Nom du pouvoir : Aérokinésie (Air)
Description : Comme un maestro, Hurricane contrôle tout simplement l'air. De la petite bourrasque au typhon dévastateur, tout y passe avec ce grand gaillard. En plus de l'utiliser contre ses éventuels adversaires, il peut utiliser le vent sur lui-même pour lui permettre de voler par exemple. Paresse oblige.
[0] Aucune maitrise. Des coups de vent sous l'effet d'une trop forte émotion peuvent arriver, mais rien de vraiment transcendant.
[1] Un coup de vent, une brise plus conséquente dans un rayon de 5m autour de lui. De quoi pouvoir soulever jupes et robes des ces demoiselles trop peu avisées.
[2] On avance d'un cran. Ici, le grand gaillard crée des bourrasques de vent qui peuvent surprendre, décontenancer et faire perdre l'équilibre. Il peut également dévier la trajectoire de projectiles le visant ou visant ses compagnons proches de lui. D'ailleurs, qui le champ d'action n'évolue que peu, puisqu'il peut étendre son pouvoir jusqu'à 10m.
[3] Les possibilités ici se diversifient : en plus d'avoir un champ d'action d'une quinzaine de mètres, Hurri peut faire valdinguer n'importe qui selon son bon vouloir. Il peut également faire usage du vent sur lui-même afin de se déplacer dans les airs plus ou moins rapidement ; voire même reculer de force pour esquiver une attaque. Il peut également faire usage de projectiles sous forme de vent, tels que des balles d'air comprimés qui s'avèrent contondantes ou encore des lames de vent qui cisaillent tout sur leur passage.
[4] A ce niveau, son pouvoir s'affine, devient même de l'art. Il est capable de recouvrir son corps entier ou ses membres d'une bourrasque de sorte à en faire une armure naturelle. D'ailleurs, l'une de ses techniques signatures est d'accélérer le vent autour de ses bras de sorte à engendrer des spirales proches des vrilles qui feront office de véritables perceuses. Dans ces moments là, le corps à corps devient véritablement dangereux avec lui. Qui plus est, les souffles qu'il déclenche s'assimilent facilement à des ouragans et il peut facilement atteindre la vingtaine de mètre.
[5] Tempêtes, typhons, cyclones dévastateurs... L'homme se déchaine tout bonnement et devient une calamité humaine pour quiconque s'approcherait de trop près, puisqu'il ravage tout sur son passage. Presque dans un état second, il est difficile pour lui d'estimer le champ d'action de son pouvoir à ce niveau là (A vot' bon vouloir donc)
[6] Influer sur la météo environnante en jouant avec les nuages via ses cyclones et tout raser sur son passage avec encore plus de violence ? Check.
Maitrise du pouvoir : [5]
Condition : Plus le niveau est élevé et plus ledit niveau crée une certaine pression sur le corps d'Hurri : lésions, coupures voire même des fractures, l'homme n'est à l'abri de rien s'il utilise son pouvoir non-stop, sans aucun répit. De ce fait, son temps est généralement limité. Qui plus est, la même pression engendre non seulement de la fatigue, mais aussi des acouphènes et autres dégâts du même genre au niveau de ses conduits auditifs qui lui font donc perdre l'équilibre et le font défaillir. Il devient alors vulnérable puisqu'il lui faut de longues périodes de récupération.
Du niveau 1 au niveau 3, il peut utiliser son pouvoir pendant une heure non stop. Au bout de ladite heure, des acouphènes vrillent ses tympans, les vertiges se font sentir et une énorme fatigue le contraint à se reposer pendant au moins une demi-journée sans bouger.
Au niveau 4, il peut utiliser son pouvoir pendant une trentaine de minutes. Cette fois, en plus des effets secondaires précédents, des lésions et grosses coupures sont visibles sur son corps, occasionnant des hémorragies plus ou moins importantes. Possibilité de fractures au niveau des membres. Une journée de repos s'impose carrément.
Au niveau 5, il peut tenir de dix à une quinzaine de minutes non stop. A partir de la seizième minutes, les fractures sont inévitables et la perte de connaissance est imminente. Lorsqu'il est à terre, il comate pendant deux jours minimum.
Pour tous les niveaux : quand bien même il évite les utilisations non stop, la fatigue intense qui résulte de l'utilisation de ses pouvoirs l'affaiblissent considérablement, si bien qu'il devient moins efficace, moins tranchant, moins décisif et donc plus vulnérable.
Niveau de dangerosité : Moyen/élevé selon l'utilisation qu'il en fait.

Il supportait pas l’idée. Vraiment pas. Y’avait qu’à mater sa sale gueule froissée par une espèce de frustration pour l’comprendre immédiatement. Comment est-ce qu’un taulard d’ma trempe pouvait bénéficier d’autant de largesse ? L’chef pénitencier avait réellement dû mal à l’accepter, mais y’avait rien à faire. L’ordre venait d’en haut après tout. Pour ma part, j’avais un sourire sale et moqueur qui en disait long sur mes états d’âmes. Me foutre quotidiennement d’sa gueule était un plaisir dont j’me privais absolument pas. J’lui tirai même la langue, mais une légère grimace vint interrompre mes pitreries. L’infirmière canon à mes côtés venait de m’injecter le précieux sésame : le fameux vaccin censé m’protéger du virus. Avec les nombreux cas qui avaient été recensé au sein d’la prison on n’sait comment, j’avais rapidement joué d’mes contacts pour protéger mon cul. Y’avait pas moyen que j’clamse dans ce trou à rats alors qu’il m’restait plus quelques mois à tirer. Plus qu’un trimestre avant un retour fracassant aux affaires. Qui plus est, les pontes de la ville avaient besoin de moi quelque part. Etant le mafieux le plus influent de la pègre locale, ma seule présence tempérait les ardeurs des rookies dans ce monde impitoyable. D’où mon importance. D’où mon bras long. Et d’où mes coups d’fil qui débouchèrent sur cette faveur.

