I'm here I'm living in the wall I know, I might be small but I am the Eighth Wonder
Lore & Résumérésumé du résumé :
▬ Spring est petit, chétif, timide, silencieux et coincé du postérieur. Si on essaie de le forcer à jouer avec vous, il pleure, si on essaie de l'inclure dans une conversation il sait pas quoi dire. En plus il a zéro sens de ce qui est un peu limite et crade ou pas, mais il veut vraiment s'intégrer au fond. Mais c'est pas sa faute ils sont juste trop cons pour comprendre (auto-suggestion)
▬ Spring a son alter, comme ses parents le voulait mais c'est un peu crado donc ça serait cool qu'il arrête de l'utiliser en fait merci.
▬ Winter a un alter et est plus looser comme nous ouin.
▬ Premier jeux, voit Thanatos et se dit "je reconnais se visage, c'est un traitre il parait! wow je serais tellement un bg si je le tue" > il perd sa main gauche parce que, soyons honnêtes, il avait zéro chances.
▬ Il se planque en boule et personne ne vient l'aider. Pas tant parce que personne n'a essayé, juste personne ne l'a trouvé.
▬ Au moment de partir un de ses grands frères est gravement blessé et beaucoup d'autres aussi. Il est jaloux de voir les autres se plier en quatre pour eux alors qu'il cache sa propre blessure.
▬ Il décide d'arrêter de marcher et voir si quelqu'un remarque qu'il n'est plus là. Il ne remarquent pas assez tôt. Il se casse.
▬ Les trappers le récupèrent un peu plus tard un peu plus alors qu'il est pas au top de sa forme, le soignent et envoie un pigeon à sa faction disant qu'il l'ont retrouvé et le rendrait tout e essayant de négo un peu (eh, ils l'ont soigné, donnant-donnant)
▬ Il demande de rester et quand il lui demande "tu sais faire quoi" il réparer le minifour et on lui dit "ok tu peux rester". Si c'était vraiment grâce à ses capacités de réprateur ou parce qu'ils avaient pitié de cet ado handicapé qui veut pas retourner chez lui reste flou.
▬ Il vit sa meilleure vie d'ermite, sa famille sait qu'il est en vie à cause de la lettre des trappers et savent aussi qu'il n'a pas voulu rentrer alors qu'ils étaient prêts à faire un échange de ressources pour le récupérer.
▬ Il fait leur corvée puis devient finalement plus tard
Enfance
Spring est ce gamin chez les Vigilante qu'on oublie au coin de la pièce. Silencieux, chétif, qui peine à aligner deux mots sans bafouiller et se laissera crever de faim plutôt que de signaler que vous avez oublié de le servir. Il fait tâche, à côté de ses aînés tous grands et énergiques, il reste à l'ombre à lire un livre et sent les larmes monter aux yeux quand on le prend par la main pour le forcer à jouer avec nous.
Pourtant, il voulait se rapprocher d'eux, vous savez, vraiment. Mais pas comme cela. Car ces jeux n'étaient jamais drôle, et ces conversations jamais intéressantes. Courses puériles où il finira systématiquement dernier, conversations stériles où il ne trouvera jamais sa place. Il reste comme un piquet, mal à l'aise, alors qu'on l'incite parfois a enfin ouvrir la bouche, il n'a jamais rien d'autre à dire que de bégayer puis pleurer de honte.
Il a pourtant ses moments, quand il construit des jouets en bois et que les autres enfants se les approprient. Cela l'énerve, mais maman dit que les Vigilante partagent toujours tout.
Il aimerait bien que les Vigilante soient un peu plus égoïstes. Et puis, peut-être qu'ils mourraient moins souvent si c'était le cas.
Préadolescence
- Un jour sa mère lui fit remarquer qu'il était intelligent, qu'il pourrait être docteur aux hunting sport, plus tard si il a un bon alter. Une remarque en l'air de laquelle elle ne pensait rien, mais qui trotta dans sa tête toute la journée, si bien que trouvant le malheureux corps sans vie d'un oiseau, il alla le disséquer sur la table de la cuisine afin de mieux comprendre les organes pour sa future carrière de médecin apprivoisé. Montrant tout sourire,les doigts puants et ensanglantés : regarde maman,
je pense que ça c'est son foie et ça son cœur, je l'ai vu dans un livre!, alors qu'elle pousse un petit cri horrifié et jeta le tout à la poubelle, lui ordonnant de se laver les mains. Incompréhensible. Il n'avait pas
tué l'oiseau, il avait donné du sens à sa mort.
On ne parla plus jamais de devenir médecin -on ne parla plus jamais vraiment de la futur carrière de Spring à vrai dire, et il ne réessaya jamais non plus.
Mais il retint tout de même que peut-être, il était intelligent.
Alors il cessa de se dire qu'il n'arriver pas à s'amuser avec ses cousins car il était trop nul. Il était juste trop intelligent.
Oui, sûrement.
Adolescence
- Alter, enfin. Celui que tout le monde attendait, comme un soulagement. L'euphorie ne fut pas celle attendue. Dès que l'on pu confirmer que ces papillons de nuit qui sortaient de sa bouche ne signifiait pas qu'il avait mangé n'importe quoi, on eu un sourire rassuré, puis une grimace gênée, et puis on lui dit quelque chose du genre
ok tu peux arrêter maintenant s’il-te-plaît.
