Nom du pouvoir :Blacksmith's Gift
Description : Peut transformer sa chair en armes.
Maitrise du pouvoir :  [4]
Condition : Même si les parties transformées sont assez solides en apparence, lorsqu'elles reprennent leur forme originale, des blessures similaires aux coups reçus apparaîtront sur le corps de Flesh. Bien que capable de faire des armes à feu, tirer avec voudrait dire qu'elle perdrait des morceaux de son corps de même taille à chaque tir, donc elle évite d'utiliser ces formes, à part en cas d'extrême urgence. Enfin, la seule exception à ses transformation est sa tête ou son torse.
Niveau de dangerosité : 6/10

Ton coeur bat à la chamade. Tu as l'impression d'étouffer. Mais ce n'est pas le moment, c'est la chance de ta vie. Tu t'élances sur la piste. Des milliers de regards sur toi. Les juges attendent ta prestation, tu vas donner tout ce que tu peux. Ta chorégraphie est parfaite. Tes sauts millimétrés. La foule est en extase, mais tu es concentrée, ne te permets pas de perdre ta concentration. Tu es presque à la fin, les juges se préparent à noter alors que tu entames ta dernière figure. Un tour, deux tours, trois tours. C'était sûrement le tour de trop. Tu tombes à terre, tu sens la douleur voler à travers ta cheville, alors que tu ne te préoccupes que de ton atterrissage raté. Des gens accourent vers toi, sûrement pour te féliciter, ou te rassurer, tu ne sais pas. Ils regardent ta cheville. Le public est silencieux. La douleur ne part pas. Le sang coule, tu ne sais pas comment c'est arrivé. Un brancard arrive. On te parle, mais tu n'entends rien. Tout est flou, tu n'oses pas regarder. On te porte, tes larmes coulent. Ta soeur accourt, elle a l'air inquiète. Tu n'entends toujours pas. Ta tête se repose enfin. Tu fermes les yeux. Puis tu les réouvre dans un endroit totalement différent. Ta souffrance continue, mais tu es allongée. Beaucoup de blanc autour de toi. Les murs, le lit, la porte, les meubles. Tout. Un homme entre. Il porte du blanc. Ah non, il a un haut bleu, sous sa blouse blanche. Sûrement un médecin.

" Ah vous êtes réveillée, Mademoiselle Amaro. Bon, je suis votre chirurgien. "

Un chirurgien ? Pourquoi ? T'es-t-il arrivé quelque chose sur le retour ? Tu pensais simplement t'être foulé la cheville, mais de là, un chirurgien. Enfin, foulé la cheville, peut-être un peu plus, avec le sang qui en sortait. Tu ne regardes toujours pas ta cheville. Tu le regardes, lui. Il a l'air serein, c'est sûrement pas grand chose.

" Je ne sais pas comment vous vous êtes fait ça, mais une blessure pareille, j'en ai rarement vu. Heureusement, tout va bien, vous aurez une belle marque, et il y a la rééducation, mais après ça il ne devrait plus avoir aucun problème. "

" Ça va durer combien de temps ? "

Trop de questions te passaient par le tête. Tu pries pour que cela ne t'empêche pas de reprendre la compétition. C'est une des seules choses qui ont de la valeur pour toi, aujourd'hui. Tu oses enfin regarder. Tu vois les bandages épais autour de ta cheville. Tu te doutes que tu ne peux pas la bouger, mais tu ne veux pas essayer pour autant. Tu es énervée, contre toi-même. T'étant entraînée pendant des années et des années depuis l'enfance, et tu te retrouves avec une erreur qui pourrait te coûter ta carrière. Peut-être que tu n'étais pas prête, peut-être était-ce trop risqué.

