Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Et elle en remet une couche Dolly, parce qu’elle est comme ca et December aurait du s’en douter. Il déglutit. Hausse les épaules.
« Non je ne sais pas. »
Réfléchir a tout ca lui donne mal a la tête. C’est un casse-tête dont il veut se passer. Il ne comprend pas ce qu’il lui arrive. Alors il préfère répondre avec des phrases courtes et clair. Ca marche bien.
Dolly s’accroche. Il la porte. Sourit en coin.
« C’est bon on y va ! Et évidemment que je suis pressé, nous avons éclaircie les choses, voilà qui est mieux non ? »
Clin d’œil. Il se sent obligé de se rassurer. Elle ne peut pas pousser le rapprochement n’est-ce pas ? Non. Certainement que non. Alors tout ira bien. Il pourra reprendre son humeur capricieuse et chaotique. Ca ira.
Il doit juste l’accompagner rapidement jusqu’à la douche.
Il commence a se déplacer a l’indication. Roule les yeux a la réflexion.
« On peut tous être mal a l’aise voyons, mais t’inquiètes pas pour moi, je vais beaucoup mieux là ! »
Rigole un peu pour faire passer la gêne à nouveau et arrive devant la porte des douches.
« Et voilà, sa majesté est arrivée »
Clin d’œil. Il reste un peu sur place. « Besoin d’autre chose très chère ? »
Garde le sourire colgate. Jouer le rôle du prince l’aide a passer cet embarras qu’il a pu ressentir. Ce n’est pas plus mal.
Il ne sait pas. Tiens, elle aurait dit non sans hésitation à sa place. Il est bien étrange December, mais elle ne rajoute rien à son honnêteté. Il ne sait pas.
« Mieux ? Non ce qui est mieux c’est quand tu bégayes en rougissant. »
Jamais elle ne le lâchera. Dire qu’elle a réussi à faire ça à quelqu’un sans lui faire du mal, c’est une première. D’habitude, elle doit presque étouffer une personne pour qu’elle ait du mal à parler en étant tout rouge.
Alors quand il commence à aller vers le douche, elle ne le quitte pas des yeux. Son regard est lourd, mais nullement mauvais. Juste rempli de curiosité. De découverte. Comme si elle le voyait différemment, qu’elle le redécouvrait. C’est nouveau, normalement elle l’aurait insulté.
Il faut croire que sa bonne humeur lui épargne bien des misères.
Sans qu’elle ne s’en rende compte, les voilà arriver. Ça ne veut pas dire qu’elle détourne son attention, au contraire. Un clin d’œil, suivit d’un sourire digne d’une pub.
« C’est agréable de se faire porter finalement. »
Elle n’a pas répondue à sa question.
« Je pensais que tu m’aurais lâchée au milieu du chemin. »
Et elle le lui aurait fait payer. Elle ne sait pas si elle est déçue ou autre chose.
« Si je te dis que j’ai besoin d’autre chose, tu le feras ? »
Jusqu’où il irait pour se racheter ? C’est étrange. Vraiment étrange de s’intéresser à quelqu’un d’autre que sa propre personne.
Elle rétorque. December roule les yeux. « Je vois, tu essaie de me mettre dans l’embarras maintenant, mais ca ne marchera pas Dolly, je vais parfaitement bien maintenant ! »
Oh oui, il va mieux et il est déterminé a garder cet état de fait. Dolly dans les bras, il l’entend faire une remarque, tiquant au fait qu’elle n’a pas répondu a sa question. Etrange. Devrait-il creuser plus au risque de sa vie ? Il penche un peu la tête, pensif.
Et puis arrivé a proximité des douches. Il cligne des yeux. Rigole.
« Voyons ! Je suis un soldat chasseur Dolly, je suis fort. »
Clin d’œil, l’air de dire qu’il ne faut pas se fier aux apparence, December a l’air d’un clown comme ca, mais il sait faire la part des choses quand il s’agit de jouer son rôle. Pour cela, il doit être fort.
Il hoche vivement la tête.
« Evidemment que je le ferai Dolly ! J’ai qu’une parole tu le sais bien ! »
Ou pas. C’est parfois pas évident de savoir quand il est réellement sérieux. Il la fixe droit dans les yeux.
« Alors très chère ? C’est quoi la prochaine demande ? »
Il ne sait définitivement pas dans quoi il s’embarque.
