Dossier « Barmaleï » Rapport n° 1412.1Anciennement Miléna Pavlovna, née à Saint-Pétersbourg le 18 juin, la famille Pavlovna est une famille influant dans la région, disciplinée et loyale à la patrie. C’est même le chef de famille avec sa femme qui ont déclaré leur fille comme mutante.
La mutante en question a eu une éducation digne de sa famille jusqu’à ses 20 ans, elle devait être l’héritière de l’entreprise numérique Pavlovna. Cependant avec accord de l’état, cela serait son frère cadet qui hériterait qui lui ne présente aucun signe de mutation particulière.
Signé : Agent Apalkov
Rapport 1412.2La mutante en question n’a pas voulu se laisser faire et a même usé des prises de self-défense. Nous avions décidé de lui laisser ses compétences. De plus nous avions pu sentir une nuance de son pouvoir, il semblerait qu’elle n'avait pas vraiment conscience, car elle-même semblait être surprise de ressentir. En revanche, elle ne s’inquiétait pas pour son sort, mais celui de son jeune frère, croyant qu’on en veut à sa famille. Nous avons donc décidé de changer ce souvenir-là et qu’elle soit fille unique.
Remarque elle a pu cacher ses signes de mutation, donc nous devons enquêter pour voir si la famille n’a pas ce genre de mutation aussi.
Signé : Agent Apalkov
Rapport 1412.3 Barmaleï, elle s’appellerait ainsi avec le secrétariat de l’agence. Pourquoi ? Car malgré ce qu’elle a vécu, elle reste droite et fière. Ses faux souvenirs seront donc qu’elle est survivante d’un « accident », étant fille unique et ses parents ont brulé dans un incendie de leur district. Les autorités l’ont sauvé quand elle avait 18 ans. Elle croirait pertinemment que lors de l’incendie elle aurait vu par la fenêtre une silhouette s’enfuir vers un cheval et que le dernier geste que sa gouvernante aurait fait c’est d’appeler les secours avant qu’elle aussi succombe. Étant donné que c’est toujours dans les années 90, les secours n’auraient pas pu sauver grand choses quand ils sont arrivés. Elle devra donc refaire sa vie à partir de rien. Et que « grâce » à son pouvoir, les flammes ne l’ont pas atteint, car son chagrin à baisser la température ambiante et donc réduit l’influence des flammes dans sa chambre.
Signée : Scientifique Gregorovish
Journal intime de Barmaleï. On va faire simple, appelez-moi Leï ou Ley, j’ai pu me procurer un cahier par troc pour me servir de journal intime. J’ignore si je vais le tenir ou si je l’oublierais plus tard, mais je me lance. J’ai actuellement 26 ans et mon pouvoir à progresser. Pendant un long moment j’ai préféré ne pas m’attacher à qui que ce soit, je ne sais pas, depuis le drame de mes parents, je suis plutôt méfiante et je n’ai toujours pas de nouvelle de qui aurais bien pu les tuer…
Faudrait que je me calme, je ressens que la température monte encore, surement que je suis énervé et que j’ai besoin que justice soit faite. Mais d’un autre côté, je ne sais pas si j’aurais survécu toute seule que dans la faction que je suis… Je ne pense pas.
On me dit encore de tenir compte de la hiérarchie, de la rivalité des autres factions, de faire mes preuves… Mais d’un côté, tout ce qui m’intéresse vraiment c’est de survivre.... et que si je m’attachais a quelqu’un, que lui ou elle aussi subirait le même sort que mes parents.
J’ai rêvé encore de si ma vie serait différente, si j’avais une personne qui me serais cher, genre un petit frère de sang ou de cœur. Peut-être que ma vie serait moins noire, si j’avais quelqu’un sur qui comptait…. Mais qu’adviendrait-il s’il meurt ? Ou s’il serait en danger ? Ou pire qu’il me trahirait ou qu’on se sert de lui contre moi ? Étant donné que j’aurais « une faiblesse » aux yeux des autres….
Raaaah tu rêves trop ma fille, tu dois survivre….. Même si ta vie te semble bien morne….
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N’empêche cela serait bien….
[Le cahier contient des dessins qui seraient en lien avec son récit puis des pages blanches pour peut-être d’autre pages qui ne demande qu’à être écrit dessus, mais le dernier dessin, pourrait alerter une personne si elle la trouve, elle aurait dessiné elle dans les flammes avec un air énervé, deux corps inertes à ses pieds, des larmes qui coulaient sur son visage…]