Son alter ne faisait visiblement pas l'unanimité.
Mais au moins, il en avait un, pas comme son jeune cousin.
Alter
- Winter a un alter aussi, maintenant. Et cela le blesse, Spring.
C'était rassurant, vous savez, d'avoir quelqu'un dans la famille encore plus cassé que vous, même s'il avait depuis longtemps abandonné l'idée de se rapprocher de son deuxième cousin, quand il voyait le regard distant et inquiet de sa tante sur son cadet, il se sentait bizarrement proche de lui, comme une solidarité invisible du fond du gouffre, qu'il était probablement le seul à percevoir.
Mais maintenant le statu quo était terminé. Pire encore, son alter annulait celui des autres. Simplement respirer le même air que lui l'ôtait désormais de la seule chose qui lui donnait ne serait-ce que la moindre valeur aux yeux de sa famille.
Après tout, même s'il était effrayant, et répugnant, il avait un alter. Il n'était pas maudit. Il n'était pas défectueux.
Il aurait juste dû rester cassé, Winter, cela le rendait plus tolérable.
Les jeux
- Premiers jeux.
Il se sent perdu dans le chaos, tente de garder Autumn et ses aînés des yeux autant qu'il le peut malgré l'agitation.
C'est alors qu'il le vit
lui. Un visage qu'on avait vu avant, il se souvient des passants parler de cette maison effondrée, il se souvient de ce visage dont a dit plus tard
c'est un traitre.
Un traitre, le pire type de criminel qu'il existe pour sa faction, juste sous ses yeux. Il ne regarde même pas dans sa direction. Il faudrait s'éloigner de son cousin pour l'atteindre, alors qu'il commence à se diriger plus bas. Mais s'il le touche. Alors peut-être. Serait-il enfin un héros? Il le suit, se jette sur lui en criant pour se donner du courage, couteau à la main, idiot qui signale vocalement sa présence. L'autre intercepte simplement sa main, et en instant
sa main n'est plus.
Le vide et la poussière terminent son bras. Il est trop choqué pour ne serait-ce que crier. Il court, il s'enfuit, fait un garrot de fortune, se cache en boule dans un coin, pour une fois heureux d'être aussi chétif et pleure, priant naïvement que quelqu'un vienne le sauver, alors même qu'il est caché.
Personne ne vient.
Il déteste les vigilante et leur soi-disant héroïsme et solidarité. Sans leur philosophie débile, il aurait encore deux mains pour créer.
Fin des jeux
- Quand la fin des jeux sonne, il rejoint son camp et tente de cacher au mieux son bras à tout le monde. Il ne voulait pas encore être vu comme faible. Un de ses frères était plus gravement blessé que lui, mais le simple fait de voir tout le monde s’inquiéter et s'atteler pour lui le rend simplement jaloux et malade.
Alors il finit par arrêter de les suivre, et regarde la procession pressée et trop préoccupée pour remarquer son absence continuer.
Si ils l'appellent, il reviendra.
Sinon, il s'en va.
Il attendit.
Et s'en alla.
Les trappers
- Au final, ce seront des trappeurs qui le récupérerons à moitié mort plus tard ce jour-là. Après ayant informé par pigeon sa faction qu'il avait ramassé et soigné un de leur rejetons et étaient prêt à le rendre contre un échange de ressources, Spring, encore convalescent alla leur demander de rester ici, alors que ceux qui l'avaient récupéré râlaient dans la cuisine que le four faisait des siennes.
Si on te renvoie on reçoit des ressources. Qu'est-ce qu'on gagne à te garder? Il pointa la cuisine du doigt
Je peux réparer votre four..
Tout le monde pu profiter de croissants chauds ce matin.
Et lui avait montré qu'il avait suffisamment de potentiel pour rester.
Ou bien était-ce de la pitié.
Ou bien ils aimaient vraiment les croissants.
Qui sait.
Spring aimait les Trappers, bien qu'il ne leur parlait que peu, au bout du compte.
Il aimait leur logique pragmatique et leur affection distante et distraite.
Il aimait sa chambre souvent poussiéreuse où il vivait avec ses outils, ses plans et ses écrous, et ses cactus. Il aimait faire parfois trembler le QG en faisant exploser quelque chose accidentellement pendant un montage et les remontrances de ses supérieurs lui demandant "d'aller faire ses conneries dehors". Il aimait les compliments de la Major sur son travail lorsqu'il présentait un nouveau gadget.
Il aimait être lui même, et qu'on lui ai donné sa chance sur rien d'autre que ses propres capacités, au lieu de le modeler en quelque chose d'autre... Même s'il avait pendant un temps été relégué en "garçon à tout faire" du QG.
Parfois il pensait à la réaction que sa famille avait dû avoir en apprenant qu'il avait préféré rester alors même qu'ils étaient prêt à donner des ressources à l'ennemi. Il fut un temps penser à la scène le rendait heureux, désormais, il n'en pensait rien, tout ce qui se rapportait à eux semblait une marre d'indifférence au fond de son cœur qu'il refusait de remuer.
Il était sans famille ici, mais il était bien.
Oui, il aimait bien les trappers.
Et pourtant, encore ici il se sentait à distance, pas tout à fait à sa place, sans vraiment jamais savoir comment y remédier.
Mais désormais, il s'en contentait.