Il dit aller parfaitement bien, qu’elle ne le mettra plus dans l’embarras. Pourtant, elle a bien des doutes. Maintenant qu’elle a vu cette facette de lui, elle va en profiter un maximum.
Parce qu’elle a réussie à l’atteindre autrement que par la violence, c’est… Autrement plus agréable d’ailleurs.
« Très bien, j’arrête pour le moment. »
Vraiment de très bonne humeur dis donc. Expression dont la curiosité s’intensifie quand il fait preuve d’une aussi bonne foi, à faire ce qu’elle lui demanderait encore parce qu’il n’a qu’une parole. Est-il… aussi gentil naturellement ?
C’est une question qu’elle se pose alors qu’il la fixe à son tour.
« J’ai besoin… D’une réponse. »
Silence, qu’elle brise quelques secondes après.
« Tu es capable de faire tomber deux personnes amoureuses, mais est-ce que toi tu as déjà aimé December ? »
Est-ce que finalement, Cupidon n’a jamais lui-même connu l’amour ? Si c’est le cas, comment peut-il trouver ça beau ? Comment peut-il se dire que tout le monde doit le connaître ?
December se sent dans un sens libéré quand elle lui annonce qu’elle n’a plus a rien à lui demander. Mais en même temps, le voilà surpris de savoir qu’elle ne va pas insister. Il ne pensait pas Dolly si calme. Il l’écoute alors qu’elle lui demande une réponse.
Une réponse. Etrange comme façon de dire les choses. Il plisse les yeux. La question sort.
C’était évident que ca allait tomber, mais il ne pensait pas aussi rapidement, pas aussi directement. Il roule les yeux. « Si ta question est de savoir si mon alter fonctionne sur moi, la réponse est non. »
Il répond ca avec légèreté. Son cœur se sert. Mais il n’en montre rien. Il inspire a nouveau.
« Pourquoi cette question Dolly ? Tu as une idée en tête ? C’est quoi cet intérêt soudain pour mon alter ? »
Un intérêt qu’il dit soudain pour son alter alors qu’en réalité il pourrait s’agir d’un intérêt pour sa propre personne mais ca, il n’y croit pas Dec. December est beaucoup trop solitaire pour penser a ce genre de retournement de situation.
Il reste planté là, en attendant une réponse a son tour.
Décidément, il a la fâcheuse tendance à tout comprendre de travers. Sa réponse n’est pas celle qu’elle demandait. Pas de cette façon.
« December, tu as mal comprit. »
Elle reste calme pourtant. D’habitude, elle lui aurait hurlée dessus en le traitant d’abruti. Vraiment, c’est presque perturbant.
« Ma question ne concerne pas ton pouvoir, mais ta personne. »
Sourcils qui se froncent. Les mains toujours à son cou et son visage à quelques centimètres du sien. Elle le fixe, l’expression sévère mais en restant patiente, parce qu’elle s’intéresse oui. Pas à son alter, pas au fait qu’il s’amuse à rendre deux personnes qui n’ont rien demandées amoureuses l’une de l’autre.
Non, à lui. Ses émotions.
« Je n’ai pas d’idées en tête. Je ne m’intéresse pas à ton pouvoir, ça serait même plutôt l’inverse. J’ai tendance à vouloir fuir ce qui touche à ce genre de sentiments. Non, ma question December, c’est. »
Pause.
« Est-ce que toi, tu as déjà été amoureux. »
Vu qu’apparemment elle n’a pas été assez claire, autant être encore plus directe. Son regard franc ne laisse pourtant aucun doute sur une chose. C’est bien à lui qu’elle s’intéresse.
Lui, et pas son pouvoir. Pas ce qu’il peut en faire. Juste ce que lui peut ressentir.
December ne comprends jamais les choses bien quand il s’agit d’amour pour lui-même. Tout simplement parce qu’il n’y croit pas. Il ne peut pas tomber amoureux. C’est un fait qui ne cesse de se répéter inlassablement dans son esprit, tel une tragédie. Il hausse un sourcil.
« Ma personne ? »
Il ne comprend pas. Il ne comprend pas ce qu’elle cherche a avoir comme réponse.
Alors il la laisse poursuivre alors qu’elle lui explique qu’elle ne s’intéresse pas a son pouvoir mais bien a lui et lui seul.
A-t-il, de lui-même déjà été amoureux. Il cligne des yeux.
« Non ? »
Il aimerait que cette réponse seule suffise mais il sent que Dolly en veut plus. Alors il plisse le nez. Grimace intérieurement.
« Mh. Tu sais Dolly je ne peux pas utiliser mon alter sur moi alors c’est que je ne suis pas fait pour ces choses là, je ne suis jamais tombé amoureux sache le. »
Il se triture un peu les doigts. Reprend rapidement.
« Mais pourquoi tant de questionnement Dolly ? Et toi dans tout ca, as-tu déjà été amoureuse malgré ton aversion envers ce sentiment ? »
L’art de changer de sujet quand ca commence a chauffer.
Sa justification est bidon. Enfin c’est ce qu’elle pense, quand elle l’écoute dire qu’il ne peut pas tomber amoureux parce qu’il n’est pas touché par son alter. Ça ne veut rien dire.
« Les gens n’ont pas besoin de ton alter pour tomber amoureux December. Certes, il touche à ces sentiments, mais en dehors de ça, ils peuvent aimer sans que tu n’interviennes. »
Mais il n’a jamais aimé. Parce qu’il pense qu’il n’en a pas le droit ? Parce que son alter le sabote ? Pour quelles possibles raisons est-ce qu’il a ce raisonnement ?
« Non. Je te l’ai dis, je fuis ce genre de sentiment. Donc si jamais je sens que j’ai une attirance pour quelqu’un… »
Elle s’arrête dans sa phrase, se rendant compte qu’elle est bien bavarde d’un coup. Peut-être parce qu’il s’est montré gentil, que ça change de ce qu’elle a au quotidien. Ça lui fait du bien aussi, de parler un peu sans s’énerver. D’essayer de comprendre les gens, d’être normale quelques fois.
« Je sabote les choses. Pour moi l’amour c’est synonyme de douleur. Donc je ne veux pas connaître ça. »
C’est simple. Parce que ce sentiment aussi fort ne dure jamais. C’est aussi éphémère qu’un papillon, c’est magnifique, mais ça meurt rapidement. Parce que les gens se lassent, parce qu’ils veulent plus ou encore d’autres choses, Dolly ne comprend pas vraiment ce domaine.
Elle sait juste, pour avoir vu des gens brisés à cause de ça, qu’elle n'en veut pas.
« Ce n’est pas que tu n’es pas fait pour ça, c’est peut-être que tu te sabotes inconsciemment. Ton pouvoir joue des émotions des autres, pas des tiens non ? »
C’est un moyen de se préserver.
« Tu voudrais aimer ? Que ton pouvoir puisse t’affecter ? »
Question finale. Regard intense, elle attend, analyse son expression pour pouvoir y déceler la moindre lueur de doute dans ses yeux.
Elle se veut moralisatrice et il l’écoute alors qu’elle dit le fond de sa pensée. Il roule les yeux, confronté a la dure réalité. Hausse les épaules.
« Certains restent amoureux parfois. »
L’air de dire que parfois son alter sert de déclique a quelque chose de bien plus grand. Il soupire légèrement alors qu’elle continue sur sa lancée. Elle explique qu’elle fuira dans le cas d’une attirance. Soit. Il comprend bizarrement.
« De douleur ? A ce point ? Mais pourquoi ? Tu as déjà été amoureuse, tu as déjà ressenti la douleur dont tu parles ? Comment tu peux penser ca et être aussi sur de ce fait ? »
Il cligne des yeux, intrigué.
Et elle continue. Elle semble essayer de le rassurer. Mais Dec est borné aussi. Il sait très bien ce qu’il en est. Il secoue la tête.
« Dans un sens j’aimerai que mon alter puisse agir sur moi, mais ce n’est pas le cas, c’est que le destin en a décidé ainsi. Je ne forcerai pas le destin Dolly. Ce qui a été choisi pour moi c’est que je reste seul, c’est comme ca et ce, quoique tu en dise. »
Il soupire à nouveau. Une petite moue sur le visage.
« Enfin bref. C’est bien dommage mais c’est comme ca, alors le mieux que je puisse faire c’est essayer de comprendre extérieurement parlant ce sentiment auquel je n’ai pas droit. »
C’est donc ca qu’il accepte ‘expérience social’ a utiliser son alter n’importe comment.
Encore une fois, il a l’air de mal comprendre. Ou alors c’est elle qui ne s’exprime pas bien ?
« Je n’ai pas dit le contraire. Ce que je sous entends c’est que ton alter provoque les choses, mais que c’est naturel d’aimer. Que les gens n’ont pas besoin d’un pouvoir pour ressentir ça à la base. »
Il lui pose ensuite des questions, curieux concernant sa manière de voir les choses. Si elle a ressentie ça au point de ne voir que de la douleur ? Comment être aussi sûre de sa pensée ?
« Je n'ai pas aimée non. Mais je me suis attachée à des gens… Et je l’ai regrettée, à chaque fois. Donc si je tombe amoureuse… Je sais que ça va me faire mal. »
C’est une certitude. L’amour fait souffrir. Il est tellement puissant qu’il peut détruire et changer des vies. Il peut consumer une personne jusqu’à ce qu’il n’en reste que des cendres. Et ça, c’est une de ses plus grandes craintes à Dolly.
S’embraser jusqu’à n’être que poussière.
« Je te trouve bien fataliste. Tu forces pourtant le destin en utilisant ton pouvoir sur des gens non ? »
Tête qui se penche sur le côté, elle le fixe avec intérêt. Le trouvant bien étrange dans sa manière de voir, de s’imaginer les choses. Il ne comprend pas l’amour, il ne peut le voir qu’à travers les gens qui s’aiment temporairement avec le pouvoir qu’il possède.
C’est tragique.
« Si tu penses ainsi… Je ne vais pas essayer de te faire changer d’avis. Pourtant, je me demande… Est-ce que tu as déjà laissé quelqu’un s’approcher suffisamment pour t’aimer ? »
Elle n’y connaît rien en amour Dolly. Mais elle sait une chose, c’est que ça peut tomber d’un coup comme ça peut prendre du temps à venir. Cela peut être un éclair comme un tsunami
S’il n’est pas frappé par la foudre de son pouvoir, peut-être qu’il faut qu’une vague lui coupe le souffle. Pour que cela arrive, il faut qu’une personne s’approche, s’infiltre derrière ses défenses pour mieux apprendre à le connaître.
Car on a beau dire ce qu’on veut, même si elle ne fait pas attention, elle voit bien Dolly qu’il a un mur entre lui et les gens. Il fait mine d’être gentil, mais s’échappe aussi dès qu’un s’avance très près.
Elle s’est attachée à des gens. Donc elle a aimé en quelque sorte. C’est ce que December retient de tout ca.
Il hoche doucement la tête. « Ok ok je comprends, c’est dommage de rester sur ce genre d’apriori, mais bon, qui suis-je pour te donner ce genre de conseil, je ne suis jamais tombé amoureux. »
Il hausse doucement les épaules alors qu’elle continue sur sa lancée. Elle parle de fatalité.
Oui c’est ca. December est bien fataliste car il estime qu’il n’a pas droit a l’amour tant son alter est inutile sur lui-même. Il plisse les yeux.
« C’est vrai je force parce qu’eux ont droit a l’amour contrairement à moi. Alors je leurs offre cette opportunité de ressentir quelque chose pour quelqu’un. »
Il cligne des yeux. L’air de dire que lui ne voit pas où est le problème : alors que Dolly a l’air de faire sonner ca comme un reproche.
Il la fixe encore. « Je pense ainsi car c’est ainsi que le monde m’a fait. Il parait que mon ancêtre pensait pareil, je ne peux que lui donner raison. »
Il la fixe de haut en bas. « Enfin, ca c’était avant de trouver lui-même l’amour, mais c’était un coup de chance incroyable, un coup du destin qui vient quand tu ne t’y attends pas, alors je fonctionnerai comme lui. Si le destin a choisi de ne pas me faire tomber amoureux maintenant alors qu’il en soit ainsi tu ne penses pas ? »
Il penche un peu la tête. Finit sur sa lancée sur un ton plus doux.
« Alors quand on voit les choses comme ca, je ne fuis pas, je ne fais qu’attendre sans espérer que quelque chose se passe. Ca te va ? »
Il leur donne une chance de ressentir ce que lui pense ne pas avoir droit. C’est capricieux. Et égoïste quelque part.
Mais elle peut comprendre son point de vue. Il peut offrir ce que lui n’a pas droit. Elle est pourtant persuadée qu’il peut ressentir ce genre de chose aussi. La preuve en est dans ses prochaines paroles, quand il parle de son ancêtre qui avait aussi ce pouvoir et qui est tombé amoureux.
