Ce forum tient ses inspirations de divers oeuvres dystopiques telles que Hunger Games ou encore Shingeki No Kyojin. Son identité visuelle frôle l’anachronisme parce que la fiction s’articule autour d’un monde retro-futuriste.
Aussi, la particularité de Do it n’est autre que son système de relative monarchie constitutionnelle permettant à tous les membres d’être importants, de par leur rôle ou leurs actes. Néanmoins, au vu de l’aspect évolutif du forum, nul doute que cet équilibre sera très vite balayé par l’appat du pouvoir...
20/10 LE FORUM DO IT (all the time) EST ACTUELLEMENT FERME. Il ouvrira de nouveau dans les prochains mois !
18/06Mise à jour des informations ICI. Les Missions sont en cours !
20/08MAJ 3 du forum ! Chapitre final enclenché et lancement des dernières missions ♥
05/02L'Ordre de mission a été mis à jour : finissez toutes les missions pour débloquer un Event et 100 golds par participants !
04/12Do it all the time, Survival, est de retour : On ouvre le forum !
« Félicitations chers participants, vous ne manquez pas d’audace. Plein de grâce, j’aurais pu accorder la victoire aux gagnants . Mais ma bonté à des limites. Vous m’avez déçu, par deux fois. On dit souvent qu'il faut couper le membre avant de le voir gangréner.Méditez sur ça... si vous en avez le temps. »
Les pensées lui brûlent l'esprit à un point qu'il aimerait plutôt s'enfoncer dans un coma , et se réveiller quelques années plus tard. La politique de l'autruche est une flamme dansante de tentation, quand pourtant il se rappelle combien sa position est trop délicate pour se le permettre.
Si seulement Dolly l'avait suivi. Si seulement elle l'avait cru d'emblée de jeu.
Les souvenirs étant ce qu'ils sont, Hysteria tente tant bien que mal de ne point se morfondre sur les vestiges d'un passé révolu. Mais le prix de l'injustice coule encore dans ses veines et ne parvient pas à la faire oublier.
Et l'injustice se révèle être simplement l'absence totale de souvenir de son unique et aimé frère : Ivar. Si en partant il avait consenti à tout laisser derrière lui, plus le temps passe pour regretter sa décision.
Il lui suffisait après tout de se téléporter dans la chambre de Dolly et de fouiller... pour trouver ne serait-ce qu'un seul objet ayant appartenu à leur frère.
C'est sans préambule, à 14 heures, qu'il disparait de sa propre cabine pour réapparaître non pas dans celle de sa soeur, dont le plan d'intérieur lui était connu de par coeur, mais derrière sa porte. Puis il colle l'oreille contre celle-ci.
le temps suspendu s'écoule de quelques secondes à quelques minutes, et sans même réfléchir, il pénètre la seule intimité de sa soeur qui n'est autre que sa chambre. Seul, il ne perd pas le temps à commencer par farfouiller dans le bureau ou les placards pour enfin mettre la main sur ce qu'il cherche.
Et c'est à ce moment précis qu'il découvre, caché dans un coffret enfoncé dans le coin d'un tiroir, deux lames de coutelas viking avec à leur côté le crâne d'un animal. Le coeur serré, l'homme caresse pensivement le manche, sous le joug de l'émotion.
Le temps semble s’écouler si lentement. Pourtant, les jours défilent si vite. Répétitifs, ce sont toujours les mêmes choses qui se passent depuis qu’elle est garde. Depuis qu’elle a décidée de ne plus participer aux hunting sports.
Depuis que son frère l’a abandonné.
Cela lui semblerait si étrange de se battre sans lui qu’elle ne saurait dire si elle pourrait affronter tout un groupe sans compter sur lui pour assurer ses arrières. Avant, ils étaient une équipe. Certes, ils se prenaient souvent la tête pour rien, mais sur le champ de bataille, tout était mis de côté dans le seul but d’anéantir l’adversaire. Ils s’étaient entraînés pour ça, pour avoir une synergie incomparable.
Maintenant, elle est seule.
Quand elle voit ses parents, elle leur adresse à peine la parole. Vestiges d’un passé qui n’est plus. Trop douloureux à faire face.