Les doigts dans l’nez que j’me disais.

Sauf que le destin était farceur. Et que j’venais d’sceller mon sort sans vraiment savoir.

Ça avait commencé par les yeux. Du jour au lendemain, ces derniers devinrent orange. Carrément. Si j’avais salement flippé dans un premier temps, j’ai fini par m’bidonner comme un bossu devant les têtes ahuries des gardes qui venaient contrôler ma cellule ou m’refiler à bouffer. Et puis, y’avait rien d’alarmant au-delà d’ce changement brutal : pas de douleur, pas de perte progressive de la vue… Rien. Nada. Quedal. Pourquoi frémir ? Y’avait pas d’raison. Sauf que sans être pro en psychologie, j’arrivais à deviner que les gardes, au fil du temps, devenaient un peu plus tendus lorsqu’ils venaient à ma cellule. Ils avaient peur. Mais peur de quoi ? Bonne question. L’ambiance m’faisait tiquer en tout cas. Et puis survint l’fameux jour : celui où j’devais sortir. Retrouver enfin ma liberté. Sauf que l’chef de la prison vint m’annoncer avec tout l’bon cœur du monde que mon séjour était prolongé jusqu’à une durée indéterminée. De quoi m’faire péter un câble, inévitablement ! Et éveiller le pouvoir qui sommeillait en moi. Un fléau était né. Et il dévasta plus d’la moitié du centre pénitencier. Involontairement. Sans vraiment être maitre de ses actes… Du reste, lorsque j’revins à moi, j’étais entouré de corps et de gravats. Plus loin ? Un large cercle de « poulets » en tous genre. Tous armés jusqu’aux dents et fin prêts à me cueillir une fois encore...

Ce qu’ils firent d’ailleurs avec brio et sans trop de peine. Quelle vie quand même…

La suite, tout l’monde la connait. Sakhaline avait qu’à bien s’tenir !


« Putain d’gueule d’bois… »

Que j’avais maugréé en m’réveillant. C’était tout moi ça. Boire comme un trou, sans faire gaffe. L’soleil était déjà bien haut dans le ciel lorsque j’m’étirais dans tous les sens ; et la journée elle, s’annonçait chargée comme d’habitude. Vu que j’m’étais bien amusé la veille, y’avait plus qu’une chose à faire pour rattraper l’tout : m’entrainer. Encore et encore. Sans relâche. Et ça avait fini par payer ! A coups d’efforts et de détermination, j’étais parvenu à maitriser quasiment le dernier palier de mon pouvoir, c’qui me permit in fine de devenir plusieurs fois champion de l’île. Paraitrait même que dans toute l’histoire de l’île, j’détenais le record de titres d’champion glané. Un vrai petit phénomène dans le genre. C’est après ma dernière victoire en date que mon nom revint en boucle pour succéder à l’empereur du moment qui avait été grièvement blessé et qui ne tenait clairement plus la cadence. Ce dernier approuvait clairement la perspective vu qu’on s’entendait très bien. Est-ce que j’étais chaud pour ? Nein ! Mais quand un frère d’armes assez m’persuada qu’avec un tel rang, j’pouvais choper toutes les jolies meufs à gros cul que j’voulais, j’ai immédiatement signé ! Et pour une arnaque, c’en fut une ! Parce que j’avais malgré tout continué d’me manger des râteaux en plus d’me farcir un boulot monstre inhérent au poste ! Paie ta promotion !

Est-ce que j’avais vraiment regretté pour autant ? Pas du tout.

A vrai dire, c’était un honneur et une fierté pour un type comme moi.

Combien de temps s’est-il écoulé depuis que j’suis devenu empereur ? 8 ans ? 10 ans ? Ouais, dans ces eaux-là. Quelque chose comme ça. Faut dire qu’on perd le compte à un moment donné et que l’ancienneté n’est pas forcément ce qui compte dans ce monde impitoyable. Survie est le maitre mot, clairement. Mais le mien en réalité tournait autour du plaisir tout simplement. Beaucoup d’fun. Contrairement à pas mal de Legendary, les hunting sports et autres guéguerres du genre avaient perdu de l’intérêt à mes yeux au fil des années. J’étais plus spécialement attiré par la gagne ou la gloire en vérité. Ma devise ? Carpe Diem ! Prendre la vie comme elle venait chaque jour et en profiter comme j’le pouvais. Bien sûr, mes premières années avaient été dédiées aux combats et à la maitrise de mon pouvoir… Mais plus le temps passa et plus j’devins posé, calme, serein et donc encore plus dangereux. Quelques questions existentielles me taraudaient, mais rien de bien profond en soi. Et puis, j’retournais souvent à mes habitudes du moment plutôt que d’me torturer la tête. Est-ce qu’il m’arrivait de prendre part à quelques bastons pour le jeu ? Evidemment. Avec quelques coups d’putes çà et là quand on m’cherchait un peu trop, mais on s’refait pas. Ange ou démon. J’étais au beau milieu. Et pour c’qui était des perspectives, j’en avais plus grand-chose à foutre.

Carpe Diem que j’vous dis.

j'sors un peu de ma zone de confort étant un habitué des forums mangas/shonens (naruto, one piece etc.) donc soyez indulgent(e)s svp ! et sinon le forum est classe, rien à dire ! :pocebleu: