjà fragile, tu as tendance à te dire qu'il pourrait te piéger. Tu essais seulement de te rattacher aux souvenirs que vous avez en commun, si tant est que ça ait une valeur à ses yeux, autant que ça en a pour toi.
- Je crois que c'est la fin de notre échange ? ...
Tu restes pourtant un instant silencieux, en proie à l'inertie. Et, assez soudain, tu renchéris. Plus léger :
- ... J'aurai peut-être dû te décoincer davantage. ..t'as des rides qui se forment, ici.
Tu lui montres exactement l'endroit, au niveau de la ride du lion. Puis, tu lui tapotes l'épaule, un brin railleur.
Tu soupires, sachant bien qu’il le prendrait mal. Que vous n’auriez pas les mêmes points de vue sur la situation, une évidence pour toi, mais aussi pour lui. Différente, et aucune réellement bonne, au fond, car seule Dolly pouvait savoir comment elle se sentait.
Qu’il te rassure sur sa présence à tes cotés en cas de soucis, tu étais bien content de l’apprendre à nouveau. Ta présence en ces lieux était déjà aussi pour toi, un signe que tu tenais à ce qui vous reliaient encore. Il était bien ton exception, et la preuve que ta loyauté n’était pas seulement qu’une question de faction, parfois.
“C’est la fin, oui.”
Tu n’avais cependant pas envie de le voir disparaitre sans rien faire.
Tu l’écoutes, et toi qui ne sourit pas souvent, tu lui offrais pourtant l’un de tes rares sourires. Avant de t’avancer et tirer son épaule pour l’enlacer avec calme, et sécurité.
“Tu resteras toujours mon ami, Hysteria. Peu importe ce qu’il se passe dans l’avenir.”
Tu ne voulais pas promettre des choses que tu ne pouvais pas tenir, mais ça, tu savais que tu pouvais le tenir. Tu n’avais pas beaucoup d’amis véritables, ils se comptaient sur les doigts de tes mains, et Hysteria avait surement la première place pour toi.
Tu te recules alors et hoches la tête.
“Tu peux partir. On s’occupera de Dolly bientôt.”
Tu ne comptais pas parler de sa présence dans ta chambre. Après tout... Qui pourrait l’arrêter, lui et son alter, de faire ce qu’il voulait.