Ainsi, c’est avec cette mélancolie dans l’âme qu’elle se dirige silencieusement dans sa chambre dans le seul but de se rouler en boule dans le lit en ce début d’après-midi, annonçant la fin de sa garde jusque ce soir. Elle ne demande qu’un peu de silence, de tranquillité. En voyant sa porte entrouverte, elle se fige. Qui.
Qui ose entrer dans son refuge ?
Sourcils qui se fronce, colère réchauffant son être d’un désir plus que belliqueux, elle s’approche rapidement avant de voir une silhouette plus que familière devant l’un de ses placards. Pas n’importe lequel, pas devant n’importe quoi.
Lui. Devant les armes de leur frère. Comment ose-t-il…
D’un geste de la main, les lames toujours aussi bien affutées s’élèvent pour se croiser autour du cou de son jumeau, prêtes à l’exécuter au moindre geste brusque.
« Tu as perdu le droit de les voir le jour où tu es parti, Hysteria. »
Elle entre dans la pièce et la porte se referme en claquant derrière elle, le regard doré virant au rubis posé sur le seul être qu’elle n’aurait pas aimé voir.
« Ivar n’aurais jamais permis à un traître de manier ses armes. »
Alors pars. Va donc voir ta nouvelle famille. Vu qu’elle a l’air mieux que celle que tu avais avant.
Ton regard se ferme au moment où elle t'a interrompu dans ton entreprise, la main prête à lui enlever de droit ce qui pouvait aussi t'appartenir. Ca ne lui est pas venu à l'esprit, à cette gourde de soeur jumelle, que tu étais tout aussi destiné à pouvoir en profiter ? Tu sers la machoire, tu grognes en parallèle. Les molaires à deux doigts de péter sous la contraction puissante, tandis que ton regard la fustigue un long moment sans pour autant crever la bulle de silence qui s'est imposée. T'analyses un peu.
- Je suis son frère, crétine!
Tes iris glissent sur le côté, de manière à voir le flottement de la lame. Cette même lame qui te donne envie de la prendre. Sans prévenir, tu disparais et réapparais en suspension dans les airs pour tenter de l'attraper avec vivacité, ton but étant juste d'anticiper ta prise avant qu'elle n'utilise son alter. Et tu réussi ton action, qui s'est jouée en une fraction de seconde. Dague en main, tu lui apparais de nouveau dans le coin de la chambre, aux aguets. T'es pas capable, contre toute attente, de présenter ton sourire le plus goguenard. Non... Seuls tes mots se déversent d'un fiel difficile à contenir :
- Ca t'est déjà arrivé de te mettre à la place des autres, ou t'es comme la vraie Dolly ? Vraiment... tu t'es regardé ? Aigrie, seule et aveugle ? Combien de fois vais-je te dire que c'est ce TYPE qui nous entube, et toi tu t'obstines à pas me croire, moi ton putain de jumeau !
Tu clignes des yeux, mouvement de tête d'incompréhension :
Ps : j'ai du rechanger ma facon d'écrire, l'ancienne ne me convenait pas du tout et freinait mon inspiration.
Dolly
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Dolly
Sam 28 Jan - 0:41
t'es ma pire ennemie
Son frère. Son regard se durcit encore alors qu’il utilise son alter pour récupérer l’une des lames, elle utilise cependant le sien pour avoir la deuxième en main, pointée vers son jumeau.
« Suis-je vraiment ta sœur Hysteria ? Me considères-tu vraiment comme telle ? »
Est-ce qu’on abandonne sa famille ? Est-ce qu’on part pour en rejoindre une autre sans même un regard en arrière ? Ses sourcils se froncent sous ses mots, ne comprenant qu’à moitié le sens.
« Contrairement à toi, je me fiche bien de mes ancêtres. Ils sont morts et enterrés, leurs actes comptent peu à mes yeux. Il n’y a pas de vraie ou fausse Dolly, juste des personnes qui ont le même nom. Je m’en fous d’être comme elle ou non. »
La première Dolly a fait des choses certainement, mais elle n’en a rien à faire. Parce qu’elle appartient à un passé dont elle n’a connaissance qu’uniquement que dans les paroles des autres ou dans les mémoires laissées par écrit.
« Je suis seule et aigrie tu dis ? La faute à qui ? Je reste fidèle à mes principes, toi tu n’as pas hésité à aller ailleurs, à te trouver une nouvelle famille, de nouvelle personne avec qui te battre. »
Elle ne hurle pas. Sa voix est étonnamment calme connaissant le personnage. Et pourtant d’un glacial capable de geler l'ardeur la plus brûlante.