" Vous aurez un mois de rééducation en séjournant ici, puis trois à quatre mois chez vous avec les séances toujours à l'hopital avec des béquilles. Donc... Cinq mois en tout avant d'être en forme comme avant. "

" ...Cinq mois ? "

Cinq mois, c'est trop. Même si tu te rééduque, tu auras perdu beaucoup de tes années de gymnastique. Et vu ta performance, ce n'est pas demain la veille que tu recevras une occasion telle qu'une compétition olympique. Ce serait un honneur si même ton équipe te garde après ça. Bref, cinq mois, c'est trop. Autant de temps à supporter ta soeur qui te fera des reproches. Elle te fera culpabiliser, de t'être fait ça, et de ne pas pouvoir travailler. Contrairement à elle, en plus d'être une source d'argent, c'était ta passion. Elle ne connait pas ce plaisir, d'aimer son travail, ni à quel point tu es dévastée. La porte s'ouvre, et des bras t'enlacent, ayant bousculé le docteur. En parlant du loup, on en voit la queue.

" Bon, c'est quoi les nouvelles, Antho ? "

" ... "

" Mademoiselle Amaro a été- "

" J'peux lui raconter moi-même, merci. En gros j'me suis niqué la cheville, et j'peux pas reprendre la gym pendant 5 mois. "

" Effectivement, c'est déconseillé. "

Pourquoi il se prend, lui ? Il t'énerve déjà. Cela fait cinq minutes que tu l'as rencontré, et il t'énerve. Tu as honte de ta blessure. Tu as peur de sa réaction. Peut-être que tu vois ta soeur plus horrible qu'elle ne l'est réellement, et qu'elle s'inquiétait réellement. Aucun reproche en vue, peut-être. Aucune dispute par rapport à l'argent, peut-être. Voilà, mesdames, messieurs et autres, pourquoi il ne faut pas vivre avec sa soeur, que vous avez en plus déjà trop supporté pendant l'enfance.

" Ok. C'est moins pire que ce dont ça avait l'air au final, hein ? Y'avait tellement de sang en plus ! C'était gore, on voyait le public se cacher les yeux ! "

" S'il-te-plaît ? Tu peux éviter de me re-décrire la scène ? J'vais déjà sûrement me taper le replay pour améliorer mes sauts, alors pas besoin de savoir à quel point le truc était profond. "

" Tu m'soules, tu sais ? Pour une fois que t'as une pause, profites un peu ! J'sais que t'adores ça, mais tu vas pas passer cinq mois sur un replay."

Si tu savais ce qui t'attendait dans le futur, à ce moment là, le sang ne t'aurait pas dérangée. Par contre, elle a pas tort, la dessus. Prend une pause, profite-en pour arrêter d'y penser. Repose toi un peu, tu n'as fais que te préoccuper de ça durant les dernières années.

Et c'est ce que tu as fais, pendant 2 mois. Toi avec ta béquille, chez toi. Tu marches mieux, déjà. La pandémie s'est aggravée, entre temps. Au début, tout allait bien. Puis tes yeux ont tourné au noir. Ta soeur l'a su. Au début elle n'a rien dit, et tu t'es mis à porter des lunettes de soleil, rien de plus. Puis sont venus les ennuis. Un jour, tu te réveilles, et tes draps sont déchirés. Comment cela est arrivé ? Tu ne sais pas. Tu as peur que quelqu'un se soit introduit, tu en parles à ta soeur. " Blabla changer la serrure blabla vérifier d'avoir bien fermé ", elle disait quelque chose du genre. Tu prends ton thé, et allume ta télévision. Le présentateur parle de quelque chose d'étrange. Une nouvelle race ? Des mutations ? Des images sont montrées. Ce sont des personnes, semblant avoir des dons. Ça te rappelle les séries que tu regardes en ce moment. Peut-être que cela a un lien avec ce qui s'est passé cette nuit ? Quelqu'un aurait le pouvoir de détruire tes draps ? Cela semble stupide. La journée te passe. Et vient le soir. Ta soeur rentre, elle te parle de ce collègue à elle qui semble s'être transformé en animal devant elle, avant que les autorités arrivent et le neutralisent. C'est intéressant, pour une fois que tu l'écoutes. Tu vas te coucher. Ta nuit, tes rêves sont agités. Mais le soleil se lève vite. Tu passes pour essuyer ton visage avec ta main. Tu as mal. Tu la retires immédiatement pour voir une lame remplaçant ton avant-bras. Un cri sort de ta gorge. Elle accourt. Elle voit la scène, et semble autant, voir encore plus, paniquée que toi.
Vous voici maintenant assises, un café devant elle, un plat réchauffé devant toi. Vous vous êtes calmées, mais le choc est encore là.

" Il faut que tu te rendes. "

" Pourquoi ? Je sais pas ce qu'ils font aux gens comme moi. Et puis ça t'arrangerais, tu récupérerais ma chambre. "

" Non mais t'es marrante, je m'en fous de ta chambre. C'est juste que c'est dangereux, pour toi comme pour moi, regarde ton front. "

" C'est qu'une petite coupure, rien de grave. "

" C'est pas la question ! Je t'en prie, fais-le. Je t'ai dis, ça s'est très bien passé quand ils sont venus récupérer mon collègue de boulot. Et c'est pour notre sécurité.  "

" Plutôt pour éviter de se faire engueuler par le proprio, non ? "

" Arrête tes conneries, Anthonette. C'est pas le moment pour faire des vannes et esquiver le sujet. Fais-le.  "

Elle se lève avec son café et retourne dans sa chambre. Tu n'as pas mangé un bout de ton plat. Ce n'est pas par rapport à ta lame qui te sert de main, non, ça c'est parti depuis un petit moment. Tu n'as pas faim. Toi qui a pour habitude de manger matin, midi et soir, en plus du brunch et du goûter depuis que tu es en rééducation, n'a pas faim. En même temps quelle idée de manger des raviolis dès le matin ? Tu as vraiment perdu tes habitudes de régime depuis la blessure. Tu te lèves, et laisses les pâtes à la sauce tomate sur le plan de travail. Tu retournes dans ta chambre et t'y isoles. Tu passeras la journée à essayer de découvrir comment activer ce don, ratant deux repas de plus à essayer de remplacer ton bras par une lame. Oui, ça semble un peu con dit comme ça. Tu finiras par tomber de fatigue sur ton lit après avoir enfin réussi à transformer ton petit doigt en couteau à beurre. Super, le couteau suisse humain. Tes rêves sont doux, mais étranges. Tu te vois en train de cuisiner, coupant des légumes avec ton propre bras. Logique, vu les évènements récents. Avec toi, ta soeur, qui te commande quoi faire. Elle te dicte les commandes avec fermeté, mais n'arrête pas de te motiver.
Peut-être que tu es trop dure avec elle. Elle a toujours été là pour toi, malgré ton comportement plus ou moins immature ou agressif. Elle n'est pas si mauvaise que ça, la plupart des choses que tu lui critiques sont injustifiées, en réalité. Tu as une image d'elle faussée. Elle te rassure, te protège, t'aide et te soutient dans tout ce que tu fais. Alors que même tes propres parents ne venaient pas à tes entrainements, elle était là. Elle a toujours un peu été la seule présente pour toi. C'est pour ça que vous avez emménagé ensemble, après tout. Tu l'aimes. Même si tu ne l'assumes pas vraiment, tu l'aimes.

Soudain, un énorme bruit se fait entendre. C'est ta porte qui est ouverte en trombe. Tu ouvres difficilement les yeux, dû au réveil brusque, mais aussi à la lampe torche braquée sur tes yeux emplis de noir. Des hommes s'approchent de toi et t'attrapent, il t'emmènent de force. Tu as peur, tu ne sais pas ce qu'il se passe. Ton bras se transforme. Ce n'est pas le meilleur moment. Tu laisses une marque sur la main de l'homme, il recule et te braque de ce qui semble être une arme. Un homme s'avance.

" Mademoiselle Amaro, ne vous inquiétez pas, tout va bien aller. Désolé pour le réveil brutal, c'était pour éviter quelconque incident. "

" Vous m'emmenez où ?! "

Personne ne te réponds. Ils continuent de t'emmener de force, cette fois-ci en te braquant, évitant tout contact avec toi pour le moment. Tu sors de ta chambre. Tu vois ta soeur, qui discute. Elle discute avec un des hommes. C'est elle qui les a appelé ? Tu croises son regard. Elle a l'air désolée. Tu n'y crois pas, c'est juste de la peur. Elle te prend pour un monstre, et c'est pour ça qu'elle les a appelés. Ça, c'est sensé s'être très bien passé ? Tu n'imagines même pas ce qui a dû arriver à son collègue. Tu es énervée. Tu ne pensais pas qu'un jour elle te trahirait, tu pensais qu'avec elle, ce serait à la vie, à la mort. Tu pensais que, jamais vous ne vous laisseriez tomber, peu importe la vie que vous auriez. Tout était faux. Quelque chose arrive à un grand nombre de gens où, si contrôlés, tout irait bien, et elle te dénonce. Quel enfer, tu lui faisais tant confiance. Alors toujours traversée de ces pensées, te voilà maintenant dans un van, avec les dits hommes de tout à l'heure. Ils te mettent quelque chose sur la tête. Puis, plus rien. Le noir total. Le néant, même.


La lumière du soleil te réveille. Où es-tu ? Aucune idée. C'est joli, ici. Qu'est-ce qui s'est passé ? Ta cheville te fait mal. Il ne t'es pourtant rien arrivé ? Peut-être la guerre. Un bombardement sur toute la planète, c'est pas rien. Mais tu ne t'es pas engagée ? Comment as-tu pu être blessée mais pas tuée ? Un coup de chance, sûrement. Sakhaline t'a sûrement protégée. Bref, Tu te lèves plus ou moins difficilement, et tu t'engages petit en dehors de ta chambre. La douleur se lève petit à petit alors que tu erres dans les couloirs, croisant quelques inconnus.

" Salut, t'es nouvelle ? Si tu veux j'peux te montrer les alentours et t'expliquer un peu ! "

" Nan merci, j'me débrouille, vis ta vie. "

Tu lui passes à côté, le bousculant presque. Ta cheville a l'air mieux. Tu te sens mieux. Tu ne boîtes plus, tu cours même. À travers le camp, te voilà toi et tes yeux noirs gambadant, sous plusieurs regards confus. Tu te sens un peu libérée. Alors profitant de ce paysage bien plus calme que les bombardements ou les coups de feu, tu rentres dans quelqu'un. Ce ne serait que la deuxième fois aujourd'hui, c'est pas très grave. Un homme, assez grand.

" Y'a d'autres choses à faire que se balader gaiement dans le camp, viens aider plutôt. T'as un nom ? "

" Euh... Flesh. Moi c'est Flesh. Et puis ça va, j'viens de me réveiller laisse moi un peu me dégourdir, tu permets mon grand ? "

Flesh. Tu es sûre que ce n'est pas le nom que tes parents t'ont donné. Ou peut-être que si ? Ce n'est pas comme si tes parents en avaient grand chose à faire de toi, sachant que tu n'as aucun souvenir d'eux, alors ils auraient très bien pu te donner un nom pareil.

" T'as l'air de t'être assez dégourdi comme ça, non ? Bon, tu vas aller avec le groupe là-bas, chercher un peu de bouffe, Flesh. Et prend une arme, quand même."

Il pointe un groupe de 2-3 personnes, visiblement en train de se préparer. Ils ont des sacs. Tu transformes ton bras en lame, l'homme a l'air étonné. Tu rejoins le groupe, ne laissant pas l'homme terminer sa phrase. Attends. Comment t'as fais ça ? C'est nouveau, mais apparemment, ton bras peut devenir une lame, et tu sais le faire. Bref, tu t'approches de tout ce beau monde, et attends avec eux, le temps qu'ils terminent leurs bagages. Etonnés que tu ne prennes pas d'affaires avec toi, et ta sérénité, ils te le firent savoir.
...
Comment ça un trajet aussi long ? Pourquoi partir autant de temps pour de la nourriture ? Aucune logique. Mais bref, c'est pas toi qui fait les règles, alors tu vas les suivre en prenant deux trois trucs par-ci par-là sans te soucier de si tu as le droit de les " emprunter " ou non. Et commença ce voyage digne de quelques jours à la recherche du maximum de nourriture possible. À ton retour, une annonce avait été faite. Quelque chose appelé les Hunting Sports. Tu t'es immédiatement proposé, et en bien d'ailleurs. Effectivement, tu seras d'une grande aide durant ces jeux dérangés, et aidera ton clan à remporter la victoire à plusieurs occasions. Mais ce jour, tu partis avec les mêmes personnes où tu étais partie chasser à ton premier jour ici. Tout semblait bien partir, pourtant, arrivés à la zone de ralliement.

La partie est lancée, et les cartes sont en votre avantage. Quelques lancers de dés, et vous évitez quelques situations sans trop de mal. Tout semble bien se passer dans ce jeu maudit, mais te voilà, face à un problème. Ton pouvoir s'étant développé à travers les jeux, tu es prête. Mais combattre de cette façon contre d'autres personnes, ce n'est pas forcément intuitif. Ton coeur bat à la chamade, tu as l'impression d'étouffer. Mais ce n'est pas le moment, tu te bas pour ta vie. Tu t'élances dans l'herbe, les regards de tes adversaires sur toi. Ton saut est millimétré. Un tour, deux tours, ta jambe devient lame, et un troisième tour. Tu atterris sur la cible, sans problème. C'est bon, Flesh. Tu as tué. Tu as tué un humain. Cela ne te dérange pas nécessairement, mais c'est toujours un choc. Son camarade en profite et tu reçois un coup dans ta lame, prêt du bout. Tu hurles de douleur. Pourquoi la douleur est-elle si puissante ? Tu avais déjà reçu des coups, mais jamais rien de si grave. Tu as l'impression qu'elle traverse toute la jambe. Tu tombes à terre. Tes camarades s'en vont pour t'aider, et repoussent vos adversaires, terminant la joute.
Ils sont silencieux. La douleur ne part pas. Le sang coule, tu ne sais pas comment c'est arrivé. Ils t'aident à te relever, et marchent avec toi. On te parle, mais tu n'entends rien. Tout est flou, tu n'oses pas regarder. Tu boîtes avec eux jusqu'à un endroit sécurisé, de quoi attendre la fin du jeu pour rentrer et se soigner.


Tu ne suis plus le temps. Tu ne sais plus depuis combien de temps tu n'as pas participé à un jeu. Mais heureusement, tu vas mieux, ta cheville va mieux. Tu en as profité pour développé ton pouvoir. Maintenant, ce n'est pas que tes bras, mais presque tout ton corps qui se transforme. Et tu peux bien devenir n'importe quelle arme. Tu évites les armes à munition, tout de même, cela s'est mal terminé la dernière fois, tu semblais avoir perdu beaucoup de sang. Tes anciennes connaissances sportives, mélangées à ce don, t'ont permit de développer un style de combat singulier. Tu l'as même appris comme tu pouvais à quelques personnes étant venus te voir pour apprendre le combat corps à corps. Tenir une épée et l'avoir en tant qu'avant-bras n'est évidemment pas la même chose, mais tu as fais du mieux que tu pouvais. Tu t'étais également rapprochée de ce groupe avec qui tu étais partie chasser, à ton premier jour ici. Tu t'entrainais régulièrement avec eux, le temps que ta cheville se remette. Ils t'ont aidés à marcher. Tu les as aidé à courir. Tu leur as appris le fameux style de combat improvisé, donnant des conseils sur leur posture, leur poigne, et leurs coups.

Ce jour là, tu t'entraînais à manier un marteau à la place de ta main. Plus lourd que ce que tu utilises d'habitude, tu as l'impression de trainer un fardeau. Tu dois t'y habituer. Cela fait bien quelques heures, mais tu as l'air d'avoir très peu avancé. Progresser avec un tel don te prendra du temps, même si ta maîtrise des lames est presque parfaite. Tu décides de prendre une pause. Tu prends un peu d'eau, retire ton bandeau et t'éclabousses le visage, avant de boire un peu. Tu as commencé à porter ce tissu pour cacher tes yeux, tu en as honte. Beaucoup de gens possèdent des mutations, pourtant. Mais ta vue reste quand même majoritairement libre malgré ça.

