Nom du pouvoir :Possession
Description : Possession. Peut envoyer son âme et posséder un être ou un objet inanimé.

[0] Peut séparer son âme de son corps
[1] Peut posséder un corps mort ou un objet inanimé et les mouvoir sans soucis.
[2] Peut posséder un animal conscient et vivant
[3] Peut posséder un corps humain endormi ou assommé
[4] Peut posséder un corps humain vivant pendant quelques secondes, et changer de possession beaucoup plus rapidement
[5] Peut posséder un corps humain vivant pendant une minute et utiliser son pouvoir si il le connaît, mais pas avec la même adresse et sera en conflit de contrôle avec la personne
[Oméga] A le contrôle total sur une possession, jusqu’à une minute pour un corps humain vivant, mais sans les problèmes de conflit. Peut également posséder deux choses en même temps, à l’équivalent d’un niveau 3 maximum pour les deux possessions.
Maitrise du pouvoir : [5]
Condition : Dans le cas de possession d’un corps en vie, si le corps se réveille ou si sa limite s’atteint, son âme disparaîtra et il mourra. Aussi, sa tête apparaîtra sur l’objet ou le corps possédé. Si possible, au niveau de la tête de l’être possédé. Smile ne peut pas utiliser le pouvoir d’un corps mort. À chaque utilisation de son pouvoir, le rang de celui-ci descend d’un cran jusqu’à ne plus pouvoir l’utiliser à moins qu’il se repose pendant au moins une heure. Enfin, à cause de son pouvoir, Smile voit en permanence les âmes mortes de Sakhaline et se retrouve en général hanté par elles, traumatisées par leur mort.
Niveau de dangerosité :Moyen / Haut

Aujourd’hui, tu es mort. Ou peut-être hier, tu ne sais pas. Tu as reçu un message : « Warwick décédé. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.



Tu te lèves difficilement. Ta tête est lourde. Mais ce n’est pas un mal de crâne. Tu regardes tes mains, ce ne sont pas les tiennes. Quelque chose ne colle pas. Des traces de sang dans le lit. Tu t’approches du miroir. Un monstre, voilà ce que tu y vois. Un monstre souriant. Pourtant, tu n’as pas l’humeur à sourire. Mais l’expression reste. Ta main se pose sur ce qui semble être ton nouveau visage. La sensation est bizarre. Ta tête tire sur elle même. Souvenirs d’hier soir.

Tu avais mis ton costume. Le piano sur la scène t’attendait, impatient de jouer tes mélodies pour le public. Tu avais un groupe, certes. Mais le temps est passé, vos chemins se sont séparés. Alors te voilà seul, sur la scène de ce bar désormais fréquenté seulement par des habitués. Dans un cliché de vieux film, tu t'assois sur le tabouret. Tes doigts glissent doucement sur les touches blanches, puis les touches noires. La mélodie vole jusqu’à atteindre les cieux bleus, redescendant de temps en temps pour chatouiller les oreilles du public. Tes yeux se ferment alors que le concert continue. Warwick, tu souris. Les notes te réchauffent le cœur, et les tragédies vécues récemment disparaissent à chaque caresse musicale. Les heures passent telles des secondes, et chaque morceau est entrecoupé d’applaudissements divers. Tu es fier d’avoir travaillé tes pièces. Les dernières notes jouent, et tes jambes se relèvent. Tu te sens léger, capable de rejoindre les mélodies côtoyant les nuages, désormais. Mais tu te baisse, saluant tes auditeurs.  Tu redescends de la scène et rejoins le bar. Restons dans le cliché de l’homme de jazz, tu commandes un simple whisky rempli de glace. Ton costume te serre, tu retires ta veste. La barmaid te félicite pour ta prestation. Elle est contente que quelqu’un d’aussi connu que toi vienne jouer dans son bar. Tu n’es pas si connu que ça, mais tu acceptes tout de même la remarque. La demoiselle est déçue que tu n’ai pas chanté.

La dernière fois que c’est arrivé, tu avais encore un groupe. Tu as encore l’image de ce batteur, de ce contre-bassiste, de cette chanteuse. Surtout la chanteuse. Elle ne quittait pas ton esprit, à l’époque. Mais tout ceci n’a point tenu. Histoires sur histoires, c’était destiné à se briser. Tu avais l’habitude de faire les choeurs, ça te manque un peu. Mais chanter comme elle le faisait, tu ne pouvais pas le faire. Encore moins en jouant du piano en même temps. Mais ton talent avec l’instrument compensait grandement. Quel était son nom déjà ? Mélodie, c’est ça ? Tu ne sais plus. Tu reviens à toi, et termine ton verre. Tu poses un billet sur le comptoir, et la dame te demande de rester encore un peu plus longtemps. Mais il est tard, tu veux juste rejoindre ton lit. Tu la salues et fuit le bar, tu n’as aucun intérêt à traîner plus longtemps ici, tu la connais à peine après tout, et tu n’as pas envie d’en apprendre plus à propos d’elle. Les gouttes de pluie te suivent sur le chemin du retour. Ta chemise blanche laisse transparaître ton torse. Le chemin jusqu’à chez toi est court, heureusement. Cela ne t’aura pas empêché de rentrer trempé, par contre. Tu te diriges vers la salle de bain et récupère une serviette, pour te sécher. A peine les cheveux ébouriffés par le tissu, ta sonnette retentit. Tu ouvres doucement la porte, c’est un de tes auditeurs de la soirée. Il te tend une veste. C’est la tienne. Il te dit que tu l’as oubliée au bar, et il est venu te la rendre. Tu le remercies sans un mot de plus et tente de refermer. Son pied empêche le claquement de la porte.

