Boites aux missives de Thanatos

Disponibilité : Étonnamment, très souvent.

Thanatos.

Quelle agréable surprise.
De recevoir en cette doucereuse nuit l'importance que vous vouez à notre unique échange.
Avez-vous pensé à moi comme j'ai pensé à vous ?
Vous êtes vous souvenu de l'étincelle de vie sur cette peau qui est la vôtre, froide et quasi-vierge des souillures humaines ?

Ne soyez pas solennel.
Nous avons déjà réfléchi à comment multiplier vos forces.

Vous prêchez déjà un convaincu.
Et ne pensez pas que vos piètres charmes y sont pour quelque chose. Vous me plaisez seulement pour le danger que vous représentez. Mais cela concerne mes goûts exceptionnels, quoique somme toute personnels.

Je vous remets ci-joint la liste des alters de nos membres. Sachez néanmoins qu'il n'y a que la moitié. Le reste viendra lorsque vous m'aurez remis aussi les vôtres.

Nous ne possédons pas encore tous des informations suceptibles d'amplifier vos capacités.

Avez-vous reçu la nouvelle ce matin de notre grandeur, j'ai nommé ici I.A. ?
Il semble que le combat se produise dans la zone de ralliement, contrairement à ce qu'elle nous avait laissé penser des batailles à venir au sein des QG.

Cela nous arrange.

Nous arriverons l'aube prochaine. Sachez néanmoins que je ne pourrai demeurer longtemps à vos côtés. Il vous faudra faire route pour tous s'unir....

... j'ose espérer que vous avez rougi à ma dernière phrase. Derrière votre masque blafard.

Votre Roi allié.

Cher Thanatos ;

Je ne sais pas si j’ai vraiment le droit de t’écrire cette lettre, pourtant cela fait un moment que j’y songe. Encore plus aujourd’hui, à cette journée où les HS doivent être lancée alors que rien ne se passe.

Je pense à toi souvent ces derniers temps, j’ai la terrible sensation de me sentir coupable de quelque chose par rapport à toi. Et je voulais m’excuser.
Parce que tout le monde a quelque chose d’étrange, des impressions qui ne se sont jamais réalisées mais qui restent réelles.

Je suis consciente que notre première rencontre s’est mal passée.
Que tu as beaucoup souffert par ma faute.
Sache cependant que tes mots m’ont profondément touché et que j’essaie d’en tenir compte chaque jour qui passe.

J’espère, quoi qu’il arrive, que tu es heureux.
Si jamais ce n’est pas le cas, dans ce cas je prie pour que tu ne te décourages pas.
C’est difficile, surtout en ce moment. C’est peut-être égoïste ce que te dis mais je le pense sincèrement.

Si jamais tu souhaites parler en face à face, même simplement d’une frontière à une autre, n’hésite pas à me le demander. Les contacts sont compliqués donc il n’y aura rien à craindre.

Merci de juste lire mon message.
Prends soin de toi Thanatos.

Thanatos.

Je ne suis pas très douée pour parler non plus tu sais.
Mais on me dit souvent que ça commence avec ses émotions et ce qu’on veut exprimer. Avec une réaction, ou juste une question. Je n’ai pas toutes les réponses, je ne sais pas si je serais d’une grande aide mais parfois avoir juste une oreille ça fait du bien.

Je n’ai pas d’intérêt pour ainsi dire.
Enfin je ne te parle pas pour avoir quelque chose en retour.
Mais parce que je t’apprécie.

C’est difficile à comprendre peut-être, moi-même parfois je ne comprends pas tout ce qu’il se passe mais ce n’est pas grave tu sais.

Je sais que j’ai eu mal, je sais aussi que je l’ai voulu.
Je sais que j’étais triste, que je ne voulais plus continuer.
Que j’avais tout perdue.

Peut-être que c’est à ce moment-là que tu es apparu.
Tu sais, les gens qui s’appellent des monstres sont ceux qui sont le plus humain.
Je ne me cacherais plus Thanatos, mais toi aussi, ne te laisse pas définir par ce que ton alter peut faire. Tu es plus que ça, plus que ces mains qui peuvent détruire comme je suis plus que des mains qui peuvent aussi détruire.

Le bonheur n’est pas quelque chose que l’on choisit tu sais.
Il apparaît quand on s’y attend le moins, surtout quand on peut n’y avoir pas droit.
Il est simple, il donne un sourire, un moment où on se dit que tout va bien. C’est ça, le bonheur. Ne cherche pas plus loin.

Il est simple, aussi léger qu’un papillon.
Ou une feuille avec des écris dessus, au choix.

Ne t’inquiètes pas pour moi Thanatos.
Tu te souviens de cette fleur ? La Diamond Magnolia ? Si jamais tu le souhaites, on pourra partir en expédition pour la retrouver.

Et promis, cette fois je ne paniquerais pas.

Night Owl

Thanatos,

Je suis désolée. Je suis tellement désolée. Tout ça, c'est de ma faute. Pourtant, c'était la seule issue. C'était le seul moyen de te sauver. Toi, les wilds, Seven. Alors, s'il te plait, je t'en conjure Than : tiens bon. Je ne te laisserais pas, je ne t'abandonnerais pas. Tu es ma famille. Tu es des nôtres. Et surtout, tu comptes plus que tout pour moi. Je ne peux pas. Je ne peux pas accepter les choses si tu n'es pas là. Tu es devenu ma raison à l'instar de moi ta maison. Alors, attends. Attends jusqu'à que je revienne te chercher pour te ramener.

Parce que, je le ferais.

Je passerais te voir qu'importe les conséquences si tu étouffes.
Un mot, et j'arriverais sans hésiter.

Howlite.

(Le papier est froissé, et certaines lettres sont illisibles, comme si quelques gouttes d'eau s'étaient échouées sur l'ancre.)

Cher Thanatos.


(on peut apercevoir des coins humides sur le papier.)

Je m’entête parce que je sais que tu n’es pas mauvais.
Je le sais parce que si tu étais vraiment un monstre ou une abomination, tu ne te sentiras pas aussi mal de m’avoir tué. Ces derniers ne ressentent pas de pitié et encore moins de la tristesse de par leurs actes, ils sont incompris parce qu’ils sont différents d’une manière que les autres ne peuvent pas comprendre.

Ça ne te dérange pas de tuer.
Mais nous sommes dans un monde où les gens peuvent mourir demain à cause d’une bataille.
Ce n’est pas une question de « déranger » mais de conscience.

Ce n’est pas parce que tu réduis tout ce que tu touches à néant que tu es un être vil Thanatos. Ce n’est pas parce que tu as un alter destructeur que tu dois aussi le laisser te détruire. Nous sommes dans une situation similaire avec des alters qui peuvent changer une vie en un instant si mal contrôlé.

J’ai peur aussi tu sais, quand je perds le contrôle.
J’ai peur de voir quelqu’un mourir de mes mains alors que je n’ai rien demandée.
J’ai eu peur pour toi la première fois qu’on s’est rencontrés.

Autre indice qui indique que tu n’es pas un monstre : tu aurais pu aussi me tuer ce jour-là et abréger les souffrances que je te causais. Mais tu m’as épargné.

Je ne sais pas pourquoi je suis morte dans tes bras et je suis infiniment désolée de te causer, même maintenant, autant de peine. La seule raison qui me pousserait à faire ça serait… La perte de Mars.

Il ne pourra pas m’en empêcher.
Je trouverais un moyen d’échapper à son regard.
Je ne veux pas te laisser seul Thanatos.

Je ne te ferais plus jamais de mal.
Mais je resterais.

Thanatos.

Tu ne sais rien de moi non plus.
Tes arguments ne sont pas valables.
On ne s’est croisés qu’une fois et pourtant, tes actes ont parlés à ta place.

Je ne dis pas que tu es tout blanc, chacun à ses défauts. Je connais des gens qui tuent aussi sans hésiter mais comme je te l’ai dit, nous vivons une histoire où la mort fait partit du quotidien. Je ne suis pas effrayée par ce trait.

As-tu vraiment la conscience tranquille Thanatos ? Si oui, pourquoi te torturer avec ma mort alors qu’elle n’est pas arrivée ? Est-ce vraiment mon alter qui te pose un problème ?

Je commence à grandir sans lui.
À m’entraîner pour devenir forte, même si j’ai un long chemin à suivre.
Parce que je ne peux pas me reposer tout le temps sur sa protection, je dois grandir aussi.
Je suis fragile, tu as raison, il y a des choses que j’ignore encore et que je n’ai pas encore vue.

Mais cela n’empêche que je t’apprécie Thanatos.
Même si tu te traites de monstre, même si tu ne penses pas mériter ma compassion.

Tu dis m’avoir épargné pour ne pas alourdir le poids dans ta poitrine…
Un poids dans ta poitrine, Thanatos.
Plus tu m’écris, plus j’ai la certitude que tu n’es pas mauvais.

Je ne te connais pas Thanatos, mais je suis persuadée d’une chose.
J’ai envie de te connaître.
Tu pourras me menacer ou essayer de me faire fuir, me dire que tu es une calamité qui détruit tout, j’en suis consciente. J’ai vu ton alter à l’œuvre, j’ai encore des picotements sur la peau en y pensant et je sais aussi la douleur qu’elle apporte pour la sentir qui se présente quand je pense à ce qui… n’est pas arrivé, finalement.

Je sais les dégâts que ça cause.

Alors repousse-moi si tu veux.

Mais je n’ai pas peur.
Je ne te trouverais pas.

Un jour si.
J’en suis persuadée.
Et ce jour là, je pourrais te dire de vive voix que je n’ai plus peur de toucher qui que ce soit.