Des gens accourent autour de toi. Tu les vois courir vers l'entrée du camp. Tu te décides à les suivre à ton propre rythme. En arrivant, tu vois deux de tes amis, blessés. Un a l'air évanoui, et saigne abondamment. L'autre le soutient et le traîne à l'intérieur, il saigne de la tête. Tu t'approches d'eux.

" Qu'est-ce qui s'est passé ? "

" On a été pris en embuscade. Ils ont tué les deux autres et je sais même pas si Marble va survivre. "

Tu ne vas pas laisser passer ça. Tuer comme ça, de sang froid, par derrière ? Où est le défi ? Même, où est l'honneur derrière tout ça ? Tu te promets de les retrouver, et de te venger. Tu leur montreras ce qu'est un combat honorable. Tu veux voir les tueurs ramper à tes pieds, demander pitié, et les punir pour leurs actes. Tu n'es personne, pourtant. Mais ils connaîtront bien ton nom, dans le futur. Ton poing se resserre, et alors que des personnes commencent à s'occuper de Marble, ton ami te prend dans ses bras. Tu craques. Tu as l'impression que trop de choses sont restées à l'intérieur de toi, à pourrir, et qu'enfin, tu pouvais les sortir de là. Tes larmes coulent, et tes bras le maintient contre toi. Tu sanglotes comme une enfant.

À partir de ce moment là, tu t'entraineras tous les jours. Tes participations aux Hunting Sports deviendront de plus en plus rare, ton objectif actuellement est de perfectionner ton don au maximum, pour manier tout type d'arme et écraser tes cibles. Pour quand même aider le clan, tu t'occupes d'entraîner les débutants, pour qu'ils prennent un bon niveau aux armes. Et tu en profites pour toi-même, t'entraîner. Tu ne laisseras plus de gens mourrir de cette façon, tu te battras loyalement pour eux, au péril de ton corps. Mais tu te promets de ne pas mourir.

( edit : g fini     )

-Etant enfant, lors d'un rappel de vaccin, on lui injectera la cause de sa future mutation.
- Ancienne gymnaste olympique qui, après une blessure à la cheville, a dû se retirer de toutes les compétitions, lui laissant une marque assez évidente de façon permanente.
- Peu après sa blessure, et ses mutations commencent à apparaitre.
- Ses pouvoirs apparaîtront alors qu'elle est en rééducation avec sa famille.
- Dénoncée par sa soeur, elle fut emmenée vers les débuts de Sakhaline. Lui en voulant, elle se promis d'être la plus loyale possible, même avec ses pires ennemis. Bien que le souvenir de sa soeur lui ait été retiré, cette idée lui reste.
- Directement assignée comme Hunter, elle aidera pendant les premiers Hunting Sports avant que sa blessure lui revienne et l'empêche d'être à son plus grand potentiel.
- Mise sur le banc pendant un moment, elle n'y participera que très rarement pendant un moment. Elle en profitera pour développer son pouvoir.
- Après s'être entraînée du mieux qu'elle pouvait avec les informations limitée à Sakhaline, elle devint Trainer W, maintenant pleine de savoir martial auto-éduqué.
- Plusieurs de ses camarades proches reviennent mort ou blessés gravement, assassinés par un clan rival, elle est toujours à la recherche des meurtriers pour se venger, et les battre loyalement.
- Aujourd'hui participant beaucoup moins aux Hunting Sports, elle n'hésite pas à entraîner les membres de son clan souhaitant apprendre diverses armes corps à corps.

Euh moi c'est Dune, mes pronoms c'est elle ou iel, j'fais de la musique ( je joue un peu de tout et je chante mais mon péché mignon c'est la basse ), sinon j'fais du jeu de rôle et j'débute en codage unity en plus. J'reprends les forum RP depuis peu après 3 ans de pause, et vous êtes le 2e forum que je rejoins depuis ! Hâte de rp ici