S’apprêtant en renchérir, elle est coupée dans son élan quand il prononce ses derniers mots.
Ayant l’impression que l’ambiance a légèrement changée. Son regard semble plus lourd pourtant… Son sourire est doux. C’est étrange, pas vrai Dolly.
Ce pincement que t’as au cœur. Qui te fait rougir un peu.
« Hm… Si c’est arrivé à ton ancêtre, il n’y a pas de raison que tu sois épargné. »
Elle se contentera de ça.
« On va dire que ça me va. Pour le moment. »
Sa tête se tourne pour se poser dans le creux de son épaule, cachant la soudaine gêne qui lui monte aux pommettes.
« … Tu peux me poser maintenant. »
Esprit troublé d’un coup. Sourcils qui se froncent. … La fuite qui te traverse les pensées.
December est borné et pourtant, son cœur pense autrement. Petit picotement. Légère rougeur.
Il se sent triste de penser qu’l ne pourra jamais tomber amoureux. Et en même temps, le voilà tant absorbé par les mots de Dolly.
Dolly qui a réussi a lui faire confier ses plus intimes sentiments a propos d’un sujet particulièrement sensible.
Et elle parle. Elle dit qu’il pourra aussi connaitre l’amour, elle y croit.
Et quand elle lui demande de le poser. Il sent un changement dans le ton.
Il cligne des yeux.
« Ok ok ! »
Et la pose a terre. Doucement. Délicatement.
Hésitant. Il continue.
« Dit Dolly, toi tu n’as pas envie d’être comme ton ancêtre ? Il parait que elle aussi elle croyait pas en l’amour, elle vivait que pour se battre et finalement… »
Il se racle la gorge.
« Tu en penses quoi ? »
Il est plus doux December. Il veut la comprendre à présent.
Il la pose. Elle a cassée ce moment étrange, un peu trop intime d’un coup. Mais c’est bizarre ce qu’il se passe, elle ne comprend pas pourquoi d’un coup, elle est aussi gênée.
Pourquoi l’expression qu’il avait ne quitte pas ses pensées.
Alors quand il évoque son ancêtre, elle reste un instant silencieuse. Pourquoi tout le monde est obnubilé par des personnalités du passé ? En quoi leurs actes devraient se répercuter sur eux alors qu’ils ont bien trois ou quatre générations d’écart.
« … Dis-moi December, comment s’appelait la personne dont ton ancêtre est tombé amoureux ? »
Elle le sait Dolly. C’est pour ça qu’elle en est encore plus troublée.
Son regard le fixe, intense.
« Si je devais donner mon opinion… Je verrais bien ce que me réserve le destin. J’espère simplement, si jamais je devais tomber amoureuse… »
Déjà proche, elle s’avance encore plus. Pour qu’il n’y ai que son visage dans son champ de vision.
« J’espère que cette personne ne me fera pas de mal. Et qu’elle va s’accrocher, parce qu’avant de m’avoir, il va falloir courir. »
Il faudra la rattraper pendant sa fuite. Et ça, ce n’est pas gagné d’avance. Sur ces mots, elle recule.
Dolly pose la question fatale. La question que December ne pensait pas entendre.
Après tout, elle devrait avoir la réponse non ? Non. Elle semble sincère.
Il déglutit.
« Ah tu sais pas …. »
Comment pourrait-il dire ca … Il va opter pour le dire très franchement. De toute façon il n’a pas le choix hein.
« Dolly. Son prénom était Dolly. »
Légère pause. Il la fixe. « Comme toi. »
C’est une évidence. Il inspire. Et l’entend donner son opinion, l’air de dire que finalement, le destin est imprévisible. « Je suis d’accord, mais peut-être ne va-t-il rien se passer pour moi. Je préfère être négatif pour ne pas être déçu. »
C’est plutôt une bonne façon de penser. Il inspire. Et cligne des yeux a ses mots. Léger sourire.
« Comment pourrait on te faire du mal Dolly, tu es forte, n’est ce pas ? »
Il rigole un peu a la réflexion de la douche. « Oui oui pas de soucis a ce niveau là ! Et toi profite bien de la tienne. »
Clin d’œil. December a l’impression de s’être bien rapproché de Dolly pendant cet échange. Il a l’esprit l é g e r.