w. Oblivion
Eros a percé de sa flèche le cœur d'un mortel.
Eros l'a fait amant de la femme d'Hadès.
Mais yel n'est pas la femme d'Hadès.
Amour doux, silencieux.
Qui sans un mot arrive à elle.
Mais l'Espion entend et voit tout.
Espion l'a entendu et vu.
La chaleur de son baiser s'éternisant sur son front.
Suintant d'émotions que l'Espion ne connaît pas.
Stoïcisme presque perturbé.
Cœur de métal vibrant.
Est-ce l'amour, vraiment ?
Ce serait impossible.
Et toi, doux Oblivion, toi non plus tu ne l'aimes pas.
Persephone n'existe pas.
L'Espion ne vit pas.
Il n'y a rien à aimer ici.
Pourtant...
Oblivion, tu es là !
Agitation enthousiaste.
Mensonge pour mieux berner.
La chaleur de son baiser s'éternisant sur son cœur, glacial.
Faisant usage de ses charmes charnels,
Cherchant l'information.
Qu'es-tu vraiment, Oblivion ?
Mascarade terrible.
Une douce expression peint le visage,
Imitant l'amour et la passion.
Oh oui Oblivion, j'aime les fleurs !... Si tu savais comme je les aime… Aux pieds de la déesse du printemps, naissaient les premiers bourgeons,
Mais Persephone n'est plus cette déesse.
Persephone ne fait plus naître les fleurs.
L'Espion n'en a pas les capacités.
Encore un mensonge couvre ce changement d'alter.
Deux personnes.
Deux pouvoirs.
Expression peinée.
Prenant ses mains, dans ses mains.
Air désolé.
Oh, si seulement je pouvais encore les faire pousser, j'aurais pu t'offrir les plus belles !... Malheureusement, ce n'est plus possible désormais...