Il enfonce l’entrée, tu tombes à terre. Il te tape, les coups s’enchaînent. Tu essayes de te défendre, mais l’homme est beaucoup plus renseigné sur le combat que toi. Des choses se cassent, des meubles tombent. Tu es sur le lit. Tes yeux se ferment petit à petit. La dernière chose que tu vois : quelqu’un entre, et un coup de feu retentit. Noir complet.

Voilà ce qui t’es arrivé hier soir, tu n’as pas plus de souvenirs, malheureusement. Mais rien n’explique ton visage déformé. L’homme devait être un serviteur de celle à qui tu devais de l’argent. La barmaid aussi, c’est pour ça qu’elle voulait te garder. Tu as dormi combien de temps ? Aucune idée. Peut-être que tout ça n’est qu’un mauvais rêve. Tu t’en vas ouvrir le robinet d’eau, prendre un bain t’aideras sûrement. Problème, le corps sans vie dans la baignoire. C’est le corps de l’homme qui t’a agressé hier. Un post-it est collé sur son front. “ Dernière chance “. Tout se brouille, mais la première question qui te vient : Pourquoi un post-it ?

Tu titubes comme tu peux en dehors de l’appartement sans dessus dessous. La porte s’ouvre et grince, comme d’habitude. Ta voisine, elle pourra t’aider. Une douleur te prend aux côtes. Tu toques du poing sur sa porte, et entend son démon de poils aboyer. Elle ouvre la porte, et avant même qu’un seul mot sorte de ta bouche, un cri strident résonne dans tout l’immeuble. Elle te claque au nez et te voilà désormais seul dans le couloir, avec ce sourire maudit. Un curieux ouvre à son tour sa porte, intrigué par le cri de la dame. Il te dit qu’il est mesquin de faire peur aux personnes âgées avec un costume pareil. Il ne comprend pas. Tu ne réponds pas, et le fixe juste droit dans les yeux. Tu lui fais peur, qu’il dit. Tu tournes les pieds pour retourner dans ton appartement. Il n’aura fallu que quelques minutes pour que des hommes en costume viennent te chercher par le bras. Quelques secondes, et le noir complet, comme à ton réveil.

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Ceux qui sont sensés être tes alliés te renient. Ils te détestent, te traitent de monstre. Tu es mis de côté. Tu ne peux pas leur en vouloir, vu ton visage. Mais à chaque remarque, à chaque regard apeuré, ton coeur se resserre un peu. Enfin, ton âme. Mais bref. Tu ne te retrouves que très rarement au QG, pour cette raison. La plupart de ton temps passe au cimetière, et très rares sont les gens qui t’adressent la parole. Tu as commencé à vivre dans des objets. Puis dans des animaux. Puis dans des corps morts.

Tu ne te souviens plus du nombre de fois où tu es allé demander service à l’ancien empereur trapper. Lui promettant de ne pas posséder les cadavres de sa faction en échange d’une remise en forme. Que ce soit pour marcher correctement ou pour ne pas puer le mort. Il t’a bien aidé, aujourd’hui encore. Tu n’es pas là depuis longtemps, mais tu te rends utile comme tu le peux, et avoir un corps correct est tout ce que tu demandes. Tu retournes au cimetière, endroit où tu te rends le plus utile. Tu t’occupes d’enterrer les cadavres qu’on te ramène ou que tu trouves. C’est un des rares endroits où tu ne gênais pas le travail des autres, provoquant de l’angoisse ou de la peur chez tes camarades.

Mais ce jour, tu as décidé de provoquer la peur chez d’autres gens. Pourquoi pas l’ennemi ? Profiter de ton pouvoir pour tuer l’adversité, et récupérer des corps par la même occasion. Tu te doutes que moins de gens te feraient confiance par rapport au cimetière, mais ce n’est pas comme si il y avait d’autres personnes pour s’en occuper, de toute façon. Et puis, tu es loin d’être le plus bizarre, ici. Tu n’es pas celui qui a déterré un cadavre qui s’est avéré être en vie au final. Étrange, quand même.


- S'est fait vacciné très vite après l'ouverture du vaccin au public
-Etait dans un groupe de jazz il y a longtemps mais celui-ci s’est dissout, il a continué sa carrière seul dans le piano
-Il se fait tuer après un concert par quelqu’un à qui il devait de l’argent, beaucoup d’argent
-Son pouvoir s’active et il se retrouve dans le corps de son meurtrier le lendemain matin, avec sa nouvelle tête difforme
-Après un peu de panique, il cherche de l’aide, mais sera accueilli par des cris et plus tard les hommes de P.M.
-A Sakhaline, il sera directement mis de côté par sa faction dû à son apparence
-Il décidera de s’occuper du cimetière, et demandera à Heart, ancien empereur des trappers, de lui soigner quelques corps, et de son côté il ne profanera pas les cadavres de sa faction
-Assez récemment, il est devenu assassin en plus et débute ses premiers contrats.

cc c flesh qui fait un dc