Les jours passent, l’enfer gronde. Un peu partout dans ce monde. Prêt à dévorer chaque âme qui n’est pas assez forte pour résister. Le silence est bien plus lourd depuis l’appel. chaque heure plus encore. Tous se préparent à ne pas revenir dans ce monde. Vivre comme si demain, le jour n’allait pas se lever.

Que me reste-t-il à faire maintenant ? dire au revoir à ceux qui me sont proches ? Avec les jeux, mon cœur a fermé ses portes à trop de proximité. Ne pas s’accrocher plus qu’il ne faut pour savoir laisser partir. Sans regret, sans tristesse. Le fardeau de ceux qui restent. Ceux qui survivent.

Romance n’a plus de goût ou bien, je l’ai oublié.

Je préfère les couloirs quand mon sommeil se perd dans la nuit. Plus calme. Nulle envie d’avoir de longues conversations existentielle pour une énième fois. Je me sens lasse de vider mon sac. Pour ce qu’il reste de mes envies et souvenirs à chérir… Un gage que je n’ai pas encore récupéré. Un oubli ? Non, La réflexion de trouver le prix idéal à prendre. À savourer.

Phalange qui frappe contre la porte sans vrai espoir qu’elle s’ouvre pour accueillir. Dans le doute. Épaule contre l’encadrement de la porte, l’attente. Sourire en coin et regard qui scrute - Bonsoir Lethal. Nom ronronner, fierté de la victoire en mémoire. - J’ai un dû à venir chercher avant que le jour ne se lève plus. Autorisation en option, main qui pousse la porte et voler une invitation à rentrer.

Nous n’avons plus le temps de réfléchir. Plus le temps pour des faux semblants. Embrasser une dernière fois un peu de vie avant qu’elle ne perde son souffle. - Je te dérange ? Banalité absurde. Et même si je dérangeais, ce n’est pas vraiment mon problème.

Envie égoïste de possession.

Chambre à l’odeur de réflexion. Tous ont l'esprit tournés vers demain. Vers des combats, stratégie pour atteindre un but et des idées qui dépassent bien des combattants de la dernière aube. Bien que je devrais faire pareil, sauter à cœur et esprit dans cette bataille. Pourtant, cela m’intéresse si peu… Un rien peut totalement renverser des idées et plans minutieusement préparer. Des heures perdues à se préparer pour un avenir incertain. Oubliant de vivre l’instant présent.

Se balader dans la sphère privée du Major à quelque chose de voyeur. Savoir comment il vit. Seul, dans son propre monde. - Stratégie à revoir si elles sont réfléchies comme celle que tu avais eue contre moi. Taquinerie piquante. À vrai dire, peu de chose m’avait accordé la victoire. Une chance de la providence qui me laisse le gout de la victoire avec satisfaction.

Léger coup d’épaule dans une provocation de taille pour traverser la pièce, un regard qui quitte le sien, en direction de ce bureau aux lourdes responsabilités. - Les mots sur le papier ne peuvent représenter la folie qui se vit sur le terrain… Comment anticiper les facteurs comme la peur, l’anxiété, la rage qui plonge l’esprit dans un état second. Même le soldat le plus solide n’est pas à l'abri de vriller. Un coup d’œil de loin sur des mots qui auront une valeur de guerre demain.

- Je n’ai plus peur de mourir. Paroles désintéressées, mon cœur se tournerait vers l’au-delà si cela pouvait faire tomber les nuits sur mon sommeil. - Ce n’est pas comme si cela était mon premier rendez-vous avec la fin. On finit même par avoir une relation toxique. Léger rire. Titan qui lui fait face et tient tête à cet homme qui pourrait d’un toucher libérer la vie de mon âme. -  Et toi, as-tu peur de mourir ? as-tu peur que demain le monde s’effondre encore une fois ? Lueur de vie éphémère que la grande IA aime à faire vibrer et vaciller pour son bon plaisir.

Regardes- moi, ne me quitte pas des yeux. Quelque pas en avant pour moi, à reculons pour lui jusqu’à ce que la table de toutes ses pensées militaires n’arrête la danse. Prison de bras posés de part et d’autre du meuble empêche une fuite. Distance intrusive dans une zone de confort personnelle piétiné avec soin. - J’ai soif de ma récompense, Lethal~ Visage qui s’incline sur un côté dans l’attente de plus. Si proche des lèvres à portée des miennes - C’est toi que je veux en récompense. Murmures charnels de la confidence. Je te veux comme trophée, comme récompense. Main qui vient pousser dans un mouvement lent, les idées de guerre de sur ce bureau dans le plus grand des calmes. Bruits de feuilles volante et tombante sur le sol pour laisser place à la folie grisante et passionnelle.