« Tu as trahis les Wilds. Tu m’as trahi. Mon frère n’est qu’un souvenir qu’il s’est permit lui-même d’effacer le jour où il m’a laissé derrière sans se retourner. »
Elle sort sa propre épée, tenant les deux lames en main.
« Et pour ça, je te le ferais payer au centuple. »
Ton regard suit le mouvement de la lame jusqu'à sa main menue. Les souvenirs de la voir tenir cette arme qui autrefois appartenait à Ivar te prennent en grippe. Se rend-elle compte au moins de l'impact que ça a sur toi ? De la revoir ? Dans cette chambre ? T'aurais pas dû revenir, Hyste...
-Ne continue pas ta phrase, ton problème s'arrête au fait que tu te fiches de nos ancêtres. Tu n'apprends pas du passé et tu réitères les mêmes erreurs. ... Tu sais que Dolly première du nom, et mon arrière grand-père ne pouvaient pas se piffrer, et pourtant, on répète le passé.
De tes doigts qui peuvent soutenir le poids d'une telle lame, tu la fais rouler dans les airs un instant, t'amusant de ce maniement tout en la fixant droit dans les yeux. - J'ai toujours été attiré par les Vigilantes et tu le sais ! Qui m'a foutu chez les WILD alors que je n'ai jamais alimenté qu'une rancoeur digne des vigilantes ? Rappelle-toi la plus grande raison de mon départ, Dolly, tu t'en souviens ? Parce que j'ai l'impression que tu esquives toujours la question. Tu me prends pour un traître sans même comprendre les raisons qui m'ont poussés à agir ainsi.
Ton regard s'assombrit.
- Pourquoi. Tu as peur d'y voir un raisonnement valable ?
Oh, tu la connaissais assez pour s'en assurer que non. En echo à son offensive provocation, tu sors toi aussi ton coutelas.
- De toute façon, tu ne me tueras pas, Dolly. Toi et moi, on est pareils. On est les deux faces d'une même pièce. Et pour ça, je ne veux ni te combattre, ni te tuer.
« Je ne veux pas être comparée à cette femme pour la simple et bonne raison que je suis ma propre personne. Mes choix m’appartiennent. Qu’importe ce qu’elle a fait, elle a la chance d’être morte, c’est donc suffisant. »
S’entêtée à regarder des figures passées ne va rien faire de plus qu’embrumer l’avenir. Répéter les mêmes erreurs ? Et qu’est-ce qu’elle a fait de mal cette Dolly au juste ? Elle s’en fiche. Elle ne la connaît pas et ne la connaîtra jamais. Tout le monde en fait, pour la simple et bonne raison que personne n’est parfait. Si elle répète les mêmes conneries, ainsi soit-il. Parce qu’elles seront siennes, et non pas « l’erreur que son ancêtre à commise. »
« Tu vas me faire croire que t’as été attiré par les Vigilantes parce que ton ancêtre était là-bas ? … T’es encore plus influençable que je le pensais. C’est pathétique. »
Ton amer, nourrit par la rancœur.
« C’est bizarre, parce qu’avant que Ivar ne meurt, tu t’étais pas plaint d’être chez les Wilds. Je n’esquive pas la question Hysteria, je pose les faits. S’il est vraiment le coupable, pourquoi tu as fui au lieu de l’affronter ? »
Il est parti. Les raisons peuvent être aussi nombreuses qu’il veut, le résultat est là. Aujourd’hui, ils sont face à face. Parce qu’il s’en fiche d’être un traître. Il s’en fiche de s’en être allé. Il s’en fiche de sa vraie famille.
« Parce que je ne te crois pas ? Depuis quand c’est un problème ? Avec ton pouvoir, tu vas me faire croire que t’es pas capable d’aller le tuer sans que je m’en aperçoive ? Ce que je vois, c’est quelqu’un qui a vu une occasion et qui l’a saisi. Qui a préféré aller chez les Vigilantes parce que son ancêtre y a été plutôt que d’essayer de trouver une solution sur place. »
Elle lâche ses lames, les faisant flotter autour d’elle, toujours la pointe vers son adversaire.
« Je me fiche d’être comme la première Dolly, parce que je tracerais mon propre chemin sans me soucier du sien. Toi, t’as tellement peur de commettre les mêmes erreurs que ce Hysteria qu’au final, tu les enchaînes. »
Imperceptible mouvement de sourcils lorsqu'elle t'insulte d'influencable. Au fond de toi, une part semble s'accorder avec les propos de Dolly. Mais l'autre s'évertue à penser que tu avais bien fait de te ranger avec la meilleure faction de tous les temps. Et que tu étais né au mauvais endroit.
Soudain, les vestiges de ton enfance passée aux côtés de tes parents te rappellent à une honte indiscible, que tu peines encore aujourd'hui à occulter de ta vie. Car tu le savais, qu'eux, tu les avais abandonné. et encore maintenant, tu rêvais de les voir, de partager un épi de maïs flambé, et de rire à leurs côtés. ...avec ta jumelle.
Tu baisses la tête un bref moment, aux prises de ces fragments du passé. Et puis...
...avec Ivar
Ton visage se détend soudain, remplacé par une colère reprenant totalement ses droits sur ton esprit. Influençable. Tu aurais dit impulsif. Comme lui.
- Tu as raison. Je me voile la face.
Tes iris se plongent brutalement dans ceux de ta soeur.
- Je te déteste parce que tu as préféré croire un autre que moi. ... Et je hais cette injustice.
De but en blanc, sans même attendre le moment opportun, tu te laisses guider par les émotions, car elles te grignottent de l'intérieur, et ça te fait mal, ça te fait tellement mal que tu as besoin de frapper. Et elle est là, devant toi...que tu ne peux rien faire.
Tu apparais au-dessus d'elle pour chercher à enfoncer la lame de votre frère direcetement dans son coeur. Sans hésiter. N'est-ce pas ?
Elle se prépare. Ses paroles, le fait qu’il lui laisse raison, n’annoncent rien de bon. Elle le fixe, attendant de voir ce qu’il va dire.
Et sa dernière phrase la surprend. Juste une seconde.
Avant qu’il ne disparaisse et que sa silhouette lui face de l’ombre depuis le plafond. Sans même bouger, ses lames se mettent en position au-dessus pour contrer l’attaque, le bruit du métal qui s’entrechoquent résonnant dans la pièce.
Qu’est-ce que Ivar dirait s’il voyait cette scène. Ses épées, se frappant l’une contre l’autre. Parce que ses frères et sœurs se battent l’un contre l’autre.
Il serait déçu.
« … J’ai presque failli te croire. »
Mais le déni est fort. Elle ne veut pas penser qu’un de ses seuls amis aurait pu commettre un crime aussi terrible.
« Mais ça n’a pas de sens ! Tout ça n’a pas de sens ! »
Sa voix se fait plus forte, son air devient plus dur encore alors qu’elle fixe son jumeau avec un regard enflammé.
« Pourquoi tu n’as pas cherché à me convaincre ? Pourquoi tu es parti au lieu d’essayer ?! AU FINAL C’EST TOI QUI M’A ABANDONNÉE ! »
Son pouvoir s’étend jusqu’aux autres meubles de sa chambre, ces derniers tremblent mais ne bougent pas. Comme si ses émotions l’empêchaient de réellement prendre le dessus, la noyant dans cet océan d’amertume et de colère.
Tu la sens se troubler à tes mots. A ton assaut altier. T'en as rien à foutre, à ce moment de ses sentiments, ou de son ressenti. Elle donne sa parole à son ami, que tu as vu de tes yeux vu achever Ivar.
La colère t'inonde et irradie si fort que ton sang bourdonne. Tu ne l'entends pas. TU ne l'écoutes pas.
Même si au fond de toi, une part de la tristeste de ta soeur résonne en toi. Parce que, pour toi aussi, elle lui manque. Ils n'ont jamais fait qu'un. Et Ivar le savait.
Au moment où tu es à deux points de lui trancher la jugulaire, tu dérives ta lame par la résistance des siennes. Tu les envoies valser d'un mouvement de mains avant d'atterrir directement dans son dos. Ni une, ni deux, tu lui adresses un seul coup de pied pour la projeter en avant.
Et tu lâches sans lui laisser le temps de récidiver :
- Adios, sista. Je récupérerai l'autre lame quand tu dormiras bien profondément.
Sourire en coin, pour ne pas dire sourire de connard, avant de t'évaporer dans cet espace qui n'est plus tien.
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